Le retour de Jean-François Copé

« Nous comptons 1 000 chômeurs de plus par jour » a déclaré Jean-François Copé hier soir sur TF1. Du coup, je vais illustrer ce billet avec la courbe du chômage depuis 1996. J’ai mis de jolies couleurs. A l’origine, je voulais faire un billet à propos de Chypre et de la taxation des comptes bancaires. Je ne sais pas quoi en penser. Je fais donc un billet à propos de Jean-François Copé.

Il a déclaré aussi : « « Il faut libérer le travail », a-t-il lancé, avant de proposer « un moratoire sur les 35 heures », pour « préserver la fiche de paie des Français ». »

Dans un article, Europe 1 nous explique que Jean-François Copé revient au premier plan.

A propos de l’élection législative partiel, dans l’Oise, le patron de l’UMP déclare : « Les Français ont envoyé un signal sévère à François Hollande et à la gauche : ils n'en peuvent plus de ce gouvernement en échec, dont la marque de fabrique est la hausse aveugle des impôts et l'explosion dramatique du chômage. Ils veulent tout de suite une autre politique. »

Il n’a pas entièrement tort.

Mercredi, il défendra une motion de censure uniquement pour le seul plaisir de montrer qu’il est le chef de la majorité. Valérie Pécresse n’est pas dupe : « Je ne pense pas que la motion de censure à elle seule pourra restaurer la crédibilité de l'UMP. Je pense qu'il faut aujourd'hui que nous soyons en proposition. »

Ils continuent à bien s’amuser, à droite… La motion de censure ne sert pas à grand-chose : la popularité de François Hollande et Jean-Marc Ayrault sont au plus bas. Le Premier Ministre aura l’occasion de faire un nouveau discours de politique générale tout en attaquant chacun des points mis en avant par l’UMP.

L’UMP n’apparaitra pas unie. François Fillon ne votera pas la censure (il sera à Moscou).

Le risque pour Jean-François Copé est de ressouder la gauche derrière le Premier Ministre puisque les députés du Front de Gauche devraient voter contre la censure, tout comme les écolos.

Sa stratégie m’amuse toujours.