Les Etats-Unis refusent
que les services financiers soient intégrés à l’accord de libre échange entre l’Europe
et eux. Vous me direz qu’on a bien refusé que la culture y soit intégrée mais
dites vous bien que les montants en jeu sont d’un autre niveau.
Le prétexte invoqué est que la coordination doit se faire
dans d’autres machins, comme le G20. Obama et le trésor redoutent « qu'une harmonisation des normes bancaires transatlantiques
ne conduise à une dilution de la réglementation américaine, très stricte. »
Tu parles de réglementation ! Avec ses andouilles qui
ont créé la crise des subprimes en accordant des prêts n’importe comment (pour
résumer) qui a abouti, de fil en aiguille, à la crise que l’on connaît actuellement…
Les banques américaines s’opposent d’ailleurs à Obama et au
trésor et à leur réglementation. Elles font ce qu’elles veulent.
Voilà la version officieuse : si les normes deviennent
les mêmes entre l’Europe et les Etats-Unis, les banques européennes pourront
ouvrir des filiales aux USA… Alors que, actuellement, les banques américaines
font à peu près ce qu’elles veulent sur le marché européen mais les banques européennes
ne peuvent s’installer là-bas : les maisons mères – donc les banques
européennes – seraient obligées de respecter la réglementation américaine pour
elles-mêmes, y compris pour leurs activés en Europe.
C’est pour cela qu’elles renoncent à s’implanter aux Etats-Unis.
Je vais apprendre à Michel Barnier à négocier. Qu’il observe
ce que je fais des commentateurs qui m’énervent, dans ce blog : je les
insulte prodigieusement pour commencer les négociations. Je l’invite à faire
pareil avec les Etats-Unis.
Ou à interrompre immédiatement toutes négociations.
on ne négocie pas avec le diable , même avec une longue cuillère
RépondreSupprimerVous avez raison, c'est probablement pour cela qu'Obama ne veut pas négocier avec Hollande....
SupprimerHeu... Ne multiplie pas les commentaires. Tu es très chiant.
SupprimerN'oubliez pas que c'est l'administration Clinton, puis l'administration Bush (donc l’État Américain) qui ont obligé les établissements de crédit à fournir des prêts "no doc" (c'est à dire sans aucune vérification de la solvabilité de l’emprunteur...).
RépondreSupprimerEt il ne faut pas non plus oublier qu'actuellement, les banques européennes sont bien plus exposé aux risques systémiques que les banques américaines.
Pour le reste, chacun défend son territoire, c'est finalement assez logique...
Je ne reproche rien à personne. J'encourage à cesser les négociations sauf si on a de grosses compensations par ailleurs.
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