En salle

22 janvier 2013

Place au peuple du Mali

Les blogueurs Front de Gauche étant empêtrés dans des polémiques visant à montrer leur seul adversaire, François Hollande, l’électeur du Front de Gauche s’interroge. Quelle est la position de mes élus, se demande-t-il ? Jean-Luc Mélenchon ne s’est pas clairement positionné mais critique en permanence l’intervention, comme s’il était contre. Pourtant, fallait-il laisser ces forces conquérir, au-delà de cette ville, l’ensemble du Mali ? Il s’interroge, l’électeur du Front de Gauche. Pour lui, la réponse est clairement : « Non ! » Il fallait empêcher dans l’urgence l’avancée de ces groupes, dont l’idéologie porte à instaurer des régimes despotiques d’une rare violence, en particulier à l’égard des femmes.

Elle n’est pas belle, la fin de mon introduction ? Elle n’est pas de moi. Je vais rassurer l’électeur du Front de Gauche puisque les blogueurs proches de ce parti sont incapables de faire de la propagande officielle, comme un blogueur de Gouvernement, par exemple.

Place au Peuple.

Enfin, à ses représentants élus…

Monsieur Asensi, député communiste de Seine Saint-Denis, dans son discours au Parlement, dit : « La non-intervention aurait été la pire des lâchetés. La position des députés du Front de gauche, communistes et républicains, est claire : abandonner le peuple malien aux fous de dieu aurait été une erreur politique et une faute morale. » « Notre intervention militaire dans une ancienne colonie française recueille le soutien de l’opinion africaine et de ses représentants. L’Algérie a ainsi ouvert son espace aérien et fermé ses frontières. Cette coopération relative n’était pas courue d’avance, elle est à mettre au crédit du dégel de nos relations ces dernières semaines. »

J’adhère totalement à son discours, à lire sur le site de l’Assemblée Nationale.

La position des sénateurs du groupe « Communiste républicain et citoyen » est à lire sur le site du Sénat. C’est Michelle Demessine qui s’exprime. « Cette force composite menée par des mouvances incontestablement menaçantes pour l’idéal de démocratie et de progrès a fait mouvement jeudi dernier vers Bamako, la capitale. Fallait-il laisser ces forces conquérir, au-delà de cette ville, l’ensemble du Mali ? La réponse est clairement : « Non ! » Il fallait empêcher dans l’urgence l’avancée de ces groupes, dont l’idéologie porte à instaurer des régimes despotiques d’une rare violence, en particulier à l’égard des femmes. » Ah ! Elle dit aussi comme moi… Mieux : « Nous approuvons donc cette décision d’éviter la prise de Bamako et d’empêcher l’avancée des groupes islamistes. » « De plus, cette action de la France résulte d’une demande officielle d’intervention du président malien au titre de l’article 51 de la Charte des Nations unies. Elle reçoit d’évidence le soutien au Mali des populations et en France des Maliens et de leurs organisations. Elle obtient aujourd’hui une approbation sans ambiguïté de l’ensemble du Conseil de sécurité de l’ONU. »

Néanmoins, comme l’ensemble des députés et sénateurs de droite comme de gauche, comme beaucoup de citoyens, comme moi, ce député et cette sénatrice s’interrogent sur ce qui a fait qu’on en soit arrivés là, sur ce qu’il va arriver à cour et moyen terme et sur le redressement du Mali. Madame Demessine, par exemple, dit aussi : « La force d’intervention décidée par les Nations unies par la résolution 2085 doit devenir réalité au plus vite. Il faut à tout prix éviter que nous ne restions, un temps indéterminé, seuls en première ligne. Nous avons pris nos responsabilités, et il fallait le faire. Mais ce cavalier seul ne peut durer. C’est notre autorité politique et démocratique qui est en jeu, ainsi que notre sécurité. Ce conflit, le drame malien, peut être un signal de plus donné quant à l’urgence du développement. Afin de permettre à l’Afrique, qui possède toutes les richesses naturelles et humaines adéquates, de se développer, il faut cesser le pillage de ses matières premières et de ses compétences intellectuelles. »

Nous avons donc la position officielle des députés et sénateurs du Front de Gauche. La même que la mienne, en gros. En fronton de mon blog, il est indiqué : « S'il fallait connaître quelque chose en politique pour en parler, ça limiterait l'intérêt de la démocratie et la recette des bistros » ! Je ne vais donc pas rentrer dans le détail des propos de chacun vu que tout le monde semble d’accord, ça me fatiguerait.

Vous avez vu ? Je ferais un bon blogueur Front de Gauche, hein ?

Pourtant, je vais rétablir le contexte. Suite à l’entrée en guerre de la France au Mali, Jean-Luc Mélenchon l’a critiquée très rapidement puis longuement. J’entends bien ses arguments mais il me manque un détail. Juan le formule ainsi dans son dernier billet : « Jean-Luc Mélenchon, invité de Tous Politiques ce dimanche neigeux du 20 janvier, se refusait à dire s'il désapprouvait sur le fond l'intervention militaire. » « L'alerte citoyenne quand nos soldats sont engagés est toujours nécessaire. Mélenchon voulait rappeler qu'une intervention militaire est quelque chose grave qui mérite interrogation et réflexion. C'était évident mais sur le fond, est-il pour ou contre l'intervention au Mali ? »

Il ne l’a pas dit. Des élus du Front de Gauche lors de débats au Parlement ont dit : ils sont pour l’intervention.  Je suis rassuré par la position officielle des députés du Front de Gauche qui est la même que la mienne : il fallait intervenir.

C’était bien la peine que des blogueurs et twittos Front de Gauche me tombent sur le poil quand j’ai dit que Jean-Luc Mélenchon n’avait pas dit qu’il était pour, trop occupé à taper sur François Hollande. Et en plus, je suis obligé de faire leur job.

C’est bien facile de faire la révolution derrière un clavier…

25 commentaires:

  1. De toute façon, si la France n'était pas intervenue et que le Mali était tombé tout entier dans les mains des fous de Dieu, Mélenchon et consorts auraient crié à la faute morale !
    Ce sont le mêmes qui crient au scandale sur les mesures d'austérité mais qui en sont à calculer les montants des dépenses journalières de l'intervention des troupes françaises, le tout au nom des contribuables français...

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    1. Oui. Pas très cohérents ces braves gens.

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    2. "De toute façon, si la France n'était pas intervenue et que le Mali était tombé tout entier dans les mains des fous de Dieu, Mélenchon et consorts auraient crié à la faute morale !"
      Eh oui... C'est le jeu.

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  2. Les blogueurs du front de gauche donne envie de devenir blogueur de gouvernement

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    1. C'est effectivement beaucoup plus sain et plus simple. On m'accuse d'être toujours d'accord avec le gouvernement (ce qui n'est pas vrai mais peu importe) mais ils sont beaucoup plus suivistes ! Alors quand Melenchon adopte une espèce de communication bizarre, ça devient intenable.

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  3. Excellent billet. Quelques remarques :
    - Mme DEMESSINE a plusieurs métros de retard : nous sommes loin d'être "seuls". L'appui logistique de plusieurs pays occidentaux est majeur : car il nous soulage aussi financièrement d'une manière décisive.
    S'agissant du seul renseignement : j'en connais un qui vient d'assassiner froidement des dizaines de personnes algériennes et occidentales dans le Sud algérien ainsi que les malheureux pauvres types qu'il a enrôlés en leur disant qu'en guise d'ascenseur social, il leur proposait de monter au ciel direct grâce au djihad ... celui-là ...y'a une justice quelque part, t'en fais pas ! et des ascenseurs, en veux-tu en voilà !
    - JLM : il est capable de dire une ânerie à la seconde en mettant le ton ! ... Donc on zappe, définitivement : il ne représente rien qu'une extrême gauche en dérapage incontrôlé sur ces questions, ce, depuis des années.
    Le PCF quant à lui, a pris carrément ses distances : la diaspora malienne est très importante dans l'ex-ceinture rouge de Paris ... Faut être sur le terrain ... et le PCF y est ! ... Faute de quoi, qui pourrait opposer une parole contraire aux islamistes qui vont prêcher leur discours victimaire, faire la quête et enrôler dans les anciens foyers Sonacotra et les HLM de derrière le périf ? JFCopé ? FFillon ?

    Plein de bz et merci pour ton énergie.

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    1. Merci.

      Le discours de Mme D. date d'une semaine. Les engagements d'autres pays datent souvent d'après.

      Tu as raison pour le PCF. La situation à Montreuil me fait "marrer". C'est une ancienne ville communiste (Brard, pas membre du PC mais très proche) prise par les verts en 2008 (Voynet). Et les deux principaux dirigeants politiques qui ont dit des conneries sont Mamère et Mélenchon.

      Montreuil est une des villes au monde où il y a le plus de Maliens.

      Les règlements de compte vont être terribles.

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  4. Petite précision : Nous sommes pas mal de blogueurs qui ne restent pas justement derrière notre clavier...

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    1. Je ne connais pas vos vies privées (ou pas). Tu as facilement pris ton clavier pour me taper dessus dans des billets d'une rare violence. Défendre la position officielle des élus du parti, moins.

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  5. Si la guerre n'était pas une affaire sérieuse, je pourrais rire de certaines analyses...

    Z'êtes quand même conscients que ce que l'on pourrait concrètement qualifier de "posture" serait de faire autre chose que prendre acte que l'intervention a été décidé et mise en oeuvre, en clamant y être opposé mais sans pouvoir agir, ou pas ?

    Z'êtes quand même conscients que vu un contexte prévisible - occupation du Nord Mali depuis des mois, désorganisation de l'armée et de l'état malien, absence de soutien des états voisins,... - cette intervention a été préparée depuis un moment, et pas décidée en 48 heures à la réception d'un courrier, comme le démontre la rapidité du déploiement et le transport préalable de matériel vers la zone, ou pas ?

    Z'êtes quand même conscients que les déclarations de Hollande en novembre, martelant qu'"en aucun cas" la France n'interviendrait directement, malgré des états africains voisins démontrant leur frilosité à s'engager, ont vraisemblablement encouragé le camp adverse dans leur ambition de progression, ou pas ?

    Z'êtes quand même conscients que, sauf incompétence totale, cette hypothèse avait été envisagée - voire peut-être même espérée - dans les hautes sphères pour justifier une intervention au départ hors mandat international, ou pas ?

    Bref, pendant que vous réclamez à Mélenchon de prendre position pour soit cautionner un processus déjà engagé, soit s'y "opposer" dans ses prises de parole (auxquels l'opinion prêtera peu attention... vu la propagande médiatique en cas de guerre) et alors que le Parlement n'est même pas invité à voter, vous semblez me paraissez bien loin du réel sujet.

    À moins que le seul objectif soit de décrédibiliser Mélenchon, quand lui, en soulignant le "en aucun cas" hollandais et fabiusien, par exemple, pointe gentiment la véritable posture et les contradictions l'accompagnant.

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    1. T'es conscient que tu es hors sujet et que tu dis que Méluche n'est pas d'accord avec les élus du parti. Je n'ai jamais dit que Méluche n'avait pas le droit d'émettre des doutes que tout le monde émet (et je n'ai pas besoin qu'un trou du cul qui se croit plus intelligent que tout le monde les rappelle).

      Il n'a simplement jamais dit s'il était pour ou contre la décision d'intervenir, laissant entendre qu'il est contre alors que son parti est pour.

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    2. Son parti ? Il me semblait qu'il était co-président du PG et non pas membre du PCF, comme les parlementaires que tu cites.

      La position du PG est très claire, suffit de lire son communiqué du 15 janvier.
      http://www.lepartidegauche.fr/actualites/communique/mali-rompre-avec-la-logique-guerriere-20325

      Savoir s'il est pour ou contre, vu les circonstances, n'intéressent que ceux qui voudraient le voir aujourd'hui valider et cautionner des choix stratégiques sur lesquels le PG n'a eu aucune prise, et alors qu'il les dénonçait déjà lors de l'intervention en Lybie, intervention qui a conduit à cette situation.

      Contrairement à d'autres partis contraints aujourd'hui d'assumer leur fuite en avant dans la logique guerrière.

      Merci pour l'insulte, faute d'arguments un minimum pertinents.

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    3. Quel insulte, connard, tu me prends de haut en voulant me faire passer pour un débile ?

      La position officielle du parti n'est pas claire. Elle ne répond pas à la question posée : compte tenu de l'évolution de la situation fallait-il intervenir en urgence ?

      Vous n'est que dans la posture. C'est ignoble et vulgairement populiste.

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  6. Te prendre de haut en voulant te faire passer pour un débile ? Rarement vu l'hôpital se moquer autant de la charité...

    Ton billet passe sous silence 99% des prises de position communes entre les élus communistes et Mélenchon, pour souligner une seule divergence, sans le moindre impact, sur la forme de la réponse, devant un fait accompli, à une question toute rhétorique, vu que l'exécutif, légitime lui pour le faire, n'aura même pas daigné la poser à la Nation !

    Et puis surtout pas s'attarder sur celles-ci, tout le monde étant d'accord, hein !

    Non-consultation du Parlement dénoncée, refus de la fatalité de la "guerre contre le terrorisme" et de l'impasse politique qui résulte sous couvert de défense de démocratie, attachement au respect du droit international et pas seulement en apparence en fonction d'intérêts très variables, constat du sous-développement à la suite d’une domination de l'Occident et de sociétés multinationales, poids de la colonisation dans le conflit actuel et héritage de frontières tracées artificiellement, autorité démocratique de la France mise à mal, hypocrisie de nos alliances et de nos choix géostratégiques,... tout ne serait que "détail".

    Juste parce que l'important serait de démontrer que Mélenchon aurait dû donner un satisfecit à une politique extérieure dont il dénonce les conséquences prévisibles, voire d'illustrer des divisions au sein du Front de Gauche, même s'il n'y en a que très peu; se préoccuper des alternatives pour pourvoir au bien-être des populations sur un plus long terme ne comptant bien entendu pas ici.

    Me demande qui tient la posture la plus ignoble... Celui qui conteste les choix parfois récents à l'origine du drame de la situation actuelle, ou celui qui prétend voir l'urgence et se propose d'atténuer sélectivement des souffrances, mais en taisant d'autres responsabilités s'étalant sur mois, années voire décennies.

    Quand les exactions perpétrées par l'armée malienne dépasseront celles commises par les terroristes, car il ne fait aucun doute que le chaos va se répandre vu les tensions qui existaient déjà bien avant, nous dresserons peut-être un bilan. Celui d'un énième régime putschiste d'une violence plus ou moins "rare", en fonction du nombre de victimes civiles passées sous silence ou pas.

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    1. Tu noie encore le poisson. Je te parle d'un point tu me parles de tout le reste. Je m'en fous.

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    2. Le deuxième partie du message a été zappée visiblement.

      Concernant la question que tu martèles, oui comme une andouille, elle n'a effectivement aucun sens, car tu essaies d'habiller Mélenchon du costume d'un Hollande subissant les aléas de sa propre gouvernance dite "normale".

      Dans le cadre du programme politique que défend Mélenchon et d'après sa compréhension de la situation :
      a) possibilité d'anticiper la prise de décision, tout comme le déploiement a été préparé à l'avance; cette "urgence" étant un mauvais argument pour faire accepter cette guerre sans jamais avoir ouvert de débat, le secret de l'intervention ne tenant pas non plus quand l'objectif fixé est de protéger une zone, le Sud Mali, et non pas de traquer ceux qui ne l'occuperont pas à moins qu'ils recherchent un conflit frontal en terrain hostile et rapidement protégé;
      b) information en amont du Parlement avec les différentes options à envisager, dégradation de la situation inclue; la nécessité d'une intervention, française ou conjointe, unilatérale ou sous mandat de l'ONU, ne datant pas de ce mois, vu comment l'intégrité territoriale du Mali et celle de sa population ont été malmenées;
      c) en cas d'intervention, aval nécessaire du Parlement, éventuellement anticipé en fonction de conditions à venir.

      Se prononcer en légitimant de court-circuiter la représentation nationale, d'emblée à l'avance, comme s'il n'était pas possible de faire autrement, n'a ni queue ni tête. D'autant moins vu que Mélenchon récuse les arguments y poussant.

      Autant vouloir d'ailleurs lui demander d'arrêter de penser, d'oublier toute cohérence et lui faire dire d'emblée que la 6ème République proposée ne serait donc qu'une utopie. Et alors même que d'autres pays suivent cette même procédure démocratique sans s'inventer de mauvais prétextes.

      Des questions pertinentes à lui poser il y en a, je peux même en proposer, mais pour cela il faut quitter la scène d'une politique politicienne de plus en plus "tinesque".

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    3. Tu es con ou fou ? Meluche ne fait que delà politique politicienne. Et hors sujet. Meluche est en campagne électorale permanente et des zozos comme toi et tant d'autres le suivez...

      Maintenant tu dégages de ce blog. Le sujet de mon billet était la position officielle du FdG et tu essaies de détourner le sujet. Fous le camp.

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  7. Concernant la question que tu martèles, oui comme une andouille, elle n'a effectivement aucun sens, car tu essaies d'habiller Mélenchon du costume d'un Hollande subissant les aléas de sa propre gouvernance dite "normale".

    Dans le cadre du programme politique que défend Mélenchon et d'après sa compréhension de la situation :
    a) possibilité d'anticiper la prise de décision, tout comme le déploiement a été préparé à l'avance; cette "urgence" étant un mauvais argument pour faire accepter cette guerre sans jamais avoir ouvert de débat, le secret de l'intervention ne tenant pas non plus quand l'objectif fixé est de protéger une zone, le Sud Mali, et non pas de traquer ceux qui ne l'occuperont pas à moins de rechercher un conflit frontal en terrain hostile et rapidement protégé;
    b) information en amont du Parlement avec les différentes options à envisager; la nécessité d'une intervention, française ou conjointe, unilatérale ou sous mandat de l'ONU, ne datant pas de ce mois, vu comment l'intégrité territoriale du Mali et celle de sa population ont été malmenées;
    c) en cas d'intervention, aval du Parlement comme dans la plupart des démocraties.

    Se prononcer ici en légitimant de court-circuiter la représentation nationale, qui plus est à l'avance, n'a ni queue ni tête. D'autant moins vu que Mélenchon récuse les arguments y poussant.

    Autant vouloir d'ailleurs lui demander d'arrêter de penser, d'oublier toute cohérence et lui faire dire d'emblée que la 6ème République proposée ne serait donc qu'une utopie. Et alors même que d'autres pays suivent cette procédure démocratique sans s'inventer de mauvais prétextes.

    Des questions pertinentes à lui poser il y en a, je peux même en proposer, mais pour cela il faut quitter la scène d'une politique politicienne de plus en plus "tinesque".

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    1. Je ne martèle rien, c'est l'objet de mon billet. Arrête de dire qu'il n'y a pas de débat : il y a eu une résolution de l'ONU mais les terroristes ont commencé leur descente vers le sud plus tôt que prévu... Heureusement que nos militaires et les états majors sont prêts à intervenir.

      Cela étant, la position de Méluche est, encore une fois, purement politicienne. Il a fait un communiqué de presse dès le début puis a pataugé dans son blog pour l'expliquer. Il a fait au moins deux grandes émissions de télé ou de radio largement consacrées à ce sujet.

      Dans toutes ses communications, il laisse entendre qu'il est contre l'intervention alors que les élus, ceux qui représentent les électeurs du Front de Gauche, se sont exprimés en faveur de l'intervention.

      Mélenchon étant le seul du FdG à se faire entendre, il me semblerait logique qu'il expose la vision du FdG. Ne serait-ce qu'au nom de la démocratie. Ne viens pas nous donner des leçons de démocratie ensuite...

      Néanmoins, seuls les fans comme toi ne voient pas la posture politicienne du gars qui ne cherche qu'à se présenter que comme premier opposant.

      Tes prochains commentaires seront supprimés. Dans ma précédente réponse, je te demandais de dégager de ce blog. Tu me fais perdre mon temps.

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    2. Après les insultes, alors que ton interlocuteur présente un argumentaire construit (que tu sois d'accord ou pas avec osef, tu peux toujours contre-argumenter si tu veux, tu sais, comme on fait quand on débat), la censure au motif de... De quoi d'ailleurs ? Que sont abordés les corollaires immédiats du sujet initial de ton billet ?

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    3. Je ne censure rien. La modération est activée. Point barre. C'est moi seul qui décide ce que je diffuse dans mon blog.

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    4. Arthurîn, mon blog est là pour que j'e prime mon opinion. Pas la tienne. N'efface donc tes commentaires. Tu as le droit de faire un blog pour démontrer que j'ai tort. Mais à partir du moment où des connards comme toi refusent d'aborder les sujets que j'expose (Mélenchon qui ne respecte pas la position du parti) vous pouvez aller vous faire foutre. Et tant pis si vous êtes aveuglés...

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  8. Nicolas, tous les blogueurs Front de Gauche n'ont pas entonné les trompettes de "moins je me prononce, plus j'ai de chances de ne pas me gourrer" ou "si on parlait d'anticolonialisme"... J'ai commis pas mal d'articles et tenter d'amener à se coltiner avec le sujet, en croisant y compris des liens, concrètement, jusqu'à ce que JLM intervienne largement sur son blog. Je te mets un des liens si cela t'intéresse. Il y a 4 articles différents sur le sujet http://danielfleury.overblog.com/mali,-justement-%C3%A7a-se-discute

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La modération des commentaires est activée. Je publie ceux que je veux. On ne va pas reprocher à un journal de ne pas publier tous les courriers des lecteurs...