Après
déjeuner, je me suis allongé sur mon lit avec l'iPad et j'ai
commencé à lire les blogs. Ce qui devait arriver arriva. Je me suis
endormi plusieurs fois pour une durée allant de quelques secondes à
plus d'un quart d'heure. Juan va me haïr. Je me suis endormi au
milieu de sa
chronique de la semaine, précisément après avoir lu cette
phrase : "Lundi,
Vincent Peillon présente la prochaine introduction de l'enseignement
de la morale laïque à l'école, pour 2015."
En fait, je suis resté rêvasser à la différence entre la morale
laïque et l'éducation civique qu'on avait à l'école, dans le
temps. Là que je me suis endormi. Très peu de temps (moins de trois
minutes, l'écran de l'iPad n'était pas entré en veille).
Dans mon demi sommeil, tout ce que j'avais lu avant s'est mélangé dans mon crâne. Et je me suis réveillé avec l'idée de lui laisser un commentaire. Il parlait avant de la fin de la présidence normale... Je suis allé vérifier les propos de François Hollande quand il était candidat et sa fameuse tirade. "Moi président de la République, je ne serais pas le chef de la majorité, je ne recevrais pas les parlementaires de la majorité à l'Elysée" était la première phrase. Impossible de me rappeler le commentaire que je voulais mettre et qui m'étais venu pendant une phase de demi-sommeil
J'ai zappé. J'ai poursuivi ma lecture des blogs, allant commenter le long billet de Didier Goux où il évoque son journal, qui me permet souvent de prendre du recul par rapport à la séquence politique du mois précédent, quand il en parle (le journal est mensuel, Didier le publie à la fin du mois suivant le mois concerné). Puis je me suis réveillé dans un onglet du navigateur avec la tirade pré-présidentielle.
Il y avait aussi : "Moi président de la République, je ferai un acte de décentralisation, parce que je pense que les collectivités locales ont besoin d'un nouveau souffle, de nouvelles compétences, de nouvelles libertés." J'étais bien content : cette réforme est un machin auquel j'apporte beaucoup d'importance, mes lecteurs le savent.
Et : "Moi président de la République, je ferai en sorte que les partenaires sociaux puissent être considérés, aussi bien les organisations professionnelles que les syndicats, et que nous puissions avoir régulièrement une discussion pour savoir ce qui relève de la loi, ce qui relève de la négociation." Alors qu'un des principaux reproches qu'on lui fait est cet accord sur le travail, l'ANI.
Et : "Moi président de la République, j'essaierai d'avoir de la hauteur de vue, pour fixer les grandes orientations, les grandes impulsions, mais en même temps je ne m'occuperai pas de tout, et j'aurai toujours le souci de la proximité avec les Français." C'est anaphore de café ! C'est aussi un peu ce qu'on lui reproche : ne pas s'occuper de tout, ce qui provoque les fameux couacs.
Morale laïque, négociation avec les partenaires sociaux, instruction civique, réforme territoriale, hauteur de vue, rôle du président, président normal, nécessité de rencontrer les parlementaires, journal de Didier Goux, recul,..
Tout ça a commencé à tourner dans ma tête et je me suis à nouveau endormi. Un bon quart d'heure, cette fois. Sans doute vers 14h10 ou 14h15. Je me suis réveillé à 14h30. Frais et rose mais tout cela tournait dans ma tête.
Je vérifie les horaires à partir des blogs. J'ai publié mon billet préparé le matin à 13h15 puis je suis allé faire la sieste. J'ai lu les blogs et sommeillé jusqu'à environ 14h10 (mon commentaire chez Didier est à 14h06) puis j'ai dormi profondément quinze minutes et j'ai relu le billet de Sarkofrance.
Je vais au bistro prendre un café et tout ça me tourne à nouveau dans la tête. J'essaie de me rappeler du commentaire que je voulais laisser chez Juan en me réveillant la première fois...
Dans mon demi sommeil, tout ce que j'avais lu avant s'est mélangé dans mon crâne. Et je me suis réveillé avec l'idée de lui laisser un commentaire. Il parlait avant de la fin de la présidence normale... Je suis allé vérifier les propos de François Hollande quand il était candidat et sa fameuse tirade. "Moi président de la République, je ne serais pas le chef de la majorité, je ne recevrais pas les parlementaires de la majorité à l'Elysée" était la première phrase. Impossible de me rappeler le commentaire que je voulais mettre et qui m'étais venu pendant une phase de demi-sommeil
J'ai zappé. J'ai poursuivi ma lecture des blogs, allant commenter le long billet de Didier Goux où il évoque son journal, qui me permet souvent de prendre du recul par rapport à la séquence politique du mois précédent, quand il en parle (le journal est mensuel, Didier le publie à la fin du mois suivant le mois concerné). Puis je me suis réveillé dans un onglet du navigateur avec la tirade pré-présidentielle.
Il y avait aussi : "Moi président de la République, je ferai un acte de décentralisation, parce que je pense que les collectivités locales ont besoin d'un nouveau souffle, de nouvelles compétences, de nouvelles libertés." J'étais bien content : cette réforme est un machin auquel j'apporte beaucoup d'importance, mes lecteurs le savent.
Et : "Moi président de la République, je ferai en sorte que les partenaires sociaux puissent être considérés, aussi bien les organisations professionnelles que les syndicats, et que nous puissions avoir régulièrement une discussion pour savoir ce qui relève de la loi, ce qui relève de la négociation." Alors qu'un des principaux reproches qu'on lui fait est cet accord sur le travail, l'ANI.
Et : "Moi président de la République, j'essaierai d'avoir de la hauteur de vue, pour fixer les grandes orientations, les grandes impulsions, mais en même temps je ne m'occuperai pas de tout, et j'aurai toujours le souci de la proximité avec les Français." C'est anaphore de café ! C'est aussi un peu ce qu'on lui reproche : ne pas s'occuper de tout, ce qui provoque les fameux couacs.
Morale laïque, négociation avec les partenaires sociaux, instruction civique, réforme territoriale, hauteur de vue, rôle du président, président normal, nécessité de rencontrer les parlementaires, journal de Didier Goux, recul,..
Tout ça a commencé à tourner dans ma tête et je me suis à nouveau endormi. Un bon quart d'heure, cette fois. Sans doute vers 14h10 ou 14h15. Je me suis réveillé à 14h30. Frais et rose mais tout cela tournait dans ma tête.
Je vérifie les horaires à partir des blogs. J'ai publié mon billet préparé le matin à 13h15 puis je suis allé faire la sieste. J'ai lu les blogs et sommeillé jusqu'à environ 14h10 (mon commentaire chez Didier est à 14h06) puis j'ai dormi profondément quinze minutes et j'ai relu le billet de Sarkofrance.
Je vais au bistro prendre un café et tout ça me tourne à nouveau dans la tête. J'essaie de me rappeler du commentaire que je voulais laisser chez Juan en me réveillant la première fois...
Que
nous dit-il ? « En
quelques actes, remarques et rencontres, François Hollande fait
savoir qu'il change sa gouvernance. Ou du moins, on l'espère. La
Vème République est ainsi intoxiquée qu'elle ne se gouverne plus
par l'action seule. »
Il évoque ensuite la rencontre avec les blogueurs. C'est bien la
confirmation d'un changement. Il parle ensuite de l'agenda politique,
de la capacité de chacun à commenter tout et n'importe quoi. Il
évoque la mauvaise communication à cause du manque de relai
notamment auprès des parlementaires et de la « présidence
normale ».
«
Il
pensait peut-être que gouvernement et majorité seraient
suffisamment unis sur le fond pour accoucher d'une politique
argumentée. Il pensait aussi que la situation économique ne se
dégraderait pas autant. Il avait tort. C'est la fin du président
normal. »
Je ne
sais pas. Je vous laisse lire. Jusqu'à l'histoire de la morale
laïque. Non ! Lisez tout.
Je me
rappelle à peu près ce que je voulais commenter chez Juan à ce
stade de ma lecture... J'ai confondu « morale laïque »
et « instruction civique » dans un lapsus salvateur. Que
François Hollande laisse son ministre de l’Éducation Nationale
travailler et qu'il s'occupe de ce dont doit s'occuper le
président... Il faut « désintoxiquer » la France de la
période précédente, sans relâche. Jour par jour.
Ce
n'est pas la fin du président normal. Il doit seulement reprendre la
main sur sa communication (tout comme Jean-Marc Ayrault). L'anaphore
n'a servi à rien : François Hollande était favori. L'anaphore
a été symbolique, la fin d'une campagne. La première partie était
l'enterrement de Nicolas Sarkozy. Ensuite, il a dégagé un mode de
fonctionnement des institutions.
François
Hollande doit continuer. S'il ne peut rencontrer les parlementaires à
l'Elysée, qu'il le fasse à la Comète. Le président doit donner
les grandes orientations et s'occuper des institutions. La première
réforme concerne la décentralisation.
Au
boulot !
Le Gouvernement s'occupe du reste. Voir l'illustration de ce billet avec des tweets du Premier Ministre. "On ne résoudra pas les problèmes de l'Europe sans un dialogue intense et sincère entre la France et l'Allemagne." "L'amitié franco-allemande est indispensable pour redonner un nouvel élan au projet européen et trouver les voies du retour de la croissance".
A un moment de son billet, Sarkofrance dit qu'il faut laisser quelques braillards de droite couiner. Je propose de laisser aussi couiner quelques braillards de gauche...
Le Gouvernement s'occupe du reste. Voir l'illustration de ce billet avec des tweets du Premier Ministre. "On ne résoudra pas les problèmes de l'Europe sans un dialogue intense et sincère entre la France et l'Allemagne." "L'amitié franco-allemande est indispensable pour redonner un nouvel élan au projet européen et trouver les voies du retour de la croissance".
A un moment de son billet, Sarkofrance dit qu'il faut laisser quelques braillards de droite couiner. Je propose de laisser aussi couiner quelques braillards de gauche...
Après la déblairisation, à quand la démerkelisation, la débarrosisation, la déjunkerisation, la dévanrepuÿsation... ? Si c'est Hollande qui s'en occupe, banco. Sinon, ben il en faudra un autre, et je crains que ce ne soit pas forcément Mélenchon.
RépondreSupprimerC'est sûr que ce n'est pas lui ! Mais je ne parle pas de fond politique mais de forme...
SupprimerC'est pour que Hollande s'enfonce davantage qu'Anna fore ?
RépondreSupprimerStop ! J'ai fait le seul jeu de mot valable avec anaphore dans ce billet. Il a quand même fallu que je brode beaucoup pour mettre du texte autour.
SupprimerSinon, vous avez le choix. Anaphore de France, par exemple, pour le président. Anaphore en gueule, aussi, mais bof...
Anal fore, pour le mariage pour tous, ne serait pas correct.
Sinon, j'étais sûr que vos assoupissements de pochtron allaient nous retomber dessus, à mon p'tit journal et à moi…
RépondreSupprimerNon, vous n'étiez pas sûr... Ce ne sont pas des assouplissements de pochetrons : je n'ai rien bu à midi à part une demi bouteille de vin à deux.
SupprimerAu boulot oui!
RépondreSupprimerHop.
SupprimerIl donne quand même souvent l'impression qu'il a pris un poste sans trop savoir quel était le travail derrière, les obligations de la fonction... La méthode Hollande à toujours laissé les gens songeurs (il a appliqué les mêmes recettes quand il était à la tête du parti socialiste).
RépondreSupprimerBon, après il a 5 ans pour faire ses preuve. laissons lui quand même ce temps (qui est relativement court) pour mettre en place des actions qui peuvent - peut-être - porter leurs fruits.
Oui il faut laisser du temps...
SupprimerJ'aime bien ton billet et celui de Juan. Les analyses sont différentes et complémentaires.
RépondreSupprimerJe n'ai jamais pu m'endormir sur un billet de Juan, par contre, tu devais être très naze, dis-donc.
Pour la morale laïque: les ados s'en fichent complétement, plus ils grandissent et plus ce genre de truc les indiffèrent...Mais je suis d'accord avec lui, au moins c'est laïc, pas orienté sur un galimatia de fond chrétien pour "racines chrétiennes".
Ben oui. Fatigué...
Supprimerj'y crois pas. Je rate le billet où tu dis que je t'endors ;-). C'est du propre. Chez moi, les billets de blogs provoquent des insomnies... merci pour l'hommage dominical en tout cas!
RépondreSupprimerDe rien !
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