« Le ministre délégué à l'Economie
sociale et solidaire Benoit Hamon a déclaré lors d'une conférence de presse que
la société Spanghero "savait que la viande destinée aux plats préparés était
du cheval", ou du moins "de fortes suspiçions" pèsent sur la
société. Il n'y a "aucune raison de douter de la bonne foi de la société roumaine"
qui a vendu de la viande de cheval, a ajouté le ministre de l'Economie sociale. »
C’est ce que nous dit le
Figaro (y compris pour ce qui concerne la virgule à suspicions ; j’aime
bien noter les fautes des autres, ça cache les miennes).
Ceci est un court billet en mode coup de gueule.
Quelques jours après l’affaire, notre brave industrie avait
trouvé un coupable : un trader. C’était bien facile. L’Industrie (je mets
une majuscule, tiens !, parce que je ne veux pas stigmatiser les deux
boites françaises mises en cause, elles ont probablement toutes les mêmes
pratiques) n’était pas en cause mais des méchants Roumains, des affreux
financiers dont il faudra moraliser les pratiques…
A gauche, on a dit que les contrôles étaient insuffisants
sans se prendre des foudres de l’Industrie en question, bien contant de pouvoir
mettre l’État et les imbéciles de contribuables qui refusent de payer des impôts
pour augmenter les moyens de contrôle dans le lot des responsables.
Pourtant, si tout cela est vrai, seule l’Industrie est coupable.
C’est à elle seule de surveiller ses pratiques, d’organiser
les contrôles de ses fournisseurs, de faire des audits, …
Il y a encore une semaine, je croyais que la « marque »
concernée produisait elle-même, dans ses usines, les produits qu’elle vendait !
Tout juste si je n’imaginais pas des braves cuisinières derrière les fourneaux...
grâce à des campagnes de communication splendides.
Les boites concernées par ce scandale mériteraient d’être
fermées et des lois devraient être faites pour s’assurer du nombre d’intermédiaires
entre le consommateur et les agriculteurs qui produisent la base de tous les
produits alimentaires.
En d’autres termes, il faut torpiller tous les
intermédiaires… Le paysan vend sa vache à un abattoir qui pratique la découpe
lui-même et vend la bidoche aux marques qui la vend aux supermarchés ou à un
intermédiaire pour la distribution.
Et hop ! Au lit, sans manger…
oui bofff, le code du cheval est BF , d'où la confusion avec le boeuf parait-il...voilà l'explication, circulez messieurs zé dames ;-))
RépondreSupprimerPas convaincu...
Supprimeroui au circuit court , et c'est bon aussi pour les prix
RépondreSupprimerPas sur !
SupprimerOui, bofff...le code du cheval est " BF " d'où la confusion parait-il ! circulez messieurs Zé dames! ;-)
RépondreSupprimerTu te répètes, non ?
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