En salle

12 mai 2013

Vive la polygamie !

Il semble que des andouilles de Mayotte aient manifesté pour exiger la légalisation de la polygamie suite à la légalisation du mariage entre homosexuels. Même s'ils usent du second degré nos amis réactionnaires s'indignent voir par exemple le billet de l'ineffable Didier Goux. 

N'allez pas croire, braves gens, que je vais profiter de l'heure de l'apéro non seulement dominical mais en plus parfaitement mérité pour défendre l'indéfendable. Je ne sais pas comment on appelle les habitants de Mayotte. Toujours est-il que ces imbéciles défendent probablement le droit d'un homme à posséder plusieurs femmes. C'est totalement inadmissible. Et sans doute complètement con : une suffit largement à assurer les tâches ménagères et si on ne peut pas pratiquer un acte sexuel normal quelques jours par mois, il reste quelques pratiques amusantes telles que la sodomie ou la fellation, d’autant qu’avec le mariage pour tous, c’est devenu parfaitement légal. Et en plus, une femme pour nous casser les couilles quand on rentre bourré est déjà trop. 

C’est dimanche, je raconte des bêtises et vous présente mes excuses les plus insincères.

Toujours est-il que Didier Goux caricature la gauche pour se moquer des indigènes Mayonnais : « ça ne retirera rien aux autres », « les enfants élevés par un père aimant et cinq mères attentionnées seront plus épanouis que ceux tabassés par un père pédophile et une mère alcoolique », « c'est un pas de géant vers l'égalité », « de toute façon ça existe déjà ». J’en passe.

Soyons sérieux une minute.

Hé ! Vous avez vu Le Parisien d’hier ! Ils évoquaient le cas de ces braves gens qui étaient obligés de louer une chambre de leur appartement à un tiers pour boucler leur fin de mois. Les tiers payant, ça les aide bien. C’était le sujet du jour, en pages 2 et 3.

Imaginons une jeune femme de dix-neuf ans qui vit chez ses parents avec son frère boutonneux. Les parents vont manger chez la belle-mère de l’un des parents avec le petit mais elle reste à la maison parce qu’elle n’avait pas fini sa prière. Le père boit trop et ils ont un accident en rentrant parce qu’il conduisait bourré. Ile meurent sur le coup, hein ! Ce n’est pas le sujet du billet que d’imaginer d’atroces souffrances.

La jeune fille se retrouve toute seule dans un appartement avec trois chambres mais n’a pas les moyens de subvenir à toutes les charges et elle décide de louer des chambres. Elle trouve deux jeunes étudiants. Ils font affaire. Malheureusement, il y en a un qui a l’habitude de fumer des choses assez peu recommandées par l’académie de médecine et, un soir, après avoir abusé du produit pas de terroir, ils se livrent à une fornication éhontée.

Je sais. Ce n’est pas moral et pourrait choquer nos amis réactionnaires. Ce n’est pas grave, ce n’est qu’une histoire.

Finalement, à force de vivre en commun et de baiser comme des lapins, ils finissent par aimer cette vie. Finalement, ils finissent par se rendre compte que ce n’est pas cette vie qu’ils aiment, mais eux… La fille les aime tous les deux. Les deux garçons aiment les deux autres. Même qu’ils forniquent aussi ensemble depuis le jour où elle était indisposée et qu’il n’y avait plus de trou disponible. Ca m’amuse beaucoup d’écrire ce genre de connerie quand je pense que mes billets de blog sont repris par des médias hautement recommandables.

Un an se passe, cinq ans se passent, dix ans se passent. C’est le bonheur. Personne n’y trouve rien à dire, ni même la vieille gardienne mais on se demande si elle n’est pas un peu jalmince, voire si elle ne se masturberait pas un peu en rêvant être admise dans leurs activités ludiques. La jeune fille tombe enceinte à 32 ans. On se demande comment ce n’est pas arrivé auparavant. Mais peu importe. Ceci n’est pas un billet médical mais juridique.

Le bébé arrive. Personne ne sait qui est le père. Tout le monde s’en fout, d’ailleurs. Ils se considèrent tous les deux comme « les pères ». Par contre, il arrive un moment où il convient de faire quelques papiers, de « sécuriser » la vie du môme, de dire à la directrice d’école qui a des droits sur le gamin et tout ça.

Les actes d’état civil ne prévoient que deux cases : une par parent. C’est heureux et ça nous semble naturel. Il reste néanmoins un problème : on est coincé pour nos trois lascars et leur chiare. Tirer à pile ou face n’est pas une solution après avoir tiré à tirelarigot.

La loi ne prévoit rien. La civilisation, notre histoire et tout ça n’ont pas prévu le cas. Vous m’accorderez que c’est bien dommage. La loi prévoit que deux personnes peuvent vivre ensemble mais pas trois. La loi prévoir que deux personnes puissent élever un gamin mais pas trois. C’est con.

Elle devrait le prévoir.

Je ne suis pas en train de défendre l’indéfendable mais d’essayer d’expliquer aux réactionnaires passant là par hasard notamment après avoir abusé de l’apéro et la blogroll de Didier Goux que le Code Civil n’est pas spécialement là pour défendre des valeurs morales que nous essayons tous de partager mais de répondre à des cas concrets…

D’ailleurs, mon histoire n’est pas spécialement immorale. Les hasards de la vie ont fait que trois jeunes personnes se sont aimées et ont décidé de vivre ensemble. Ca ne rentre pas dans les concepts de notre éducation, probablement issue de valeurs religieuses acquises au fil des siècles.

Mais nous sommes dans le code civil… Il apparaît logique que si la jeune fille décède, les deux jeunes garçons puissent élever conjointement le bébé et puissent continuer à vivre dans l’appartement. Il n’apparaît pas illogique que si un des deux garçons se fâche et décide de quitter le trio, il puisse continuer à aimer le bébé et à revendiquer pouvoir assurer une partie de l’éducation.

Au risque de me répéter, je ne suis pas en train de défendre l’indéfendable. Ces messieurs de Mayotte voudraient cumuler les Mayonnaises et c’est mauvais pour la santé. Il n’empêche que si des Mayonnaises décident de se faire monter ensemble, je ne peux pas leur retirer ce droit.

On fait quoi ?

Pour ma part, je ne peux qu'inciter à éviter ces gentils indigènes de Mayotte à éviter d'avoir plusieurs bonnes femmes à les raser à maison. Il n'empêche que, s'il veut se faire épiler, le Mayot, c'est son problème.

Bon ! Soyons sérieux, disais-je. Vous considérez, chers réacs, les gauchistes comme d'ignobles moralisateurs mais vous êtes vous regardés ?

61 commentaires:

  1. Sublime billet. Un grand bravo.

    Et puis, faire le ménage à trois ou plus, c'est chouette : un(e) avec le balai, un(e) qui ramone, un(e) qui soulève les obstacles, un(e) qui passe le Kärcher, des qui se mettent à table, un(e) qui fait la cuisine des anges, des qui épicent celle-ci, du boulot pour tout le monde, quoi !

    RépondreSupprimer
  2. Un petit test ADN permettrait de savoir qui est le père...

    Mais imaginons une suite: le test montre qu'aucun des deux n'est le père. Et, pas de chance, la belle se fait renverser en allant faire les courses. Qui aura la garde du bébé ?

    Si un des deux zozos a reconnu l'enfant (même s'il n'est pas de lui), c'est lui qui le garde, sinon, s'il n'y a plus de famille proche de la mère susceptible de le prendre en charge, ce sera sans doute la DDASS... jusqu'à ce que le vrai père se manifeste.

    Ceci dit, je ne comprends pas l'intérêt de cette histoire !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Si ça peut te rassurer je ne vois pas l'intérêt de ton commentaire.

      A part ça, je te parle d'amour, tu me réponds : test ADN. Bravo.

      Supprimer
    2. Si c'est en faisant les courses, le père c'est Cahuzac...

      Supprimer
  3. Jegoun, tu ne penses qu'à manger ! On ne dit pas Mayonnais, mayonnaises...on dit Mahoré ou Mahoraises :)

    Pourquoi y z 'ont pas le droit à la polygamie ? Je croyais que c'était fait !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. C'est fait mais ils n'ont qu'une bite. Ils en revendiquent plusieurs pour satisfaire toutes leurs épouses.

      Supprimer
    2. Moi j'ai qu'une bite, et elle peut servir plusieurs fois. La polygamie pour tous !

      Supprimer
    3. Prétentieux. Si ça se trouve tu n'arrives pas à éjaculer dans la douzième !

      Supprimer
    4. Quand je dis plusieurs, c'est plus d'une fois, s'entend. Andouille !

      Supprimer
  4. La question sur la photo est légitime ^^

    Tant qu'a y être il faut penser aussi a la polygaymie, genre des ménages à 11 mecs qui s'affrontent dans l'herbe en courant derrière un ballon.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Commentaire con. Je te conseille :
      - "excellent billet, j'ai bien rigolé, merci"
      - "pauvre type, derrière tes propos de comptoir tu masque une vulgarité débilitante".

      Enfin, tu vois... Mais arrête l'humour.

      Supprimer
  5. Je vous fais remarquer que, pour les hommes, la polyandrie est un système nettement moins fatigant que la polygamie, et que tout le monde n'a pas les moyens de manger du Viagra® aux trois repas quotidiens.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Certes. Les gonzesses font chier mais elles oublient leur capacité à avaler des bites à longueur de journée. A part ça, je crois que j'ai gagné : j'ai fait le commentaire le plus vulgaire de l'histoire de mon blog.

      Supprimer
    2. Ha non ! Pas de polyandrie ! C'est pour les salopes :)

      Supprimer
    3. Et alors ? Du moment que je n'attend pas quand c'est mon tour.

      Supprimer
    4. C'est pas moral, tu comprends ?

      Supprimer
  6. C'est pas le droit coutumier, chez eux?
    Et puis l'Histoire n'en est pas forcément une inventée. Madame a un amant. Qui est le père du bébé ?
    En plus, dans ce cas là, il s'agit de polyandrie dont on ne parle pas souvent.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ça me fait penser que j'ai loupè le titre de mon billet. Quand je l'ai commencé, je voulais titrer : les valseuses.

      Supprimer
    2. Et rien n'empèche de pratiquer dans une sous-préfecture de l'Herault si l'envie en prend.

      Supprimer
  7. Je vais me faire l'avocat du diable: un mec qui se marie avec sa chèvre, en quoi cela gène les autres? Mais si il décède, la chèvre va se retrouver usufruitière, alors qui va empêcher cette chèvre de tout manger, quand on connait les capridés?
    Ok, je sors...
    Sinon, certains ont bien du courage, s'imaginer avec plusieurs conjoints...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je m'attendais à ce genre de commentaire. Je ne sais pas si tu te rends comte du pas que tu viens de franchir. Parfait pour nos camarades reacs.

      Outre le fait que je ne vois pas de mal à sauter une chevre, tu oublies la notion de consentement c'est grave. Tu vas finir par confrère l'homosexualité avec la pédophilie. C'est grave.

      Vaut-il mieux enculer un type ou le tuer ? Tu finiras par te poser la question de savoir s'il vaut mieux enculer un bœuf que de le tuer pour le manger.

      Moralement, il vaut mieux l'enculer....

      Supprimer
    2. Sagesse proverbiale12 mai, 2013 14:46

      Qui viole un oeuf viole un boeuf.

      Supprimer
    3. lol...c'était de l'humour au cas-où.
      Je te rappelle que je suis pour l'union libre pour tous:-)
      Et contre la cruauté envers les animaux.
      Sérieusement...

      Supprimer
    4. Moi aussi. Mais enculer une chèvre a du charme.

      Supprimer
  8. On peut poursuivre dans la même logique.

    La jeune fille ne se retrouve pas à copuler avec deux hommes, mais avec douze, qui se la partagent. Tout le monde est parfaitement consentant, hein.
    Le bébé arrive. On ne sait pas à qui il est, les douze le réclament. Pas de problème : on ajoute onze cases "père" dans le livret de famille, après un petit décret, parce qu'il faut bien que les lois tiennent compte des réalités.

    Malheureusement, la jeune maman a un accident de voiture peu de temps après. Qui va avoir la garde ? Les douze pères se séparent, n'ayant plus rien à faire ensemble maintenant que leur femme est morte. Les uns se retrouvent dans le nord, les autres dans le sud, d'autres encore à l'est ou à l'ouest de la France. Le juge décide de répartir équitablement le droit de garde entre les douze pères légitimes, et l'enfant passera donc un mois chez chacun de ses pères, parce qu'il faut bien que la loi tienne compte des réalités sociales, quoi, merde.

    Et tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes.

    Oui, sauf, que plusieurs de ces pères se remarient, les uns avec des femmes, d'autres avec des hommes (mais ça c'est un détail). L'un se remarie avec trois femmes, puisque la loi désormais l'autorise. Mais voilà que ce malheureux père remarié meurt dans un accident de voiture (c'est con la vie, parfois). Qui va avoir le douzième de la garde de l'enfant, sachant que les droits des né-conjoints à la garde de l'enfant du mari décédé ont été reconnus ? Heureusement la loi se montre une fois de plus capable d'évoluer et de s'adapter aux mouvements de la société, et le mois de garde est divisé en trois séries de dix jours pour que chaque femme légitime puisse ainsi bénéficier de ses droits.

    Ces trois femmes, encore jeunes, vivant chacune dans un coin de France différent, se remarient, parce que c'est bien leur droit...

    Etc. Je vous laisse continuer l'histoire.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Tu veux dire que toutes les femmes sont des salopes ? Je présente un exemple crédible et tu pars dans un délire avec un commentaire bien trop long mais c'est ton habitude.

      Faisons plus simple. Un fille se fait sauter sur une botte de foin dans une ferme. Elle a un gamin. Un type décide de l'épouser et elle est d'accord. Elle meurt. Le bâtard (il n'y pas beaucoup de mots plus appropriés) devient de la responsabilité du type. Tout le monde trouve ça normal.

      Tu es à gerber. Imagine que l'histoire que tu racontes soit vraie. Qu'on trouve une fille capable de partager sa vie avec douze types. Que veux tu que la loi foute avec son gamin ? Qu'elle le refile à la DDASS ou qu'elle le partage en douze ou plus ?

      Tu as ton avis. J'ai le mien. Ils ne sont probablement pas opposés. Le gamin sera mieux dans un couple stable.

      Mais tu nous feras des théories sur la filiation. Pas moi.

      Supprimer
    2. Je n'ai pas tout compris.
      Sauf qu'on est visiblement d'accord sur le fait qu'un couple stable, c'est mieux.
      La question n'était-elle pas de savoir si les lois doivent s'adapter aux réalités ? Ce que j'ai imaginé est-il impossible ? La loi doit-elle, dès lors, en tenir compte ? Faut-il au contraire qu'elle refuse d'envisager ce genre d'hypothèses ? Pourquoi ?
      Ben voilà, le problème est bien posé.

      Supprimer
    3. Que tu n'aies pas tout compris est normal et habituel. La loi doit s'adapter à tous les cas, y compris celui que tu inventes. Tu n'y peux rien mais c'est ainsi.

      Si un gamin a 12 pères, la loi doit permettre de régler ce cas. Elle peut déterminer que des tests ADN détermineront qui est le vrai père, mais elle pourra difficilement décider qui sera le meilleur pour élèver le gamin (donc un juge doit décider).

      Et je n'ai aucun principe qui peut le permettre de décider qu'un des père puisse être meilleur que les autres. J'ai juste un coin de mon cerveau qui me dit qu'un gamin a besoin de stabilité. Ce qui n'a rien à voir avec notre problème initial : il a besoin de stabilité selon moi qu'il soit avec douze pères ou un père et une mère séparées.

      Supprimer
    4. Ah ! Ah ! On te parle d'amour et tu réponds test ADN ? Bravo !

      Supprimer
    5. La question n'est pas de savoir s'il faut qu'un juge statue sur le cas du gosse qui a douze pères putatifs, mais s'il faut autoriser la polygamie, la rendre officiellement possible, la reconnaître et donc en faire l'équivalent du mariage simple d'antan.

      Exemple : il y avait des cas d'enfants élevés par deux homosexuels avant la loi Taubira. L'existence de ces enfants n'était nullement niée, elle était prise en compte. La loi c'est autre chose, elle implique un changement de système pour toute la société. C'est pour cela d'ailleurs qu'en démocratie on élit ceux qui font les lois, parce qu'on considère que les lois intéressent tout le monde, et pas seulement telle ou telle communauté.

      Dire que la loi doit s'adapter à tous les cas est une aberration, puisqu'on ne peut jamais prévoir tout ce qui advient. La loi est toujours générale, et c'est au juge de l'adapter aux cas particuliers dont la variété est infinie. C'est la base du Droit.

      Exemple : la loi dit qu'il ne faut pas tuer les gens (sauf en cas de légitime défense). Elle ne dit pas s'il est plus grave de tuer les gens avec un coupe-papier ou avec un couteau de cuisine. Ce n'est pas et ça ne sera jamais dans le code pénal.

      Donc non, la loi n'a pas à s'adapter à tous les cas. Elle fixe les grandes directions, c'est tout. Et ce n'est pas parce qu'on le veut, c'est parce qu'on ne peut pas faire autrement.

      Supprimer
    6. Connerie.
      Tu oublis de définir ce qu'est la polyamis. Le seul truc important est l' enfant.

      Supprimer
    7. Je déduis de l'absence de réponse solide que je vous ai convaincu.
      C'est un grand jour pour moi.
      Bonne fin de dimanche à vous !

      Supprimer
    8. Tu devrais de déduire que tu n'as pas vu ma réponse et je que je dormais : tu es trop con.

      Supprimer
  9. Les habitants de Mayotte s'appellent des Mahorais

    RépondreSupprimer
  10. néO-conjoints (une lettre a sauté).

    RépondreSupprimer
  11. C'est dimanche, j'avais un doute, Ouf.

    RépondreSupprimer
  12. Oulà, c'est le billet vulgos du dimanche (tu nous avais prévenus)... Moi je trouve marrant qu'on ait brandi la polygamie comme menace (attention, si on dit oui aux gay, il faudra dire oui aux polygames) et qu'on réagisse maintenant à leur revendication, alors que les polygames suivent avec attention le débat pro-mariage gay depuis le début. Aux états unis j'ai vu un mormon-fondamentaliste polygame dire qu'il voulait savoir quelle était la position de mitt romney sur le mariage gay avant de voter parce que c'était lié aux problèmes que lui-même rencontrait.

    Le problème de ton billet quand on est pas dans ta sphère (ou pas celle d'en face) c'est que j'ai pas compris le degré : 2nd ou 3e. En gros, t'es pour ou contre la légalisation de la polygamie ? Contre quand on lit "posséder plusieurs femmes", pour si on lit ton histoire (enfin pour la polyandrie aussi, bref)... Ou c'est juste contre la droite-réac-manif-pour-tous ? (et oui, je sais, mon commentaire est trop long, comme d'ab)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Il n'y a pas de degré. Je suis contre le mariage dans le code civil. Ça parait simple, non ?

      Supprimer
  13. Mais vous faites erreur, mon cher : je ne me moquais pas du tout des emmayottés, mais des modernœuds et de leurs arguments débiles en faveur du mariage guignol ; lesquels argument peuvent resservir tels quels aux partisans de la polygamie. Laquelle, de toute façon, existe déjà, non seulement à Mayotte, bien entendu, mais également en France.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bah ! Je me moques des arguments débiles de le droite.

      Supprimer
  14. Ouais ... Pour ce billet mal embouché, tu vas te faire sonner les cloches par ta mère qui te lis !
    Sinon, la question du statut personnel [musulman] chahuté par la départementalisation de Mayotte, c'est là http://www.senat.fr/rap/r08-115/r08-1157.html
    La société régie par le statut coutumier est "matrilinéaire" : donc, je ne vois pas où il y a polémique, car comme au Pakistan, le mari ne peut pas prendre une nouvelle épouse, sans le consentement de la 1ère dont la décision primera tout au long de la vie.
    Bz

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Tu veux dire qu'elle le fera chier éternellement )

      Supprimer
  15. Je ne vois pas l'intérêt de faire aux gays, lesbiennes, polygames, polyandres, zoophiles, et autres, un tel cadeaux empoisonné que le mariage.

    La seule vraie mesure progressiste consisterait à supprimer cette institution nocive, surtout aux hétérosexuels, dont les descendants fort nombreux risqueraient bien de demander indemnisation aux descendants des autres dans quelques décennies.

    Et de décréter ce jour glorieux férié pour l' éternité.

    Vive le mariage pour personne, monsieur !

    RépondreSupprimer
  16. Dans une société où on ne valorise pas particulièrement la monogamie, les inégalités de niveaux de vie sexuelle s'accroissent. Tu auras des hommes avec plein de partenaires, des femmes avec plein de partenaires aussi, tout ce petit monde s'amusera bien pendant que les autres (les + défavorisés sur le marché de la séduction) seront condamnés à la misère sexuelle tout en rêvant sur ceux qui ont une vie sexuelle. Les sexuellement-bien-lotis ne manqueront pas d'être arrogants, de culpabiliser les misereux-sexuels, tout en les laissant dans leur frustration. Définitivement, je préfère le mariage pour tous au mariage pour personne.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. C'est très exactement le thème du premier roman de Houellebecq, ce qu'il appelle assez drôlement L'Extension du domaine de la lutte. La prétendu "libération sexuelle" n'a fait que creuser le gouffre entre les "nantis" et les autres.

      Supprimer
  17. C'est bizarre. Je n'ai pas trop lu les blogs pendant une quinzaine de jours, et je tombe sur ce billet et ces commentaires. J'ai l'impression de n'y comprendre rien.
    Alors, comme vous êtes contre le mariage tout court, donc contre le mariage pour chacun, pour tous et pour Josyane, vous êtes pour le mariage pour tous et la polygamie et la "polyamis" ? Polyamis, c'est quand on a beaucoup d'amis ou de petits amis ou d'amants ou de maris ou de femmes, compagnes, maîtresses ? Babelouest applaudit, ce qui est suspect
    Du coup, la petite mormone rapplique à fond de train, et Rosaëlle aussi avec ses chèvres...
    Mais c'est quoi ce foutoir ?
    Il y a encore quelqu'un de normal qui lit ce blog ?

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Non.

      Dans ce billet je dis simplement que les arguments de nos amis reacs ne sont pas recevables.

      Supprimer
    2. Un argument de réac n'est jamais recevable : axiome premier.

      Supprimer
    3. Oups. Ce n'est pas ce que je voulais dire. Désolé.

      Supprimer
  18. Il n'y a pas de pays occidental ayant franchi le pas mariage homo => polygamie.

    Nous sommes le pays Européen le plus peuplé de musulmans, et bien que les associations antiphobes étonnamment pourries de subventions poussent des cris de satisfaction quand leur noble djihad arrive à dégommer tout ce qui porte atteinte à leur obscurantisme (babyloup, forcée au déménagement et peut-être réduite à néant bientôt par ces dames en niqab si pudiques et leurs maris si croyants touche-pas-à-mon-imam-qui-veut buter-juifs-et-homos), la polygamie et le reste de la charia concernant le sort des femmes ne sont pas envisageables, pas du tout, pas une seule seconde. Mayotte est l'exception, pour des raisons historiques, mais cette tolérance est encadrée et ne durera pas éternellement.
    L'ombre la plus épaisse qui se profile derrière le mariage pour tous, c'est le commerce des enfants via les mères porteuses pour couples homos.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. "Il n'y a pas de pays occidental ayant franchi le pas mariage homo => polygamie."

      Peut être parce que les gens qui admettent que l'homosexualité n'est pas une tare sont plus nombreux que la poignée d'individus qui soutiennent la polygamie en occident. Ou qu'il y a plus de cas sordides dans la deuxième catégorie (pas encore vu de témoignage d'un pauvre gay qu'on délivrait après dix ans de mariage homosexuel forcé) (ouh, c'est pas joli de m'appeler la petite mormone, je mesure 1m65, ce qui est très moyen mais n'est pas petit)

      Supprimer
    2. "ouh, c'est pas joli de m'appeler la petite mormone, je mesure 1m65, ce qui est très moyen mais n'est pas petit"

      C'était affectueux. On a très peu de p'tites mormones, en fait, je n'en connais qu'une, et encore, c'est une blogueuse inconnue, et en plus c'est toi (smiley)

      Supprimer
  19. Bon, sinon, vous comptez tenir la semaine, avec ce billet, ou vous envisagez de vous remettre au boulot ?

    RépondreSupprimer
  20. y peut pas, tant de polybloguie l'a laissé épuisé et tout sec comme un vieux pied de vigne.

    RépondreSupprimer

La modération des commentaires est activée. Je publie ceux que je veux. On ne va pas reprocher à un journal de ne pas publier tous les courriers des lecteurs...