« Un des thèmes les plus
répétitifs et les plus stériles, dans le discours actuel, est celui du procès
fait au pouvoir en place d’être une « fausse gauche », discours tenu par ceux
qui s’autoproclament « la vraie gauche » ; or, lorsqu’une question revient
perpétuellement en disque rayé, c’est qu’elle est mal posée : qu’en est-il
exactement ? » Telle est l'introduction du dernier billet de Élie Arié dans son nouveau blog.
Étant moi-même fatigué par ce débat et quelques autres, je vous invite à le
lire (et à vous abonner au blog, à le mettre dans vos blogrolls,...).
Essayer de résumer en quelques lignes ? Cette notion de droite et de gauche est
apparue au lendemain de la révolution. La gauche représentait le mouvement et
la droite le conservatisme. Aujourd'hui, la "vraie gauche" représente
la résistance au changement et la protection d'un modèle social d'il y a 50
ans. Par ailleurs, la gauche, celle de l'international socialisme, incarne
maintenant un repli sur soi frisant le nationalisme. Enfin, la gauche qui à la
révolution défendait "les libertés" a vite cessé de le faire
puisqu'on n'a plus le droit de penser différemment qu'elle.
« Bref, la notion de « gauche », qui semble
aller de soi, renvoie à des positions radicalement différentes selon les
époques et les pays. » Élie Arié termine son billet en démontrant
qu'il faut redéfinir ce qu'est la gauche d'autant que les 11% de la vraie
gauche montrent qu'elle peine à convaincre l'électeur.
Le débat est intéressant même s’il ne sert pas à grand-chose,
finalement, à part permettre à ceux qui se revendiquent de la vraie gauche d’affirmer
une espèce de supériorité et à nous pousser à nous défendre. Le débat dépasse
aujourd’hui ces 11% puisqu’une grande partie de la gauche invite François
Hollande à faire un virage à gauche dans sa politique.
Un virage à gauche ? Mais c’est quoi la gauche ? Une
gauche qui augmente les déficits au prétexte de relancer la croissance ? Les
derniers à avoir augmenté les déficits sont les membres du précédent
Gouvernement, celui que nous avons combattu. La droite. Nous avons dénoncé
cette politique qui consistait à augmenter la dette qui allait rapporter de l’argent
aux puissances financières et nous voudrions maintenant augmenter encore cette
dette ?
En empêchant les deniers publics de passer dans la poche du
privé, je me sens infiniment plus à gauche que d’autres. En défendant cette
position de réduction des déficits, j’encourage une politique libérale ? Pendant
la législature précédente, nous avons lutté contre le « TINA libéral »
de ceux qui ont fait des plans de relance et torpillé nos comptes…
Je suis internationaliste. Prolétaires de tous les pays,
unissez-vous, et tout ça ! Et on va nous expliquer maintenant qu’il faut « fermer
les frontières ». Le blogueur de la vraie gauche sur son PC construit en
Chine va nous expliquer qu’il faut favoriser la production Française par la
consommation et par la taxation des importations. L’économie est mondialisée. C’est
mal. Il faudrait lutter contre, revenir à notre modèle d’avant. C’est
réactionnaire.
Attention ! Je ne suis pas en train de bâtir une
théorie fumeuse, je me contente de poser des questions et je vais continuer.
On accuse le Gouvernement socialiste d’avoir une politique
proche de celle de l’UMP. C’est évidemment faux, nous sommes en train de
réparer des conneries qu’ils ont faites. Ben oui ! Un de nos slogans de
campagne était de dénoncer l’augmentation de 600 milliards de la dette, par
exemple.
Tiens ! Je vous livre un extrait d’un projet politique
d’un candidat à la Présidentielle : « Pour
recouvrer sa souveraineté financière, la France doit cesser d’être dépendante
des banques internationales et des marchés financiers pour son financement.
Depuis une loi de 1973, confirmée par les Traités européens depuis Maastricht,
notre pays n’a plus la possibilité d’emprunter directement à taux très bas à la
Banque de France comme cela se pratique dans de nombreux pays du monde dont les
Etats-Unis et le Royaume-Uni (dans ce dernier pays, la Banque d’Angleterre
détient 25% de la dette publique). Fruit d’une idéologie périmée, cette
interdiction du financement monétaire de la dette renchérit la charge
d’intérêts de la dette et place l’Etat dans la dépendance exclusive de ses
créanciers privés, de surcroît largement étrangers. » Jean-Luc
Mélenchon, me direz vous ! Raté ! Marine Le Pen.
Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit, merci.
« En 1973, Valéry Giscard
d’Estaing a fait voter la loi n°73-7. Elle a été reprise dans le traité de
Maastrich […]. Elle est devenue l’article 123 du traité de Lisbonne, maintenant
dénoncé par beaucoup. Ce texte dit que l’état (les états…) ne peuvent plus
emprunter du pognon à (aux…) la banque centrale pour « couvrir leurs déficits
». Concrètement, on ne peut plus faire tourner la planche à billets pour payer
nos frais mais, en plus, on est obligés de faire appel à des banques privées et
donc d’avoir des taux de crédit très élevés. Valéry Giscard d’Estaing a
privatisé la dette (et la création monétaire). » Qui a dit ça,
cette fois ? Un cadre du FN ? Non. Moi.
Sur la même ligne que Marine Le Pen, la gauche de la gauche, …
Élie Arié a évidemment raison. La notion « droite
gauche » d’aujourd’hui ne veut plus dire grand-chose mais, pourtant, en
écrivant ça, j’ai presque honte : je me sens de gauche. Je suis de gauche.
Je suis pour une meilleure répartition des richesses, une meilleure redistribution
par l’impôt sur le revenu, le partage du temps de travail, la régularisation
des sans-papier, l’accès plus facile à la nationalité française pour ceux qui
vivent en France et qui le désirent, pour l’égalité entre les hommes et les
femmes, les droits des homos, la laïcité à tous les étages et la bière fournie
par le service public…
Un des types avec lequel je suis le plus en phase, dans la
blogosphère, est mon ami FalconHill.
Il est viscéralement de droite comme je suis viscéralement de gauche. Nous
sommes à peu près d’accord sur tout : la politique à mener, les stratégies
politiciennes, l’importance des territoires, … Pourtant, on s’engueule, à l’occasion.
Pas plus tard que jeudi, dans les commentaires de ce billet
où j’avais critiqué la formation politique dont il est le plus proche. Il me
reprochait de faire avec mon billet ce que je reprochais à la droite de faire
dans sa communication. Il pense sincèrement qu’il a raison et je pense
sincèrement que j’ai raison. Le dialogue « inverse » aurait pu avoir
lieu dans les commentaires de son blog. Je défends le parti majoritaire à
gauche et critique le parti majoritaire à droite. Il défend le parti
majoritaire à droite et critique le parti majoritaire à gauche. Inconsciemment
ou pas, nous sommes proches des formations politiques auxquelles nous sommes
attachés…
Cela ne nous empêche pas d’être critiques envers ces
formations. Cette semaine, par exemple, j’ai encore lancé une charge contre le
CICE qui va encore filer du pognon public dans les boites du privé. J’ai été « félicité »
pour cela par des gens de la gauche du PS, cela même qui voudraient que nous
laissions tomber la lutte contre le déficit même si ça revient à filer du
pognon public dans les poches du privé. Pourtant, quand je critique les actions
de François Hollande ou du Gouvernement, je ne reçois pas de félicitations de
ceux qui me prennent pour un suiviste.
Élie Arié a raison. Il finit son billet en posant un certain
nombre de questions et conclut : « Ce
n’est qu’en fonction des réponses que les uns et les autres apporteront à ces
questions que nous pourrons alors
rebattre les cartes pour définir, une fois de plus, les nouveaux contenus des
notions de « droite » et de « gauche » adaptés à une situation inédite. »
Je ne sais pas si nous pourrons le définir. Peut-être que
les historiens du futur auront à le faire pour mettre à jour les livres d’histoires.
Périodiquement, la gauche du PS ou le Front de Gauche
réclament le droit de vote des étrangers aux élections locales. La droite y est
évidemment opposée et cela à failli nous faire perdre les élections. Sans aller
jusqu’à y être opposé, je n’y suis pas favorable.
Je ne veux pas qu’on apporte un droit aux étrangers qui
vivent chez nous parce que je considère qu’un type qui vit chez nous n’est pas
un étranger. S’il désire la nationalité, il devrait pouvoir l’obtenir
facilement.
Et je me demande comment un type de gauche pourrait
considérer comme un étranger quelqu’un qui vit et travaille chez nous depuis
cinq ans. Comme je ne veux pas, non plus, que l’argent public aille dans les
poches du privé, finalement, la vraie gauche, c’est moi. Ca s’arrose.
Mais comme, finalement, des libéraux pourraient se retrouver
sur la même position que moi, on est mal barrés pour définir nos frontières
politiques.
Tiens ! Une dernière citation : « Vu qu'un immigré est, par définition, une personne qui a
émigré, refuser le principe de l'immigration revient ipso facto à refuser que
quelqu'un puisse quitter son pays, et donc à cautionner l'idée de souveraineté
étatique. De même, les immigrés sont libres de travailler là où ils le
souhaitent si l'entreprise est prête à les embaucher. En somme, il n'y a pas de
différence entre immigrés et autochtones. » Il y a deux phrases. Je
me retrouve parfaitement dans la première. Je suis internationaliste et ne
cautionne pas spécialement la souveraineté étatique. Par contre, si tu es de
gauche, tu devrais approuver la deuxième phrase. C’est mal. C’est le point de
vue des « libertariens » sur l’immigration selon Wikiberal.
Je crois que ce clivage droite – gauche, surtout valable
pour la gauche, une personne de droite aura souvent plus de mal à se dire de
droite, est un truc enfoui au fond de nous-mêmes. Pour ma part, je refuse d’avoir
un positionnement sur quelque sujet que ce soit en fonction de ce clivage
droite gauche. Par exemple, j’étais opposé au mariage pour tous parce que je
considère que le mariage, tel qu’il est vu par beaucoup, n’a plus rien à faire
dans le code civil. Je suis pour l’égalité des droits, la meilleure solution
était d’instaurer une forme de contrat d’union civile, thème d’ailleurs porté
par une partie de la droite, et de supprimer le mariage, cette institution qui
devrait pouvoir en rester une pour ceux qui y croient.
Je suis devenu pour le mariage pour tous, non pas parce qu’il
fallait l’être en étant à gauche mais parce que j’avais des amis à moi,
homosexuels, qui m’avaient dit qu’ils voulaient se marier. Je ne pouvais pas
leur refuser ce droit, d’autant que l’option retenue par le Gouvernement n’était
pas celle que je défendais.
Appliquons ça pour l’exemple
au déficit
Le débat tourne à la gauche de la gauche (comme à droite, d’ailleurs).
Il faudrait revenir sur la volonté de respecter la fameuse barre des 3% et
pratiquer une relance. Je l’ai dit plus haut : je considère que ça fait
passer de l’argent public dans les poches du privé. C’est un raisonnement de
gauche et un raisonnement libéral. C’est moche. Mais aussi…
D’une part, ça fait 40 ans qu’on est en crise, que l’on
pratique des relances qui ne fonctionnement pas. Une « relance » nous
donnera un trou d’air pendant 5 ou 6 ans tout en faisant passer le taux de chômage
de 10 à 8%. Tu parles d’une victoire contre la crise et les marchés financiers…
D’autre part, nous avons des accords avec d’autres pays pour
mettre en place une monnaie commune. Ces accords sont peut-être foireux, mais
ils sont signés et nous avons une monnaie commune. Ces accords disent qu’on ne
doit pas dépasser les 3% de déficit. Nous n’avons pas à les dépasser et c’est
sous un Gouvernement de droite que ces 3% ont été dépassés ce que nous avons
critiqué pendant des années.
Je ne vais pas changer d’avis parce qu’on se retrouve au
pouvoir… Par contre, je conserve mon avis largement partagé à gauche, mais pas
chez les libéraux et à droite, que tout le problème vient du fait que la Banque
Central ne puisse pas prêter du pognon aux Etats. Il nous faut donc revenir sur
cette règle mais je ne vois pas comment on pourrait convaincre les autres Etats
de nous suivre sur cette voie alors qu’on est déjà incapables de respecter nos
accords.
Comme les libéraux (les vrais…), nous avons critiqué l’Etat
qui a prêté de l’argent aux banques pour les renflouer sans contre partie. Mais
peu de gens ont essayé d’estimer les conséquences si Nicolas Sarkozy et son
Gouvernement n’avaient pas pris cette décision. La plus grosse banque Française
aurait été en cessation de paiement et toute l’économie se serait cassé la
gueule. Les libéraux auraient été « satisfaits » : un truc a
fait une connerie, ça pète et ça repart. Par contre, nous n’aurions pas pu nous
en satisfaire, un tas de braves gens auraient été laissés sur la touche.
Ainsi donc…
Nous savons ce que sont la droite et la gauche sans pouvoir
l’exprimer et en pensant tous, à gauche, que l’on est au moins autant à gauche
que les autres voire, pour certains, que nous sommes plus à gauche que les autres
et que nous sommes la vraie gauche. Mais nous avons aussi un rapport au
libéralisme à éclaircir.
Je pense, par exemple, qu’il faut aider les entreprises à
retrouver ce qu’on appelle bêtement de la compétitivité alors que c’est plus
large : il faut simplifier les démarches, les aider à l’exportation, à l’innovation,
à trouver des crédits… Ceci est par nature profondément antilibéral puisque l’Etat
n’a pas à intervenir dans la vie économique selon les libéraux. Alors quand je
vois que certains qualifient de « libéral » le fait d’aider les
entreprises, ça me troue un peu le cul.
surtout que c'est facile de dire qu'on est super-méga à gauche quand on reste dans les grandes théories.
RépondreSupprimerOuais. Il y a des spécialistes.
SupprimerHier soir, sur Twitter, je voyais de tes amis de la "vraie gauche" qui balançait des tweets carrément insultants et orduriers sur la droite ou sur Manuel Valls. Le pire des fascistes n'aurait sans doute pas osé...
RépondreSupprimerSi c'est ça la vraie gauche, il vaut largement mieux être de droite pour le bien de notre République (smiley hein :) ).
Sinon il est très bien ton billet.
(et sinon être réellement convaincu d'avoir raison ? je ne sais pas pour moi, puisque je doute souvent... Nous doutons, mais dans le jeu politique il faut bien donner le change, non ? ^^)
Merci.
SupprimerPour le "réellement convaincu", j'appliquais bien ça à notre échange de jeudi. Sinon, je doute toujours.
Et encore : il faut bien que je joue la posture moi aussi (sinon on fait quoi ?)
SupprimerBen... On analyse froidement les positions de certains.
SupprimerJe ne sais pas si tes détracteurs méritent tant de mots de ta part Nicolas.
SupprimerIls sont bornés et ne connaissent pas la définition du mot dialogue ni celle de différence.
Je suis toujours content de voir qu'il y a du dialogue entre les courants chez toi.
Bon dimanche à tous!
Je crois que la "vraie gauche" mérite une bonne droite, non?
RépondreSupprimerOui !
SupprimerTrès bonne celle-là!
Supprimertout le problème vient du fait que la Banque Central ne puisse pas prêter du pognon aux Etats
RépondreSupprimerSi elle le peut indirectement , comme expliqué sur mon blog hein...
1) la CDC caisse des dépôts présente dans le BRI , dispose d'une licence bancaire. Elle peut donc aller voir la BCE et demander 100 milliards à 0,75 et les re-prêter à qui bon lui semble à 1% par exemple.
2) la CDC pourra alors financer des trucs en tout genre.
Seul probleme : la volonté politique, et là la bonne gauche à donner c'est à la gauche gestionnaire qui n'aura jamais le courage de le faire. Par ce que ça va contre les intérêts financiers des banques privées.
Là on est pas dans les "grandes théories" mais un simple problème pratique et politique.
Oui mais ça serait considéré quand même comme de la dette publique. Tes 100 milliards seront une rustine.
SupprimerNicolas non : si tu prete aux PME/TPE etc.. et qu'ils remboursent. Ce n'est pas une dette, mais une avance.
RépondreSupprimerÇa reste une dette pour l'état qui a emprunté.
Supprimerc'est pas l'état mais une creance de banque publique; nuance..
SupprimerMais non. Les comptes sont consolidés en fin d'année. Les dettes des filiales de l'état sont comptées dans celle de l'état.
Supprimer@politeeks: dans les comptes des entreprises, les avances sont comptabilisées avec les dettes. Ce qu'elles sont.
SupprimerOn voit que c'est samedi : il y en a qui ont le temps de tartiner des billets interminables…
RépondreSupprimerEt tout cela pour tenter de masquer qu'ils sont rien que des sociaux-traîtres visqueux.
Parfaitement.
Supprimermouhahahahahah Didi Egout qui prend les mots de la gauche radicale : abus de boissons frelatées ?
SupprimerIl y a en tout cas une chose que je ne fais pas, c'est de modifier dans un sens ordurier le patronyme des gens. Il y aurait pourtant de quoi faire avec le vôtre…
SupprimerNon. Il se fout de notre gueule.
SupprimerPouvez pas attendre que je réponde, ça me fout le bordel dans l'ordre des commentaires.
Supprimer5 remarques :
RépondreSupprimer1) Défendre les acquis sociaux n'est pas du conservatisme mais du progressisme, contre la réaction.
2) L'internationalisme c'est l'union des prolétaires de tous pays contre le capital, pas la libre circulation des capitaux. Les taxes douanières permettent de défendre l'ouvrier chinois aussi bien que l'ouvrier français.
3) Vote des étrangers. Un franco-israélien qui n'a jamais mis les pieds en France peut élire un député. Un allemand arrivé en France en décembre 2013 pourra voter aux municipales de 2014. Mon épouse qui vit en France depuis 15 ans a moins de droits qu'eux. Et son pays ne lui permet pas d'acquérir une double nationalité.
4) La dette c'est l'investissement. En période de crise, le déficit public est nécessaire et bénéfique. D'ailleurs la rigueur entraîne la récession, qui entraîne à son tour du déficit. Il est bon d'emprunter quand les taux sont bas. Et les taux de la BCE sont négatifs !
5) Quand vous supprimez un service public, c'est un nouveau business pour le privé. C'est ce qui explique pourquoi certains défendent avec autant d'ardeur la baisse de la dépense.
1. Si c'est du conservatisme. Par définition. Ce n'est pas un mal. C'est toi qui a décidé que c'était mal.
Supprimer2. Laisse donc l'ouvrier Chinois faire son bien par lui même. Qu'est-ce que tu en sais si tu le défends ?
2. Pauvre con. Tu es donc antisémite et tu te prétends de gauche. Tu n'es vraiment qu'un immonde connard.
4. Tu racontes n'importe quoi. Le BCE ne prête pas aux états et surtout pas à des taux négatifs. Par ailleurs, tu ne comprends rien. Tu es con. Très. Si l'état emprunte pour faire des grands travaux, par exemple, le pognon va dans les poches des patrons des boîtes de BTP. Les salariés qu'ils vont embaucher en intérim vont utiliser le pognon pour acheter des machins faits en Chine (ou ailleurs).
5. Oui et ? Où as tu vu que je voulais supprimer des services publics ?
Tu n'es qu'un pauvre connard théoricien et tu fous le camp de mon blog, je n'ai rien à foutre avec des connards nationalistes et antisémites. Pauvre con. Tu n'es pas de gauche mais d'extrême droite.
Ben dis donc, si j'avais su que ça déclencherait tout ça, j'aurais hésité avant de pondre mon billet...
RépondreSupprimerBen non ! C'est le but. Générer la discussion
SupprimerLa Gauche n'est pas un programme économique, c'est un slogan de ralliement !
RépondreSupprimerD'ailleurs, FHollande le sait bien, lui qui à l'élection de 2007, a cherché à communier en direct dans une émission TV, les yeux larmoyant, avec un Besancenot qui affichait une mine mi dégouté, mi étonné ! Le même Hollande qui rejetait Bayrou (et ses électeurs), d'être un affreux de droite.
La netteté du programme de Hollande s'évanouissant à l'approche du jour de l'élection de 2012, j'avais voté Mélanchon en espérant que son score forcerait Hollande a le clarifier. Raté.
Hollande et ses soutiens ont joué et gagné. Qu'ils assument maintenant leur stratégie "Gauche toute" !
PS: Heureusement que le parti des Ecologistes est vénal...
Amike
"La netteté du programme de Hollande s'évanouissant à l'approche du jour de l'élection de 2012, j'avais voté Mélanchon en espérant que son score forcerait Hollande a le clarifier. Raté."
SupprimerRaté, oui.
Mais ça aurait pu être pire. C'est avec un tel raisonnement à la con qu'en 2002 on s'est retrouvé à devoir choisir entre Chirac et Le Pen au second tour...
Il n'y a pas de vraie gauche, pas plus que de vraie droite d'ailleurs. "Gauche" et Droite" sont devenus des idéaux inatteignables vers lesquels on tend en bricolant dans le PRESENT et dans la REALITE.
RépondreSupprimerD'autant qu'il y a des cadavres dans tous les placards et que se calquer sur une idéologie hors-temps est irréaliste.
La question est : est-ce qu'on CHOISIT, quand on vote, tel bricolage ou tel autre, parce qu'il y a quand même une différence dans le traitement de l'humain. Je l'espère.
On peut ne pas être d'accord avec telle ou telle mesure de ce gouvernement et le dire, mais s'étiqueter "vraie gauche" comme s'il y avait "vraie gauche" "fausse gauche" et "droite" vise la dispersion des futurs votes dans deux directions : une moitié à droite, un quart vers la gauche, un quart vers la dite "vraie gauche". En gros.
Donc : garder son boulot d"éluvraigauchiste" au prix de faire revenir aux manettes la droite, et pas n'importe laquelle. D'ailleurs c'est la même tactique que Sarkozy : pourrir sans discernement et par tous les moyens pour revenir au pouvoir. Comme Carla, la "vraiegauche" n'est qu'un instrument au service de la droite.
C'est bien ça.
RépondreSupprimerune autre question est de savoir pourquoi certains s'obstinent a voter contre leur interets???
RépondreSupprimervoir :
http://2ccr.unblog.fr/2013/03/14/pourquoi-les-pauvres-votent-contre-leurs-interets/
Ca fait plaisir a lire, ce genre d'analyses humbles sans dogmatisme et sans attaques personelles. Je ne vous soupconnais pas d'etre une taupe liberale dans la blogosphere de gauche, hehe :) Comme vous dites, il y a de nombreux points sur lesquels les 2 camps sont deja d'accord, a commencer par l'ineptie de l'UMP! Sinon, le coup de financer la dette par la planche a billets, vous pensez bien que ca a ete interdit dans toute l'eurozone pour une bonne raison; Acrithene offre une demonstration (cliquer sur mon pseudo).
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