« Ce qui a été commis au
moment de la rafle du Vel' d’hiv est une abomination, était une horreur. Ceux
qui l’ont fait doivent être condamnés durement au tribunal de l’Histoire. Mais
la France, qu’est ce qu’elle a avoir avec cela ? » « Peut être que M. Hollande se sent plus proche de la France
des notables apeurés qui se sont précipités à Vichy après l’armistice ? Ce
n'est pas ma France. » Voila ce qu’a déclaré Henri
Guaino sur BFM TV.
Je n’ai pas écouté François Hollande, hier (je ai lu le
discours ce matin). Ses propos étaient beaux et justes nous dit Marco. A la fin de
son billet, il cite Churchill : « Quiconque
oublie son passé est condamné à le revivre. »
Alors je vais citer une partie du discours du Président de
la République :
« Elle commence par la
transmission. Beaucoup de dérives trouvent leur source dans l'ignorance. Nous
ne pouvons pas nous résigner à ce que deux jeunes Français sur trois ne sachent
pas ce que fut la rafle du Vel d'Hiv.
L'école républicaine, à laquelle
j'exprime ici ma confiance, a une mission : instruire, éduquer, enseigner le
passé, le faire connaître, le comprendre, dans toutes ses dimensions. La Shoah
est inscrite au programme du CM2, de la 3ème et de la 1ère.
Il ne doit pas y avoir en France
une seule école, un seul collège, un seul lycée, où elle ne puisse être enseignée.
Il ne doit pas y avoir un seul établissement où cette histoire-là ne soit
pleinement entendue, respectée et méditée. Il ne peut y avoir, il n'y aura pas,
pour la République, de mémoire perdue.
J'y veillerai personnellement.
L'enjeu est de lutter sans relâche
contre toutes les formes de falsification de l'Histoire. Non seulement contre
l'outrage du négationnisme, mais aussi contre la tentation du relativisme. »
Le relativisme ? Ce n’est pas ce que fait M. Guaino ?
Pour lui, ce n’est pas la France, la vraie France n’était pas là.
C’est évidemment plus facile.
Oublions.
Oublions, pour résumer, que des députés que nos ancêtres ont
élus ont donné tous les pouvoirs à des hommes qui ont fini par ordonner ça,
commis par nos forces de l’ordre.
Partons en Angleterre…
« C'est en étant lucides sur
notre propre histoire que la France, grâce à l'esprit de concorde et d'union,
portera le mieux ses valeurs, ici et partout dans le monde. »
"Oublions, pour résumer, que des députés que nos ancêtres ont élus ont donné tous les pouvoirs à des hommes qui ont fini par ordonner ça, commis par nos forces de l’ordre."
RépondreSupprimerNicolas, je ne pense pas que les pleins pouvoirs ont été votés à Pétain pour mettre en place une politique anti-juifs. En fait, comme bien souvent en de telles périodes, les Français cherchaient l'homme providentiel.
Ceci étant, il est clair que Pétain a fait après sa mise en place, fait voter des lois anti-juifs.
Certes à l'époque, l'extrême droite était puissante, mais il y avait aussi des gens de Droite, des socialistes, des radicaux, parmi lesquels beaucoup beaucoup ont voté "les pleins pouvoirs"
J'ai écrit "pour résumer".
SupprimerNon, les idées de Pétain étaient connues. Les députés qui ont votés les pleins pouvoirs l'ont fait en toute connaissance de cause, ou du moins en se masquant par lâcheté les conséquences de ce vote. Oui, des socialistes ont voté pour, mais peu de notabilités.
SupprimerN'oublions pas les 80 parlementaires tous de gauche et le premier d'ente eux Léon Blum, qui justement n'ont pas voté les pleins pouvoirs et qui l'ont payé ensuite.
Guaïno reprend l'argumentation du Général de Gaulle, voulant mettre entre parenthèse le gouvernement d'alors pour justifier une légitimité sans élections en 1944. En faisant celà, pour des motifs pratiques, internationaux et compréhensibles de la période, il a encouragé pendant 40 ans l'exonération des responsables d'alors, et Guaîno veut toujours masquer la responsabilité de la famille politique à laquelle il appartient.
Non. Les idées de Pétain n'étaient pas connues...
SupprimerTebruc je suis 100% d'accord avec toi et ces données historiques
SupprimerMême analyse.
SupprimerTebruc, je maintiens. Lors du procès Pétain, le Procureur Général a tenté de^prouver les liens de Pétain avec la Cagoule, et le moins que l'on puisse dire est que la preuve n'était pas flagrante à ala lecture des mibutes du procès. Le Parquet a même essayé de démontrer que la fonction d'ambassadeur de Pétain en Espagne a servi à Pétain à diriger l'extrême droite. Pétain en tant qu'ancien combattant était probablement d'extrême droite (comme beaucoup d'officiers d'ailleurs) mais n'a pas eu de fonctions dirigeantes ni même un rôle éminent.
SupprimerPétain et les Juifs : jusqu'à très récemment les historiens ont cru que c'était l'entourage de Pétain (dont Laval) qui étaient les inspirateurs des lois anti juives. Ce n'est que très récemment qu'on a appris (à l'occasion de la découverte des textes origibaux des lois je crois) que Pétain était anti-juif.
Non : Pétain en 40 était perçu avant tout comme le vainqueur de Verdun.
Ce qui explique que beaucoup à Droite (mais pas tous contrairemenbt à ce que tu avances) aient voté pour les pleins pouvoirs
Ah, la technique de la triangulation chère à Guaino ! Mais c'est fini de manipuler l'opinion, la ficelle est devenue trop grosse !
RépondreSupprimerLa France dont on parle, c'est la même que celle qui lui mettait la larme à l'oeil quand il l'évoquait avec son ami Sarkozy; il oubliait que c'est celle qui s'est enfuie à Sigmaringen, celle qui est revenue dès 1958 aux plus hauts postes de l'Etat, et ce n'est pas le Pape qui l'a faite revenir mais le Gal de Gaulle soi-même; celle qui a balancé les algériens dans la Seine, celle qui a piégé des manifestants dans une bouche de métro et leur a balancé dessus des grilles d'arbres ... celle qui interdisait qu'on évoque les camps de concentration soit disant dans un souci de "réconciliation nationale"; celle qui a bénéficié d'une loi d'amnistie révoltante(Cf Jankélévitch : le "Pardon ou l'imprescriptible"); celle que Chirac a eu le courage de montrer du doigt : et à partir de là, il a été ridiculisé, traité d'immobilisme ...etc; celle qui a fini, non sans peine, par être condamnée pour crimes contre l'humanité.
+1
SupprimerMerci d'enlever un "s" à "votés" dans mon précédent commentaire
Je ne peux pas corriger les commentaires.
SupprimerApo,
Oui.
Je suis très réservée sur ce coup-là.
RépondreSupprimerD'autant que ma devise est une phrase de Freud que je reprends à mon compte,
que "aucun fait humain ne peut être appréhendé hors de son contexte".
Qt à Guaino, maintenant qu'on ne le lit plus et qu'on l'entend, c'est de la bouillie qui sort de sa bouche.
Oui mais le contexte ne fait pas non plus une autre histoire.
SupprimerH Guaino :
RépondreSupprimer« Peut être que M. Hollande se sent plus proche de la France des notables apeurés qui se sont précipités à Vichy après l’armistice ? Ce n'est pas ma France. »
Quelle morgue " monsieur " !!!
Quand on repense à tout le bien qu'il voue à son mentor qui n'a eu de cesse de diviser les Francais durant son quinquenat !!!.
Un peu de pudeur que diable !!! .
Il pourrait.
SupprimerIl y a des sujets, comme ça, qui appellent aux contrevérités les plus énormes, assénées avec une bonne foi tranquille, celle de l'ignorance, volontaire ou non. (On en arrive même, à propos de tout autre chose, à nous ressortir l'increvable fiction des Algériens balancés à la Seine par les policiers !)
RépondreSupprimerComme je n'ai pas toute la journée, et qu'en plus ça ne servirait à rien (la vérité, en l'occurrence, n'intéresse personne), je me bornerai à relever une phrase de Nicolas :
« Oublions, pour résumer, que des députés que nos ancêtres ont élus ont donné tous les pouvoirs à des hommes qui ont fini par ordonner ça. »
Le gouvernement de Vichy n'a pas pu ordonner les rafles de juifs, dites du Vel d'Hiv', pour la simple raison que celles-ci ont eu lieu en zone nord, où seul l'occupant allemand avait autorité. En revanche, il a usé de son influence pour que les rafles soient effectuées par la police française et non les forces d'occupation : c'est ce qui a permis à de nombreux juifs, prévenus par des policiers français, de passer entre les mailles du filet.
S'agit-il pour autant d'essayer de minimiser l'événement et d'exonérer de toute responsabilité ceux qui s'y sont prêtés ? Évidemment non. Mais dire que ces rafles furent un crime “de la France” me semble être un mauvais coup. surtout de la part de quelqu'un qui prétend rendre aux Français leur confiance en eux et nananère.
Pour finir, en réponse à je ne sais plus qui, plus haut : les idées de Pétain étaient connues ? Quelles idées ? Par qui ? Si l'on parle toujours des rafles de juifs, jamais Pétain, avant 1940, n'a fait étalage d'antisémitisme. Ce n'était tout simplement pas une question qui le préoccupait ni ne l'intéressait.
Vous pratiquez le relativisme ?
SupprimerJ'ai écrit "pour résumer".
Je ne suis pas pour ces lois ou discours visant à réécrire l'histoire, il n'empêche qu'il faut arrêter de se voiler la face : même si on a la perte d'une guerre comme excuse, le comportement de la France n'a pas été exemplaire... Ce sont bien des autorités françaises (certes "occupées") qui sont à l'origine de cette tragédie.
On trouvera bien sur quelques gentils policiers qui ont sauvé des juifs. On a aussi des bons nègres...
Une petite révision d'histoire s'impose, me semble-t-il. Les Allemands avaient laissé à Vichy la haute main sur l'administration française, même en zone occupée. Et la rafle du Vél d'Hiv est le parfait symbole de la collaboration des autorités françaises à la déportation des Juifs. Les Juifs raflés, la plupart étrangers, ont été arrêtés par la police française en vertu des accords passés entre René Bousquet, secrétaire général à la Police du gouvernement de Vichy et Karl Oberg, chef des SS et de la police allemande en France occupée. Le régime de Vichy n'a pas ordonné la rafle, mais il l'a organisée, et mise en œuvre avec diligence.
SupprimerBientôt Didier Goux va nous dire que Bousquet agissait tout seul dans son coin. Pathétique !
SupprimerA Didier Goux :
Supprimer"La France, patrie des Lumières et des Droits de l'Homme, terre d'accueil et d'asile, la France, ce jour-là, accomplissait l'irréparable. Manquant à sa parole, elle livrait ses protégés à leurs bourreaux."
Jacques Chirac
Président de la République
16 juillet 1995
Voir un Melclalex en thuriféraire de Jacques Chirac n'est pas la conséquence la moins réjouissante de ce billet !
SupprimerSinon, Vichy avait la “haute main” sur l'administration, c'est vrai à peu près, mais à condition de respecter scrupuleusement (au moins en apparence) les directives et ordres allemands. Pour ce qui est de la “diligence”, comparez le pourcentage de juifs hollandais déportés avec le pourcentage de juifs français, et vous verrez que Vichy, malgré tout ce qu'on lui reproche à très juste titre, a, de ce strict point de vue, été plutôt un frein qu'un accélérateur.
Nicolas : Qui a dit que le comportement de la France avait été exemplaire ? Personne ou presque. Plus personne aujourd'hui en tout cas. Mais cela ne vous autorise pas à dire que la France a été “à l'origine” de cette tragédie, c'est une contresens historique.
Didier : ne jouons pas sur les mots. Je ne sais plus exactement ce qu'a dit Hollande. La France n'est pas plus responsable que d'autres. Tout comme, je suppose, la plupart des soldats allemands qui auraient préféré rester chez eux à regarder Plus belle la vie à la télé.
SupprimerClic, pour la peine.
RépondreSupprimerJ'ai jamais aimé le vélo.
RépondreSupprimeril a osé dire sur BFM TV que FH avait des penchants vichistes
RépondreSupprimeril le décore quand de la francisque ?
Celle de Mitterand devrait vous suffire,non? Tiens, à l'époque celui-ci travaillait pour Vichy. Je ne sais plus, il a démissionné?
SupprimerJard
à Jard
Supprimerje repositionnne ma réponse
à l'époque du Vel d'Hiv il devait encore etre prisonnier de guerre en Allemagne
Il me paraît difficile, et surtout stupide, de reprocher à Mitterrand sa Francisque : lorsqu'il la reçoit, en 1943, la plupart des Français croient encore en Pétain, y compris de nombreux hommes politiques de gauche. Cela n'en fait nullement des “fascistes” ni des “collabos”. Quant à son ami Bousquet, il était connu pour être de tendance radicale, c'est-à-dire lui aussi plutôt de gauche.
SupprimerEuh... Jacques Chirac une référence?
RépondreSupprimerregarde mon dernier article et tu comprendras mieux d'où sort ces rumeurs infectes.
RépondreSupprimerJ'ai la vidéo qui explique tranquillement que 80% des collabos étaient de gauche et avec notre brave Zemmour (bien entendu) sous le coude mais je l'ai pas diffusé(torchon). Si tu veux, te l'envoie en mp, sinon une gentille militante UMP me l'a transmise dur mon profil google+ à vomir...
désolée pour les fautes de frappes...ai tapé vite sur le clavier
Supprimer80 % est un nombre effectivement très exagéré. Mais les radicaux et les socialistes passés à Vichy (le plus souvent par pacifisme) étaient pourtant fort nombreux.
SupprimerPar conséquent, je lance le même appel que Nicolas un peu plus haut : cessons de nous voiler la face…
je suis d'accord avec vous, les résistants l'étaient d'abord et ensuite ils avaient une couleur politique.
SupprimerLa plupart étaient apolitiques.
Vous voyez qu'on y arrive.
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerMerci pour vos commentaires. Je ne peux pas repondre à tout le monde. Ne vous engueulez pas, je ne voudrais pas que mon billet déclenche une guerre mondiale.
RépondreSupprimerJe ne peux résister à l'envie d'un nouveau grain de sel : pour moi CHEVENEMENT que j'admire et respecte, ici, se trompe : ce n'est pas parce qu'un pays subit un coup d'Etat puis une dictature qu'il cesse d'exister en tant qu'Etat.C'est une idée "gaullienne", un de ces tours de passe-passe dont Ch De Gaulle avait le secret lorsque cela l'arrangeait, que d'affirmer effrontément que la France n'existait pas, sous l'occupation ! Ce serait comme dire que l'Afrique du Sud sous l'apartheid ce n'était pas elle ! Quelle perversité politique : à partir du "ce n'est pas nous" peut être franchi le pas pour dire : "Il ne s'est rien passé !" : ainsi on amnistie les criminels, on peut même les nommer comme Préfet de Police de Paris ou les tolérer comme haut fonctionnaire comme ce fut le cas pour Bousquet, sans que quiconque, juridiquement, puisse s'en plaindre, sous peine de poursuites pénales. Ce serait comme dire que l'affaire n'a jamais eu lieu et que des socialistes convaincus n'ont jamais été antisémites. Ce serait comme dire que sous la 3ème République, d'authentiques et importants hommes politiques socialistes n'ont pas été colonialistes. Ce serait comme dire que jusqu'en 1945, d'authentiques socialistes n'ont jamais considéré que les femmes étaient des être inférieurs qui ne pouvaient gérer ni leur héritage, ni leur salaire,ni exercer l'autorité parentale sur leurs enfants. Ce serait comme dire que sous la 3ème République, tout en votant des lois scolaires, Jules Ferry n'a pas toléré les bagnes d'enfants dont 80% d'entre eux ne ressortaient que les pieds devant.
RépondreSupprimerLes faits ont eu lieu, en France et par la France. Heureusement, ces temps sont révolus. Le temps de la culpabilité est un temps de progrès qui permet de mettre la bonne distance entre ces crimes intolérables qui ont été tolérés et nous : ce temps de la culpabilité permet que ces crimes ne soient pas renouvelés.
Je voulais dire "affaire Dreyfus".
RépondreSupprimerQuand je vois comme ce qui est censé être l'élite (et non les litres) de la nation discourt sur cet épisode, il y a du soucis à se faire. Très vraisemblablement, si le malheur faisait aujourd'hui que nous devions être confrontés aux conditions d’existence de juillet 1942, je parierais sans hésiter sur une reproduction de cette abomination. Surtout avec un NS aux commandes, avec Guaino comme porte-plume...
RépondreSupprimerLe temps de vous relire et de faire un billet, " pour résumer""...
RépondreSupprimerMerci les gens.
RépondreSupprimerGuaino = Guano.
RépondreSupprimerOn reconnaîtra la méthode droitière, foutre une innommable merde sensée "pacifier" les choses, et tout coller sur la gueule de l'autre (qui comprend pas les "nuances" de l'histoire (t'en foutrais des nuances), bref, le truc symptomatique du gros branleur lâche et minable qui balance dans la cour de récré.
La droite est en forme, il va falloir se méfier.
A lire par toutes et tous ce billet de doudette
RépondreSupprimerLa France, les juifs, Pépé et la mémoire :
http://leblogdedoudette.blogspot.fr/2012/07/la-france-les-juifs-pepe-et-la-memoire.html
C'est bizarre ces débats, ces invectives. Cette horreur, on devrait plutôt penser ou prier pour les victimes au lieu de se permettre de débattre.
RépondreSupprimerMerci encore pour vos coms.
RépondreSupprimerDisp,
Je ne suis pas croyant, j'ignore ce que veut dire prier...
Ridicule branlette intellectuelle .
RépondreSupprimerS'il y a 1 hommage sincère à rendre aux victimes du passé c'est celui de choix politiques qui excluent , aujourd'hui, ici et ailleurs, la participation à des politiques qui produisent d'autres souffrances. Cela bien évidemment en dehors de tout angélisme.
RépondreSupprimerQuant aux leçons de la souffrance il a peu d'illusion à avoir. Pour mémoire j'ai le souvenir d'un ' ce soir où jamais' où Taddéi s'étonnait auprès du dessinateur Art spiegelman (BD MAUS) du racisme anti noir de son père, lui qui avait connu les camps de concentration parce que juif. Celui-ci lui a répondu : la souffrance, et bien elle fait 'simplement' souffrir, elle ne rend pas meilleur.
Personne dans cette histoire du Vel d'Hiv ne parle du rôle de la police.
RépondreSupprimerLa police, comme l'armée défendent le pouvoir en place CONTRE le peuple. Ne l'oublions jamais !
Ces deux institutions sont soumises aux politiciens et le peuple subit.
Que ce soit en cas de guerre économique ou de guerre tout court, le peuple doit se défendre contre les décisions des gouvernants.
La police ou l'armée sont toujours présents pour combattre les manifestants, pour imposer des lois scélérates.
L'ennemi du peuple c'est la police et l'armée : le bras armé des politiques et des patrons.