En salle

17 juillet 2013

L'affaire Cahuzac ou l'affaire Courson ?

J'ai fait deux billets aujourd'hui à propos de l'affaire Cahuzac et de Courson, le président de la commission d'enquête parlementaire. D'ailleurs, je ne sais pas combien de billets j'ai fait en tout. Je n'aurai qu'une conclusion : c'est quoi ce bordel ? Ce député qui semble chercher à faire tomber Hollande n'abuserait-il pas un peu de ses prérogatives !

Élie Arié note sur son blog (voir lien plus bas) que le rapporteur et le président semblent ne pas être d'accord sur la conclusion. De toute manière, on s'en fout : Le Monde disait en décembre 2012 que l'Elysée était au courant.

Un président de la commission ne sert à rien. C'est le rapporteur qui a le dernier mot puisque c'est lui qui... fait le rapport. Le socialiste en question dont j'ai oublié le nom dit : on n'est pas plus avancé, on n'a aucune preuve. Courson dit : on a des preuves. Il est de droite. 

Ce brave garçon se croit aux USA et voudrait remplacer Mc Carthy mais la Constitution n'est pas la même. Ses propos feront plouf alors qu'il voudrait faire tomber l'exécutif. 

Notre Constitution définit le rôle du Parlement. Ce dernier a un tas de fonctions comme autoriser à faire la guerre et tout ça et surtout : petit 1 - voter les lois. Petit 2 - contrôler l'action du gouvernement. Or, Courson ne vise pas l'action du gouvernement mais celle de Hollande... Ce n'est pas le rôle du Parlement. 

Je pourrais m'étendre mais quelles que soient les fautes des différents lascars mis en cause dans cette histoire, elles sont soit essentiellement morales (mon dieu ! Mentir à l'électeur ou à ses représentants, vouloir représenter la lutte contre la fraude et frauder, ne pas dénoncer un type - encore que ne pas vouloir enfoncer un pote n'est pas nécessairement une faute morale), soit "légales" (la justice tranchera). Le gouvernement n'a fait aucune faute dans son action... (c'est discutable et je le conçois, mais peu importe : rien n'est du ressort du Parlement). 

Courson est donc typiquement dans une histoire de communication. D'ailleurs qui diffuse son interview demain et communique aujourd'hui sur ça ? Le Figaro ! Un organe de presse qui ne peut être accusé d'être à la solde du gouvernement. 

Courson en essayant de faire tomber l'exécutif va laisser une place étrange dans l'histoire. 

Joue-t-il le rôle de l'idiot utile de l'opposition ?

Dans l'attente, si on pouvait laisser bosser la justice et la presse sans que nos élus s'en mêlent alors qu'ils sont mis en cause. 

Courson veut-il être le fossoyeur de la République ? Pour l'instant, il n'est rien. A part un clown qui fait de la communication politique en plein été. Laissons le jouer. 

http://www.marianne.net/elie-pense/m/elie-pense/Le-Parlement-nouvelle-victime-de-l-affaire-Cahuzac_a186.html

8 commentaires:

  1. Eh oui ! ... "On croit chanter l'été comme une cigale ... on n'est qu'un insecte qui s'envole avec une paille où il faut pas !" [Dicton provençal et de saison !]

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  2. en lisant le blog d'E Arie, j'ai compris que Courson est le VRP du Figaro, chargé de maintenir les ventes en été

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    1. Ben oui. Cela étant, ça fait delà trois commentaires. Reste zen. Il npus fait avoir sereinement l'opinion d'autres braves gens.

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  3. Question: Faut-il dissoudre la commission Cahuzac?

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  4. A mon avis,d'être propulsé Président de cette Commission lui fait se monter le bourrichon ! Il ne voit pas des petits hommes verts partout - enfin pas encore ! - mais ayé, il a viré redresseur de torts ! ...
    T'imagines les rêves d'effondrement de ce type ? Il doit chanter : "Boumbadaboum " dans son lit toute la nuit !

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