Mon confrère Sarkofrance a franchi un pas : il a ouvert un
nouveau compte Twitter qu'il garde "privé". Moi, j'ai choisi une
autre solution : je bloque les utilisateurs. Juan a fait plusieurs billets au
sujet de Twitter, récemment. Il est exaspéré. Moi aussi. L’heure est peut-être
venue de tourner la page.
Pourtant, le problème n'est pas Twitter mais certains de ses
utilisateurs qui se prennent un peu trop sérieux même quand ils pensent
plaisanter. J'ai encore subi une bête moquerie hier soir. Quelques jours avant,
j'avais subi les assauts, de quelqu'un que je connais, qui fréquente les
Kremlin de Blogs,... Il s'étonnait que je soutienne NDDL alors que j'en ai fait
15 billets en un an. L'étonnement... ne m'étonne pas mais derrière, il y avait
un jugement moral de ma position, tout comme hier soir, d'ailleurs. Le tribunal
de la pensée : je n'ai plus le droit de penser que NDDL est bon pour la région.
Twitter est irritant
Hier, j'en ai fait un billet. C'est souvent que je fais ce genre de billet. Après tout, des andouilles parlent de moi dans les réseaux sociaux, je peux me moquer dans l'annexe. Un lascar m'a dit que j'étais insultant avec ce billet, comme si je ne m'étais pas senti insulté par le tweet.
C'est ce que permettent les réseaux sociaux maintenant. Juan passe en privé. Politeeks a mis son blog en sommeil et à changé son pseudo Twitter. Des imbéciles nous dénigrent sans cesse. Ils ont le droit. C'est la liberté d'expression. Mais quand ça pousse les adversaires à de taire, ce n'est plus de la liberté d'expression.
Ce n'est pas grave. Ce sont ces andouilles qui n'ont que 140 caractères pour s'exprimer qui vont regretter la faiblesse du niveau du débat politique en France.
C'est ça Twitter.
Je repense à la personne qui s'est étonnée de ma position à propos de NDDL. Que connait-elle du dossier ? A-t-elle lu autre chose que deux ou trois chroniques d'opposants ? N'a-t-elle pas vu les événements récents, en Bretagne, qui montrent que les Bretons sont préoccupés par leur développement économique ?
C'est ça Twitter. On se sent investi d'une mission divine qui, au bout, se révèle n'être qu'une pensée en 140 caractères.
Twitter est inutile
Hier, j'ai remonté ma TL sur 10 minutes. Il y avait 42 tweets. 17 étaient des tweets avec des informations qui ne m'intéressent pas. 17 étaient des RT de tweets sans intérêt. 2 des tweets de lascars qui cherchent à faire le bon mot du siècle. 2 des conversations privées. 2 étaient avec des informations qui m'intéressaient mais que je connaissais déjà. Il reste quatre tweets susceptible d'avoir un intérêt.
Chacun fait ce qui veut. Moi-même je tente de faire de bons mots, je fais des RT foireux et des liens vers des machins inutiles.
C'est ça Twitter.
Arrêter ?
Que Twitter soit inutile n'est pas nouveau. Qu’il soit irritant non plus. Pourtant que nous soyons tous les trois en même temps à nous poser les mêmes questions m’interpelle. Ce qu’il y a de sûr, c’est que j’y suis de moins en moins souvent (je n’y suis que quand je suis seul, pour passer le temps) et que je ne clique presque jamais sur les liens. Si les informations sont importantes, elles seront en une de Google News. Si elles touchent un sujet qui l’intéresse particulièrement, j’aurais un copain qui me fera suivre l’information. Au pire ou au mieux, je la retrouverais sur un des blogs auxquels je suis abonné…
Par contre, hors de question de quitter. On s’y amuse avec
les copains, on papote,…
Je ne changerai pas le comportement des autres. Je
continuerai à être harcelé, interpelé,…
Tant pis. Je vais bloquer.
Basculer sur Facebook ?
Bof… Je préfère conserver ce truc pour papoter avec les
copains, la famille et quelques personnalités politiques qui y font des
publications très intéressantes. En outre, l’application pour smartphone n’est
pas du tout à la hauteur et l’interface web me déplait.
Reste Google+
On n’y pense pas assez. Ce machin est venu trop tard par
rapport aux autres.
Quelques raisons de passer à Google+ :
-
l’imbrication Google+ - Gmail fonctionne
très bien. On reçoit les notifications dans la messagerie, on peut y répondre
directement,…
-
les conversations sont beaucoup plus
limpides que dans Twitter,
-
il est plus facile de trier les
utilisateurs qu’ailleurs, sans blesser les susceptibles,
-
les « communautés » (l’équivalent
des groupes Facebook) sont très pratiques et même que les pages.
Surtout, il y a beaucoup moins de monde qu’ailleurs et on
peut y reconstituer un écosystème sans reproduire les mauvaises habitudes de
Facebook et de Twitter.
Et les conversations ne sont pas limitées à 140 caractères.
moi l'autre soir j'ai bloqué un FDG qui m'a dit que je faisait semblant d'être de gauche. Il a échappé à l'insulte, juste bloqué.
RépondreSupprimerLe pire c'est que je discute avec des PG, des cocos sympas : nous ne sommes pas d'accord sur tout, mais sur des choses essentielles : oui. Idem avec les socialistes et des libéraux aussi.
Je reproduis ici ce que j'ai écrit dans Facebook : Twitter où les 140 caractère réduisent la portée des messages, font que les 2digitIQpeople consomment votre temps... et que les trolls s'énervent et ne lisent même pas vos 140 caractères et ne cliquent pas sur les liens qu'on y met (ou alors en 17 secondes), pensez donc : tout doit être résumé pour l'Homo Conardus 2.0 qui ne connait pas les mots nuance, avis, débat, échange et surtout "doute". Oubliant par la même le sens de son existence d'Homo Sapiens, sans doute, il n'existerait pas.
Finalement j'ai re-découvert Facebook où il est possible d'échanger et de construire des phrases.
Il y a ça et la grossièreté. Ils me rappellent parfois des imbéciles dans les bistros qui veulent absolument se faire entendre.
SupprimerOh, j'aime bien l'expression "Homo Conardus 2.0". S'il n'y a pas de droits d'auteur, je m'en resservirai à l'occasion. Je croise peu ce genre de personnes sur les tubes des Zinternets, mais les seules avec qui je me pogne le bec sont souvent des gens étiquetés FdG, ce qui est savoureux quand on me connait un peu. Heureusement qu'on y trouve aussi des gens, droite, gauche, milieu mou, avec lesquels on peut échanger un peu. Pas converser, mais partager. Un peu.
SupprimerIls sont souvent proches du FdG mais ce sont plus souvent des mrccw qui de découvrent militants sur le tard.
SupprimerCe qu'il me fait marrer c'est que sur certains points je dis beaucoup plus gauchistes qu'eux... Je suis encore engueuké avec une fille qui me tenait une théorie libérale (la primauté des contrats sur la loi).
J'apprécie Google + depuis ses débuts pour le principes des cercles et tous les éléments que tu cites. Au plaisir de t'y retrouver.
RépondreSupprimerAu plaisir aussi !
SupprimerJ'ai un Délégué Régional PACA des Jeunes Droites Populaires qui fait des jeux de mots vaseux sur mon nom, s'il savait comment je m'en contrefout.
RépondreSupprimerJe le laisse continuer, il faut bien laisser des jouets aux gamins, pour l'instant je ne vais même pas lui faire le plaisir de le bloquer, je dis bien pour l'instant
Twitter est une grande cours de récré avec quelques gens sérieux et beaucoup de boloss, pas plus que ça.
RépondreSupprimerOui mais ils font chier.
SupprimerJoli billet, je trouve!
RépondreSupprimerPerso, j'ai pas de souci sur Twitter car je suis un tout petit twittos (et que je ne parle pas de politique) et ça me va très bien comme ça. Mais je peux (enfin, je pense) comprendre ce que tu écris...
Google+ : il faudrait que je m'y mette, mais j'ai vraiment du mal à comprendre le fonctionnement des cercles et des pages et tout ça. Il faut que je prenne du temps pour ça.
Il faut utiliser Google+ !
SupprimerTwitter est addictif car il permet de retrouver une partie des interactions que les blogs ont perdu à travers les commentaires dans les blogs. Par contre, l'outil est tellement open, qu'il est très - trop - facile de troller. Et ça, effectivement, c'est souvent énervant.
RépondreSupprimerCôté info, effectivement, rare sont les Twits utiles. Mais il faut plus voir ça comme un chat au final. C'est un réseau social interactif, pas un outil de veille fiable. Un outil de mesure du buzz (bruit ambiant) du moment.
Même pas. C'est du buzz idiot qui n'intéresse personne.
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