Aujourd’hui, c’est dissertation : « Pourquoi
trouve-t-on beaucoup moins de femmes que d’hommes dans les bistros ? »
Je suis sérieux. C’est de la faute de Suzanne du Merle qui me signale ce
billet de blog auquel il faut que
je réponde car certaines formes de féminisme m’énervent. Tout mettre sur le dos
des hommes est grotesque. Il y est raconté comment un groupe de femmes d’Aubervilliers
a « reconquis » les bistros du coin.
Monique, une enseignante à la retraite, raconte : « Il n'y avait que des hommes qui me regardaient comme si je
n'étais pas à ma place. J'ai trouvé ça insupportable. Sur le trajet du métro,
je me suis aperçue que toutes les terrasses étaient masculines. »
Traduisons : elle estime que s’il y a peu de femmes au bistro, c’est à
cause des hommes. Pour un peu, elle revendiquerait le droit de se tuer le foie
à coup de petits rouges au comptoir dans un souci
d’égalité avec les hommes. C’est grotesque.
Néanmoins, sur le fond, le constat n’est pas faux. Il est
relativement rare de voir une femme seule au bistro, surtout au comptoir, et
des groupes de femmes sont rares. Dans mon entourage, je ne connais que cinq
femmes qui viennent seules au bistro en plus d’une ou deux pochetronnes (sujet
sur lequel je reviendrai si je pense). Il y a Corinne dont je parle parfois
dans mon blog et la vieille Thérèse qui traine entre l’Amandine et la Comète. La
troisième est une jeune femme qui vient à la Comète presque tous les jours mais
c’est surtout pour profiter de la wifi, me semble-t-il. Aucune des deux
premières ne boit d’alcool à part un kir de temps en temps et l’autre boit un
verre de rouge à chaque fois. Autant dire rien. La quatrième est Odette. Elle a
un comportement beaucoup plus masculin, d’une part par le fait qu’elle boit
toujours plusieurs verres et d’autre part, par celui qu’elle s’installe au
comptoir. La cinquième, enfin, est une dame qui va manger au même bistro que
moi, tous les midis. A Loudéac (mon patelin natal en Centre Bretagne), je n’en
connais aucune mais il y a beaucoup plus de femmes en soirée, en groupe, qu’en
région Parisienne.
Je ne vais pas trop parler des hommes. Quand j’ai reçu le
message de Mme du Merle, j’étais en train de déjeuner, au comptoir de cette
grande brasserie de la Défense. Nous étions une trentaine au comptoir, que des
hommes, dont quelques groupes d’ouvriers et tout un tas de gens comme moi, des
types qui viennent seuls.
Les pochetronnes ?
L’alcool – ou du moins la cuite – semble tabou chez les
femmes. Les femmes sont probablement moins alcooliques que les hommes (c’est un
a priori que je reconnais, je n’ai pas vu d’étude précise) et les femmes qui
picolent ont tendance à le faire chez elles, comme si elles se cachaient. Il
reste donc quelques pochetronnes qui préfèrent venir au bistro pour se prendre
des cuites et arriver à un comportement lamentable. Elles sont généralement
lesbiennes.
Ah ! Oui ! Je vous préviens. Ce billet est
abominable misogyne et homophobe, pour l’instant, et finira raciste,
islamophobe et xénophobe. Il faut bien rigoler. J’espère ne pas faire la une de
Minute ou de Valeurs Actuelles. Voir de l’Express : « Ces musulmanes
lesbiennes qu’on ne peut voir qu’au bistro ».
Les femmes tiennent moins la route que les hommes pour des
raisons physiques ou physiologiques. J’avais vu un article très sérieux à ce
sujet. Je ne sais quel truc faisait qu’elles assimilaient plus l’alcool et
tenaient moins. Sans compter le fait qu’elles ont une plus faible corpulence
que les hommes. Prenez un lascar comme moi, avec ses 100 kilos. J’ai en gros
deux fois plus de sang qu’un zozo de 50 kilos. A même quantité d’alcool, j’en
aurai donc deux fois moins par litre de
sang.
Pour les lesbiennes, je plaisante à moitié. A moitié,
seulement mais j’ai déjà utilisé ma dose de clichés idiots pour aujourd’hui. Toujours
est truc qui fait que les femmes ne se bourrent pas la gueule au bistro. Il
arrive qu’elles s’enivrent délicatement mais elles rechignent généralement à prendre
des grosses cuites.
Allez savoir pourquoi ?
Une culture
Dans le temps, dans les ménages, c’était bobonne qui tenait
la maison, qui élevait les mômes. Le mari rentrait à la maison après une dure
journée de labeur après avoir fait une halte au bistro avec ses copains et
mettait les pieds sous la table. C’est mal ! Historiquement, donc,
monsieur allait au bistro pendant que madame s’occupait de la maison voire
allait à la messe. Il y a une cinquantaine d’années, d’ailleurs, dans certains
patelins, la plupart des maisons de quelques quartiers étaient transformés en
bistro. C’est madame qui faisait le service tout en préparant le repas,
surveillant les gosses,… Monsieur jouait aux cartes avec les copains… Madame
recevait ses copines à la maison. Monsieur fuyait les copines et allait voir
les copains au bistro.
C’était ainsi… Une France où les hommes vont au bistro et
pas les femmes. Le monde à évolué mais certaines traditions restent et c’est
probablement la principale cause de l’absence de femmes au bistro : une
tradition, une culture,…
L’étrangère
J’ai deux copains noirs qui sont en métropoles depuis moins
de quinze ans (un vient de Guyane et l’autre du Sénégal). Ils sont formels :
chez eux, les femmes ne vont pas au bistro. Le phénomène est pire que chez nous
où elles n’ont pas l’habitude de venir au bistro mais y viennent quand même si
l’envie leur passe par la tête. Chez mes copains, il ne viendrait pas à l’idée
d’une femme de venir au bistro. J’ai des copains kabyles que je vois moins
maintenant : le phénomène est identique chez eux. Culturellement, dans un
tas de peuples, la femme ne va pas au bistro. C’est comme ça, je ne cherche pas
à analyser, je constate.
J’ai été homophone et misogyne puis raciste et xénophobes :
il me reste à devenir islamophobe. Il me parait clair que chez les musulmans « purs
et durs » (mais pas extrémistes), les femmes n’ont rien à faire dans des
lieux de loisir…
Si je parle de religion ou d’origine culturelle, c’est parce
que les populations d’Aubervilliers comme du Kremlin-Bicêtre ont une grande dose
d’immigrés et le phénomène est renforcé. Je ne connais pas Aubervilliers, mais
à Bicêtre, on ne voit quasiment jamais de groupes de femmes au bistro et celles
qu’on voit sont majoritairement « des vieilles françaises » alors qu’à
Loudéac, si on ne voit pas de femmes seules au comptoir, les groupes de femmes
ou les groupes avec des femmes sont très nombreux.
Des jeunes
En région parisienne, je ne sais pas. Dans ma banlieue, il y
a peu de jeunes dans les bistros (je suppose qu’ils vont à Paris) mais à
Loudéac, dans les bars « de jeunes », la moitié de la clientèle est
féminine. Le phénomène s’estompe vers 25 ou 30 ans. Il faudrait l’étudier mais
je ne voudrais pas sombrer à nouveau
dans d’horribles clichés : bobonne reste à la maison pour s’occuper
du foyer ou perd l’envie d’aller au bistro ?
Des musulmans
Je parlais des femmes musulmanes mais je n’ai pas abordé les
hommes. Ils ne boivent pas d’alcool (au moins en public, pour le reste, je m’en
fous). Ils sont donc naturellement moins enclins à aller au bistro mais, en
plus, ils forment une mauvaise clientèle pour les patrons qui sont là pour
vendre des verres… Il est plus facile de boire quatre ou cinq bières ou Ricard
que trois cafés… Rien n’est donc fait pour attirer cette clientèle dans nos
bistros ce qui n’est pas nécessairement le cas dans d’autres pays.
C’était un aparté qui n’a rien à voir avec l’objet du
billet.
Une lutte
Ainsi, ces femmes d’Aubervilliers ont décidé de revenir au
bistro pour changer cette tradition. J’ai du mal à comprendre l’intérêt d’un
point de vue féministe. Qu’on se batte pour l’égalité des droits et contre les
préjugés est une chose mais pourquoi une femme voudrait-elle que les femmes
aillent au bistro sous prétexte que les hommes y vont ?
Ca me dépasse.
Ayant tenté la méthode d'Aubervilliers dans une ville du 77 je déconseille à quiconque de le faire, même le maire a eu la trouille ....
RépondreSupprimerAvec toi, ça frise l'émeute !
SupprimerAyant tenté la méthode d'Aubervilliers dans une ville du 77 je déconseille à quiconque de le faire, même le maire a eu la trouille ....
RépondreSupprimerExcellent sujet !
RépondreSupprimerJusqu'à il y a quelques années, je suis toujours entrée seule là où je veux.
Mais tel n'est plus le cas, dans certains quartiers plus particulièrement, mais dans tous les quartiers selon l'état d'esprit du tenancier du bistro.
Par exemple, rue de Charonne, il y a un café libanais dans lequel je suis déjà entrée avec l'un de mes fils, mais j'ai bien senti qu'il était impossible d'y entrer seule ... à moins de laisser penser que je serais une p...
Car il est là le problème dans le retour en arrière qui s'est opéré par rapport à la révolution "soixante huitarde", depuis quelques temps : une femme honnête ne peut pas être une femme libre.
J'ai fait l'expérience du climat hostile qui aurait pu être violent à St Denis où j'ai attendu toute une journée un autre de mes fils qui me disait au téléphone tous les quarts d'heure :" Excuse-moi, je suis retardé, je suis là dans 5mn" ....mais je suis d'une patience d'ange, celle du rat qui ronge le filet où s'est pris le lion.
Après avoir re-visité la basilique et ça prend du temps, léché toutes les boutiques, arpenté toutes les rues du centre ville, j'ai tenté les terrasses de café avec un bouquin : elles étaient combles d'hommes et je n'ai pas pu m'en approcher, étant ce jour-là sans chapeau, légère et court vêtue.
Après être allée deux fois à la terrasse de la Brasserie juste devant la Basilique qui accueille des touristes, j'ai dû me contenter d'un banc public.
Je soutiens totalement les filles d'Aubervilliers : car, oui, dans le 9.3. mais aussi le 9.4 et certains quartiers de Nanterre et en grande banlieue : une ségrétation sexuelle spatiale s'est bien mise en place et il faut agir avant qu'il ne soit trop tard.
C'est quand au fait le prochain KDB ?
Bz
Jeudi mais je n'ai rien annoncé.
SupprimerPour le reste, je comprends le sentiment. Mais il ne faut pas le mettre sur le dos des hommes contrairement au machisme ordinaire. Il y a bien sûr quelques abrutis. Mais s'il n'y pas de femme au bistro, c'est bien de leur faute.
Le machisme ordinaire (que je pratique sans doute) est de penser qu'une femme qui boit un apéro seule au comptoir est une pochetronne (je dis "sans doute" parce que j'ai probablement raison le machisme vient du fait que je n'aurais pas la pensée pour un homme : un type qui rentre dans un bistro boire une bière est un type qui a soif).
Par contre, je me fous totalement des femmes en salle ou en terrasse. Comme 95% des hommes.
Je soutiens aussi les filles d'Aubervilliers mais connaissant les dangers, il faut faire attention aux représailles. Concernant Saint Denis, on attend le beau temps et on sera à la brasserie face à la basilique. c'est encore un Kabyle ... ;)
SupprimerJusqu'à récemment (j'ignore si c'est encore le cas), "bien tenir l'alcool", être capable de boire 10 ricards sans s'effondrer, était considéré comme un signe de virilité; pendant mon service militaire, j'ai entendu des types se vanter: "moi, je suis capable de boire 40 ricards dans la journée", et ne s'attirer que des réactions soit de respect ("ça, c'est un sacré mec"), soit de scepticisme (" il se vante").
RépondreSupprimerLes femmes atteignent un taux d'alcoolémie (taux d'alcool dans le sang) plus élevé que les hommes, pour une même quantité d'alcool absorbé et à poids égal, parce qu'une partie de l'alcool qui, chez les hommes, est directement éliminée, est stockée chez elles dans les cellules graisseuses, qui sont plus nombreuses que chez les hommes (seins, fesses, et tout ce genre de trucs); mais c'est également vrai pour les hommes gras.
Premier paragraphe : oui et non. Dans mon milieu (je suis Breton...), ce n'est pas du tout le cas. Mais j'ai connu ce phénomène, notamment comme vous le dites, pendant mon service mais également au bureau. J'ai par ailleurs un collègue ancien rugbyman qui décrit très bien le phénomène (en le détestant).
SupprimerDeuxième paragraphe : merci pour les explications. J'ai néanmoins une interrogation. Comme beaucoup de gros, je tiens assez bien l'alcool.
Il y a sûrement beaucoup d'autres facteurs qui interviennent dans la tolérance à l'alcool que le taux d'alcool dans le sang, c'en est un parmi d'autres (d'ailleurs, il y a des gens qui ont manifestement l'air bourrés sans n' avoir rien bu...)
SupprimerOui. C'est rigolo. Je fais parfois des billets sur les copains qui prétendent ne pas être saouls parce qu'ils n'ont bu que cinq ou six verres. Alors qu'ils sont évidemment éméchés.
SupprimerJe m'étais engueulé une fois avec deux potes qui prétendaient ne pas ressentir d'ébriété à pétés trois ou quatre bières alors que je disais le contraire...
Ça me rappelle toutes les andouilles qui prétendent que leurs épouses ne voient pas quand ils ont bu un litre de bière.
Ceci m'a toujours fait d'autant plus rigoler car ils partaient ivres morts au bout de quinze bières alors que reste stoïque (ceci n'est pas une vantardise : voir votre premier commentaire, je n'en tire aucune gloire mais mesurant mon ébriété verre après verre, je ne fais jamais le con).
À Paris, je vois plein de maghrébins qui picolent à mort dans les bistrots, surtout dans un bistrot de mon quartier (le 12 ème) équipé pour jouer toute la journée à toutes les courses de chevaux, suivis en direct sur une grande télé...comme si c'était, là, une religion plus importante que les autres, bistrot d'ailleurs tenu par un maghrébin; en fait, c'est moi, qui ne joue pas et qui prends des cafés, qui me sens comme le corps étranger.
RépondreSupprimerJe vais vous dénoncer aux commentateurs chez Didier Goux. Vous faites un amalgame douteux entre l'origine géographique et la religion.
SupprimerNotamment les Kabyles (ceux que je connais le mieux) sont souvent musulmans (mais pas plus que n'est catholique une partie des Français "de souche". Ils sont baptisés mais vont à la messe uniquement pour les enterrements et les mariages. Ils deviennent croyants deux ou trois heures par an...) mais picolent comme des trous. Par contre, dans leur culture, les femmes ne vont pas au bistro. Pire ! Leurs congénères qui ne boivent pas d'alcool ne sont pas aimés car ils donnent l'impression de ne pas être intégrés.
Psychologie de comptoir mais quand ils vous voient ne pas boire, ils se sentent plus français que vous. Ce qui nous ramène à votre premier commentaire à propos de "c'est un homme il boit". "C'est un français, il boit".
C'est un phénomène que je connais. Je passe beaucoup de temps au bistro mais m'abstiens souvent de boire de l'alcool. Ça surprend toujours les clients qui me regardent comme des abrutis.
Je me rappelle d'avoir lu une interview de Gourio qui fréquentait les bistros pour ses brèves de comptoir. Il décrivait un peu le même sentiment. L'impression d'être un étranger.
Le bistro que j'aime bien, à Nantes, a cette particularité de recevoir beaucoup de femmes, même seules et jeunes. Pas autant que d'hommes, mais tout de même... et si certaines en sont au café ou à la menthe à l'eau, d'autres ne boudent pas le ballon de blanc ou de rouge. Je pense que ce café n'est pas un cas général, il y règne une ambiance particulière, très "libertaire" même si le mot ne correspond peut-être pas tout-à-fait.
RépondreSupprimerY a-t-il des pochtrons ? Comme ailleurs sans doute. Le soir (mais j'y vais plutôt le midi) il paraît que certains sont assez "chargés". Et puis le truc est de surtout ne pas mélanger : le Muscadet permet de bien tenir la distance, alors que la bière....
Histoire de rire : cette semaine je voyais un habitué assez jeune, avant de retourner au boulot il avait aligné ses cadavres : le verre de blanc pour démarrer, le verre de rouge avec le sandwich, la bière, le cognac, et le café. Mais il y avait peut-être eu plusieurs verres de blanc. Et puis cela dépend des jours : pour certains, un seul verre, et c'est assez ; en revanche, pour d'autres, monter à 5, 6, çà arrive... surtout que dans ce cas-là le patron offre le dernier ! C'est toujours du muscadet.
En Bretagne (donc, historiquement à Nantes aussi), il y a plus de femmes dans les bistros qu'ailleurs. C'est une culture. La plupart des maisons faisaient bistro...
SupprimerLe vrai alcoolique on le voit tôt le matin au bistro ...
RépondreSupprimerC'est le mec qui prend son premier verre d'une main tremblante ....
Il en renverse un peu sur le zinc ......
Pour pouvoir venir de chez lui jusqu'au bistro sans doute a-t-il déjà picolé quelques godets chez lui .......
Et puis il y a ses copains de bistro qui arrivent un par un et ils vont s'assoir et ils picolent ensemble ....... et le temps passe comme ça .....
Et puis un matin il y en a un qui dit : " Maurice est mort la nuit derniere ".... La nouvelle tombe comme ça sur le zinc et c'est tout . Alors on boit un verre à la santé de Maurice en pariant sur le nom du prochain qui partira .....
Et puis voila ..... On s'en fout .
Non, il ne faut pas limiter l'alcoolique à celui qui boit le matin ou tremble. L'alcoolique est celui qui boit tous les jours plusieurs verres (je ne sais pas quel est le seuil ? 4 ou 5 donc pas grand chose). La dépendance se crée ainsi...
SupprimerOui , on peut être alcoolique avec peu d'alcool c'est vrai ...
SupprimerL'alcoolisme c'est une sorte de suicide au ralenti ....
Mourir progressivement à chaque verre un peu plus , comme pour en apprivoiser l'idée de cette inévitable mort ....
Lorsqu'on boit au fond même seul ou seule , on boit toujours en compagnie de la mort parce qu'elle est là toujours là et puis d'un verre à l'autre elle devient presqu'une amie .......
Etre alcoolique c'est comme assister à une longue messe , celle de son propre enterrement .....
Mais finalement c'est quoi arretter de boire ? .... C'est quoi arretter l'alcool ? .....
RépondreSupprimerC'est comme sauter dans le vide , sans parachute , en se disant qu'on aura le temps d'apprendre à voler avant de s'écraser au sol ......
On n'arrête pas l'alcool .....
RépondreSupprimerL'alcool , on le quitte ....
Ce n'est pas un divorce . C'est la rupture .
L'alcool on le quitte . Parce qu'on en a marre ! Parce que cette fois il est allé trop loin ! Merde ! Parce qu'il en demande trop , ouaih ! il veut tout ...... Alors c'est la rupture .....
Fini ! Terminé ! ...... Je repars à zéro ! zéro degrés , sans toi ! Salaud ! Fumier ! Pourri ! ......... Et puis on le revoit plus tard , au bras d'une autre et on se dit qu'on a bien fait ...... Merde mais comment j'ai pu ? Comment j'ai pu réster si longtemps avec ce connard de Pinnard qui pue de la gueule et qui est si moche si bouffi ? .......
Ouaih ! Un fond de regret ? Deux doigts de nostalgies ? ......
NON ! Rien ! Rien ...... L'alcool , on n'arrête pas .... On le quitte ...
Bon. Connasse. Tu as laissé un commentaire potable. J'ai toléré. Mais tu es incapable de te maîtriser. Tu ne m'intéresse pas et tu n'intéresse pas mes commentateurs. Vas chier ailleurs.
SupprimerOn peut dire que les femmes qui font équipe pour aller dans les bistros essaient de, je ne sais pas trop quel mot choisir, s' approprier ou conquérir un territoire qui n' était pas le leur avant ? Et non de récupérer un statut perdu, etc... Dans les bourgs par chez moi, les vieilles vont boire un coup après le marché, mais c'est surtout une grenadine en salle.
RépondreSupprimerLes derniers cafés sont souvent tenus par des femmes dans les villages. Café avec Ouest-France et dépôt de pain, café-épicerie (succincte l'épicerie) café- cadeaux pour enterrements....
Tu parles d'un statut !
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