En salle

20 novembre 2013

Les maires, favorables à la réforme des rythmes scolaires !

Un article du Monde montre qu’une majorité (83% !) des communes ayant choisi d’adopter la réforme des rythmes scolaires sont satisfaites et que la moitié estime que le coût est inférieur à 150 euros. « Les difficultés existent, mais elles ne sont pas insurmontables – et pas là où les attendait. » L’enquête a été faite à la demande de l’Association des maires de France et on est bien loin de la fronde qu’on aurait pu soupçonner à la lecture de la presse qui a interrogé des maires UMP…

Même si les résultats de l’enquête sont à prendre avec précautions (il est trop tôt pour faire un chiffrage complet et les communes parties un an plus tôt que les autres sont logiquement favorables à la réforme), certains résultats sont surprenants.

Intéressant.


11 commentaires:

  1. Comme quoi, quand on demande aux personnes concernées, le résultat n'est pas le même que si l'on demande au papy ou à la mamy qui n'a plus d'enfants

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  2. Ah! J'ai fait le même billet sur mon Politweet.net
    (Bonne nouvelle,,et Paf! le desintox)...

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  3. Bah oui, demandons aux maires ce qu'il en est d'une réforme destinée aux enfants.
    Et ils sont contents parce que ça ne leur coûte pas si cher, c'est ça ? Voire moins que la dotation, du coup c'est tout bénéf' ?

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    1. Elle est destinée à l'instruction des enfants. Pas aux enfants, aux profs ou aux parents. Elle a fait l'objet d'une vague concertation.

      Comme pour tous les projets, seuls les opposants se font entendre ce qui ne veut pa dire qu'ils sont majoritaires.

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  4. Les soit-disant enfants fatigués feraient bien de n'être pas trimballés dans les manif's roses-fraise-tagada
    Cette réforme est bonne.
    Depuis les lois de décentralisation de 1983 avec total effet en 1986, les communes sont responsables :
    – de l’implantation, de la construction, de l’équipement, du fonctionnement et de l’entretien des écoles maternelles et
    élémentaires ;
    – de la gestion des crédits d’équipement et de fonctionnement des écoles ;
    – de l’organisation des activités éducatives, sportives et culturelles dans les locaux scolaires.
    La droite n'a pas démenti ce processus : bien au contraire, l'acte II de la décentralisation : la décentralisation RAFFARIN a l'a accru en créant les EPLE, en transférant les personnels techniques (TOS) aux collectivités ...etc.
    Quoi de plus grotesque donc, que ces vociférations sur la ruine des communes qui devraient organiser des activités éducatives, sportives et culturelles pour tous les enfants, sur le temps et le lieu scolaire ?
    Il faut souligner que lorsque ces activités sont laissées à l'initiative des parents dans le privé (associations et clubs divers), trop d'enfants en sont privés : activités trop loin du domicile ou bien pas d'argent pour payer les transports plus les cotisations au club (se renseigner sur le coût de l'inscription annuelle à un club de natation ou de judo X par le nombre d'enfants de la famille). ... etc.
    Quelle galère également, surtout pour les mères !!! ... qui doivent faire le taxi et courir à toute pompe pour emmener les enfants chacun à son activité ! J'ai connu ça ! Enfin ce système inepte, épuisant pour les parents et les enfants est en train d'être aboli. Cela va se faire doucement (Voir le recrutement d'animateurs sportifs et d'intervenants dans les matières artistiques, par ex. par la Ville de Paris).
    Laissons râler les malfaisants de mauvaise foi : les écoles qui expérimentent la pédagogie active ne mettent pas la pression sur les enfants pour les apprentissages de base, il y a beaucoup d'activités, les enfants font plus facilement les acquisitions nécessaires, ils sont plus vite autonomes, leur langage est plus élaboré : les résultats scolaires de ces élèves sont les meilleurs de France : voir les résultats de l'Ecole Nouvelle d'Antony, de l'Ecole et Collège de la Source à Meudon, du Lycée Autogéré de Paris, du Lycée Jean Lurçat, avenue des Gobelins pour n'évoquer que Paris ... Mais je pourrais citer l'Escalette à Montpellier et tant d'autres

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    1. Oui. Ça ronchonne pour des cas particuliers. Je connais même une directrice d'école maternelle qui est globalement staisfaite (dans une municipalités communiste, d'ailleurs, comme quoi ils s'occupent mieux de ces sujets) alors que les provinciaux problèmes sont signalés en maternelle.

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    2. Oui, il y a trop de parents et de communes qui, malgré l'ancienneté des lois de décentralisation qui exige une implication de "la communauté scolaire", pensent qu'on laisse un enfant à l'école comme une valise à la consigne !

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    3. Je me rappelle d'une engueulade violente lors de la loi sur le service minimum à l'école. Ce n'est pas à l'éducation nationale de garder les gamins or le seul argument des partisans de ce truc portait sur l'emmerde lent des parents pour garder les mômes.

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    4. « les écoles qui expérimentent la pédagogie active ne mettent pas la pression sur les enfants pour les apprentissages de base »

      Ah ! voilà la plus savoureuse définition/explication de l'analphabétisme actuel qu'il m'ait été donné de lire ! Sinon, je trouve une grande puissance comique à celle-là :

      « Je connais même une directrice d'école maternelle qui est globalement satisfaite »

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    5. Ça n'a rien de comique. C'est la grosse à Tonnégrande. Je ne suis pas Marchais.

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