En salle

28 septembre 2013

Je ne veux pas travailler

« Ah ! Mais qu’ils les laissent travailler le dimanche s’ils veulent ! Ils sont cons au gouvernement » « Mais non, vieux, ce n’est pas le gouvernement, c’est la justice. » « Mais c’est pareil, tu es là, avec ton iPhone, reviens un peu dans la vraie vie, tu ne te rends pas compte de ce que ça peut faire de toucher 150 euros en plus, ils ont le droit de travailler ! » Voila, en gros, la nature de l’engueulade entre le vieux Joël et moi, hier soir ! Le plus amusant c’est qu’en même temps, on parlait du même sujet avec les copains des leftblogs, dans mon iPhone.

D’ailleurs, je vais leur envoyer un message personnel : c’était exactement au moment où je finissais mon long mail au sujet de mes propres contraintes d’heures de travail.

Je ne veux pas reprendre toute l’argumentation du vieux Joël. Il m’expliquait par exemple que ça lui arrivait d’aller dans un magasin de bricolage le week-end. Je l’ai engueulé : il est à la retraiter, il pourrait aussi y aller en semaine. Il faut savoir que le vieux Joël était intermittent de spectacle. Il bossait donc beaucoup avec des horaires décalés, le week-end,… et n’a aucune notion des « horaires normaux ». Des fois, il se pointe à la Comète à 22 heures en gueulant parce que ça va fermer…

Comme beaucoup de nos concitoyens, il assimile la loi au gouvernement même si elle est largement antérieure. Je lui ai donc dit « c’est la loi ». Il me répond « il y a des lois complètement connes, il faut les changer. » Je lui réponds : « attention, les lois sont là pour protéger les braves gens. » Il me dit : « Celle là ne les protège pas, elle est conne, elle les empêche de travailler. » Je lui ai donc rétorqué qu’il n’était pas concerné et qu’il avait bénéficié pendant toute sa carrière de lois protégeant les intermittents du spectacle, leur permettant de ne travailler que 507 heures par an et qu’avant de proposer aux autres de pouvoir travailler plus, il pouvait se demander comment il avait pu travailler moins toute sa vie. Grâce à la loi, grâce à la protection des salariés.

Je suis résolument contre le travail le dimanche et de nuit quand il n’est pas vaguement utile à la société. Par exemple, les bistros et les hôpitaux peuvent être ouverts le dimanche. On trouvera un tas d’exemples plus ou moins bons. Tiens ! Une usine pourra travailler en 3 x 8 si ses impératifs de production le nécessitent. Par contre, ça ne sert à rien d’acheter du parfum ou une scie à métaux à 22 heures ou le dimanche. Il peut être utile de produire une voiture la nuit parce qu’on a des clients à contenter et un risque de voir la voiture produite à l’étranger. Il n’est pas utile de vendre une clé à molette la nuit.

On pourrait négocier métier par métier, si vous voulez, mais le débat serait sans fin. Par exemple, je pourrais avoir besoin de régler des problèmes administratifs le dimanche et déclarer que la préfecture devrait être ouverte le dimanche. Il faut donc des règles. Celles actuelles me vont bien. Il faut les respecter, voire les renforcer. Si le patron d’un magasin de bricolage veut ouvrir le dimanche, on peut lui envoyer les CRS et le foutre en garde à vue pendant 24 heures pour lui apprendre à respecter la loi.



L’utilité ?

Si un magasin ouvre le dimanche, il pourra gonfler son chiffre d’affaire. Il n’empêche que les gens n’ont pas plus de pognon à dépenser et que le chiffre d’affaire d’une profession ne montera pas, globalement, si on augmente les horaires d’ouverture des magasins.

Le travail du dimanche et de nuit dans le commerce n’apporte rien à l’économie du pays. Il est totalement inutile.

D’une manière générale, un commerce qui fait son chiffre d’affaire de 9 heures à 20 heures six jours sur sept, fera le même chiffre d’affaire s’il est ouvert de 8 heures à 23 heures sept jours sur sept, si tous les magasins du même domaine ont les mêmes plages d’ouverture. Il aura besoin du même nombre de salariés. L’extension des horaires ne crée aucun emploi.

La protection des salariés ?

On peut effectivement négocier profession par profession mais si on accorde des largesses, elles vont se généraliser. Imaginons un Bricorama à côté d’un Leroy-Merlin. Ils ont à peu près la même activité. Leur chiffre d’affaire sera de X, le gâteau est coupé en deux. Si Leroy-Merlin étend ses horaires pour ouvrir 30% de plus que son concurrent, le gâteau ne sera plus coupé en deux. Bricorama sera obligé d’ouvrir comme Leroy-Merlin pour maintenir son chiffre d’affaire et sa marge.

Le salarié de Bricorama subira donc les dommages collatéraux des modifications de la politique commerciale de Leroy-Merlin. Le chiffre d’affaire cumulé sera de X mais des salariés de Leroy-Merlin et de Bricorama travailleront du mercredi au dimanche de 14 heures à 22 heures…

Tout ça pour que le vieux Joël puisse acheter un tournevis un dimanche après la sieste.

Un enjeu collectif

Certes, en travaillant le dimanche, le salarié de Leroy-Merlin pourrait augmenter son salaire de 10 ou 20% ce qui n’est pas négligeable. Ne me dites pas qu’il est volontaire pour travailler le dimanche, il est volontaire pour toucher plus de pognon parce qu’il n’a pas le choix. Ses salariés qui crient « laissez nous travailler le dimanche » ne veulent pas travailler le dimanche mais gagner plus de pognon ce qui est bien naturel : il faut nourrir une famille, se loger,…

C’est pour ça qu’il faut une loi qui protège les salariés. La loi ne fait pas qu’empêcher de travailler le dimanche, elle empêche plein de trucs, comme de bosser plus de 48 heures par semaine. Sinon, tous les salariés travailleraient 55 heures par semaine pour gagner plus.

Mais le montant cumulé des salaires resterait à peu près le même. Le chômage galoperait encore plus et travailler 11 heures par jour deviendrait la norme. Pour produire quoi ? La même chose que maintenant. La réduction du temps de travail est indispensable pour faire face aux gains de productivité et l’interdiction du travail le dimanche fait partie de cette réduction du temps de travail.

Un travail de dingue

A chaque fois que j’ai eu à travailler en dehors d’horaires normaux, c’est par décision de chefaillons grotesques. A une époque, je travaillais dans l’informatique d’une banque. La banque était ouverte du mardi au samedi ce qui est « naturel ». Des imbéciles avaient décidé que les informaticiens auraient les mêmes horaires que les employés des agences. On appelle ça du nivèlement par le bas. Je pourrais citer d’autres exemples mais je refuse de critiquer mes employeurs dans ce blog.

Alors je vais en citer qui ne me concernent pas. Mon assureur est ouvert le samedi matin. En compensation, il est fermé le lundi matin. L’agent bosse donc cinq jours par semaine, du lundi midi au samedi midi. Il est ouvert de 9 heures 30 à 19 heures les autres jours. Comme il est aux 35 heures. Pour qu’il fasse 35 heures par semaine, il a donc une pause déjeuner de 12 heures 30 à 15 heures (de mémoire). C'est-à-dire que s’il habite à une demi-heure de son bureau, il est absent de 9 heures du matin à 19 heures 30 du mardi au vendredi, de 14 heures à 19 heures le lundi et de 9 heures à 12h30 le samedi. L’imbécile du siège qui l’oblige à faire ses horaires délirants mérite des baffes : il serait quand même plus simple de lui accorder son lundi après-midi… Le chiffre d’affaire et le service au client seraient exactement le même.

C’est pour ça qu’il faut des lois pour protéger les salariés. Parce qu’aucun des salariés de la compagnie d’assurance ne peut aller voir le patron de la boite et lui dire qu’ils n’ont pas besoin d’une pause déjeuner de 2h30 et que le travail fait le lundi après-midi pourrait être réparti entre les autres jours de la semaine.

Un enjeu de civilisation

Si des largesses sont proposées, l’ouverture des commerces tard le soir et le dimanche deviendra la norme. Nos imbéciles de concitoyens passeront donc tous leurs heures de loisir dans des centres commerciaux.

C’était l’objet de mon billet d’hier. Je n’en veux pas. Je ne veux pas d’une civilisation de centres commerciaux.

Le Leclerc en bas de chez moi est ouvert le dimanche matin. Je n’y suis allé qu’une seule fois parce que je croyais qu’on était le samedi. Je ne vais dans aucun commerce, sauf ceux purement de loisir, le dimanche ou à des heures pas permises parce que j’ai bien mieux à faire.

Les seuls entreprises publiques et commerciales ouvertes au public qui doivent pouvoir être ouverts le dimanche sont ceux où la consommation est immédiate et il n’y en a pas beaucoup : les cinémas, les bistros et les restos, les musées, les théâtres, les centre de loisirs, les musées et les services de transport.


Par tradition française, on tolèrera les boulangeries parce que la baguette se mange fraiche et par extension tous les commerces alimentaires mais on devrait les limiter aux petits commerces, ceux où c’est la patronne ou le patron qui est à la caisse.

47 commentaires:

  1. Deux exemples pour te contredire:
    En bas de chez moi, j'ai un centre commercial "Simply Market" pour ne pas le citer, qui ouvre le dimanche matin.
    En dehors de l'utilité que les gens admettent, de pouvoir remplir son cadi un dimanche matin, on constate juste que ces travailleurs du dimanche travaillent essentiellement ce jour.
    Des étudiants. Et oui, tu vas me dire mais encore une fois c'est du job étudiant donc emploi précaire tout ça. Ben oui, mais au moins, on leur offre une tranche horaire simple pour pouvoir se faire un peu d'argent afin d'aller étudier la semaine.
    Ça, ce sont des emplois créés, car travaillés par d'autres agents de caisse que ceux de la semaine. Ça crée de l'activité, ça crée de l'emploi.

    2: J'ai bossé 3 ans le dimanche dans un vidéo club. Ouvert ce jour pour les raisons de l'activité. Ni choisit, ni imposé. C'était une logique de l'emploi.
    Le dimanche était le 2ème jour en matière de chiffre d'affaire.
    Le fait de travailler ce dimanche (autre du fait que je l'ai accepté facilement car c'est la journée la plus intéressante avec le public + le samedi) ne me donnait pas l'obligation de travailler plus, mais d'avoir du temps libre d'autres jours, et un emploi était créé à mes cotés pour assurer l'ouverture du magasin en semaine, les jours d'absence du patron.

    Néanmoins, je suis d'accord avec toi sur les priorités de certaines activités. En ville, il est interdit d'utiliser sa perceuse (normalement si nous sommes bien élevés et conscients d'avoir des voisins) le dimanche. Je n'est donc normalement pas de mèche à aller acheter en urgence ce jour.

    Mais, depuis plusieurs années, je demande à ce qu'on réfléchisse à une réforme sur les conventions collectives des contrats de travail par activité. Et ça urge. En vidéo club, aucune convention n'obligeait mon patron à me payer double.
    Ton parfaite exemple de l'intermittent, ou autres emplois dans les conventions d'emplois dans l'évènementiel. Tu travailles de jour, de nuit, les week-end, ta paie est la même.
    Alors moi je dis Yes Week-End, mais réformons les conventions de travail!
    JC Luque

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    1. Tu prends un peu les sujets à l'envers. Ils n'est pas normal que les étudiants soient obligés de travailler le week-end pour faire leurs études. De mon temps (j'ai eu le bac en 1984), les étudiants bossaient en juillet et août, c'est tout.

      Par ailleurs, tes deux exemples tombent sur des exceptions que je cite dans mon billet... La bouffe et le loisir.

      Enfin, les loueurs et vendeurs de vidéo ne souvent pas être pris pour exemple. C'est un métier qui a duré 20 ans et qui était condamné par avance. Un tas de commerçants se sont baiser en développement des activités alors que les automates les remplaçaient et que le téléchargement commençait à pointer son nez.

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    2. Faut vivre avec son temps! Et accepter certaines évolutions !
      Mais je maintiens que cela crée de l'activité et de l'emploi, contrairement à ce que tu fais entendre!
      Pour le reste, c'est à condition que ce travail soit encadré par une loi réfléchie et utile à tous les travailleurs qui l'auront décidé.

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    3. Mais les travailleurs ne décident pas de la loi ! C'est d'ailleurs amusant. Dans mon billet je cite le vieux Joel qui est à la retraite et qui voudrait faire bosser plus les autres. Regarde les sondages à propos des retraites : ce sont les vieux qui veulent augmenter l'âge de départ... Regarde aussi les sondages sur les votes pour Sarkozy et le "travailler plus". Les gens pour sont les moins de trente ans (qui ont besoin d'oseille pour démarrer dans la vie et acheter un appart) et les vieux qui ne sont pas concernés.

      Pour l'activité économique, c'est fictif. Du nivèlement par le bas. L'augmentation du pouvoir d'achat passe par de l'inflation et l'augmentation du chiffre d'affaire si elle est réelle passe par l'augmentation des dividendes.

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    4. C'est loin d'être faux ce que tu dis là!
      Mais soyons aussi confronter à certaines réalités !
      Soyons un peu plus progressiste, et à l'heure des temps. On ne protègera pas notre système social et la protection des salariés en étant trop conservateur.
      Évoluons avec notre temps, notre économie et la demande!
      Ma contrepartie ne tient que sur la chose essentielle, les conventions collectives du travail à réformer complètement! Quitte à prendre le temps de faire activité par activité!
      J'ai choisi de travailler les dimanche dans un poste, et dans l'autre, cela m'a été imposé à un point de l'insoutenable (monde de l'évènementiel) ! Alors je pense que la solution est là!
      Faut pas manquer d'ambition sur ça, comme le gouvernement manque d'ambition sur la réforme de la fiscalité! Même problème de fond!

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    5. Tu me parais complètement à l'ouest ! Je te passe que l'événementiel est très bien dans la cible des exceptions comme tout ce qui est relatif aux loisirs.

      Mais tu me parles de progressisme. En quoi travailler le dimanche ou de nuit est un progrès ?

      Je vais aller plus loin. Je conchie les conventions collectives comme tu les vois. Les conventions collectives sont là pour accorder des avantages aux salariés. Pas des inconvénients comme travailler plus.

      Allons encore plus loin. Je conchie réellement les cc. J'ai passé des années dans la cc de la métallurgie parce que les premières boîtes informatiques ont été créés par l'industrie métallurgique. Je suis passé par la cc des informaticiens, le syntec (sintec ?) et je suis maintenant dans celle des banques. Je n'ai rien à foutre dans ces trucs. Je suis informaticien dans une banque. La production informatique doit fonctionner quand les agences sont ouvertes mais l'informatique des banques doit être ouverte 24h/24 pour permettre aux distributeurs de billets, aux sites web, aux terminaux de paiement de fonctionner, sans négliger les trucs boursiers qui interviennent sur les marchés étrangers.

      Je ne vois pas pourquoi des syndicats représentant des salariés qui reçoivent du public du mardi ou samedi devraient régenter ma vie.

      Pour ce qui concerne la réforme de la fiscalité (qui n'est pas le sujet du billet), le problème ou l'objectif est la fusion de l'IR et de la CSG. Or l'IR est payé sur l'année précédente et la CSG sur l'année en cours. C'est con mais c'est comme ça. La fusion pose des tas de problèmes techniques.

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  2. Dites, c'est pas un problème de Parisiens ça ? Et peut être des 5 ou 6 autres plus grandes villes françaises ?
    Ayant proféré cela, je dirais qu'il est indispensable de garder un jour de la semaine qui ait une autre ambiance que celle du travail, du commerce, de la contrainte quoi !
    Tu écris une chose que beaucoup oublient : les lois sont là pour protéger, pas pour arranger certains. La démarche inverse, bien utilisée par la rhétorique sarko, est un danger pour notre démocratie.
    Bon dimanche à tous !

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    1. Parisien ? Mes exemples le sont. Pour le reste c'est plutôt provincial. Arrêtons d'opposer les deux. L'épicier de ma ville natale (10000 habitants) s'est suicidé quand un des trois supermarchés (le plus petit des trois) a ouvert le dimanche matin parce qu'il a perdu son plus gros jours de chiffre d'affaire. Des gens ont pris l'habitude de faire leurs courses le dimanche, faisant perdre une infime partie du ÇA aux deux gros supermarchés mais ceux qui allaient à l'épicerie en dépannage se sont mis à aller au petit supermarché. Bilan des courses : un mort (mais c'est anecdotique) et plus d'épicerie en centre ville et plus aucun magasin ouvert le dimanche en ville à part un supermarché.

      Tout cela pour dire que ce n'est pas Parisien...

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    2. Merci pour ta réponse.

      Ma phrase introductrice était une provocation, tu l'auras compris. Je n'oppose pas les deux mais la manière dont les médias traitent l'info en France entre région parisienne et province. Mais je ne développerai pas plus là dessus car cela sortirait du sujet de ton post.

      Tu l'auras compris, je suis d'accord avec toi, y en a marre que pour justifier de faire modifier les lois comme ça les arrange certains n'hésitent pas à dire "ben, vous voyez bien, y en a qui sont d'accord !". C'est la technique sarko. C'est pas comme ça qu'on construit une démocratie.

      Beaucoup trop se sont fait pomper les neurones et oublient que si le code du travail était détricoté, ils feraient certainement parti des premiers à en pâtir. Si une brèche s'y ouvre, c'est la cata. Bien sûr qu'il doit avoir des défauts le code du travail, mais il protège, et ça, il faut pas l'oublier. Et protéger les petit commerces ça en fait partie et c'est également important, il en va de la solidité du tissus social. Le suicide que tu évoques en est l'extrême conséquence qui malheureusement ne doit pas être si isolée que cela.

      A côté de chez moi, une petite épicerie de quartier a ouvert 7j/7 il y a quelques mois, et dans le quartier nous faisons l'effort de nous y approvisionner. Au début nous avons du lui faire baisser certains prix car il déconnait un peu, mais maintenant ça va mieux. C'est bien utile. J'essaye également de m'approvisionner au maximum chez le "petit" libraire du quartier pour mes magazines / revues.

      Et puis nous avons la chance à Sète (34) d'avoir les halles ouvertes le dimanche. Ca fait partie de l'ambiance, il y a beaucoup de monde, tous les étals sont ouverts, et on en profite pour s'envoyer un Picpoul de Pinet avec 6 huîtres de Bouzigues car tou est prévu !

      Les Auchans, Carrefour, LeroyMerlin etc. alentour sont fermés, et cela est très bien.
      Par contre les petits supermarchés du centre ville (Monopris, Franprix) sont ouverts, et ça, c'est moins bien.

      C'est l'esprit citoyen qui fera que tout cela évoluera ou pas dans le bon sens. Si on commence à se dire "si j'ai envie d'acheter un perceuse le dimanche, c'est ma liberté" et bien on est mal barré. Les gens n'oublient pas le mot liberté, mais oublient un peu le mot fraternité me semble t il.

      Et si tout était également une question d'ambiance ? Je sais pas j'ai pas la réponse, mais ce qui est sûr c'est qu'il y a un tas de gens qui s'emmerdent le dimanche ...

      Bon, j'ai mon petit verre de Blanquette de Limoux à finir là ... De toute manière ma réponse est trop longue, je sais, faut que j'apprenne à synthétiser.

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    3. Merci pour ta réponse.

      Ma phrase introductrice était une provocation, tu l'auras compris. Je n'oppose pas les deux mais la manière dont les médias traitent l'info en France entre région parisienne et province. Mais je ne développerai pas plus là dessus car cela sortirait du sujet de ton post.

      Tu l'auras compris, je suis d'accord avec toi, y en a marre que pour justifier de faire modifier les lois comme ça les arrange certains n'hésitent pas à dire "ben, vous voyez bien, y en a qui sont d'accord !". C'est la technique sarko. C'est pas comme ça qu'on construit une démocratie.

      Beaucoup trop se sont fait pomper les neurones et oublient que si le code du travail était détricoté, ils feraient certainement parti des premiers à en pâtir. Si une brèche s'y ouvre, c'est la cata. Bien sûr qu'il doit avoir des défauts le code du travail, mais il protège, et ça, il faut pas l'oublier. Et protéger les petit commerces ça en fait partie et c'est également important, il en va de la solidité du tissus social. Le suicide que tu évoques en est l'extrême conséquence qui malheureusement ne doit pas être si isolée que cela.

      A côté de chez moi, une petite épicerie de quartier a ouvert 7j/7 il y a quelques mois, et dans le quartier nous faisons l'effort de nous y approvisionner. Au début nous avons du lui faire baisser certains prix car il déconnait un peu, mais maintenant ça va mieux. C'est bien utile. J'essaye également de m'approvisionner au maximum chez le "petit" libraire du quartier pour mes magazines / revues.

      Et puis nous avons la chance à Sète (34) d'avoir les halles ouvertes le dimanche. Ca fait partie de l'ambiance, il y a beaucoup de monde, tous les étals sont ouverts, et on en profite pour s'envoyer un Picpoul de Pinet avec 6 huîtres de Bouzigues car tou est prévu !

      Les Auchans, Carrefour, LeroyMerlin etc. alentour sont fermés, et cela est très bien.
      Par contre les petits supermarchés du centre ville (Monopris, Franprix) sont ouverts, et ça, c'est moins bien.

      C'est l'esprit citoyen qui fera que tout cela évoluera ou pas dans le bon sens. Si on commence à se dire "si j'ai envie d'acheter un perceuse le dimanche, c'est ma liberté" et bien on est mal barré. Les gens n'oublient pas le mot liberté, mais oublient un peu le mot fraternité me semble t il.

      Et si tout était également une question d'ambiance ? Je sais pas j'ai pas la réponse, mais ce qui est sûr c'est qu'il y a un tas de gens qui s'emmerdent le dimanche ...

      Bon, j'ai mon petit verre de Blanquette de Limoux à finir là ... De toute manière ma réponse est trop longue, je sais, faut que j'apprenne à synthétiser.

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    4. Merci pour ta réponse.

      Ma phrase introductrice était une provocation, tu l'auras compris. Je n'oppose pas les deux mais la manière dont les médias traitent l'info en France entre région parisienne et province. Mais je ne développerai pas plus là dessus car cela sortirait du sujet de ton post.

      Tu l'auras compris, je suis d'accord avec toi, y en a marre que pour justifier de faire modifier les lois comme ça les arrange certains n'hésitent pas à dire "ben, vous voyez bien, y en a qui sont d'accord !". C'est la technique sarko. C'est pas comme ça qu'on construit une démocratie.

      Beaucoup trop se sont fait pomper les neurones et oublient que si le code du travail était détricoté, ils feraient certainement parti des premiers à en pâtir. Si une brèche s'y ouvre, c'est la cata. Bien sûr qu'il doit avoir des défauts le code du travail, mais il protège, et ça, il faut pas l'oublier. Et protéger les petit commerces ça en fait partie et c'est également important, il en va de la solidité du tissus social. Le suicide que tu évoques en est l'extrême conséquence qui malheureusement ne doit pas être si isolée que cela.

      A côté de chez moi, une petite épicerie de quartier a ouvert 7j/7 il y a quelques mois, et dans le quartier nous faisons l'effort de nous y approvisionner. Au début nous avons du lui faire baisser certains prix car il déconnait un peu, mais maintenant ça va mieux. C'est bien utile. J'essaye également de m'approvisionner au maximum chez le "petit" libraire du quartier pour mes magazines / revues.

      Et puis nous avons la chance à Sète (34) d'avoir les halles ouvertes le dimanche. Ca fait partie de l'ambiance, il y a beaucoup de monde, tous les étals sont ouverts, et on en profite pour s'envoyer un Picpoul de Pinet avec 6 huîtres de Bouzigues car tou est prévu !

      Les Auchans, Carrefour, LeroyMerlin etc. alentour sont fermés, et cela est très bien.
      Par contre les petits supermarchés du centre ville (Monopris, Franprix) sont ouverts, et ça, c'est moins bien.

      C'est l'esprit citoyen qui fera que tout cela évoluera ou pas dans le bon sens. Si on commence à se dire "si j'ai envie d'acheter un perceuse le dimanche, c'est ma liberté" et bien on est mal barré. Les gens n'oublient pas le mot liberté, mais oublient un peu le mot fraternité me semble t il.

      Et si tout était également une question d'ambiance ? Je sais pas j'ai pas la réponse, mais ce qui est sûr c'est qu'il y a un tas de gens qui s'emmerdent le dimanche ...

      Bon, j'ai mon petit verre de Blanquette de Limoux à finir là ... De toute manière ma réponse est trop longue, je sais, faut que j'apprenne à synthétiser.

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    5. Merci pour ta réponse.

      Ma phrase introductrice était une provocation, tu l'auras compris. Je n'oppose pas les deux mais la manière dont les médias traitent l'info en France entre région parisienne et province. Mais je ne développerai pas plus là dessus car cela sortirait du sujet de ton post.

      Tu l'auras compris, je suis d'accord avec toi, y en a marre que pour justifier de faire modifier les lois comme ça les arrange certains n'hésitent pas à dire "ben, vous voyez bien, y en a qui sont d'accord !". C'est la technique sarko. C'est pas comme ça qu'on construit une démocratie.

      Beaucoup trop se sont fait pomper les neurones et oublient que si le code du travail était détricoté, ils feraient certainement parti des premiers à en pâtir. Si une brèche s'y ouvre, c'est la cata. Bien sûr qu'il doit avoir des défauts le code du travail, mais il protège, et ça, il faut pas l'oublier. Et protéger les petit commerces ça en fait partie et c'est également important, il en va de la solidité du tissus social. Le suicide que tu évoques en est l'extrême conséquence qui malheureusement ne doit pas être si isolée que cela.

      A côté de chez moi, une petite épicerie de quartier a ouvert 7j/7 il y a quelques mois, et dans le quartier nous faisons l'effort de nous y approvisionner. Au début nous avons du lui faire baisser certains prix car il déconnait un peu, mais maintenant ça va mieux. C'est bien utile. J'essaye également de m'approvisionner au maximum chez le "petit" libraire du quartier pour mes magazines / revues.

      Et puis nous avons la chance à Sète (34) d'avoir les halles ouvertes le dimanche. Ca fait partie de l'ambiance, il y a beaucoup de monde, tous les étals sont ouverts, et on en profite pour s'envoyer un Picpoul de Pinet avec 6 huîtres de Bouzigues car tou est prévu !

      Les Auchans, Carrefour, LeroyMerlin etc. alentour sont fermés, et cela est très bien.
      Par contre les petits supermarchés du centre ville (Monopris, Franprix) sont ouverts, et ça, c'est moins bien.

      C'est l'esprit citoyen qui fera que tout cela évoluera ou pas dans le bon sens. Si on commence à se dire "si j'ai envie d'acheter un perceuse le dimanche, c'est ma liberté" et bien on est mal barré. Les gens n'oublient pas le mot liberté, mais oublient un peu le mot fraternité me semble t il.

      Et si tout était également une question d'ambiance ? Je sais pas j'ai pas la réponse, mais ce qui est sûr c'est qu'il y a un tas de gens qui s'emmerdent le dimanche ...

      Bon, j'ai mon petit verre de Blanquette de Limoux à finir là ... De toute manière ma réponse est trop longue, je sais, faut que j'apprenne à synthétiser.

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    6. tu bois des conneries. Merci pour ton com.

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    7. Bonsoir,

      Tu l'auras compris, ma phrase introductrice était une provocation, car les médias ne traitent certains sujets que lorsqu'ils surviennent en région parisienne. Cela en devient donc une préoccupation purement parisienne. Mais je ne veux pas m'étendre plus car cela sortirai du sujet de ton post.

      Je suis entièrement d'accord sur ton post, tu l'auras compris.

      Je trouve très dommageable pour notre démocratie que certains se sont fait pomper le neurone au point d'en oublier que les lois sont faites pour protéger les plus faibles par rapport aux plus forts dans certaines situations.
      Certains ne se rendent même pas compte que si le code du travail était détricoté, ils feraient parti des premiers à en pâtir.
      Certains ne se rendent pas compte des drames que cela peu produire, et le suicide du commerçant de ta ville natale en est le dramatique paroxysme. Combien de familles ruinées, combien de dépressions ...
      Certains veulent considérer que si ils veulent acheter une perceuse le dimanche, c'est une de leur liberté que la loi doit permettre d'assouvir. Oui, ils n'oublient pas le mot liberté du triptyque, mais ils en oublient le mot fraternité !

      Justifier de vouloir changer une loi en disant "ben vous voyez bien certains sont d'accord !" c'est une méthode que je considère antidémocratique et j'irai même jusqu'à dire dictatoriale. Car cela permet à un gouvernant de tout justifier. Tient ! c'était pas la méthode Sarko ça ?

      L'ouverture le dimanche n'est elle pas une question d'ambiance ? Chez moi, à Sète (34), les halles sont ouvertes tous les dimanches matin. Tous les étals y sont ouverts, et c'est l'occasion de se faire un ballon de Picpoul avec 6 huîtres (ça mériterait une photo sur un post ça!). Et il y a du monde ...

      Mais si les Auchans, Carrefour, Mr Bricolage du coin sont fermés, les petits supermarchés du centre ville eux, sont ouverts ... dommage. Mais les petits commerces sont ouverts également et c'est très bien.

      Bon, je dois finir mon verre de Blanquette de Limoux là .. et puis mon mot est un peu long, va falloir que j'apprenne à synthétiser ...

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    8. Le marché aux légumes, c'est souvent ouvert le dimanche matin. En Province aussi.

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  3. Pour le cas de votre assureur, lui (ou un autre) préfère peut-être avoir son samedi après-midi car s'il a des enfants, le lundi ils sont à l'école. C'était mon cas, et j'aimais avoir le WE qui commençait le samedi (si on veut recevoir, si on veut sortir...) et le lundi matin permettait de faire le ménage avant de repartir au boulot. Difficile de juger, chacun voit "midi à sa porte".

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    1. Mais je ne dis rien sur le samedi après-midi ou le lundi matin ! Je parle seulement du lundi après-midi.

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    2. ah oui? Il aurait du avoir le lundi après-midi en plus? et puis quoi encore?

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    3. Mémère. Reprends tes cachets. Il bosse six jours par semaine en faisant 35 heures par semaine. S'il pouvait les faire en cinq jours, ça serait mieux, non ? Tu me parait le type même de la connasse dégénérée que je montre du doigt dans ce billet.

      Il faut donc une loi qui obligé les entreprises à donner deux jours de repos hebdomadaires aux salariés parce que des connasses refusent de réfléchir et d'opter pour une solution qui pourrait satisfaire tout le monde.

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    4. hou la la ! Il ne faut pas grand-chose pour vous énerver. On m'avait dit que vous montiez vite sur vos grands chevaux et que vous étiez vulgaire. Je ne suis pas déçue.

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    5. Tu te prends pour qui, connasse ? Faire remarquer que tu ne comprends rien et es conne comme une bite, c'est être vulgaire ?

      Ce qui est vulgaire c'est de critiquer un texte qu'on n'a pas su lire. Tu n'es qu'une vulgaire pouffe méprisable. Vas chier. Cela dit sans vulgarité.

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  4. Sur un autre sujet !
    Tu a de la chance de pouvoir aller au bar de la comète ici en campagne il ni a bientôt plus de bistro, un pour cinq village et qui ferme a 7 ou 8 h du soir pour la grand majorité et les trois ou quatre qui reste ouvert dans le territoire après 20 h il y a toujours les gendarmes qui vous attende au croisement . Je ne cherche pas a alimenté une polémique, mais il est drôle se pays qui veut ouvrir les commerces le week-end et qui détruit les liens sociaux de sa population dans la campagne. Puis la note pour rire ,j’ai un copain architecte a la retraite qui na plus de permis de conduire ,il fait 3km avec sont tracteur pour pouvoir aller boire une chopine de vins a l’un des deux bistros ouvert ici le soir dans le canton de fontaine 90 a foussemagne ou Montreux château ! Les bals et fêtes populaire ont pratiquement tous disparus remplacer pars les lotos et autres stupidités ! Une école pour plusieurs villages pareille la poste la gendarmerie etc. et bientôt plus de bistro, il faudra organiser des excursions en ville « Paris chez les bourgs » pour boire et tirer un coup !

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  5. « Je ne veux pas d’une civilisation de centres commerciaux. »

    Pour ça, c'est déjà trop tard : elle est là.

    Par ailleurs, ce que vous dites des étudiants est faux : dans les années 70, pas mal d'étudiant travaillaient pour se nourrir… dont moi. Et je n'étais pas du tout une exception.

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    1. Ah mais vous n'allez pas me contrer dans mes luttes réactionnaires !

      Qu'est-ce que vous faisiez comme boulot ? De mon temps, les étudiants étaient pions ou des trucs comme ça. Ils n'étaient pas vendeurs dans des boutique de vidéo...

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    2. Durant ma première année à Paris, je bossais tous les matins (de 6h30 à 9h) à la SNCF, je ramassais les tickets des banlieusards qui débarquaient à la gare Saint-Michel. Deux heures et demie dans les courants d'air à des heures pareilles, ça vous forge le caractère, croyez-moi.

      Pour être pion, de nos jours, il faut pouvoir présenter un master de combat de rue et une licence en arme blanche : forcément, ça limite les candidatures.

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    3. Les jeunes sont des fainéants de nos jours. A part ça, j'ai beau fouiller mes souvenirs, je ne me rappelle d'aucun copain qui bossait en dehors de l'été.

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    4. Parce que vous étiez tous de gros salauds de fils de bourges, tiens !

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    5. Faites pas chier ou je vous envoie la Marie ci-dessus.

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    6. Pendant ma femme est à l'hosto ? Ah non, ça ferait jaser dans le Plessis !

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    7. Ah mais qu'est ce que je vais foutre de la connasse mal baisée qui me trouve vulgaire, moi ?

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  6. Je me poserai la question quand j'aurai des sous à dépenser le dimanche. Moi tant que les magasin sont ouvert jusqu'au 10, lol

    Je m'en vais, tout de suite :-D

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    1. Non reste.. Tu as raison, encore faut il avoir des sous à dépenser.

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  7. J'ai du mal à suivre... les informaticiens se divisent entre "ceux du développement", et "ceux de la salle". Là où je bossais, ceux du développement travaillaient du lundi au vendredi, comme les autres, sauf cas exceptionnels ; ceux de la salle faisaient les 5×8, vu que sauf le dimanche il n'y avait pas d'arrêt. Les terminaux de paiement et de retrait n'avaient besoin que d'un enregistrement automatique, donc le dimanche personne n'avait à surveiller, normalement. Quitte à ce qu'une alerte automatique se déclenche en cas d'anomalie. Je sais qu'aujourd'hui tout est bien plus automatisé encore. Tu as malgré tout des horaires compliqués ? Car bien sûr les employés du siège n'avaient pas les horaires de ceux des agences... je faisais 7h-16h, puis 5h-14h.


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    1. Je n'ai pas d'horaires compliqués ! Je constate simplement des aberrations.

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  8. Je serais curieuse de savoir depuis combien de temps tu travailles… Je veux dire dans la même entreprise, sans trop de crainte de chômage ou de pauvreté ? Parce que moi depuis 15 ans, je travaille en cdd, une grande entreprise m'a embauchée pendant 10 ans pour remplacer les autres, j'ai fermé ma gueule je gagnais bien ma vie… (pas de syndiqués en cdd sinon…) ; d'autres utilisent le C.E.S. à tout va ou autre C.U.I. et compagnie. D'heures sup en saison il n'y aura plus guère puisque re-fiscalisation… Etc des abus il y en a déjà, le droit du travail n'impose pas aux employeurs de saisonniers par exemple de payer les indemnités de fin de contrats, ni les jours fériés si il n' y a pas trois mois d'entreprises, ou 200 heures effectuées ou travail la veille ou le lendemain… Bref la loi ne protège pas toujours les petits salariés du bas. Je m'en fous perso que des gens travaillent le dimanche s'ils le veulent et si ils sont payés correctement, et tu ne pourras empêcher ces "cons" comme tu les appelles (mais tu appelles déjà tout le monde comme ça non ?) d'aller à casto le dimanche, c'est comme ça c'est la vie ! Et crois-moi les 100 euros ou 200 selon les mois d'heures sup en moins, ça fait mal. Même pas de prime à l'emploi cette année merci la gauche.
    Les hommes politiques font partie de ces gens qui n'ont ; sauf exception maigre ; jamais mis les pied en tant que salariés dans les entreprises.

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    1. Je travaille depuis 5 ans dans la même boite et avant je passais six ou sept ans par boite. Et on est d'accord, la loi défend surtout les salariés des grosses boites. C'est d'ailleurs ce que je reproche aux syndicats et à beaucoup de militants de gauche : ils ne voient la vie que par les grosses boites et oublient les salariés des autres qui se retrouvent à voter pour le camp d'en face.

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    2. Par ailleurs, tu te trompes au sujet des politiciens : ils commencent leurs carrières dans la précarité. Un assistant parlementaire n'est pas du tout protégé et un type qui bosse dans "un cabinet" y passe le temps de la législature, au maximum. Ils peuvent se faire lourder du jour au lendemain.

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  9. PS : oubli.
    C'est la peur du chômage, de la situation de crise actuelle qui crée tous ces différends… Moi le chômage m'a fait devenir folle, je croyais qaund je ne touchais que l'ASS que j'allais devenir sdf etc. Le pire c'est que quand quelqu'un dit "je ne veux pas, je ne suis pas d'accord, (loi ou pas) on lui dit (et on lui disait la même chose il y a déjà 15 ans, parce que le chômage ne date pas d'hier) on lui dit donc : si tu n'es pas content il y en a 30 qui attendent à la porte (100 au moins maintenant !). Résultat quelqu'un comme moi qui était près du stade d'un cadre, je ramasse des tomates aujourd'hui en saison, mais je ne me plains pas trop, au moins je paye mon loyer et je bouffe. Et je dépenserais bien quelques sous chez casto dimanche ou pas de temps à autre… J'ai souvent bossé le dimanche, en tant qu'ambulancière, en tant que photocompositeur pour monter les journaux du lendemain (et 25-Décembre, 1er-Janvier, 14-Juillet etc.) ;)

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  10. Oui mais quand même la plupart viennent de milieux hyper protégés et aisés… Ont reprise le siège de papa etc. Je ne dis pas qu'il n'y a pas d'exception, mais quand je vois comment je travaille dur physiquement pour des quignons de pain… J'ai 50 ans, j'ai toujours bossé élevé seule deux enfants et j'ai un peu mal quelque part que ce soient tous ces parvenus qui décident de mon avenir sans rien y comprendre, de plus on a voulu la gauche on l'a eue et je suis dans une colère noire depuis, je ne regarde plus trop les infos car je me sens presque physiquement mal à chaque fois (Cahuzac et cie… ). J'ai même envie de ne plus voter, c'est te dire moi qui ai fait en sorte de faire de mes deux enfants des citoyens responsables.

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    1. Ben oui, beaucoup d'électeurs sont mécontents mais c'est un autre sujet, je crois.

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  11. Après j'arrête, mais je ne crois pas que ce soit tant un autre sujet tout va de pair, et les gens sont (certains) tellement dans la merde que leur vie pourrait exploser du jour au lendemain, alors qu'on les empêche d'arrondir leurs fins de mois, je comprends que ça leur foute les boules. Je veux bien entendre que toutes ces réformes étaient vitales etc. Mais ce sont les gens qui sont devenus irritables à force que rien ne s'améliore pour eux. Ex : une copine seule avec une enfant avait eu 600 euros de prime l'année dernière et a payé 67 euros d'impôts cette année… Nous sommes des millions à n'en plu pouvoir, être mal logé etc. Depuis des années, on nous promet un changement et niet rien n'arrive au contraire. Est-ce le système politique lui-même qui est en fin de course. Doit-on trouver d'autres manières de faire la chose publique ? En faut-il une XIe dans ces conditions ? Il est temps de se poser toutes ces questions ! Mais non… Tout va bien, le gouvernement fait son travail, à la "sarkozy", même pour les Rroms. A l'école rien ne va plus et j'en connais des instits et du privé et du public, personne n'est satisfait. Mais on a l'impreeion qu'il faut se taire, taire son mécontentement de peur que la droite revienne. He je vais te dire, elle revient demain ? Je m'en fous. Je m'arrête là. Bon dimanche.

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    1. Il faut sortir de la crise économique et ce n'est pas rien. Ta copine qui a eu 600 euros de prime a dépensé les sous et a donc payé 100 euros de TVA sans le savoir...

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  12. Salut,

    A mon avis ta démonstration est biaisé des le départ: tu pars du principe que ça ne créera pas d'emploi alors que si plus de gens travaillent, plus il y aura plus d'argent à dépenser dans tous ces magasins ouvert le dimanche et les autres jours pour ceux qui travaillent ce jour la. Ne pas travailler le dimanche est culturel, où je vis la plupart des commerces en relation directe avec des consommateurs sont ouverts tous les dimanche, ça ne choque personne parce que c'est dans leurs contrats des le départ.

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  13. Bon. Mon petit grain de sel dans cette discussion. Autoriser n'est pas obliger. On autorise le mariage pour les gays, mais ça n'oblige pas tous les gays à se marier. Une liberté supplémentaire c'est toujours un plus. On en vient maintenant à ce que ce soit l'autorité judiciaire qui régule l'organisation du travail alors que ça devrait être uniquement l'affaire des salariés et des employeurs.
    La révolution française avait revu l'organisation du temps et avait créé la semaine en dix jours, ce qui veut dire que la semaine en sept jours n'est qu'un concept parmi d'autres. Ce calendrier a fonctionné une dizaine d'années. Il est parait-il toujours légal.
    Le seul calendrier qui vaille finalement, me semble être celui des rythmes biologiques vers lequel devrait s'orienter l'organisation du travail pour garder les travailleurs en bonne santé...

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  14. Riche débat... Mais comme toi, je pense que l'ouverture des magasins le dimanche est une mauvaise chose. Les gens ont d'autres jours dans la semaine pour faire leur courses. Le dimanche, ils devraient le passer en famille, à faire des balades, aller à la mer, visiter des musés... Pas à se balader dans des rayons de supermarché.

    Il en va du droit du travail, et de la culture - et de l'humanité - de nos concitoyens...

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  15. Très bonne analyse. Je la partage totalement.

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