En salle

06 juin 2013

L'enflure





C'est à lire chez Dedalus. Jean-Luc Mélenchon accuse le PS d'avoir assimilé sa formation politique au FN. 

Si Harlem Désir me lit, je lui suggère d'appliquer cette logique jusqu'au bout : pas d'accord pour les municipales avec cette formation politique.

Il est temps d'arrêter les conneries. 

http://www.avoodware.com/dedaluspol/tiens-un-salopard/

38 commentaires:

  1. Vous semblez oublier que c'est le CM de Mélenchon qui a tweeté.
    En tant que blogueur, j'aurais aimé que vous cherchiez sur le fond: les cadres du PS ont-ils vraiment confondu FN et FDG ?
    Je le dis d'autant plus que je suis choquée par ce tweet.

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    1. Un cm tweet était ça sans l'accord du chef ?

      Pour le reste : non. Les cadres du PS n'ont pas fait le rapprochement entre les deux à ma connaissance, à part peut-être sur la forme, le populisme. Mais jamais le fond.

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    2. Oh, oui, ils ont confondu.

      Huchon, 2010 : « Son langage (celui de Jean-Luc) est proche de celui de l’extrême droite, mais c’est plus grave que Le Pen ! Il incarne le populisme d’extrême gauche. »

      http://www.gauchemip.org/spip.php?article14504

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  2. Trop facile de dédouaner Mélenchon et de mettre le truc sur le dos d'un lampiste. On note au passage que Mélenchon n'a même pas daigné rectifier, donc bon...

    Pour ma part, sans être encarté ou militant ni d'Eve ni d'Adam, oui le FDG de Mélenchon et des trois rastaquouères qui lui servent de numéros bis (Delapierre, Coquerel le bien nommé et Corbière (et pas le FDG tout court) sont à mettre au même niveau que le FN de l'héritière Le Pen. Voire pire. Le FDG est il un parti républicain et démocratique quand un de ses responsables appelle à "casser les os" d'un adversaire politique? Est il républicain et démocratique quand dans son congrès un délégué promet le peloton d'éxecution au opposant, en citant Dzersinsky? Est il républicain et démocratique quand dans le même congrès on soumet au vote un amendement pour établir une liste nominative des patrons et journalistes considérés comme des "ennemis" et que les délégués le repuse car il ne va pas assez "loin"? Est ce qu'on est républicain et démocratique quand on soutien que Cuba n'est pas une dictature et que le Chavisme est un modèle à suivre? Est ce qu'on est républicain et démocratique qu'on un numéro 2 du parti traite un ministre de la république de "salopard"?

    Donc oui: que le PS arrête de se compromettre d'une manière ou d'une autre avec ce parti et ses représentants. Et qu'il fasse aussi un choix définitif : il n'y a pas d'équilibre pour un cul assis à moitié sur une chaise sociale démocrate et à moitié sur un strapontin "gauche pré 1981"...

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    1. C'est surtout au PC d'oublier ce clown.

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    2. Oui, certes. Mais localement, il y a des "alliances" ou des tentatives d'alliance entre PS et FDG.

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    3. Oui. Mais la force du FdG est le PC.

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    4. J'en suis bien conscient. Sans PC, pas de logistique, pas d'implantations locales, pas forces militantes (on parle bien de force militantes, pas de zozos qui descendent dans la rue une fois de temps en temps pour un tractage).
      Mais après tout, c'est plus le problème du PC que du PS...

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    5. Et n'oublions pas non plus les Corbière et Delapierre qui doivent leurs place actuelles d'élu à leurs appartenance PS à l'époque. Corbière est quand même 1er adjoint du 12eme Arrd de Paris... Quant à Delapierre c'est l'un des pires opportunistes politique qu'il soit : se faire élire en 2010 sur une liste d'union de la gauche menée par Huchon et se barrer en créant son groupe quelques jours après en considérant que les conditions politiques ne sont pas réunies, faut vraiment n'avoir aucune honte et honneur politique...

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    6. Justement ! C'est pour ça que le PS doit dire stop ! Que les politiciens soient opportunistes n'est pas nouveau. Le PS doit maintenant mettre la pression.

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    7. Lol. Hâte de voir ça.

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  3. "à part peut-être sur la forme" faux cul!

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    1. Pas du tout, trou du cul. Mélenchon a un discours politique avec un populisme proche de celui du FN. Par contre, on n'a jamais confondu le fond, l'idéologie...

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  4. D'un autre coté, quand Désir ou Lamdaoui taxent Mélenchon d'antisémitisme, ce n'est pas vraiment glorieux.

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    1. Si Mélenchon ne disait pas de connerie, ça n'arriverait pas. Une communication, ça se maîtrise.

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    2. Mélenchon n'est pas antisémitique. Il est antisioniste, c'est pas pareil.
      Enfin pareil que Dieudonné en gros...

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    3. Bien sûr, des cadres du PS accusent Mélenchon d'être antisémite, ce qui est impossible quand on connait le parcours du bonhomme, et le tort en revient bien sûr à Mélenchon, par aux cons qui racontent n'importe quoi...

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  5. Mélenchon dans toute sa splendeur. Ca fait depuis 2006 que j'observe en interne la dérive inexorable de cet homme, ce formidable gâchis. Lors des dernières municipales, alors qu'il était toujours membre du PS, j'observais son double jeu à travers son officine de l'époque, le PRS, structure associative embryonnaire du Parti de Gauche. Le PRS montait des listes contre le PS. Je savais dès mars 2008 qu'il attendait le moment propice pour partir, pour monter sa crémerie. Je sais qu'il est prêt à tout, mais qu'il est de toute manière grillé. Mélenchon a réussi l'extraordinaire exploit de se rendre antipathique. Il fait peur. C'est un avatar de la vie politique. Je pense qu'il est sur le déclin.

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    1. Oui, il est sur le déclin. Il vient de commettre une nouvelle gaffe. Les électeurs de gauche ne le supportent plus.

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    2. C'est ton avis. Le déclin est subjectif .

      Je trouve au contraire que le fait de gueuler fort et en utilisant un vocabulaire qui ne me plait pas toujours il se fait plus entendre.

      Donc je dirais qu'au contraire il monte. Personnellement, je me radicalise plus sur les questions traitées par le gouvernement sur l'emploi et les retraites où je me sens très peu solidaire du gouvernement.

      Les idées du PG sont assez progressistes et je trouve ca plaisant.

      Après je trouve dommage de voir l'information en général qui reste très basé sur les petites phrases donc qui oblige les personnes qu'ils veulent de l'audiance d'en faire.
      Les 75 pour cent d'Hollande, le changement , ....
      C'est dommage mais bon je peux rien changer de mon coté sur les médias lol

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  6. J'étais ce soir à Saint Michel, c'est ce tweet minable qui m'a convaincu d'y aller. Je pensais trouver un rassemblement puissant par son calme et son rassemblement. Ben non, c'était un peu comme ce tweet. Décalé, hurlant, niveau politique voisin de zéro. Dommage. Je suis rentré triste et en colère. Je ne suis pas certain que le garçon qui méritait meilleur hommage aurait aimé. Mais je n'en sais rien, je ne le connaissais pas. Mais la foule qui était là non plus. En tout cas "la social démocratie amène le fascisme" je ne sais plus si je l'ai entendu au micro ou dans l'assemblée, mais je crois bien que c'était au micro. Content d'être venu quand même, pour Clément et ses parents. Pas pour les âneries hurlées.

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    1. Ce n'était surement pas au micro. J'y étais, à St Michel, et ça ne m'aurait pas échappé.

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  7. Dieudionné ? Bigre ! Le voilà habillé pour l'hiver le camarade Mélenchon !

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    1. Disons que Dieudonné a au moins eu le mérite de faire marrer dans une vie antérieure.
      Mélenchon je ne crois pas m'en souvenir...
      La comparaison avec l'ex comique s'arrête seulement au bon mot facile. Juste pour souligner qu'en général ces gens là se cachent derrière l'antisionisme ou des luttes X ou Y pour masquer un réel antisémitisme. Pour Mélenchon, honnêtement je n'en sais rien. En revanche j'en suis absolument sur pour certains militants voire dirigeants locaux...

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  8. (commentaire également publié sur le blog de Juan...parce que c'est le même sujet, il consacre un article à ce même incroyable tweet de Mélenchon)

    Je ne sais pas où s'arrêtera la dérive de Mélenchon, qui à mon avis, a définitivement perdu toute crédibilité politique.

    Vous noterez que, dans cette réunion qui devait être celle d'un recueillement digne en hommage à une mort tragique, des "militants" ont pris à partie une journaliste de télévision, comme dans les meetings d'extrême-droite:

    http://video.lefigaro.fr/figaro/video/une-journaliste-prise-a-partie-lors-du-rassemblement-pour-clement-meric/2440140883001/

    Pourquoi?

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  9. Bouh.... je ne sais pas qui est cet emmanuel, mais il a dû faire ses classes avec Copé. En plus il OSE mélanger opposition au sionisme et antisémitisme (un de plus qui fait çà...) : personne ne lui a appris la différence ?

    Et j'ajoute : défendre Cuba, c'est bien. Le terrorisme a son siège à Washington, mais il a une belle succursale à Miami.

    Maintenant, ce n'est pas moi le taulier, alors...

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    1. Il ne mélange pas. Je suis d'accord avec lui sur ça.

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  10. L’antisionisme est le paravent de l’antisémitisme. C’est en tout cas le concept dont se sert l’antisémitisme pour avancer masqué alors qu’à l’origine, les deux notions étaient bien distinctes. Les opposants à Israël jouent sur la confusion. Les pro-israéliens également. L’antisionisme avait un sens il y a 60/70 ans quand Israël était un Etat en gestation. L’antisionisme est devenu aujourd’hui absurde car Israël existe. Il est une donnée politique que ses opposants n’effaceront plus si ce n’est dans leurs discours. Désormais, en Europe, l’antisionisme sert clairement à relayer les discours antisémites que la loi pénale interdit.

    Bref, il faut adopter une autre attitude (de part et d’autre). Politiser les problèmes au lieu de les sacraliser. C’est-à-dire passer des discours radicaux à une attitude plus ouverte de dialogue.

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  11. Tu sais camarade Babel Ouest, tu peux me répondre et t'adresser directement à moi, je vais pas te mordre...
    Ou alors c'est une figure de style "mélenchonesque", va savoir...

    Je ne répondrais pas tant la suite de ton post, camarade, me rappelle furieusement le texte de Mikis Theodorakis, "Antisémitisme et antisionisme"... au moins lui, il a l’honnêteté de ne pas confondre et se cacher derrière une différence pas que sémantique.

    Tiens, Theodorakis... Un grand copain du Kamarade Jean Luc (même si aujourd'hui il affirme n'avoir rien su :) )

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    1. Eh bien Emmanuel, je fais directement la différence entre la politique de Washington, et la vie des États-Uniens, la politique de Pyongyang et la vie des Coréens du nord, la politique du gouvernement de Tel Aviv et les habitants de l'État d'Israël, la politique de Santiago et les Chiliens, etc...

      En revanche je ne fais pas de différence entre quelques dirigeants d'une association "représentative" à Paris et la politique de Tel Aviv ; de différence entre les convives du dîner mensuel du Siècle, et la politique de la City de Londres ; de différence entre la politique du gouvernement actuel, et du précédent.

      Ainsi, je pense être bien clair. C'est d'ailleurs sur ce dernier point que Nicolas et moi ne sommes pas d'accord.

      Et si quelqu'un me rétorque "Ces gouvernements sont élus", ou nommés par des élus directs, je sais, et je ne suis pas le seul, que ce sont les partis politiques qui nomment des "élisables" et concoctent des "programmes" tout de langue de bois vêtus : le reste du travail est accompli par les médias, qui façonnent, mettent en avant, ou au contraire cachent certains faits, voire les déforment et réussissent à leur donner une signification inverse. Que pèsent les votes, dans ces conditions ?

      Désolé d'avoir été un peu long, c'était nécessaire.

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  12. Je salue le commentaire calme et pertinent de Gabale.(7h35)

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    1. A une nuance près. Les régimes autoritaires, on ne discute pas calmement avec eux, on les combat. Malheureusement, ces régimes-là sont très nombreux - ce sont en général ceux que les médias accueillent volontiers - et de ce fait le combat est rude, et les combattants plutôt débordés.

      En premier lieu, l'axe (j'emploie exprès ce terme) City-Downtown Mahattan, et les fantoches qu'ils manœuvrent. Heureusement il existe des nations enfin passées du bon côté, en Amérique du sud et du centre en particulier.

      Continuons.

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