"Le président de l'UDI Jean-Louis Borloo a demandé ce soir à François Hollande d'organiser "un vote formel" au Parlement après le débat qui doit s'y tenir mercredi prochain sur la situation en Syrie."
Jean-Louis Borloo semble avoir oublié de dire pour quoi il fallait voter. Il semble surtout avoir oublié la Constitution.
Le parlement est là pour voter les lois et contrôler l'action du gouvernement. Pas pour autoriser les opérations militaires de moins de trois mois (de mémoire) à l'étranger.
Imaginons que le Liechtenstein envahisse le Luxembourg. Il faudrait que l'on convoque le Parlement en session extraordinaire pour avoir l'autorisation de défendre notre paradis fiscal préféré ? C'est ridicule.
Avec Borloo, la communication politique n'a aucune limite.
Dans Twitter, ce soir, suite à la déclaration d'Obama (qui est probablement sûr de lui...), on lit beaucoup de bêtises...
Rappelons à nos concitoyens qu'on a élu un type pour être chef des armées et désigné (via le president et le deputé) un gouvernement pour disposer de la force armée.
Quand les personnalités politiques (et les réseaux sociaux) chient sur la Constitution, ils chient sur la démocratie.
M. Borloo devra nous expliquer ce qu'est un vote formel et dans quel cadre il se situe. Il pourra ensuite nous expliquer s'il aurait tenu le même discours si Obama avait dit autre chose.
Pantin.
Lien : http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/08/31/97001-20130831FILWWW00331-borloo-appelle-hollande-a-suivre-obama.php
En politique, l'important, c'est d'être d'accord avec le patron de bistro d'autant que son métier consiste essentiellement à taire ses désaccords avec les clients.
En salle
▼
31 août 2013
Syrie de me voir si belle en ce miroir
Dans son billet du jour (lien ci-dessous), Rosa exprime un certain nombre d'idées quant aux événements en Syrie et interprète légèrement mon billet de ce matin. Je vais donc préciser quelques points.
1. Gazer les population c'est mal.
2. Nous occuper des affaires des autres c'est mal.
3. Il y a beaucoup de gens qui donnent des avis sans rien connaître mais en faisant semblant (et en en étant persuadés).
En conséquence du trois, je fais totalement confiance dans notre gouvernement pour toutes les décisions qu'il pourra prendre comme la plupart des blogueurs ont fait confiance dans le gouvernement précédent quand il est intervenu en Libye...
Dans ces cas, c'est a posteriori qu'il faut faire le tri.
Par ailleurs, j'ai vu des tweets de plusieurs gugusses qui gueulent contre notre République parce qu'un seul bonhomme prend les décisions. Ceci mérite un certain nombre de considérations.
1. Ce sont probablement les mêmes types qui gueulent quand le Conseil de sécurité de l'ONU n'arrive pas à prendre de décision.
2. Le rôle du Parlement est de voter les lois et de contrôler l'action du Gouvernement (de mémoire il doit donner son accord pour toute intervention de l'armée supérieure à trois mois et doit être informé rapidement lors de toute intervention).
Il n'est pas là pour donner son accord pour chaque action. Nous avons des élus pour décider dans les cas d'urgence. Imaginons qu'il faille un débat des parlements de chaque pays avant une décision de l'ONU. A ce rythme, les Allemands auraient franchi la ligne Maginot avant que je finisse mon demi.
Enfin, Rosa semble avoir peur d'une guerre des blogs à ce sujet. Chaque blogueur pense ce qu'il veut. Ce n'est pas parce que je me fous de la gueule des autres et que j'émets des avis de manière péremptoire que je ne laisse pas les autres exprimer leurs idées.
Enfin, il faut arrêter de croire que les avis qu'on pourra émettre ici ou là auront le moindre impact sur le cours des choses. Hier, j'engueulais Hollande pour la réforme des retraites, aujourd'hui, je lui dis de faire la guerre si il veut.
Le seul impact de ce billet est que je vais déjeuner un quart d'heure plus tard que prévu alors que je rentre de Bretagne et que je me suis levé de bonne heure.
Lien :
http://spartakiste.blogspot.fr/2013/08/syrie-la-guerre-des-blogs-aura-t-elle.html
1. Gazer les population c'est mal.
2. Nous occuper des affaires des autres c'est mal.
3. Il y a beaucoup de gens qui donnent des avis sans rien connaître mais en faisant semblant (et en en étant persuadés).
En conséquence du trois, je fais totalement confiance dans notre gouvernement pour toutes les décisions qu'il pourra prendre comme la plupart des blogueurs ont fait confiance dans le gouvernement précédent quand il est intervenu en Libye...
Dans ces cas, c'est a posteriori qu'il faut faire le tri.
Par ailleurs, j'ai vu des tweets de plusieurs gugusses qui gueulent contre notre République parce qu'un seul bonhomme prend les décisions. Ceci mérite un certain nombre de considérations.
1. Ce sont probablement les mêmes types qui gueulent quand le Conseil de sécurité de l'ONU n'arrive pas à prendre de décision.
2. Le rôle du Parlement est de voter les lois et de contrôler l'action du Gouvernement (de mémoire il doit donner son accord pour toute intervention de l'armée supérieure à trois mois et doit être informé rapidement lors de toute intervention).
Il n'est pas là pour donner son accord pour chaque action. Nous avons des élus pour décider dans les cas d'urgence. Imaginons qu'il faille un débat des parlements de chaque pays avant une décision de l'ONU. A ce rythme, les Allemands auraient franchi la ligne Maginot avant que je finisse mon demi.
Enfin, Rosa semble avoir peur d'une guerre des blogs à ce sujet. Chaque blogueur pense ce qu'il veut. Ce n'est pas parce que je me fous de la gueule des autres et que j'émets des avis de manière péremptoire que je ne laisse pas les autres exprimer leurs idées.
Enfin, il faut arrêter de croire que les avis qu'on pourra émettre ici ou là auront le moindre impact sur le cours des choses. Hier, j'engueulais Hollande pour la réforme des retraites, aujourd'hui, je lui dis de faire la guerre si il veut.
Le seul impact de ce billet est que je vais déjeuner un quart d'heure plus tard que prévu alors que je rentre de Bretagne et que je me suis levé de bonne heure.
Lien :
http://spartakiste.blogspot.fr/2013/08/syrie-la-guerre-des-blogs-aura-t-elle.html
Damas, ton univers impitoyable
A chaque fois qu'il se passe quelque chose dans ce coin du monde, je suis surpris par le nombre de spécialistes que l'on trouve dans les réseaux sociaux. C'était le ça, récemment, avec l'Egypte, c'est le cas aujourd'hui avec la Syrie. Fait-il intervenir ? Ma réponse : heu...
C'était rigolo de voir les twittos Front de Gauche, hier, qui félicitaient le Royaume Uni et son Parlement plein de gauchistes qui refusent l'intervention ! Heureusement que les monarchies sont là. Les deux grandes républiques à régime présidentiel du monde - la Russie, ça compte pas, hein ! - veulent intervenir. C'est mal ! Vive la monarchie.
Hollande sera-t-il à Obama ce que Blair fut à Bush ?
Mais non ! Je ne me lance pas dans la parole historique. Surtout le matin à jeun. J'ai lu ça dans Twitter. Avec des dizaines de RT. J'imagine les gaziers derrière leurs claviers pensant écrire les livres d'histoire.
Moi, j'aimerais bien qu'on intervienne. Tout d'abord,faut reconnaître que gazer ses citoyens ce n'est pas bien. On ne parle pas de lacrymo envoyée sur Christine Boutin pendant des manifs mais du gaz méchant. Tiens ! J'ai vu un tweet qui disait que les Américains étaient des fumiers d'intervenir pour ça parce que aux aussi avaient utilisé du gaz au Vietnam.
L'anti-impérialisme américain rend con.
Il faut intervenir. Je ne dis pas ça pour la politique internationale. Je m'en fous. Je n'aime pas gazer les gens mais d'un autre côté ils font chier leur dictateur comme s'ils étaient contre le mariage pour tous.
Deux raisons pour intervenir :
D'une part, les dirigeants de l'UMP seront obligés de fermer leur gueule, ce qui fait toujours du bien.
D'autre part et par conséquent, il n'y a plus que Jean-Luc Mélenchon qui gueule, montrant ainsi qu'il n'a absolument pas la carrure d'un homme d'Etat. Ses troupes se croient obligées de le défendre, ne serait-ce que par anti-américanisme primaire et c'est un plaisir de taper dessus dans les blogs. Ils sont perdus et finissent pas raconter n'importe quoi...
Rappelez-vous le Mali ! Tout ce qui préoccupait les braves blogueurs du Front de Gauche était la légitimité de l'intervention. Ils n'avaient strictement que faire du sort des populations locales. C'était très drôle. Des sommets de circonvolution pour taper sur la fausse gauche, celle qui est impérialiste ! Surtout quand elle soutient le peuple. La vraie gauche était appelée la vrauche par Sarkofrance. Ce n'est pas très joli. Je propose la brauche pour "bouffons de gauche".
Voila mes consignes à MM. Hollande et Obama : bombardez-moi ça. N'allez pas jusqu'à virer l'enculé. Ces abrutis d'indigènes pourraient nous mettre un islamiste ou un truc comme ça à la place.
C'était rigolo de voir les twittos Front de Gauche, hier, qui félicitaient le Royaume Uni et son Parlement plein de gauchistes qui refusent l'intervention ! Heureusement que les monarchies sont là. Les deux grandes républiques à régime présidentiel du monde - la Russie, ça compte pas, hein ! - veulent intervenir. C'est mal ! Vive la monarchie.
Hollande sera-t-il à Obama ce que Blair fut à Bush ?
Mais non ! Je ne me lance pas dans la parole historique. Surtout le matin à jeun. J'ai lu ça dans Twitter. Avec des dizaines de RT. J'imagine les gaziers derrière leurs claviers pensant écrire les livres d'histoire.
Moi, j'aimerais bien qu'on intervienne. Tout d'abord,faut reconnaître que gazer ses citoyens ce n'est pas bien. On ne parle pas de lacrymo envoyée sur Christine Boutin pendant des manifs mais du gaz méchant. Tiens ! J'ai vu un tweet qui disait que les Américains étaient des fumiers d'intervenir pour ça parce que aux aussi avaient utilisé du gaz au Vietnam.
L'anti-impérialisme américain rend con.
Il faut intervenir. Je ne dis pas ça pour la politique internationale. Je m'en fous. Je n'aime pas gazer les gens mais d'un autre côté ils font chier leur dictateur comme s'ils étaient contre le mariage pour tous.
Deux raisons pour intervenir :
D'une part, les dirigeants de l'UMP seront obligés de fermer leur gueule, ce qui fait toujours du bien.
D'autre part et par conséquent, il n'y a plus que Jean-Luc Mélenchon qui gueule, montrant ainsi qu'il n'a absolument pas la carrure d'un homme d'Etat. Ses troupes se croient obligées de le défendre, ne serait-ce que par anti-américanisme primaire et c'est un plaisir de taper dessus dans les blogs. Ils sont perdus et finissent pas raconter n'importe quoi...
Rappelez-vous le Mali ! Tout ce qui préoccupait les braves blogueurs du Front de Gauche était la légitimité de l'intervention. Ils n'avaient strictement que faire du sort des populations locales. C'était très drôle. Des sommets de circonvolution pour taper sur la fausse gauche, celle qui est impérialiste ! Surtout quand elle soutient le peuple. La vraie gauche était appelée la vrauche par Sarkofrance. Ce n'est pas très joli. Je propose la brauche pour "bouffons de gauche".
Voila mes consignes à MM. Hollande et Obama : bombardez-moi ça. N'allez pas jusqu'à virer l'enculé. Ces abrutis d'indigènes pourraient nous mettre un islamiste ou un truc comme ça à la place.
30 août 2013
Blogs et retraites : ça va chier !
A l'occasion de ma dernière semaine de vacances, je fais le point sur les blogs. Je l'ai dit l'autre l'autre jour : ça va chier. Plus exactement, j'ai dit : il faudra être violent. Ce billet a mal été compris. J'ai fait plusieurs billets sur la réforme des retraites : ils ont mal été compris par une partie de la gauche. Surtout, mes réponses aux commentaires sont mal comprises. Vous me direz qu'à force de faire des billets mal compris, je ferais mieux de m'interroger...
Ce matin, je lisais la presse en ligne gratuite. Je trouvais qu'elle parlait beaucoup de Fillon. J'ai donc commencé à faire un billet mais je me suis rendu qu'au bout de trois lignes, mon billet était terminé. Je concluais l'introduction par : "Fillon me fait de plus en plus penser à Balladur. Il a tout pour gagner mais accumule les petites conneries médiocres". Vous ne trouvez pas ça violent ? Vous ne croyez pas que trois lignes suffisent par rapport à de longs pavés que pourraient faire des confrères ? Évidemment, je gueule assez après Twitter pour ne pas me satisfaire de courts billets.
Il n'empêche : à certains moments, il fut arrêter d'argumenter. Si Fillon montre dès maintenant que rien d'autre que la présidentielle ne l'intéresse, les électeurs de droite lui feront la même réponse qu'à Balladur en 1995. Ou en 1789, je ne sais plus trop.
La réforme des retraites. J'en ai trop dit. Je n'ai pas été assez violent, assez direct. Pourtant, deux arguments suffisent :
Petit 1 : la gauche ne peut pas incarner n'augmentation du temps de travail or la réforme fait qu'on travaillera plus. Ça tue donc les notions de partage, de vision globale, d'accompagnement des gains de productivité.
Petit 2 : faire une réforme en prenant des mesures à long ou moyen terme, comme une augmentation de la durée de cotisation dans 20 ans est crétin dans la mesure où personne n'est capable de faire des prévisions de conjoncture dépassant quelques mois. Aussi bien en 2035, les réserves de pétroles seront épuisées. Qui en aura quelque chose à foutre d'un trimestre de cotisation. Ou alors, on aura trouvé une méthode pour produire de l'énergie en même temps que la bière. On pourra alors partir à la retraite à 50 ans à condition d'avoir picolé.
Je résume le petit 2 : la gauche devrait avoir l'image de gestionnaire et de visionnaire. Elle vient de chier grave dans la colle. Ou dans la colle grave, je ne sais plus.
Toujours est-il que des braves gens viennent me donner des arguments sérieux dans les commentaires en faveur de cette réforme. Je n'en ai rien à foutre et les déclare hors sujet. Bien sûr qu'il y a du bien dans cette réforme...
J'oubliais le petit 3 : elle ressemble aux réformes précédentes qui n'ont rien sauvé. On passe donc pour des incompétents, en plus du reste.
Je vais mettre des pincettes. Pour la violence, j'ai encore des progrès à faire. Il n'empêche que par cette stupide réforme, MM. Ayrault et Hollande viennent de tuer l'idée de "ma gauche", celle de nombreux sociaux démocrates en France, probablement le courant politique majoritaire dans ce pays.
C'est une grosse connerie.
Et je gère mon blog comme je veux.
En sac à vin. Pardon. En outre, personne ne part rassuré quant à l'avenir des retraites. Il n'y a pourtant pas 36 réformes possibles pour sauver la répartition : il faut mettre dans la loi que le taux de cotisation doit permettre de payer les pensions ! Je ne rigole pas. Mais pas du tout.
Dans notre système actuel, la "loi" fixe les paramètres, notamment le montant des pensions, la durée de cotisation et le taux de cotisation. Personne ne s'occupe des variables que ne peut pas fixer la loi : le nombre de cotisants, de pensionnés et donc le taux de croissance, de chômage, la démographie,... C'est d'un crétinisme sans fond. Le système est ainsi fait qu'on ne peut que constater un déficit en fin d'année et dire : ah merde ! Il faut une nouvelle réforme.
On a un système qui est un défit aux lois des mathématiques et ça fait des années que ça dure. On ne peut résoudre une équation que lorsque les paramètres sont connus.
Il faut que la loi prévoit un calcul du taux de cotisation en fonction des besoins de financement (pour l'année en cours en prenant en compte le résultat de l'année précédente). Une fois que ce principe de base sera fixé, on pourra faire toutes les réformes qu'on veut, en fonction des choix de société (ajustement des niveaux de pension, des durées de cotisation,...) et de la conjoncture économique. Il ne faut pas que la loi fixe le taux de cotisation mais son système de calcul. C'est la seule manière de garantir le financement. C'est la seule manière de garantir le fameux principe de répartition.
Tout ce que je viens de dire sur les retraites, dans ce billet, je l'ai dit dans d'autres billets cette semaine. Les commentaires n'ont pas porté sur ces thèmes : ils sont déclarés hors sujet. J'ai dit également que d'autres cotisations sociales pouvaient être reportées sur la CSG, en conséquence, pour garantir une meilleure assiette des prélèvements (que tout le monde paye, quoi).
Mais quand je vois les cadres de l'UMP critiquer la réforme alors qu'ils ont échoué dans les leurs et qu'on ne peut pas y répondre parce qu'ont sait d'ores et déjà que cette réforme ne sera pas la dernière, ça fait mal au blogueur qui a combattu les autres réformes.
L'heure n'est pas aux choix techniques mais aux choix politiques.
Ce matin, je lisais la presse en ligne gratuite. Je trouvais qu'elle parlait beaucoup de Fillon. J'ai donc commencé à faire un billet mais je me suis rendu qu'au bout de trois lignes, mon billet était terminé. Je concluais l'introduction par : "Fillon me fait de plus en plus penser à Balladur. Il a tout pour gagner mais accumule les petites conneries médiocres". Vous ne trouvez pas ça violent ? Vous ne croyez pas que trois lignes suffisent par rapport à de longs pavés que pourraient faire des confrères ? Évidemment, je gueule assez après Twitter pour ne pas me satisfaire de courts billets.
Il n'empêche : à certains moments, il fut arrêter d'argumenter. Si Fillon montre dès maintenant que rien d'autre que la présidentielle ne l'intéresse, les électeurs de droite lui feront la même réponse qu'à Balladur en 1995. Ou en 1789, je ne sais plus trop.
La réforme des retraites. J'en ai trop dit. Je n'ai pas été assez violent, assez direct. Pourtant, deux arguments suffisent :
Petit 1 : la gauche ne peut pas incarner n'augmentation du temps de travail or la réforme fait qu'on travaillera plus. Ça tue donc les notions de partage, de vision globale, d'accompagnement des gains de productivité.
Petit 2 : faire une réforme en prenant des mesures à long ou moyen terme, comme une augmentation de la durée de cotisation dans 20 ans est crétin dans la mesure où personne n'est capable de faire des prévisions de conjoncture dépassant quelques mois. Aussi bien en 2035, les réserves de pétroles seront épuisées. Qui en aura quelque chose à foutre d'un trimestre de cotisation. Ou alors, on aura trouvé une méthode pour produire de l'énergie en même temps que la bière. On pourra alors partir à la retraite à 50 ans à condition d'avoir picolé.
Je résume le petit 2 : la gauche devrait avoir l'image de gestionnaire et de visionnaire. Elle vient de chier grave dans la colle. Ou dans la colle grave, je ne sais plus.
Toujours est-il que des braves gens viennent me donner des arguments sérieux dans les commentaires en faveur de cette réforme. Je n'en ai rien à foutre et les déclare hors sujet. Bien sûr qu'il y a du bien dans cette réforme...
J'oubliais le petit 3 : elle ressemble aux réformes précédentes qui n'ont rien sauvé. On passe donc pour des incompétents, en plus du reste.
Je vais mettre des pincettes. Pour la violence, j'ai encore des progrès à faire. Il n'empêche que par cette stupide réforme, MM. Ayrault et Hollande viennent de tuer l'idée de "ma gauche", celle de nombreux sociaux démocrates en France, probablement le courant politique majoritaire dans ce pays.
C'est une grosse connerie.
Et je gère mon blog comme je veux.
En sac à vin. Pardon. En outre, personne ne part rassuré quant à l'avenir des retraites. Il n'y a pourtant pas 36 réformes possibles pour sauver la répartition : il faut mettre dans la loi que le taux de cotisation doit permettre de payer les pensions ! Je ne rigole pas. Mais pas du tout.
Dans notre système actuel, la "loi" fixe les paramètres, notamment le montant des pensions, la durée de cotisation et le taux de cotisation. Personne ne s'occupe des variables que ne peut pas fixer la loi : le nombre de cotisants, de pensionnés et donc le taux de croissance, de chômage, la démographie,... C'est d'un crétinisme sans fond. Le système est ainsi fait qu'on ne peut que constater un déficit en fin d'année et dire : ah merde ! Il faut une nouvelle réforme.
On a un système qui est un défit aux lois des mathématiques et ça fait des années que ça dure. On ne peut résoudre une équation que lorsque les paramètres sont connus.
Il faut que la loi prévoit un calcul du taux de cotisation en fonction des besoins de financement (pour l'année en cours en prenant en compte le résultat de l'année précédente). Une fois que ce principe de base sera fixé, on pourra faire toutes les réformes qu'on veut, en fonction des choix de société (ajustement des niveaux de pension, des durées de cotisation,...) et de la conjoncture économique. Il ne faut pas que la loi fixe le taux de cotisation mais son système de calcul. C'est la seule manière de garantir le financement. C'est la seule manière de garantir le fameux principe de répartition.
Tout ce que je viens de dire sur les retraites, dans ce billet, je l'ai dit dans d'autres billets cette semaine. Les commentaires n'ont pas porté sur ces thèmes : ils sont déclarés hors sujet. J'ai dit également que d'autres cotisations sociales pouvaient être reportées sur la CSG, en conséquence, pour garantir une meilleure assiette des prélèvements (que tout le monde paye, quoi).
Mais quand je vois les cadres de l'UMP critiquer la réforme alors qu'ils ont échoué dans les leurs et qu'on ne peut pas y répondre parce qu'ont sait d'ores et déjà que cette réforme ne sera pas la dernière, ça fait mal au blogueur qui a combattu les autres réformes.
L'heure n'est pas aux choix techniques mais aux choix politiques.
28 août 2013
La France, au top pour la création d'entreprises
De quoi donner un coup sur la tête des libéraux et autres andouilles de droite : d'après une étude d'Ernst & Young, la France est un des pays où il est le plus rapide et le plus facile de créer une entreprise.
Comparativement, le coût est le dixième de celui dans la moyenne du G20.
Ah ! Les clowns qui exigent de plus en plus de réformes.
En outre, la France est la première du G20 pour la formation et l'éducation dans le G20.
Tous les indicateurs ne sont pas aussi roses. A lire ici :
http://mobile.lemonde.fr/economie/article/2013/08/28/en-france-la-creation-d-entreprises-plus-facile-qu-ailleurs_3467731_3234.html
Comparativement, le coût est le dixième de celui dans la moyenne du G20.
Ah ! Les clowns qui exigent de plus en plus de réformes.
En outre, la France est la première du G20 pour la formation et l'éducation dans le G20.
Tous les indicateurs ne sont pas aussi roses. A lire ici :
http://mobile.lemonde.fr/economie/article/2013/08/28/en-france-la-creation-d-entreprises-plus-facile-qu-ailleurs_3467731_3234.html
Retraite : la réforme de trop
Depuis l'annonce de la réforme des retraites par Jean-Marc Aurault, hier, les réactions de mes confrères blogueurs politiques de gauche plutôt dans la lignée du gouvernement commencent, de même que celles d'autres blogueurs. Voir les liens ci-après. Parmi eux, un n'est pas de gauche. C'est celui avec qui je suis le plus d'accord.
Les blogueurs proches du gouvernement sont parfois surprenants et approuvent en partie cette réforme. C'était d'ailleurs le cas de certains de mes commentateurs d'hier. Beaucoup insistent sur le fait que c'était dans le projet du PS. Je n'en sais rien : je ne suis pas au PS.
Je vais donc rappeler ma position de manière plus qu'hier.
Petit 1 : je ne crois pas du tout à l'efficacité de cette réforme. Ça fait plusieurs réformes consécutives (4 en 20 ans) qui avaient été faites et â l'issue desquelles on nous annonçait que le système allait être sauvé. Cette fois, on a en plus une légère - très - augmentation des cotisations mais l'essentiel repose encore sur la durée. Cela ne fonctionnera pas.
Petit 2 : cela revient à une augmentation du temps de travail. Nous voila avec le premier gouvernement de gauche depuis au moins 80 ans qui provoque l'augmentation du temps de travail.
A la limite, je m'en fous mais ça va à l'encontre de ce en quoi j'ai toujours cru dont, notamment, la nécessité de prendre la politique d'une manière globale.
Petit 3 : à force de faire des réformes plus proches de ce qui semble être de droite que de gauche, les dommages collatéraux risquent d'être terribles. Et être au gouvernement pour mener la politique de la droite ne peut pas me satisfaire.
Petit 4 : cela va convaincre les types de la vraie gauche, la célèbre, vrauche, qu'ils sont dans leur bon droit, et nous obliger à crier de plus en plus fort pour soutenir d'autres réformes, elles bien nécessaires, autour de la compétitivité, du droit du travail,...
Petit 5 : elle va amener un terrible conflit entre les générations, conflit qui mettra en danger le système social dans son ensemble. Non seulement les jeunes devront cotiser plus pour ceux qui ont eu de la chance d'être à la retraite au bon moment (mais dans un système par répartition, ça peut se concevoir) mais ils devront cotiser plus longtemps.
Ils sont donc baisés sur toute la ligne et pourraient très bien se tourner vers des politiciens qui ne manqueront pas de leur proposer de cotiser pour leur propre gueule.
Petit 6 : elle se base sur des arguments (comme l'augmentation de l'espérance de vie) que nous réfutions à l'époque des réformes de la droite. Comment voulez-vous que l'on ne passe pas pour des cons auprès des électeurs ?
Les blogueurs proches du gouvernement sont parfois surprenants et approuvent en partie cette réforme. C'était d'ailleurs le cas de certains de mes commentateurs d'hier. Beaucoup insistent sur le fait que c'était dans le projet du PS. Je n'en sais rien : je ne suis pas au PS.
Je vais donc rappeler ma position de manière plus qu'hier.
Petit 1 : je ne crois pas du tout à l'efficacité de cette réforme. Ça fait plusieurs réformes consécutives (4 en 20 ans) qui avaient été faites et â l'issue desquelles on nous annonçait que le système allait être sauvé. Cette fois, on a en plus une légère - très - augmentation des cotisations mais l'essentiel repose encore sur la durée. Cela ne fonctionnera pas.
Petit 2 : cela revient à une augmentation du temps de travail. Nous voila avec le premier gouvernement de gauche depuis au moins 80 ans qui provoque l'augmentation du temps de travail.
A la limite, je m'en fous mais ça va à l'encontre de ce en quoi j'ai toujours cru dont, notamment, la nécessité de prendre la politique d'une manière globale.
Petit 3 : à force de faire des réformes plus proches de ce qui semble être de droite que de gauche, les dommages collatéraux risquent d'être terribles. Et être au gouvernement pour mener la politique de la droite ne peut pas me satisfaire.
Petit 4 : cela va convaincre les types de la vraie gauche, la célèbre, vrauche, qu'ils sont dans leur bon droit, et nous obliger à crier de plus en plus fort pour soutenir d'autres réformes, elles bien nécessaires, autour de la compétitivité, du droit du travail,...
Petit 5 : elle va amener un terrible conflit entre les générations, conflit qui mettra en danger le système social dans son ensemble. Non seulement les jeunes devront cotiser plus pour ceux qui ont eu de la chance d'être à la retraite au bon moment (mais dans un système par répartition, ça peut se concevoir) mais ils devront cotiser plus longtemps.
Ils sont donc baisés sur toute la ligne et pourraient très bien se tourner vers des politiciens qui ne manqueront pas de leur proposer de cotiser pour leur propre gueule.
Petit 6 : elle se base sur des arguments (comme l'augmentation de l'espérance de vie) que nous réfutions à l'époque des réformes de la droite. Comment voulez-vous que l'on ne passe pas pour des cons auprès des électeurs ?
Petit 7 : ce qui importe est de financer les retraites aujourd'hui. Il faut donc que les recettes couvrent les dépenses. C'est le principe de la répartition. Augmenter la durée de cotisation dans dix ou vingt ans ne résoudra pas le financement immédiat. Cette réforme est de l'arnaque.
Je résume : cette réforme n'est pas défendable et j'espère que le Parlement la corrigera.
Quelques liens :
http://sarkofrance.blogspot.fr/2013/08/retraite.html
http://www.jepense-jecris.fr/2013/08/retraites-quand-ayrault-ecoute-aubry.html
http://falconhill.blogspot.com/2013/08/jusqua-66-ans-peut-etre-68-ou-69-dici-la.html
http://www.jeune-garde87.org/2013/08/27/retraite-une-reforme-de-gauche/
Je résume : cette réforme n'est pas défendable et j'espère que le Parlement la corrigera.
Quelques liens :
http://sarkofrance.blogspot.fr/2013/08/retraite.html
http://www.jepense-jecris.fr/2013/08/retraites-quand-ayrault-ecoute-aubry.html
http://falconhill.blogspot.com/2013/08/jusqua-66-ans-peut-etre-68-ou-69-dici-la.html
http://www.jeune-garde87.org/2013/08/27/retraite-une-reforme-de-gauche/
27 août 2013
Retraites ? La Bérézina...
Je reste un blogueur de gouvernement. Mais un blogueur de gouvernement en vacances. La réforme des retraites et notamment l'augmentation de la durée de cotisations est la deuxième réforme qui me met en boule depuis 18 mois, avec la hausse de la TVA.
Pendant la réforme faite par la droite, on disait, presque comme principal argument, que c'était ridicule d'augmenter l'âge de la retraite avec un tel taux de chômage.
Surtout qu'on a aussi, aujourd'hui, l'annonce de l'augmentation du chômage (certes relativement réduite).
J'écoutais Jean-Marc Ayrault qui disait qu'il prenait ses responsabilités alors qu'on disait que Sarkozy était irresponsable avec ses augmentations de durée de cotisation. Ça frise le ridicule.
Annoncer des réformes jusqu'à 2035 ne me semble pas plus fin alors qu'on sait fort bien que personne est capable de faire des prévisions économiques à 6 mois.
Le premier ministre aurait du lire mon billet de ce matin. Cela dit sans prétention : il risque de perdre les quelques soutiens qui lui restent... Il aura pris des responsabilités mais ce n'est pas ainsi qu'il tiendra plus longtemps et que François Hollande aura du soutien en 2017.
Enfin, on sait que les augmentations de durée de cotisation faites par la droite n'ont servi à rien et n'ont pas sauvé le système ! Pourquoi les nôtres seraient-elles efficaces ?
J'invite Jean-Marc Ayrault à lire les sarcasmes des militants de gauche dans Twitter. Il a pris ses responsabilités ? Tu parles ! Il nous donne comme seul espoir de travailler plus.
Travailler plus, ça ne vous rappelle rien ?
Pendant la réforme faite par la droite, on disait, presque comme principal argument, que c'était ridicule d'augmenter l'âge de la retraite avec un tel taux de chômage.
Surtout qu'on a aussi, aujourd'hui, l'annonce de l'augmentation du chômage (certes relativement réduite).
J'écoutais Jean-Marc Ayrault qui disait qu'il prenait ses responsabilités alors qu'on disait que Sarkozy était irresponsable avec ses augmentations de durée de cotisation. Ça frise le ridicule.
Annoncer des réformes jusqu'à 2035 ne me semble pas plus fin alors qu'on sait fort bien que personne est capable de faire des prévisions économiques à 6 mois.
Le premier ministre aurait du lire mon billet de ce matin. Cela dit sans prétention : il risque de perdre les quelques soutiens qui lui restent... Il aura pris des responsabilités mais ce n'est pas ainsi qu'il tiendra plus longtemps et que François Hollande aura du soutien en 2017.
Enfin, on sait que les augmentations de durée de cotisation faites par la droite n'ont servi à rien et n'ont pas sauvé le système ! Pourquoi les nôtres seraient-elles efficaces ?
J'invite Jean-Marc Ayrault à lire les sarcasmes des militants de gauche dans Twitter. Il a pris ses responsabilités ? Tu parles ! Il nous donne comme seul espoir de travailler plus.
Travailler plus, ça ne vous rappelle rien ?
Jusqu'à quand paierons-nous les erreurs de ces nuls ? [les baffes qui se perdent]
C'est la nouvelle politique du jour : on découvre une nouvelle ardoise laissée par la droite, la bagatelle de 10 milliards, en prenant des dispositions contraires au droit communautaire. Pendant ce temps, la gauche cherche des milliards un peu partout pour colmater des brèches. Et on découvre, jour après jour, que cette bande d'incompétents de droite ont laissé des ardoises dans tous les tiroirs.
On a évidemment envie de leur flanquer des baffes. A tous ! A Borloo, par exemple, qui vient d'exiger un moratoire sur les prélèvements obligatoires ! N'importe quoi ! Tout pour exister. On sait maintenant pourquoi il a été viré au bout d'un mois du ministère des finances : pour incompétence. Le nul. Il tentera de nous expliquer comment on réparera les conneries de "son" gouvernement. Quand je pense qu'il voulait être premier ministre. Pire que les autres ! Si on augmente les impôts, c'est pour payer VOS fautes. Vos mensonges, vos erreurs, vos réformes ratées,...
Et Chatel, aujourd'hui, qui s'en prend à Hollande : "Une fois de plus, avec les impôts, M. Hollande choisit le principe du puits sans fond" ! La droite avait trouvé un autre puits sans fond, bien plus large : la dette et les erreurs de gestion pour masquer les trous.
Et Raffarin qui déclare que jamais Sarkozy n'aurait du perdre cette élection de 2012. Disons-le : heureusement qu'il l'a perdue quand on voit tous les dégâts crées par cette bande de nullissimes, qu'on découvre encore, jour près jours...
Et ces andouilles de blogueurs militants de droite qui vont nous expliquer qu'on ne peut pas continuer à mettre les mauvais chiffres sur le dos de la droite alors que l'on continue à découvrir, jour après jour, des nouvelles casseroles !
Des liens :
http://pierrealain1970.blogspot.fr/2013/08/retraites-chatel-hollande-choisit-le.html
http://mobile.lemonde.fr/politique/article/2013/08/27/la-bombe-a-retardement-a-10-milliards-d-euros-laissee-par-la-precedente-majorite_3467077_823448.html
http://bembelly.wordpress.com/2013/08/27/lardoise-cachee-de-sarkozy-10-milliards-deuros
http://m.leparisien.fr/politique/raffarin-sarkozy-n-aurait-jamais-du-perdre-l-election-presidentielle-27-08-2013-3084363.php
On a évidemment envie de leur flanquer des baffes. A tous ! A Borloo, par exemple, qui vient d'exiger un moratoire sur les prélèvements obligatoires ! N'importe quoi ! Tout pour exister. On sait maintenant pourquoi il a été viré au bout d'un mois du ministère des finances : pour incompétence. Le nul. Il tentera de nous expliquer comment on réparera les conneries de "son" gouvernement. Quand je pense qu'il voulait être premier ministre. Pire que les autres ! Si on augmente les impôts, c'est pour payer VOS fautes. Vos mensonges, vos erreurs, vos réformes ratées,...
Et Chatel, aujourd'hui, qui s'en prend à Hollande : "Une fois de plus, avec les impôts, M. Hollande choisit le principe du puits sans fond" ! La droite avait trouvé un autre puits sans fond, bien plus large : la dette et les erreurs de gestion pour masquer les trous.
Et Raffarin qui déclare que jamais Sarkozy n'aurait du perdre cette élection de 2012. Disons-le : heureusement qu'il l'a perdue quand on voit tous les dégâts crées par cette bande de nullissimes, qu'on découvre encore, jour près jours...
Et ces andouilles de blogueurs militants de droite qui vont nous expliquer qu'on ne peut pas continuer à mettre les mauvais chiffres sur le dos de la droite alors que l'on continue à découvrir, jour après jour, des nouvelles casseroles !
Des liens :
http://pierrealain1970.blogspot.fr/2013/08/retraites-chatel-hollande-choisit-le.html
http://mobile.lemonde.fr/politique/article/2013/08/27/la-bombe-a-retardement-a-10-milliards-d-euros-laissee-par-la-precedente-majorite_3467077_823448.html
http://bembelly.wordpress.com/2013/08/27/lardoise-cachee-de-sarkozy-10-milliards-deuros
http://m.leparisien.fr/politique/raffarin-sarkozy-n-aurait-jamais-du-perdre-l-election-presidentielle-27-08-2013-3084363.php
Aidons M. Ayrault à faire son devoir de mathématiques
Du fait de devoir satisfaire un tas d'imbéciles, dont moi, le gouvernement se trouve confronté à un bête exercice de mathématiques pathétique. Il faut équilibrer le budget, équilibrer les retraites, relancer la consommation, donner du pouvoir d'achat, sauvegarder notre modèle social, relancer les exportations ou freiner les importations...
Des imbéciles à satisfaire ?
Moi. Oui. Je suis encore en vacances, je parle de moi en priorité. Je me suis battu contre les réformes des retraites précédentes, contre les hausses de TVA Sarkozy,... J'ai soutenu corps et âme ou presque ce gouvernement. Même Valls, tiens ! Je ne peux pas soutenir maintenant le contraire de ce que j'ai défendu par le passé. Et je ne suis pas difficile.
Les syndicats. Oui. Ils représentent - certes pas toujours très bien - les gens qui travaillent donc qui produisent des richesses pour payer tout ce dont ont besoin les 65 millions d'andouilles qui peuplent ce pays.
Les électeurs de gauche. Oui. Il faut les remercier de nous avoir portés là et ne pas se foutre trop de leur gueule ce qui n'empêche pas de leur renvoyer les promesses dans les gencives (ben oui... Les réductions de déficit étaient au programmes, on leur a dit qu'on en chierait encore un an ou deux. Il faut souffrir pour être belle et tout ça). Les gens de la vrauche (la vraie gauche) pensent que ces électeurs pourraient voter pour eux. Très bien pour eux. Ça ne suffira pas pour qu'ils fassent une majorité et nos "anciens électeurs" pourraient très bien voter de l'autre bord.
Les électeurs de droite. Oui. Il faut toujours respecter l'adversaire. Et on n'en fera pas des électeurs anti "droite dure et débile" sans leur donner un peu satisfaction et leur montrer qu'on peut tenir une politique.
Ceux qui nous prêtent du pognon. Oui. Ça fait mal au cul de le dire mais...
Les entreprises. Oui. Ça fait aussi mal au cul mais ce sont bien elles et les salariés qui produisent des richesses.
Des imbéciles à ne pas satisfaire ?
Les militants de droite. Oui. Je parle bien des militants, pas des sympathisants. Je parle de ceux qui nient en permanence les chiffres, de ces connards qui gueulent après les hausses d'impôts faites par la gauche alors que celles de droite sont largement pires, même sans compter la hausse de la dette, ce machin qui revient à augmenter les impôts des générations futures. Ils méritent le mépris.
Les militants de gauche qui ont comme seul ennemi le gouvernement et ne tapent jamais sur la droite. Oui. Ils méritent aussi le mépris.
Les militants libéraux, pas les sarkozystes en goguette, les purs, ceux qui ne pensent qu'à diminuer les dépenses de l'Etat sans indiquer lesquelles, sans indiquer de solution politique pour y arriver. Oui. Ils méritent le mépris.
Les militants centristes qui deviennent à l'occasion les pires réactionnaires. Oui. Ils méritent le mépris.
Les organismes internationaux, ceux composés de glandus payés avec nos impôts qui nous disent "il faut faire ça sinon on vous pénalise vous allez voir c'est facile" puis "oups excusez nous on s'était trompés".
Je disais, hier, qu'il fallait être violent. Nous sommes au cœur. Des commentateurs m'ont répondu qu'il vaudrait mieux convaincre. Je ne peux pas convaincre un type qui m'a désigné comme ennemi. Je ne peux qu'être violent, lui rappeler ses contradictions et démontrer à quel point il peut être néfaste. Seul la violence permettra de convaincre le lecteur des énormités proférées.
Des mathématiques ?
Chacun aura ses propositions. Je vais faire les miennes.
Petit 1 : on fait en sort que la modification des taux de TVA prévue pour le 1er janvier soit neutre fiscalement (par exemple, en annulant la hausse du taux intermédiaire on devrait ne pas être trop mal).
Petit 2 : on supprime des cotisations sur le travail (patronales et salariales) ce qui n'a rein à voir avec le travail (famille, santé,...) et on augmente la CSG en conséquence.
Petit 3 : on augmente les cotisations sur le travail (salariales et patronales) de manière à souvenir exactement aux besoins des retraites.
Petit 4 : on fait le bilan financier.
4.1 : si ça coûte moins de 6 ou 7 milliards, on ferme notre gueule,
4.2 : si le coût du travail augmente, on fait plus fort : on reporte les cotisations patronales "chômage" sur la CSG.
Hop ! Il n'y à plus qu'à... Jean-Marc, il te reste quelques jours.
Un peu de lecture :
http://fcb-freecasababylon.blogspot.fr/2013/08/le-cout-du-travail.html
http://lechemindurayon.blogspot.fr/2013/08/des-couleuvres-pour-le-peuple.html
http://www.bahbycc.com/2013/08/la-politique-cest-violent.html
Des imbéciles à satisfaire ?
Moi. Oui. Je suis encore en vacances, je parle de moi en priorité. Je me suis battu contre les réformes des retraites précédentes, contre les hausses de TVA Sarkozy,... J'ai soutenu corps et âme ou presque ce gouvernement. Même Valls, tiens ! Je ne peux pas soutenir maintenant le contraire de ce que j'ai défendu par le passé. Et je ne suis pas difficile.
Les syndicats. Oui. Ils représentent - certes pas toujours très bien - les gens qui travaillent donc qui produisent des richesses pour payer tout ce dont ont besoin les 65 millions d'andouilles qui peuplent ce pays.
Les électeurs de gauche. Oui. Il faut les remercier de nous avoir portés là et ne pas se foutre trop de leur gueule ce qui n'empêche pas de leur renvoyer les promesses dans les gencives (ben oui... Les réductions de déficit étaient au programmes, on leur a dit qu'on en chierait encore un an ou deux. Il faut souffrir pour être belle et tout ça). Les gens de la vrauche (la vraie gauche) pensent que ces électeurs pourraient voter pour eux. Très bien pour eux. Ça ne suffira pas pour qu'ils fassent une majorité et nos "anciens électeurs" pourraient très bien voter de l'autre bord.
Les électeurs de droite. Oui. Il faut toujours respecter l'adversaire. Et on n'en fera pas des électeurs anti "droite dure et débile" sans leur donner un peu satisfaction et leur montrer qu'on peut tenir une politique.
Ceux qui nous prêtent du pognon. Oui. Ça fait mal au cul de le dire mais...
Les entreprises. Oui. Ça fait aussi mal au cul mais ce sont bien elles et les salariés qui produisent des richesses.
Des imbéciles à ne pas satisfaire ?
Les militants de droite. Oui. Je parle bien des militants, pas des sympathisants. Je parle de ceux qui nient en permanence les chiffres, de ces connards qui gueulent après les hausses d'impôts faites par la gauche alors que celles de droite sont largement pires, même sans compter la hausse de la dette, ce machin qui revient à augmenter les impôts des générations futures. Ils méritent le mépris.
Les militants de gauche qui ont comme seul ennemi le gouvernement et ne tapent jamais sur la droite. Oui. Ils méritent aussi le mépris.
Les militants libéraux, pas les sarkozystes en goguette, les purs, ceux qui ne pensent qu'à diminuer les dépenses de l'Etat sans indiquer lesquelles, sans indiquer de solution politique pour y arriver. Oui. Ils méritent le mépris.
Les militants centristes qui deviennent à l'occasion les pires réactionnaires. Oui. Ils méritent le mépris.
Les organismes internationaux, ceux composés de glandus payés avec nos impôts qui nous disent "il faut faire ça sinon on vous pénalise vous allez voir c'est facile" puis "oups excusez nous on s'était trompés".
Je disais, hier, qu'il fallait être violent. Nous sommes au cœur. Des commentateurs m'ont répondu qu'il vaudrait mieux convaincre. Je ne peux pas convaincre un type qui m'a désigné comme ennemi. Je ne peux qu'être violent, lui rappeler ses contradictions et démontrer à quel point il peut être néfaste. Seul la violence permettra de convaincre le lecteur des énormités proférées.
Des mathématiques ?
Chacun aura ses propositions. Je vais faire les miennes.
Petit 1 : on fait en sort que la modification des taux de TVA prévue pour le 1er janvier soit neutre fiscalement (par exemple, en annulant la hausse du taux intermédiaire on devrait ne pas être trop mal).
Petit 2 : on supprime des cotisations sur le travail (patronales et salariales) ce qui n'a rein à voir avec le travail (famille, santé,...) et on augmente la CSG en conséquence.
Petit 3 : on augmente les cotisations sur le travail (salariales et patronales) de manière à souvenir exactement aux besoins des retraites.
Petit 4 : on fait le bilan financier.
4.1 : si ça coûte moins de 6 ou 7 milliards, on ferme notre gueule,
4.2 : si le coût du travail augmente, on fait plus fort : on reporte les cotisations patronales "chômage" sur la CSG.
Hop ! Il n'y à plus qu'à... Jean-Marc, il te reste quelques jours.
Un peu de lecture :
http://fcb-freecasababylon.blogspot.fr/2013/08/le-cout-du-travail.html
http://lechemindurayon.blogspot.fr/2013/08/des-couleuvres-pour-le-peuple.html
http://www.bahbycc.com/2013/08/la-politique-cest-violent.html
26 août 2013
Être violent ?
Les universités d'été du PS sont terminées. Le Front de Gauche a tenu sa grande messe. Jean-François Copé a réuni ses ouailles et présenté son projet. Sarkofrance semble rappeler une ligne, ce matin : il faut être plus violent. L'adversaire de la gauche est cette droite qui se radicalise mais certains, à gauche, à vrauche devrais-je dire, voient un autre ennemi : le gouvernement.
Sarkofrance a raison : il faudra être plus violent. Je voyais encore des blogueurs du Front de Gauche, ce matin, implorer la gauche du PS à faire une nouvelle majorité avec eux, les Verts et d'autres. Je me demande s'ils lisent la presse et se rendent compte du ridicule dans lequel ils se mettent. Sans compter qu'ils sont en train de tout perdre pour tenter de faire 15 % aux Européennes.
Il faudra être violent, non pas contre eux mais contre leurs attaques. On va parler beaucoup des retraites dans les prochains jours, et la vrauche commence à attaquer le gouvernement sur une possible augmentation de la durée de cotisation alors que rien n'a été annoncé. Pendant ce temps, on attend les propositions de la vrauche.
Mais c'est contre la droite qu'il faudra être violent. Rien que les annonces de Jean-François Copé sont à mourir de rire. 6 mois de gouvernement par ordonnance pour faire tout ce que la droite n'a pas fait en 10 ans. 6 mois de gouvernement par ordonnance pour casser le droit du travail et les 35 heures. L'éternelle promesse.
C'est aussi contre les organismes internationaux qu'il faudra être violent. Je lisais encore, ce matin, les propos de je ne sais plus quel clown de la Commission Européenne, oubliant la part de responsabilité de cette dernière dans la crise, indiquer gaiement qu'il fallait ouvrir plus les marchés, en ne citant comme exemple que la SNCF et EDF, comme si quelqu'un pouvait croire que ça allait pouvoir avoir le moindre impact sur l'économie...
C'est enfin contre Twitter, et plus précisément par l'usage qui en est fait par certains, qu'il faudra être violent. Gentiment mais violent. Récemment, j'ai fait un billet contre la fiscalité écologique. Un lascar, probablement sympathique, a essayé de me contredire en 140 caractères. Qu'il ouvre un blog, réponde à mon argumentaire et étale le sien. Il fait ce qu'il veut mais on ne peut pas faire une analyse en 140 caractères.
Reste la presse. Faut-il être violent contre elle ? Il y a un an, elle me désolait. Aujourd'hui, elle réjouit : elle montre que le gouvernement bosse.
Des liens :
http://sarkofrance.wordpress.com/2013/08/26/il-faut-etre-plus-violent/
http://bembelly.wordpress.com/2013/08/26/jf-cope-linfirmier-politique-qui-veut-delivrer-des-ordonnances
http://sarkofrance.blogspot.fr/2013/08/apres-fillon-cope-la-surenchere.html
http://etmamain.blogspot.com/2013/08/cope-en-forme-il-promet-pour-les-riches.html
Sarkofrance a raison : il faudra être plus violent. Je voyais encore des blogueurs du Front de Gauche, ce matin, implorer la gauche du PS à faire une nouvelle majorité avec eux, les Verts et d'autres. Je me demande s'ils lisent la presse et se rendent compte du ridicule dans lequel ils se mettent. Sans compter qu'ils sont en train de tout perdre pour tenter de faire 15 % aux Européennes.
Il faudra être violent, non pas contre eux mais contre leurs attaques. On va parler beaucoup des retraites dans les prochains jours, et la vrauche commence à attaquer le gouvernement sur une possible augmentation de la durée de cotisation alors que rien n'a été annoncé. Pendant ce temps, on attend les propositions de la vrauche.
Mais c'est contre la droite qu'il faudra être violent. Rien que les annonces de Jean-François Copé sont à mourir de rire. 6 mois de gouvernement par ordonnance pour faire tout ce que la droite n'a pas fait en 10 ans. 6 mois de gouvernement par ordonnance pour casser le droit du travail et les 35 heures. L'éternelle promesse.
C'est aussi contre les organismes internationaux qu'il faudra être violent. Je lisais encore, ce matin, les propos de je ne sais plus quel clown de la Commission Européenne, oubliant la part de responsabilité de cette dernière dans la crise, indiquer gaiement qu'il fallait ouvrir plus les marchés, en ne citant comme exemple que la SNCF et EDF, comme si quelqu'un pouvait croire que ça allait pouvoir avoir le moindre impact sur l'économie...
C'est enfin contre Twitter, et plus précisément par l'usage qui en est fait par certains, qu'il faudra être violent. Gentiment mais violent. Récemment, j'ai fait un billet contre la fiscalité écologique. Un lascar, probablement sympathique, a essayé de me contredire en 140 caractères. Qu'il ouvre un blog, réponde à mon argumentaire et étale le sien. Il fait ce qu'il veut mais on ne peut pas faire une analyse en 140 caractères.
Reste la presse. Faut-il être violent contre elle ? Il y a un an, elle me désolait. Aujourd'hui, elle réjouit : elle montre que le gouvernement bosse.
Des liens :
http://sarkofrance.wordpress.com/2013/08/26/il-faut-etre-plus-violent/
http://bembelly.wordpress.com/2013/08/26/jf-cope-linfirmier-politique-qui-veut-delivrer-des-ordonnances
http://sarkofrance.blogspot.fr/2013/08/apres-fillon-cope-la-surenchere.html
http://etmamain.blogspot.com/2013/08/cope-en-forme-il-promet-pour-les-riches.html
24 août 2013
Kremlin des Blogs couillu
C'est au moment où il a commencé à me caresser les couilles que je me suis demandé si @Ptitmorveux n'était pas un peu homosexuel. Néanmoins, comme il avait l'air satisfait de sa découverte, je n'ai pas été si dérangé que ça. J'ai retiré sa main par principe : une érection de ma part aurait été gênante. J'aime beaucoup ce garçon mais cela n'a rien de sexuel sauf s'il insiste.
Par contre, Fiso, je ne dis pas. Je n'ai pas réussi à manger en face d'elle. C'est Gildan qui a eu le droit d'avoir ses nichons dans son assiette. Je ne sais pas s'il a su quoi en faire. Au fait ! C'est bien sa photo que j'ai diffusée hier sur l'autre blog.
Pour ma part, j'ai mangé en face de Babelouest. Il est moins baisable que Fiso, Ptitmorveux et Gildan mais néanmoins fort sympathique. C'est le premier que je tiens à saluer ici. La présence des autres andouilles me fait très plaisir mais celle de lascars qui se disent, le matin, alors qu'ils sont sagement à Nantes qu'ils iraient bien boire une bière avec les copains blogueurs à Bicetre est à saluer.
Saluons donc aussi la présence de Cycee et de Dada, qui ne sont pas baisables non plus mais uniquement parce qu'ils ne veulent pas, qu'ils viennent de loin, pour les mêmes raisons que Babelouest : passer un bon moment avec les copains.
Ce qui nous change des gens qui viennent là pour se faire rincer la gueule comme au kdb de début juillet. C'est une histoire sombre que j'ai peu racontée sur mes blogs. Je devrais le faire. J'ai le témoignage du serveur. Et celui des copains qui confirment que c'est la première fois que je ronchonne ainsi en 7 ans de réunions de blogueurs à la Comète. Le juge sera plié de rire. Surtout qu'elle a envoyé un mail à tous les participants pour qu'ils témoignent qu'elle avait bien payé son repas ce que personne n'a jamais mis en cause. Les connasses qui défendent la cause du féminisme au Parti Socialiste mériteraient d'être lapidées par toutes les femmes qui se plaignent pas de relations difficiles avec les propriétaires de leur logement au cœur de Paris en vivant au RSA. Du coup, je me demande si ne ne vais pas porter plainte, moi-même, pour harcèlement et diffamation. Du moment que la procédure n'empiète pas sur les heures passées avec les copains.
A propos de partir sans payer, Ptitmorveux est parti en m'offrant deux bières par jour pendant une semaine. Comme je pars demain en Bretagne, je vais tout boire ce soir. Je ne sais pas pourquoi mais quand je parle de lui, j'ai les couilles qui me grattent. C'est une preuve d'affection.
A propos de mon andouille préférée, ils étaient deux à avoir une légère ébriété particulièrement soutenue, hier. Je ne citerai pas l'autre vu qu'il a vomi sur le tapis de la Comète, ce qui ne se fait pas. Il n'empêche que je leur ai envoyé un SMS à midi et des brouettes pour demander des nouvelles. Ils m'ont répondu tous les deux précisément une heure treize après à moins de dix secondes d'intervalle. C'est assez incroyable sauf s'ils ont couché ensemble. Ce que je ne crois pas. Le vomisseur est homophobe. Contrairement au masseur de couilles, j'ai déjà couché avec lui, pourtant. Mais sans y mettre les mains ou un autre organe. Il n'aurait pas voulu mais ça n'aurait rien empêché vu qu'il avait bu autant que moi. Mais je n'avais pas envie.
Tant qu'à me foutre des homosexuels et des homophobes, revenons au Kremlin des Blogs. À côté du masseur, il y avait Sophia. Elle prétend que le Président de l'Algérie (celui qui n'est plus étanche ?) est homosexuel !
Je ne cite pas tous les participants de ce KdB exceptionnel. Je pourrais en oublier certains. Je vais citer Dagrouik et Seb Musset. Je ne risque rien. Ils sont toujours là, comme Gildan. D'ailleurs, quand j'organise un KdB, je l'annonce aux patrons. Ils me demandent combien on sera. Je réponds : au moins quatre. Merci à eux. Je les aime. Même si ce n'est pas sexuel.
Je vais citer aussi El Camino, même s'il n'est pas baisable. S'il avait les nichons aussi gros que le ventre, je pourrais changer d'avis. Toujours est-il qu'il a fait l'after avec nous. Vive Roger, le serveur, qui nous a tolérés deux heures après la fermeture.
Je vais aussi citer Elooooody qui réussit à être bonne et féministe en même temps et sa copine (de cheval) très charmante ! Nous avions aussi l'immense et indispensable Mlle Peg qui n'a de cochonne que le nom vu que je n'ai pas réussi à essayer autre chose. Pour Elooooody, je plaisante. Pas sur le fait qu'elle soit bonne, on s'en fout. En discutant avec elle de féminisme, j'ai accepté tous leurs points de vue. J'en bande encore.
Sarkofrance était là. Il n'est toujours pas baisable, non plus. Je ne sais pas pourquoi. Son côté écolo peut-être. Vous vous imaginez coucher avec Eva Joly ou Daniel Cohn-Bendit ? Par contre, je vous interdis de coucher avec Mamère, même pour Noël.
Il y avait aussi Fabien qui n'est pas baisable pour à peu près les mêmes raisons qu'El Camino.
Par contre, Mipmip est toujours charmante d'autant qu'elle était coiffée normalement, pour une fois. Sa petite robe légère ne la met pas en valeur. Il faudrait qu'un jour les gonzesses se mettent dans le crâne qu'on ne les aime pas uniquement pour leur esprit et leu intelligence. Sinon, on serait tous pédés.
J'ai oublié qui ?
Le problème avec ces KDB où on est nombreux, c'est que je ne peux pas discuter avec tout le monde. Je devrais les organiser en plusieurs fois. 4 personnes par jour. On met Gildan, Dagrouik et Seb pour le décors. Après on met Fiso pour ses nichons ou Ptitmorveux pour mes couilles et on s'amuse avec ce qui reste.
Je les aime tous mais ça n'a rien de sexuel.
Quoi que...
Je vais conclure (j'ai rédigé ce billet il y à plus d'une heure mais le patron de l'Amandine a débarqué à la Comète entre temps et m'a obligé à boire avec lui) ). Je les aime tous, je disais. Fiso, Cycee et Ptitmorveux peuvent venir tous les jours.
Fiscalité verte de merde
Avec mes vacances, je publie peu de billets. La flemme. Ce
matin, pourtant, je craque devant la bêtise ambiante. Il parait que des propos
sur la fiscalité écologique à l’Université d’été du PS font une vague
polémique. Les blogueurs Front de Gauche, par exemple, font une cible facile :
ils se sont convertis à l’écologie le jour où Jean-Luc Mélenchon s’est vu
dicter une nouvelle voie politique par Sainte Blandine.
Je ne vais pas être méchant mais cela ne m’empêchera de
donner le fond de ma pensée : il faut être un bel imbécile pour croire que
la
fiscalité verte sauvera la planète. Elle revient à dire : « Vas-y
mon coco, tu payes des impôts et tu as le droit de polluer. » Le coco en
question n’en a que faire, il répercute la taxe sur son prix de vente et c’est
le consommateur final qui paye, un peu comme la TVA, quoi !
Bref ! Quand on voit des types qui se prétendent à
gauche défendre des idées bien à droite, dans la simple ligne d’un libéralisme
exacerbé (tu payes et tu fais ce que tu veux), ça me fait doucement rigoler.
Quand en plus, ils viennent donner des leçons de traitement
des électeurs et de sciences politiques, la machine à donner des baffes a envie
de se remettre en route. Pauvres crétins qui n’ont que la bave pour exister
politiquement… Ces abrutis font tellement fuir les électeurs que le Front National finira par se retrouver au pouvoir. On se demandera alors quelle politique mener pour sauver le monde.
22 août 2013
La soirée de blogueurs du siècle
Dès ce soir, je la prépare. La terrasse sera opérationnelle pour demain. Je vérifie.
On attend à peu près autant de blogueurs que pour cette soirée de fin août 2009.
Venez nombreux.
21 août 2013
Valls et la vrauche
Encore une fois, ce sont des questions de sécurité qui font la une des journaux, ce matin, avec cette escapade à Marseille d'une brochette de ministres entrainés par le premier d'entre eux. Les observateurs supputent. Ils ne savent faire que ça. D'ailleurs, comme dirait Béru, il n'y a pas sot métier. La bataille pour la mairie de Marseille est commencée, Jean-Ayrault veut montrer son autorité, Manuel Valls veut le remplacer,...
Finalement, je me fous un peu de tout ça. J'aimerais d'ailleurs avoir plus d'amis à Marseille pour me faire une opinion sur le sentiment d'insécurité qui régnerait là-bas.
Dans l'attente, ce sont les propos de la vrauche, à propos du ministre de l'intérieur, qui m'intéressent, d'autant que j'ai parlé avec un tas de gens, hier, dans la vraie vie et dans les blogs. La vrauche ? C'est un néologisme créé, à ma connaissance, ce matin, par l'ami Sarkofrance, pour désigner la vraie gauche.
Que nous disait Bruno Roger-Petit sur le Plus, avant-hier ? Je résume et interprète : il y a un vrai décalage entre ce que pensent la moitié des sympathisants de gauche et la plupart des électeurs de gauche qui sont loin d'être hostiles aux thématiques sécuritaires. FCB (FreeCasaBabylon) nous dit : "Je crains que Bruno Roger-Petit ne soit atteint par ce que les scientifiques appellent le syndrome Asko-Besson. Autrement dit, se croire de gauche mais défendre des positions de droite." Nous sommes typiquement dans la vrauche. Des sympathisants qui représentent peut-être 20% de l'électorat s'imaginent en représenter 50.
Cela étant, chacun pense ce qu'il veut, évidemment, mais ce qui m'énerve, ce sont les erreurs d'interprétation ou les propos sortis du contexte, voire étalés devant le public alors qu'ils sont privés. Valls a été victime deux fois de ce phénomène en peu de temps, avec, d'abord, sa note à propos de la réforme pénale et, ensuite, les propos qu'il aurait tenus devant ses collègues.
De ces derniers, on en retient "en diagonale" qu'il doute que l'islam soit compatible avec la démocratie, que le regroupement familial serait remis en cause et que les problèmes d'immigration en provenance d'Afrique seraient à prendre en compte. Or, ce n'est pas ce qu'il a dit... Du moins, comme on ne sait pas ce qu'il a dit. On retient même de différents articles qu'il aurait pu dire le contraire.
Par exemple, à propos de l'islam et de la démocratie, il aurait dit que la France prouverait que ces machins sont compatibles, reprenant des propos de François Hollande qui en fait n'a pas dit ça mais que la France savait qu'ils sont compatibles. Tu parles d'une différence !
Si moi, je dis aujourd'hui que cette compatibilité est effectivement à prouver, je vais probablement passer pour un immonde lepeniste puisque je tiens des propos plus virulents que Valls qui passe pour le clone de Sarkozy. Pourtant, pendant tout le printemps, on a eu des catholiques qui ont manifesté contre une loi fraîchement votée par une nouvelle majorité franchement élue. Pendant tout le printemps, on s'est donc demandé, à gauche, si le catholicisme était bien compatible avec la démocratie.
Nous avons donc une occasion en or de moucher la droite, comme nous l'avons à Marseille, ce matin : ils ont réduit le nombre de policier. La droite catholique a largement manifesté contre une loi de la République. Pif ! Paf !
Valls ne doit pas être la cible. La vrauche l'accuse d'avoir profité de l'été pour passer dans les médias, or, à au moins deux occasions, celles que je citais, il a été dans les médias contre son gré. Comme si d'autres membres du gouvernement voulaient le détruire. Du coup, Ayrault est obligé de monter au créneau. À gauche, on n'aime pas trop Valls. Il représente l'aile droite du PS. En plus, il est ministre de l'intérieur, donc obligé d'intervenir lors des faits divers. Alors, on le compare à Nicolas Sarkozy, en oubliant qu'à chaque intervention, celui-ci faisait preuve d'une outrance verbale et annonçait une loi. Pas Valls. Il se bat pour donner aux forces de l'ordre les moyens de travailler.
La vrauche pense que tous ceux qui ne sont pas d'accord avec elle sont des petits Le Pen en puissance. La vrauche pense que toute la population rivé sur les journaux télé en juillet et août et est victime des propos de Valls. Elle a néanmoins raison sur un point : ce qui passe à la télé est souvent crétin. Je suis actuellement en vacances chez des amis et pour la première fois de ma vie ou presque, j'ai regardé une chaîne d'information en continu en buvant mon café...
Ajouté à tout ça, on retrouve avec la série habituelle d'amalgames. Par exemple, les Égyptiens avaient élu pour la première fois un président. Il s'est trouvé que ce président était trop proche des musulmans. Une bonne moitié de la population n'en voulait plus et l'armée l'a foutu dehors, avec, au début, l'appui de nos démocraties occidentales. Le peuple se rebiffe, on est avec le peuple. Depuis, les choses ont mal tourné, ce sont les musulmans qui ont manifesté, avec un comportement indigne de l'armée mais aussi des musulmans qui s'en seraient pris aux chrétiens du coin.
C'est le bordel.
Toujours est-il qu'à la lumière des événements en Égypte, on est en droit de se poser la question de la compatibilité de l'islam et de la démocratie ou, plus exactement, de la compatibilité de cette religion avec notre modèle de "vivre-ensemble" qui nous est cher. Valls a dit qu'il nous revenait de démontrer cette compatibilité. Ça me paraît tout à son honneur.
Mais c'est tellement plus facile de taper sur un homme que de se poser des questions.
Des liens !
http://fcb-freecasababylon.blogspot.fr/2013/08/les-peuples-de-gauche.html
http://sarkofrance.wordpress.com/2013/08/21/merci-cecile-duflot/
http://leplus.nouvelobs.com/contribution/922743-manuel-valls-comment-l-electorat-de-gauche-a-appris-a-aimer-le-ministre-de-l-interieur.html
Finalement, je me fous un peu de tout ça. J'aimerais d'ailleurs avoir plus d'amis à Marseille pour me faire une opinion sur le sentiment d'insécurité qui régnerait là-bas.
Dans l'attente, ce sont les propos de la vrauche, à propos du ministre de l'intérieur, qui m'intéressent, d'autant que j'ai parlé avec un tas de gens, hier, dans la vraie vie et dans les blogs. La vrauche ? C'est un néologisme créé, à ma connaissance, ce matin, par l'ami Sarkofrance, pour désigner la vraie gauche.
Que nous disait Bruno Roger-Petit sur le Plus, avant-hier ? Je résume et interprète : il y a un vrai décalage entre ce que pensent la moitié des sympathisants de gauche et la plupart des électeurs de gauche qui sont loin d'être hostiles aux thématiques sécuritaires. FCB (FreeCasaBabylon) nous dit : "Je crains que Bruno Roger-Petit ne soit atteint par ce que les scientifiques appellent le syndrome Asko-Besson. Autrement dit, se croire de gauche mais défendre des positions de droite." Nous sommes typiquement dans la vrauche. Des sympathisants qui représentent peut-être 20% de l'électorat s'imaginent en représenter 50.
Cela étant, chacun pense ce qu'il veut, évidemment, mais ce qui m'énerve, ce sont les erreurs d'interprétation ou les propos sortis du contexte, voire étalés devant le public alors qu'ils sont privés. Valls a été victime deux fois de ce phénomène en peu de temps, avec, d'abord, sa note à propos de la réforme pénale et, ensuite, les propos qu'il aurait tenus devant ses collègues.
De ces derniers, on en retient "en diagonale" qu'il doute que l'islam soit compatible avec la démocratie, que le regroupement familial serait remis en cause et que les problèmes d'immigration en provenance d'Afrique seraient à prendre en compte. Or, ce n'est pas ce qu'il a dit... Du moins, comme on ne sait pas ce qu'il a dit. On retient même de différents articles qu'il aurait pu dire le contraire.
Par exemple, à propos de l'islam et de la démocratie, il aurait dit que la France prouverait que ces machins sont compatibles, reprenant des propos de François Hollande qui en fait n'a pas dit ça mais que la France savait qu'ils sont compatibles. Tu parles d'une différence !
Si moi, je dis aujourd'hui que cette compatibilité est effectivement à prouver, je vais probablement passer pour un immonde lepeniste puisque je tiens des propos plus virulents que Valls qui passe pour le clone de Sarkozy. Pourtant, pendant tout le printemps, on a eu des catholiques qui ont manifesté contre une loi fraîchement votée par une nouvelle majorité franchement élue. Pendant tout le printemps, on s'est donc demandé, à gauche, si le catholicisme était bien compatible avec la démocratie.
Nous avons donc une occasion en or de moucher la droite, comme nous l'avons à Marseille, ce matin : ils ont réduit le nombre de policier. La droite catholique a largement manifesté contre une loi de la République. Pif ! Paf !
Valls ne doit pas être la cible. La vrauche l'accuse d'avoir profité de l'été pour passer dans les médias, or, à au moins deux occasions, celles que je citais, il a été dans les médias contre son gré. Comme si d'autres membres du gouvernement voulaient le détruire. Du coup, Ayrault est obligé de monter au créneau. À gauche, on n'aime pas trop Valls. Il représente l'aile droite du PS. En plus, il est ministre de l'intérieur, donc obligé d'intervenir lors des faits divers. Alors, on le compare à Nicolas Sarkozy, en oubliant qu'à chaque intervention, celui-ci faisait preuve d'une outrance verbale et annonçait une loi. Pas Valls. Il se bat pour donner aux forces de l'ordre les moyens de travailler.
La vrauche pense que tous ceux qui ne sont pas d'accord avec elle sont des petits Le Pen en puissance. La vrauche pense que toute la population rivé sur les journaux télé en juillet et août et est victime des propos de Valls. Elle a néanmoins raison sur un point : ce qui passe à la télé est souvent crétin. Je suis actuellement en vacances chez des amis et pour la première fois de ma vie ou presque, j'ai regardé une chaîne d'information en continu en buvant mon café...
Ajouté à tout ça, on retrouve avec la série habituelle d'amalgames. Par exemple, les Égyptiens avaient élu pour la première fois un président. Il s'est trouvé que ce président était trop proche des musulmans. Une bonne moitié de la population n'en voulait plus et l'armée l'a foutu dehors, avec, au début, l'appui de nos démocraties occidentales. Le peuple se rebiffe, on est avec le peuple. Depuis, les choses ont mal tourné, ce sont les musulmans qui ont manifesté, avec un comportement indigne de l'armée mais aussi des musulmans qui s'en seraient pris aux chrétiens du coin.
C'est le bordel.
Toujours est-il qu'à la lumière des événements en Égypte, on est en droit de se poser la question de la compatibilité de l'islam et de la démocratie ou, plus exactement, de la compatibilité de cette religion avec notre modèle de "vivre-ensemble" qui nous est cher. Valls a dit qu'il nous revenait de démontrer cette compatibilité. Ça me paraît tout à son honneur.
Mais c'est tellement plus facile de taper sur un homme que de se poser des questions.
Des liens !
http://fcb-freecasababylon.blogspot.fr/2013/08/les-peuples-de-gauche.html
http://sarkofrance.wordpress.com/2013/08/21/merci-cecile-duflot/
http://leplus.nouvelobs.com/contribution/922743-manuel-valls-comment-l-electorat-de-gauche-a-appris-a-aimer-le-ministre-de-l-interieur.html
19 août 2013
Des grands projets pour 2025 ?
Tiens ! J'avais failli louper la date. Nous sommes le 19 août
2025. Douze ans jour pour jour après ce séminaire qui devait tout changer. Que
d'eau a coulé sous les ponts, depuis. Rappelez-vous de l'époque. Les banlieues
à la limite de l'insurrection, une économie moribonde, un chômage galopant...
Tout ça était le fruit d'une espèce d'hystérie droitière qui avait détruit la
nation. Ils ont fini par se détruire tout seul. En quelques mois, tout a été
réglé.
Ce séminaire a été très important, pour moi, à titre
personnel, mais aussi pour la France. En débouchant sur une vision globale à
moyen terme du pays, il a redonné l'espoir, l'élan ! Les Français ont vu un
avenir. Non ! Je déconne. Les Français ont surtout vu qu'aucun parti de droite
n'avait une vision de l'avenir. La droite était enfermée dans la réflexion
autour de son bilan et a accumulé les grosses conneries. Du coup, la cote de
popularité a fait un grand bond : il était clair que seul François Hollande
pouvait mener la boutique, aidé par Jean-Marc Ayrault et le gouvernement. Non
seulement, avec ce séminaire, il présentait un avenir mais on y croyait.
Cela étant, je ne suis plus blogueur de gouvernement. A
l’époque, je l’étais. Une sinécure.
Le matin, j’avais fait mon billet de blog pour annoncer le
séminaire, pour dire que le gouvernement travaillait été tout ça. Après, j’ai
lu les blogs des copains puis je suis allé boire un coup à l’Aéro. Sur l’écran
de la télé, j’ai pu voir un premier ministre jovial faire une allocution. Ce n’est
pas souvent qu’on le voyait comme ça, le Ayrault ! Ca lui a bien réussi, d’ailleurs,
puisqu’il est quand même, maintenant, président de la Fédération des Etats
Européens, truc qui n’existait même pas à l’époque.
Je suis repassé à la Comète où m’attendait mon camarade
Tonnégrande. Son épouse était coincée en Guyane suite à une grève d’Air France et
il noyait son chagrin dans le vin rouge. Du coup, je l’ai suivi, comme un âne !
Vers 14 heures, avec mon iPhone, je suis tombé sur un échange de tweets entre
Cécile Duflot et Benoît Hamon. Ils étaient bien joviaux, nos deux lascars. Du
coup, je me suis foutu de leur gueule. De fil en aiguille, j’ai fini par leur
dire : « bon, z’avez fini de bouffer, à l’Elysée, z’avez qu’à venir
prendre le digestif à la Comète avec toute la troupe. » Au bout de cinq
minutes, Cécile a répondu « OK ! On arrive ! » Je ne savais
pas si je devais prendre ça pour du lard ou du cochon. C’est elle qui m’a
expliqué, ensuite. Elle était à côté de Pépère qui lui faisait un peu de
gringue, en toute affection. Ben oui, quoi ! Après deux litres de pinard,
on se lâche. Elle lui a montré le tweet. Il a dit « Chiche ! Tu vas
voir la tronche qu’il va tirer, ce gros con de blogueur, dans son bistro. »
Ils sont arrivés ! 37 ministres et un président. La
panique à la Comète. Moi, je ronchonnais un peu. Ben oui ! 38 digestifs à
7 euros… On se pose en terrasse. J’étais évidemment entre François et
Jean-Marc. Histoire, de lancer la conversation, je dis : « Alors, vous avez glandé quoi, ce matin ? »
Ils me racontent leurs trucs. Ca faisait un peu peine-à-jouir ! Je le leur
dis. François m’engueule : « hé ho tu fais
chier toi tu crois que c’est si facile ? » « Mais non, lui dis-je, mais il faudrait un truc plus
ambitieux. » Il me met au défit. Avec les Ricard que je m’étais
enfilé en les attendant, j’avais un tas d’idées mais du mal à mettre ça en
place. Je pensais au
billet de mon confrère Cyril. Lui aussi avait imaginé la France en 2025,
avec un pont entre Marseille et Sétif.
Je ne sais pas ce qui se passe dans ma tête, à moitié cuit,
je suppose, je me lève et je dis solennellement à mes compères de beuverie :
il faut un grand projet dans un de nos domaines d’excellence, les transports. Vous
allez me construire une ligne de train entre Paris et Alger, avec, surtout, un
tunnel sous la Méditerranée où des trains pourront rouler à 600 km/h . Gare d’Austerlitz
Alger en 2h30, ça aurait de la gueule non ? Vous nous poursuivez la ligne
vers le nord et l’est histoire d’en faire bénéficier toute l’Europe pour
pouvoir récupérer du pognon.
François m’a regardé. Il a dit « chiche ». Vous
connaissez la suite. On a fait ce tunnel, on est redevenu une place tournante
du commerce. On a inventé un train capable de rouler à 600 à l’heure sans
bouger les oreilles et avec la wifi pour que les imbéciles puissent tweeter
pendant le voyage, ce qui a rapidement fait d’Alstom et d’Orange des géants
mondiaux dans leurs domaines, avec une compétence reconnue internationalement,
de même que pour nos géants des travaux publics et nos producteurs d’électricité
propre, durable, ne sentant pas sous les bras. Nos banlieues ayant été
rapprochées des pays d’origine de l’immigration, tout c’est calmé. L’amère
Merkel a été jalouse et a boudé. Pendant ce temps là, nous avons fait la
Fédération d’Europe en entrainant les Italiens et les Espagnols qui ont fini
par avoir des accès directs au fameux tunnel, en construisant leurs propres
jonctions. Les rosbifs ont couiné un peu alors on leur a fait une ligne directe
entre Alger et Londres. Même qu’il a fallu reconstruire un tunnel sous la
manche pour pouvoir rouler à 600. C’est là qu’on a eu l’idée de faire ce tunnel
directement entre Paris et Londres avec un passage à Lilles et une ramification
vers Bruxelles.
Nous n’y étions pas encore. François, après avoir dit « chiche »
a ajouté « heu, tu peux me noter tout ça ? ».
J’ai dit « après la sieste ». Il me
dit « OK, t’as qu’à passer à l’Elysée vers 19
heures, pour l’apéro, qu’on fignole tout ça. »
A 20 heures, à peine dessaoulé, il convoquait la presse pour
lui annoncer tout ça. L’UMP a immédiatement rué dans les brancards en sortant
un communiqué de presse débile expliquant qu’il fallait que le train parte de
Gare de Lyon et pas d’Austerlitz.
J’ai fait un billet de blog qui est resté dans les annales
(avec deux « n ») : faites pas chier, comme si on en avait
quelque chose à cirer.
Pendant la première année, on a un peu galéré. Il fallait
obtenir du pognon et décidé Alstom et Orange à investir, l’un pour des trains
encore plus rapides que les TGV, l’autre pour un nouveau système de
télécommunication (le Wifi dans le train est anecdotique mais assurer la
coordination des transports à très grande vitesse nécessite une fiabilité
absolue)(de temps en temps, j’aime bien glisser une phrase sérieuse).
Les échéances électorales arrivaient. L’UMP était totalement
désorganisée. Marseille allait beaucoup bénéficier du tunnel, la victoire fut
rapidement acquise. En octobre, j’ai eu une idée ! On allait faire un
tunnel entre Bordeaux et Séville en passant par Toulouse et Madrid, avec une
autre ligne entre Toulouse et Marseille. Du coup, les Espagnols ont fait leur
propre tunnel vers le Maroc. A ce rythme, ce sont tous les sous sols de la
planète qui vont ressembler à du gruyère.
Le PS a ainsi gagné assez facilement les élections
municipales. En effet, il s’est trouvé que toutes les régions de France ont pu
bénéficier du projet, y compris celles laissées pour compte, celles qui
souffraient beaucoup de la mondialisation… En fait, avec cette formidable
avancée des moyens de transport, toute l’industrie du pays pu se remettre en
marche, avant même que les premiers tronçons soient construits.
François Hollande a facilement été réélu en 2017,
directement au premier tour. L’UMP s’entredéchirait et avait oublié d’inscrire le candidat qu’elle avait choisi avec l’UDI. Comme Bayrou avait renoncé, le
résultat fut clair : 32% pour Marine Le Pen, 54% pour François Hollande,
18% pour Jean-Luc Mélenchon et 10% pour l’extrême gauche, ce qui fait que pour
la première fois dans l’histoire d’une élection le taux d’abstention fut
négatif.
Pendant tout ce temps là, je ne pouvais pas rester inactif.
François m’avait à la bonne et m’a confié la coordination d’une partie du
projet : la restauration dans les gares et dans les trains. Ca sera ma
principale contribution à cette vision de la France de 2025 :
La bière pression est dorénavant disponible dans les
voitures bar.
Un séminaire pour 2025
C'est aujourd'hui que le gouvernement se réunit en séminaire
pour préparer l'avenir. Les ministres auront rendu leur copie. Certaines ont fuité la semaine dernière dans la
presse. Les journalistes et les blogueurs ont très peu à se mettre sous la dent
à propos de cette journée et on ne peut que supputer. On pense évidemment à un
exercice de communication mais si c'était un vrai travail ?
Deux informations sont en tête des sites d’actualité politique : l’UMP qui n’arrive pas à faire son bilan et le gouvernement qui travaille sur le long terme. C’est assez rigolo. Néanmoins, les articles à propos du séminaire sont assez creux.
Deux informations sont en tête des sites d’actualité politique : l’UMP qui n’arrive pas à faire son bilan et le gouvernement qui travaille sur le long terme. C’est assez rigolo. Néanmoins, les articles à propos du séminaire sont assez creux.
Laurent Wauquiez a fait sa rentrée,
également. Il juge ce séminaire surréaliste « vu les difficultés actuelles ». « Ce séminaire devrait
plutôt se pencher sur comment éviter les hausses d'impôts. C'est le thème de la
rentrée. Les classes moyennes en ont assez de payer l'addition des fausses
promesses de François Hollande. » Il ferait mieux de se pencher plus en avant sur le
bilan du quinquennat précédent, au cours duquel les prélèvements obligatoires
ont augmenté de trois points…
Je
vais tenter de lui répondre. Pendant 10 ans, la droite a gouverné à vue, sans se pencher sur l’avenir. Un fait divers, une loi. Le seul projet ambitieux de
cette droite a été le Grand Paris mais elle avait oublié un détail : le
financement.
10
ans ? C’est l’horizon proposé par François Hollande pour cette large
réflexion, parce que c’est le temps nécessaire pour mener de grands projets. On
l’a vu par le passé, dans différents domaines, l’équipement, l’éducation,… 10
ans, c’est le délai annoncé par François Hollande lors de son interview du 14
juillet, il veut voir la France au-delà des deux potentiels quinquennats qu’il
pourrait faire.
Je
vais jouer au parfait blogueur de gouvernement. Ce dernier a déjà pris un
certain nombre de décisions pour préparer l’avenir : retour progressif à l’équilibre
budgétaire, pacte pour la compétitivité et l’emploi, loi sur la sécurité du
travail, refondation de l’école, plan pour le logement, plan pour le très haut
débit, lancement de la transition énergétique,… A la rentrée, une vraie réforme
des retraites va être menée pour protéger notre modèle.
Il
ne parait pas idiot, à l’occasion, de réfléchir sur le long terme, pour voir
comment tout ça va se goupiller, pour voir où l’on veut arriver. Depuis 40 ans,
on est en crise, les Français sont toujours inquiets pour le lendemain… Il est
temps d’afficher des perspectives d’avenir pour la jeunesse. Le travail sur le
long terme n’empêche pas celui sur le court terme.
Ce
n’est pas une nouvelle lubie du gouvernement ou une tentative de diversion (en
plein mois d’août, ça serait grotesque). Le séminaire est la suite de travaux
déjà menés comme le lancement d’une commission, sous la présidence d’Anne
Lauvergeon, chargée de préparer l’avenir, « sur les plans
technologique et industriel, aux nouveaux besoins qui naîtront dans les vingt
prochaines années » en avril, suivie par la création du Commissariat général à la stratégie
et à la prospective.
Que
débouchera-t-il de ce séminaire ?
Je n’en sais évidemment rien. Selon
l’entourage du premier ministre, il s’agit de la première étape d’une
démarche qui aboutira à la fin de l’année. Le séminaire permettra de déterminer
les grandes priorités, la méthode et le calendrier de travail.
Tout ce qu’on a à ce mettre sous la dent réside dans ce qui a
fuité des travaux de certains
ministres… Les travaux d’Arnaud Montebourg sont probablement les plus
importants puisque c’est le ministre en charge de la réindustrialisation de la France.
Ainsi, il voit la France revenir dans « le concert des grandes nations
industrielles » avec une balance commerciale qui redeviendrait
bénéficiaire.
Je suppose que ça ne se décrète pas d’un claquement de doigts
alors que l’UMP parlait uniquement d’une idiote « TVA antidélocalisation »,
comme si cela voulait dire quelque chose. Il faut encourager les entreprises
(certaines mesures ont déjà été prises, je les ai partielle citées plus haut).
De la contribution de Montebourg, on en retient uniquement le
sujet qui a fait baver la presse, la voiture consommant 2 litres aux cent
kilomètres. Pourtant, Nono voit beaucoup plus :
-
la France et l’Europe vont avoir la première
place pour l’industrie aéronautique,
-
elles ont de gros atouts dans l’industrie du
rail,
-
de nouvelles offres peuvent être produites dans
le domaine de la santé,
-
l’industrie agroalimentaire peut se développer,
de même que celle du « bois »,
-
l’Europe va rattraper son retard dans le domaine
du numérique, avec la création de champions dans certains domaine comme le « cloud »,
la sécurité, …
J’en passe.
Quel que soit le sérieux qu’on accorde à chaque point (de
chaque contribution de chaque ministre), certaines décisions doivent être
prises aujourd’hui.
Depuis trop longtemps, on manque de vision, de perspective,…
Au travail !
Quels choix stratégiques doivent être pris pour donner un
élan à la nation et une confiance dans le destin ? Quels chantiers doivent
être lancés pour transformer durablement le pays ?
De mauvaises décisions prises en urgence pourraient être
dramatiques et nous faire manquer le train du progrès.
18 août 2013
La situation en Egypte pour les nuls
Ce qui devait arriver arriva : j’ai fait un billet à
propos de l’Egypte et je me suis fait engueuler. Je me suis aussi fait
engueuler dans les commentaires d’un autre blog. Dès qu’on parle de politique
étrangère, notamment en relation avec cette région du monde, on se retrouve
avec un tas de spécialistes en herbe avec des avis sur tout et surtout des avis
et t’écrasant de leur culture acquise le cul sur un siège.
Pourtant, à part quelques uns, comme mon ami Bab qui vient
de faire un
billet instructif, la plupart n’y connaissent rien et sont incapables de
prendre du recul. De fait, la plupart des billets et propos sont engagés
politiquement, comme l’est celui de Bab, mais les auteurs ne s’en rendent même
pas compte.
Dans cette région du monde, quand on est de gauche, cela
devient hypersensible, du fait de la proximité avec Israël, mais aussi du fait
que quand on est de gauche, on aime bien défendre le peuple. On EST le peuple.
Pour ma part, je ne connais rien à l’Egypte et à son peuple.
Je ne sais pas si les braves gens mangent à leur faim ou trouvent facilement de
la Wifi pour faire les cons avec leurs iPhone. Cela étant, ça m’amuse beaucoup
de découvrir ses « cultivés » à la petite semaine. Par exemple, dans
mon billet, j’ai dit volontairement qu’on avait viré des dictateurs comme Boutéflika
et un seul commentateur a relevé…
Je vais donner mon avis en vrac.
Ce qui se passe là-bas ne nous regarde pas. Nous essayons de
transposer dans des coins exotiques des trucs bien de chez nous, comme la
démocratie. Si les gens n'en veulent pas, ce n'est pas notre problème. Entre la
révolution et l'établissement d'une vraie démocratie chez nous, il s'est passé
près de 200 ans. Et encore... Certains diront que nous ne sommes pas en
démocratie. Pour ma part, je dirais surtout que nous avons encore des
colonies...
On ne va pas refaire l’histoire de l’Egypte. Ils avaient un
président, Moubarak. Le peuple n’en voulait plus. Les inégalités prospéraient
et tout ça. Ils ont plein de revenus avec le tourisme, le pétrole, l’aide
américaine,… Mais avec la crise de 2008, ses revenus ont baissé. Des dirigeants
corrompus gardaient le pognon qui reste pour eux. Du coup, ils ont viré le
président et organisé des élections pour en trouver un autre. Avant, il n’y
avait pas d’élection.
Les voila en démocratie ! C’est ce que me disait un de
mes commentateurs. Morsi a été élu. Certes mais avec un taux d’abstention
supérieur à 50%. La démocratie, ça ne s’invente pas facilement. Morsi vire des
militaires et organise une nouvelle constitution décriée par la gauche et les
libéraux. Ca serait amusant de voir ça, en France… Le peuple n’est pas content.
Il n’a pas assez à bouffer et la dérive islamiste ne les satisfait pas. Il y a
même une pétition signée par 22 millions de lascars, c’est vous dire. Il y a
plus de monde à signer la pétition exigeant le départ du président que de types
à avoir voté pour lui. C’est fort. Il y a des grosses manifestations. L’armée,
qui a toujours été très puissante depuis la guerre des 6 jours, ce qui ne nous
rajeunit pas, intervient. Elle vire Morsi et impose un gugusse qui promet de
nouvelles élections.
Jusque là, tout va bien. Ou mal. Bref, on peut légitimement
dire que Morsi devait être viré. Légitimement, c’est une façon de parler. On n’a
aucune légitimité pour le faire. On va se contenter d’acquiescer benoitement. L’armée
était avec le peuple, c’est beau. J’en verserais bien une larme.
On découvre ensuite que Morsi conspirait avec le Hamas
contre l’armée Egyptienne. C’est mal. Mais les gauchistes français aiment bien
le Hamas.
Nous ne sommes pas dans un manuel d’histoire mais le mois
dernier. C’est compliqué. Morsi avait des partisans qui ont commencé à
manifester contre le nouveau pouvoir. Ca se gâte. On a changé le peuple !
Les manifestants d’aujourd’hui ne sont plus les mêmes que ceux d’hier. Nous, on
est paumés. Avant on soutenait la destitution de Morsi et maintenant on soutient
les partisans de Morsi ?
Fin juillet, une manifestation dégénère. L’armée tire sur la
foule. C’est le bordel. Jeudi dernier, c’est le pompon ! On parle de plus
de 600 morts. Même que François Hollande est obligé d’interrompre ses vacances.
Déjà qu’elles n’étaient pas bien longue. Hier, c’était encore le bordel,
aujourd’hui, je ne sais pas. En marge des manifestations, les défenseurs de
Morsi, disons, pour résumer, les musulmans, s’en prennent à une grosse minorité
religieuse : les coptes.
Les islamistes continuent à
appeler à manifester. L’armée qui dit lutter contre le terrorisme a
visiblement une réaction disproportionnée. A vue de nez on doit frôler le
millier de morts… C’est la guerre civile et la situation est extrêmement
préoccupante.
Je raconte ça pour ceux qui sont en vacances et n’ont pas
tout suivi. D’ailleurs, je suis en vacances et je n’ai pas tout suivi. On va
donc résumer encore plus : les Egyptiens avaient un président élu pour la
première fois mais une partie du peuple n’était pas content et l’a foutu
dehors, avec l’aide de l’armée. Néanmoins, ce président avait des partisans,
les musulmans, qui ont manifesté contre sa destitution et la réaction de l’armée,
contre eux, a été affreuse. On est à la limite de la guerre civile.
Et c’est là que le militant en carton dans les réseaux
sociaux français intervient. Il faut avoir un avis. Etre pour un camp ou pour l’autre.
Par exemple, il faudrait être pour les musulmans parce que l’armée leur tire
dessus. Je refuse d’être pour des gens qui font intervenir la religion dans la
vie politique. Encore que, ils font ce qu’ils veulent mais le traitement des
coptes n’est pas satisfaisant. Les coptes, c’est un peu comme les cathos, du
coup, à gauche, on aime bien taper dessus et soutenir les musulmans.
Ca n’a rien à voir, mais ce brave Méluche a encore dit qu’il
fallait arrêter de stigmatiser les musulmans.
Je me positionne donc contre les musulmans parce que je suis
profondément laïc. Imaginons que les catholiques fassent des grosses
manifestations en France : je serais contre. D’ailleurs, tous les types de
gauche, sauf les catholiques, étaient contre les manifestations organisées par
les catholiques dans ce pays majoritairement catholique. Par contre, les catholiques du pays disaient que les réactions des forces de l'ordre étaient disproportionnées, les pauvres chéris.
Par contre, le militant en carton dans les réseaux sociaux,
constatant que je suis contre les musulmans va s’imaginer que je les
stigmatise, d’autant que je soutiens la politique du gouvernement et donc les
actions de Manuel Valls. Ca n’a rien à voir. Il va surtout s’imaginer que je
soutiens le pouvoir en Egypte. Non, je ne soutiens pas un pouvoir qui tire sur
le peuple. Il faut que les violences cessent.
J’approuve donc les « initiatives diplomatiques en
cours », c’est tout ce qu’on peut faire : dire aux dirigeants
Egyptiens d’arrêter de déconner et d’organiser des élections en urgence. Cela
étant, si on a 25 millions d’Egyptiens opposés à 25 autres millions, je ne vois
pas trop ce que ça peut donner.
Je reste donc comme un con, sans avis, sans savoir où l’on
va, sans avoir envie de me mêler des affaires internes d’un pays, avec la peur
de voir s’installer un état islamique ou une dictature militaire. Parce que j’aime
bien le peuple, d’où qu’il soit. Les Egyptiens ont le droit de vivre en paix et d’avoir
la 3G pour faire le con avec l’iPhone.
A vue de nez, la révolution Egyptienne a commencé en 1952. 60
ans après, ils avaient le premier président élu. 61 ans après la révolution, c’est
le bordel. Nous, en France, 61 ans après notre révolution à nous, on proclamait
le second empire. Le premier président de la République Française à être élu au
suffrage universel (masculin), quatre ans auparavant, se proclamait empereur de
la boutique.
Adieu la démocratie.
Il y aura de nouvelles élections en Egypte. La situation ne
va pas continuer. On regardera bientôt la double révolution de cet été avec un œil
amusé, presque attendri, comme à chaque soulèvement populaire. Un nouveau
président sera élu. Et une nouvelle révolution commencera.
Tiens ! A propos ! Vous savez qu’il y a une vague
révolution au Brésil ? Et une autre en Turquie ? Ce n’est pas loin,
ça la Turquie. L’armée a commis des violences contre les manifestants mais le
pouvoir s’est excusé, c’est mignon. Les diplomates internationaux ont condamné
les violences.
Ca fait combien de temps qu’il y a des révolutions, dans le
monde ? Des peuples qui se dressent contre les dirigeants ?
Même en France, on a eu des grosses manifestations, cette
année. Le peuple était contre le peuple.
C’est compliqué.
Je souhaite bon courage aux Egyptiens. Il va leur falloir trouver un dirigeant à poigne, qui pourra s'opposer aux religieux, aux militaires,... tout en répondant aux préoccupations du peuple, préoccupations que je ne connais pas. Je suppose qu'il serait bien pour lui que les richesses liées au tourisme, au pétrole, au canal,... soient mieux réparties...
Pour cela, il n'y a pas besoin de militaires ou de religieux. Napoléon III a fait beaucoup de bien, pour la France, le développement de l'économie, les transports ferroviaires,... Mais je ne le regrette pas pour autant.
17 août 2013
Aidons Jean-François Copé à faire son inventaire
Ca y est ! Jean-François Copé, sans parler
d’inventaire, va entamer un débat sur le quinquennat passé. A croire qu’il m’a
écouté. Il demande bien à ce que ça ne soit pas un procès contre Nicolas
Sarkozy et François Fillon, ce que je comprends, mais ça devrait pourtant finir
ainsi, sans que cela soit personnel.
Je vais continuer à aider l’UMP en posant des bases
potentielles à ce débat à partir des événements marquants du quinquennat.
Commençons en 2007…
La défiscalisation
des heures supplémentaires
C’est la seule mesure du « paquet fiscal », la loi
TEPA, à avoir tenu jusqu’au bout. C’était une mauvaise loi pour des raisons que
j’ai expliquées plusieurs fois. Je suis de gauche, vous êtes de droite, on
n’est donc pas d’accord sur les solutions à appliquer. A votre décharge, quand
cette loi a été faite, on ne savait pas qu’une grosse crise allait pointer son
nez. En outre, c’est une promesse de campagne, il fallait l’appliquer.
Néanmoins, elle fut une erreur politique car elle a généré
une nouvelle fracture entre les Français, séparant ceux qui avaient la chance
d’avoir un emploi dans un secteur porteur, et les autres, la France d’en bas,
victime de la mondialisation et tout ça. S’il n’y avait pas eu la crise, la
mesure aurait été encore plus effroyable. Vive la crise qui masque les erreurs.
Les autres volets de
la loi TEPA
Il s’agit de la défiscalisation d’une partie des intérêts
d’emprunt pour l’acquisition d’un logement, de la réduction de l’ISF et des
droits de succession. Toujours pareil : je suis de gauche, vous êtes de
droite, on n’est pas d’accord, je ne discute donc pas du fond, ici. Je ne critique
donc pas ici le machin sur les intérêts d’emprunt (bien qui étant opposé).
Je ne vais d’ailleurs pas critiquer, vous avez supprimé une
partie de ces lois car elles étaient mauvaises. Mais, allons plus loin. Deux
des mesures ne concernent que les riches, qui ne sont pas intéressants d’un
point de vue électoral, d’autant qu’ils votent nécessairement pour vous. En
diminuant l’imposition des riches, vous avez, mathématiquement, augmenté la
pression fiscales sur les catégories dites moyennes. Ca se voit.
Les gouvernements
Nommer un gouvernement a été naturellement la première
action menée même si on retient surtout le paquet fiscal de ce premier mandat.
Dans ce gouvernement, vous avez nommé des gens qui n’avaient visiblement rien à
y faire. Vous pouvez faire la même critique de François Hollande et Jean-Marc
Ayrault, la question n’est pas là.
On s’est retrouvé avec, dans les médias, des gens qui ont
nuit à l’image de votre parti, qu’ils soient ministre ou non.
Nommer des ministres d’ouverture fut une grave erreur,
d’autant qu’on a vite compris qu’ils n’étaient que des pantins.
Nommer des gens de gauche à la tête de commissions
parlementaires fut également une erreur : elle a rendu ses commissions
imbuvables. On l’a vu récemment avec l’enquête parlementaire à propos de
Cahuzac : le président de la commission a enchaîné les bourdes et fait
croire aux Français que c’était un tribunal.
Le grenelle de
l’environnement
Je le prends à titre d’exemple parce qu’il est emblématique
mais dans ce que vous avez fait « pour » l’écologie, il y a aussi
nommer un « ministre fort », numéro deux du Gouvernement, au départ
Juppé puis Borloo. Ca partait peut-être d’un bon sentiment, mais,
électoralement, ça fut une grosse connerie : on a bien vu que ça n’a
débouché sur rien. L’environnement n’est pas une thématique de droite :
vos électeurs s’en foutent et les autres ne votent pas pour vous.
Dans le gouvernement Villepin (le dernier gouvernement de
droite avant vous), le ministre de l’environnement était Nelly Olin (merci
Wikipedia). Elle faisait probablement très bien le job, même sans prendre de
mesures emblématiques (ma mémoire me fait défaut). Elle avait une large
administration à diriger : on n’attend pas nécessairement des mesures
phares de chaque ministre.
Nommer Borloo et Juppé fut donc une mesure de façade, les
électeurs (les vôtres !) n’ont pas été dupes. Je ne parle pas des
conneries qu’ils ont faites, encore une fois, vous êtes à droite et moi pas.
Par contre, si j’avais été à droite, j’aurais autorisé l’exploitation
du gaz de Schiste… Pour faire plaisir à des électeurs qui auraient pu y voir
une potentielle diminution dans leurs factures et une ré-industrialisation de
la France. Ceux qui sont contre l’exploitation du gaz machin sont majoritairement
de gauche et ne voteront pas pour vous.
Sécurité –
immigration
Vous avez échoué. Ce n’est pas grave. Je ne suis d’ailleurs
particulièrement optimiste quant aux résultats de la gauche : les
banlieues pourraient rester des poudrières mais j’y reviendrai à l’occasion du
discours de Grenoble, des Roms, de l’Islam, ci-dessous.
Vous avez instauré dans le paysage politique cette
maxime : un fait divers, une loi. Vous avez accumulé les lois alors qu’il
fallait renforcer la police dans les quartiers difficiles. Ca s’est vu… Vous
avez acquis une réputation d’incompétence qui fait que l’électeur de droite
vote pour vous uniquement pour faire barrage à la gauche. C’est fort.
La loi LRU
(universités)
Je n’ai pas d’avis sur le sujet. D’ailleurs, les Français
non plus. Pourquoi avoir fait ce truc en urgence plutôt que mener une réflexion
de fond sur l’université, sur plusieurs années ? Je la cite donc, cette
mesure, car elle est emblématique d’un mode de fonctionnement : vous
faites en urgence des actions dont tout le monde se fout alors que vous aviez
la possibilité de montrer qu’on peut faire une réforme calmement.
Le service minimum
dans les transports et dans les écoles
Toujours la même chose, vous êtes de droite, je suis de
gauche. Vous pensez que c’est nécessaire.
Dans les écoles, ça fut une grave erreur. Vous avez
clairement transformé l’école en garderie pour les enfants, pour que les
parents puissent aller travailler. En une loi, peut-être justifiée, au moins à
vos yeux, vous avez participé à la déconsidération de l’Education Nationale.
C’est ballot.
Les franchises
médicales
Je me répète : si c’est un truc de droite, vous aviez
raison de le faire… Il n’empêche que ça a donné un sentiment de bricolage. Très
mauvais pour vous.
La RGPP (Révision
Générale des Politiques Publiques) et le non remplacement d’un fonctionnaire partant
à la retraite sur deux
C’est un truc de droite, je ne juge pas.
Il n’empêche que c’est complètement con de voir ça de
manière globale, purement mathématique, d’autant que ça n’a pas fonctionné. On
sait qu’il faut plus de monde à l’Education Nationale, à la justice et dans les
forces de sécurité… De toute manière, ceux qui n’aiment pas les fonctionnaires
votent déjà pour vous. Ce n’était pas la peine de « stigmatiser ».
La baisse de la TVA
dans la restauration
Encore une erreur ! Ca me fait rigoler parce que je
suis pour : la TVA est un impôt de droite et les restaurateurs ont
vraiment besoin de cette mesure car ils sont en concurrence avec des
entreprises qui avaient un taux faible. Electoralement, ça n’a rien rapporté,
ça a emmerdé tout le monde et ça a donné l’occasion de vous foutre des baffes.
La réforme de la
Constitution
Dans la mesure où le « referendum d’initiative
populaire » n’a jamais été mis en place (ce qui est une erreur de votre
part : donner l’impression au peuple qu’il est écouté n’est jamais
mauvais), la réforme n’a servi à rien. Elle a donc montré un bricolage, comme
si chacun voulait adapter les institutions à sa sauce. François Hollande risque
d’ailleurs de tomber dans ce piège. La réforme contenait des points utiles,
d’autres moins, mais d’une manière générale, il faudrait arrêter de jouer avec
cette constitution.
Pour l’anecdote, elle a été bénéfique pour l’opposition :
les socialistes se permettent désormais d’envoyer chier les vieux crabes comme
Jack Lang.
La gestion de la
crise financière
Je ne critique pas les actions menées, on peut être pour ou
contre, je m’en fous. De toute manière votre échec est visible mais je ne sais
pas si d’autres auraient pu réussir.
Cela étant vous avez entériné deux faits : celui que
l’on est à la traine de l’Allemagne et celui que les marchés sont plus
puissants que tout. Rien que vous entendre dire que vous alliez les maitriser
et tout ça donnait l’impression d’un renoncement. D’ailleurs, toute votre
communication a été ridicule. Vous parliez de la protection de nos finances et
on a fini par perdre un triple A. C’était à mourir de rire.
Ca vous a fait perdre l’élection… Vous avez communiqué comme
si notre santé financière n’était pas mauvaise et vous communiquez maintenant
sur le fait que la gauche a minimisé les impacts de la crise…
Vous auriez du poursuivre ce qui était un de vos chevaux de
bataille, le redressement des finances publiques, sans l’interrompre par un
plan de relance qui n’a pas marché et a décrédibilisé toutes vos actions et
propos ultérieurs.
Le discours de
Grenoble, l’islam, les Roms…
Vous êtes de droite, pas moi, vous dites et faites ce que
vous voulez… Il n’empêche que vous avez plombé l’ambiance des deux dernières
années de mandat, sans le moindre résultat, impliquant une division des
Français. Si ! Un résultat ! Les Français ont eu envie de vous foutre
dehors.
Vous vous êtes focalisé sur un électorat de droite dure en
oubliant que les élections se gagnent forcément au centre. Un type qui vote au
FN au premier tour, votera pour l’UMP au second. Par contre, un gars qui vote
Modem au premier tour, ne votera pas pour un parti qui incarne une droite dure.
A force de vous adresser à une fraction de votre électorat,
vous avez oublié toutes les autres.
La réforme des
retraites
Nous sommes forcément en opposition (et je sens d’ailleurs
que je vais être en opposition avec le gouvernement…). On en pense ce qu’on
veut. Ce qu’il y a de sûr, c’est que vous avez échoué. Si la gauche réussit,
même avec une réforme pas de gauche…, vous aurez donné la preuve que vous êtes
totalement incapables de faire des réformes ! Parce qu’il est trop visible
que votre réforme de 2010 était ratée, vu qu’en 2013, on se rend compte que les
financements ne sont pas assurés.
Vous avez eu un comportement strictement idéologique, en
voulant augmenter la durée de cotisation, en repoussant l’âge de la retraite
mais sans rien réformer. L’échec est visible. Jean-François Copé ne veut pas de
jugements personnels à l’occasion de « cet inventaire ». Pourtant, on
tombe lamentable dedans : Nicolas Sarkozy et François Fillon sont
incapables de mener une réforme. Et vous ne gagnerez pas avec des loosers.
La politique
internationale
Je considère que ces sujets sont ni de droite ni de gauche.
L’activisme de Nicolas Sarkozy, au début de son mandat, a probablement été
bénéfique, avec la libération des infirmières bulgares, les machins en
Géorgie,… Malheureusement, il a dégénéré et on a rapidement eu l’impression que
Nicolas Sarkozy était à la traîne des géants de ce monde.
Les erreurs consécutives, par la suite, notamment pour ce
qui concerne quelques actions en Afrique, ont été catastrophiques. Je ne vais
pas faire le bilan point par point, surtout que c’est toujours très facile de
dire après coup ce qu’il aurait fallu faire. Je vais simplement vous poser une question :
est-ce que vous vous rendez compte qu’après avoir sauvé le monde et tout ça,
les électeurs ont préféré désigner un type qui n’avait aucune expérience en
politique internationale pour succéder à Nicolas Sarkozy ? Et est-ce que
vous vous rendez compte que ce type a réussi rapidement à gagner sa guerre et à
remettre la France, ainsi, au cœur de la diplomatie mondiale ?
Quant aux institutions européennes… Nous sommes de nouveau
dans un domaine bien politique, je vais néanmoins m’abstenir de dire « il fallait
faire »… Le constat global est que Nicolas Sarkozy a imposé deux traités
(celui de Lisbonne et le TSCG) dont ne voulaient pas les Français. Peu importe
le contenu (j’y suis même favorable : ce sont les textes initiaux,
Maastricht et autres, qui sont mauvais).
Quand on est au creux d’une crise financière mondiale,
montrer au peuple qu’on abandonne un peu de souveraineté n’est pas une bonne
idée. Et donner l’impression qu’on va sauver l’économie en modifiant les
institutions est grotesque.
D’une manière globale
Je n’ai pas cité de points positifs. Il n’y en a pas ou
presque. On pourra en trouver à la marge mais dans le cadre d’un inventaire, ça
a peu d’intérêt, à part se raccrocher aux branches.
Nicolas Sarkozy a commis une grosse erreur : celui d’être
toujours présent, d’être « omniprésident ». C’est une des dérives de
la Cinquième. Jacques Chirac, premier président à avoir fait un quinquennat
(donc avec l’Assemblée liée au Président) a su se sortir de la situation.
C’était bien le premier ministre, Jean-Pierre Raffarin puis Dominique de
Villepin, qui gouvernait.
Ainsi, M’sieur Copé, dans votre inventaire qui n’en est pas
un, je vous suggère de commencer par cela : le mode de fonctionnement des
institutions. Il y a une réforme que je n’ai pas citée puisqu’elle a été
annulée par la gauche, celle des institutions territoriales, avec la
suppression des Conseils Généraux et la diminution du nombre d’élus locaux. On
est au cœur du fonctionnement de la démocratie. On ne diminue pas le nombre
d’élus… et on ne fait pas porter tous les pouvoirs sur un chef.
La Cinquième est un régime présidentiel qui s’est renforcé
tout au long de son existence et Nicolas Sarkozy a en ajouté une couche. Il a
fait des réformes pour donner plus de poids au Parlement mais, en même temps,
il a fait le job du premier ministre, celui qui dépend du Parlement.
On a beaucoup critiqué les propos de Lionel Jospin, à une
époque : l’Etat ne peut pas tout.
L’inventaire
Nicolas Sarkozy a donné l’impression que le président de la République
pouvait tout et finalement ne pouvait rien. C’est à mettre au premier point de
l’inventaire.
Au deuxième point, il faudra mettre la politique économique.
Elle est de droite, je la juge donc mauvaise, mais, en dépassant cela, ça
m’amuse beaucoup de voir mes confrères de gauche la qualifier de libérale quand
je lis les blogs réactionnaires notamment à tendance libérale : ils
qualifient la politique économique de Nicolas Sarkozy de socialiste. Il
faudrait s’entendre ! La politique a été au service des plus riches (au
prétexte de relancer l’économie et tout ça) mais n’a surtout ressemblé à rien.
Ce n’est ni libéral ni socialiste. Ce n’est rien. Un brouillon. Un immense
gâchis.
Le RSA est un bon exemple. La gauche avait créé le RMI pour
permettre à ceux qui n’avaient aucun revenu de vivoter. En créant le RSA, qui
est d’ailleurs un échec, la droite a couplé le travail à l’aide sociale
laissant l’impression, à droite, de faire une espèce de mesure de gauche,
d’autant que c’est un type de gauche qui avait été nommé pour la faire. Pour
moi, l’Etat a deux responsabilités (qui peuvent se discuter, le sujet
n’est pas là) : faire vivre les gens qui n’en ont pas les moyens, au nom
de la solidarité, et légiférer pour faciliter le retour à l’emploi, dans la
mesure de ce qu’il peut faire. Pourquoi coupler les deux ? Ca n’a
strictement aucun sens… Surtout si on veut se revendiquer d’une politique
libérale… (la gauche a fait des conneries similaires, notamment la prime pour
l’emploi…, c’est totalement illisible).
Là-dessus, des pensants de l’UMP ont tenté d’obliger les
gens au RSA à travailler. D’ailleurs, sous différentes formes, c’était au
programme de Nicolas Sarkozy en 2012. C’est quoi ce bordel d’obliger les gens à
travailler ? Surtout quand on se veut libéral… La mesure est évidemment
électoraliste mais elle ne fait plaisir qu’au cœur de l’électorat, aux braves
gens qui vont voter UMP.
Ce qui nous amène au troisième point de l’inventaire :
le cancer de l’assistanat doublé d’une casse du système de protection sociale,
elle bien libérale… Avant, nous avions la solidarité nationale. La droite a transformé
cela en « assistanat ». Ca lui fait probablement plaisir alors
qu’elle devrait réviser l’histoire de France récente : qui a mis en place
cette protection sociale, cette solidarité nationale ? Casser la
solidarité nationale, même uniquement à travers l’utilisation de certains mots,
est aussi casser une idée de la nation. Or la nation. Pardon, la Nation, me
semble au cœur d’un électorat de droite.
Et nous voila au quatrième. Dans une logique libérale, vous
avez cassé le système de protection sociale (déremboursements, franchises,…) en
prétendant le renforcer. C’était grotesque. En trois explications, vous perdez
toute crédibilité ! « La sécu est en danger alors on rembourse
moins. » C’est sûr qu’elle est en danger ! C’est lui faire rembourser
moins qui la met en danger. Que vous vouliez la tuer, au nom du libéralisme,
est une chose ! Mais dites-le. A un niveau électoral, ça pourrait même
être porteur. Alors qu’une franchise de un euro sur une consultation, personne
ne croit que ça va sauver la sécu et les électeurs trinquent. Tiens !
Faites une loi pour que la sécu ne rembourse plus les consultations des
spécialistes, c’est bien libéral, ça obligera les gens à prendre des assurances
privées et vous pourrez foutre ça sur le dos des gens qui abusent !
Je résume le quatrième : arrêter de trouver des
prétextes bidons pour faire des réformes iniques, surtout quand elles ne
fonctionnent pas, on l’a vu avec les retraites.
Le cinquième point de l’inventaire. Je vais vous laisser
chercher. Trouvez-moi une loi qui a marché dans les cinq ans et que l’on puisse
qualifier de droite. Je dis bien « qui a marché », parce que les
saloperies, on ne les compte plus.
Nous, peinards, on fait nos lois de gauche. Ca y est !
On va pouvoir marier les homosexuels, tiens ! Mais vous, quel bilan
politique tirez-vous de tout ça ? Une gestion au quotidienne de droite qui
se termine par un fiasco financier…
Je vais faire un bilan des actions politiques depuis 40 ans.
A gauche : l’abolition de la peine de mort, la
cinquième semaine de congés payés, les 39 heures puis les 35, le mariage des
homosexuels, le RMI, la CMU, la retraite à 60 ans (je plaisante, elle va être
supprimée…),…
A droite : l’IVG. C’est tout. Et en plus, c’est une
mesure de gauche. On en trouvera d’autres si vous voulez. Tiens ! Le divorce,
en 75. Ca ressemble bien à une mesure de gauche.
Pour le reste, vous n’avez pas réussi à définir ce qu’était
la droite à part par opposition à la gauche.
Je résume l’inventaire
Point 1 : une présidentialisation à outrance du
fonctionnement des institutions.
Point 2 : une politique économique illisible.
Point 3 : la casse de la solidarité nationale.
Point 4 : des mauvais prétextes pour des mauvaises
réformes.
Point 5 : l’absence de projet politique de droite.
Ca ne peut pas exister, je sais.
Point 6 : des blogueurs de gauche qui font des billets
à rallonge. Surtout qu'on est samedi, on a déjà la semaine de Sarkofrance à lire.