Dites donc, les gens ! Il s'en passe des choses, aujourd'hui ! Delphine Batho qui balance, les comptes de campagne d'un Président sortant sont annulés et ce dernier démissionne du Conseil Constitutionnel alors qu'il n'en a pas le droit.
Il a fait une faute plus grave : il a démissionné pendant que j'étais dans le métro : je n'ai pas vu les tweets faits par les comiques pour se foutre de lui.
A part ça, Jean-François Copé annoncé une grande campagne de souscription pour sauver l'UMP.
Les prochaines hausse d'impôts de idées par Hollande ou Ayrault seront appelées souscriptions pour rigoler et saluer les talents de gestionnaires de nos comiques de service.
C'est effectivement une question intéressante. Mais si on pouvait démmissioner dans la foulée les autres membres à vie, j'avais que ça ne me défriserait pas.
RépondreSupprimerOu plutôt, si.
Bah !
SupprimerBonne idée! "Les prochaines hausses d'impôts décidées par Hollande ou Ayrault seront appelées souscriptions pour rigoler"
RépondreSupprimerJe tweete.
Parfait. Mais déjà fait par Menilmuche.
SupprimerL'appartenance au CC étant incompatible avec l'exercice d'une activité politique, et même des prises de position politiques publiques, Giscard s'était mis en congé de 1981 à 2004.
RépondreSupprimerSarkozy peut en faire autant, mais il pourra le réintégrer quand il voudra.
Il me semble plus intéressant de poser la question à l'envers: si un membre à vie du CC ( = un ancien Président de la République) se lance dans la politique active sans se mettre en congé, le CC peut-il le virer? à vie ou provisoirement?
Il ne peut pas...
SupprimerPas évident: être membre du CC impose de respecter les obligations afférentes à cette fonction; être "membre à vie" signifie qu'il n'y a pas de limite à la durée d'appartenance, mais pas qu'on est dispensé de se soumettre aux obligations imposées.
SupprimerIl y en a d'ailleurs d'autres que l'activité politique: incapacité physique permanente, condamnation pénale entraînant la perte des droits civils et politiques.
Dans la Constitution il n'y a rien.
SupprimerC'est vrai qu'il n'y a rien !!!
SupprimerVoir
http://tinyurl.com/mjnvjs2
dans le paragraphe intitulé:
"Le cas en suspens des membres de droit du Conseil constitutionnel",
et, tout particulièrement, le sous-paragraphe "Le cas du président Sarkozy"
Arg ! Arrêtez de lire les articles de Wikipédia le jour où ils ont été modifiés ! Tout le monde peut modifier ce truc. C'est le principe. Les modérateurs vont intervenir dans quelques heures. Regardez le seul texte qui vaille : la Constitution. Cette partie a été bricolée rapidement par de Gaulle pour faire fermer leur gueule aux anciens mais il n'y a rien. Il n'avait pas prévu Giscard et Sarko qui ont quitté la fonction en étant jeunes.
SupprimerTout-à-fait vrai !
SupprimerComme les banques pendant la crise, va falloir renflouer l'UMP.
RépondreSupprimerFaut demander à Ségolène et sa banque publique d'investissement, elle se fera une joie de claquer le budget du Bouzin pour soutenir l'équilibre démocratique.
Tu crois.
SupprimerOn comprend les intentions des auteurs de la constitution : en faisant des anciens présidents des membres à vie du Conseil Constitutionnel, ils ont voulu y installer des personnes ayant eu une légitimité démocratique susceptible d'y apporter stabilité et expérience. Cependant, ils avaient sans doute imaginé que la Présidence de la République serait perpétuellement occupée par des personnes déjà âgées pour laquelle l'entrée au Conseil Constitutionnel sera une retraite méritée pour vieux sages retirés de la politique.
RépondreSupprimerComme le dit Jegoun, il n'y avait rien de prévu pour de "jeunes politiciens" en quête de revanche (Giscard, Sarkozy), pour des politiciens emmêlés dans des "affaires" (Chirac et Sarkozy) ou même des politiciens œuvrant ouvertement pour des intérêts privés et même des intérêts privés étrangers (ce qui est le cas de Sarkozy avec ses conférences grassement payées).
Il y a des conflits d'intérêts manifestes pas du tout prévu par la Constitution. Le maintien de Nicolas Sarkozy au sein de cette institution pose réellement problème et appelle à une révision constitutionnelle.
On comprend les intentions des auteurs de la constitution : en faisant des anciens présidents des membres à vie du Conseil Constitutionnel, ils ont voulu y installer des personnes ayant eu une légitimité démocratique susceptible d'y apporter stabilité et expérience. Cependant, ils avaient sans doute imaginé que la Présidence de la République serait perpétuellement occupée par des personnes déjà âgées pour laquelle l'entrée au Conseil Constitutionnel sera une retraite méritée pour vieux sages retirés de la politique.
RépondreSupprimerComme le dit Jegoun, il n'y avait rien de prévu pour de "jeunes politiciens" en quête de revanche (Giscard, Sarkozy), pour des politiciens emmêlés dans des "affaires" (Chirac et Sarkozy) ou même des politiciens œuvrant ouvertement pour des intérêts privés et même des intérêts privés étrangers (ce qui est le cas de Sarkozy avec ses conférences grassement payées).
Il y a des conflits d'intérêts manifestes pas du tout prévu par la Constitution. Le maintien de Nicolas Sarkozy au sein de cette institution pose réellement problème et appelle à une révision constitutionnelle.
En faisant les membres à vie, ils ont surtout voulu faire taire des vieux crabes.
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