Où sont passés les 300 millions ?

 On a vu dans la presse, hier, que le domicile de Ziad Takieddine a été perquisitionné, hier, « dans le cadre de l'enquête sur les accusations de financement de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007. » Un reportage est passé ce matin sur France 24 avec une interview de Ziad Takieddine pour une toute autre affaire…

Le 22 juillet 2007, Cécilia Sarkozy allait en Lybie avec Claude Guéant pour négocier la libération des infirmières bulgares ce qui fut fait deux jours plus tard. Dans la négociation, la Lybie aurait demandé 135 millions de dollars de caution pour garantir que la France signerait bien des contrats commerciaux avec eux par la suite. La France ne pouvait pas accepter. Claude Guéant aurait appelé Ziad Takieddine pour lui demander des conseils. Ce dernier lui aurait conseillé de négocier avec le Qatar pour qu’ils procèdent au versement.

C’est ce qu’affirme Ziad Takieddine dans cette interview exclusive.

Nicolas Sarkozy a d’ailleurs remercié peu après le Qatar pour les services rendus dans cette histoire : « J’ai eu l’occasion de remercier très chaleureusement les autorités qatariennes pour leur médiation et leur intervention humanitaire ».

ZT affirme que le Qatar a proposé de donner 300 millions à la Lybie plutôt qu’une caution de 135 millions mais il dit que les 300 millions n’ont jamais été envoyés mais ont été payés autrement via le Qatar. Ca manque un peu de précisions…

Toujours est-il qu’il prétend qu’ils ont fini dans les poches de Nicolas Sarkozy et Claude Guéant. Il prétend aussi qu’il a des preuves et qu’il quand et comment tout va sortir. Il en dit même plus…

Décidemment, c’est la semaine des folles rumeurs ! Si vous arrivez à suivre toutes ces histoires, faites le moi savoir. Je ne me suis jamais intéressé à ZT sauf, en tant que blogueur d’opposition, à l’époque, pour tenter de faire du bruit sur les affaires judiciaires. Son « CV » chez Wikipedia est impressionnant.

Vindicte d’un homme blessé, coup de bluff ?

C'était ma rubrique "il n'y a pas que Cahuzac dans la vie".