Tel est le billet de mon cher confrère Sarkofrance. Sans plus. Sans moins. Je ne sais pas ce qu'il veut dire. Hier soir, j'ai publié un billet maladroit (ou pas), j'ai été harcelé par des blogueurs du Front de Gauche qui ne se rendent même pas compte que leur propre parti part en couilles avec le départ d'un des fondateurs, Marc Dolez, qui ne supporte plus le fonctionnement, l'ambiance...
On a le droit d'être fatigués.
Je suis fatigué de voir une partie de la gauche prendre plus de plaisir à taper sur les autres composantes de la gauche.
Je suis fatigué mais je m'en fous, je suis en vacances demain soir. Je suis fatigué de ces procès au quotidien, de ces andouilles qui croient représenter la gauche mais qui ne représentent rien. Je suis fatigué de ces querelles quotidiennes, de ces abrutis qui font des procès parce qu'ils se prennent pour des procureurs. L'affaire Cahuzac est un magnifique exemple. Il est sommé de prouver sa propre innocence et des rats de "chez nous" trouvent ça normal.
On a le droit d'être fatigué. Mais je croyais me fatiguer plus, autrement.
Bonnes vacances ! Repose toi bien !
RépondreSupprimerJe souscris à cette fatigue.
En ce qui concerne le PdG, oui il commence à prendre l'eau.
Merci. Il finira par ne plus tenir à rien.
SupprimerEt bien
RépondreSupprimerJ'espere que Jean va mieux ce matin.
Tu part en vacances le jour de la fin du monde ? Ta résistance à la fatigue générale s'explique donc : tu est un martien ;.)
RépondreSupprimerIl est beau ce billet.
RépondreSupprimerMerci.
SupprimerAlors pour vous distraire permettez que je vous envoi une partie de ce petit poème :
RépondreSupprimerC'est l'extase langoureuse
C'est l'extase langoureuse,
C'est la fatigue amoureuse,
C'est tous les frissons des bois
Parmi l'étreinte des brises,
C'est, vers les ramures grises,
Le choeur des petites voix.
O le frêle et frais murmure !
Cela gazouille et susurre,
Cela ressemble au cri doux
Que l'herbe agitée expire...
Tu dirais, sous l'eau qui vire,
Le roulis sourd des cailloux.
Cette âme qui se lamente
En cette plainte dormante,
C'est la nôtre, n'est-ce pas ?
La mienne, dis, et la tienne,
Dont s'exhale l'humble antienne
Par ce tiède soir, tout bas ?
Paul Verlaine
(PS c'est gratos, n"y voyez aucune allusion politique ni autre…)