Dans son blog, Jean-Luc Mélenchon a déclaré : « La prostate d’un candidat socialiste, le père naturel d’une
députée, les manipulations des photographes de balcon… Jusqu’où ira la
malveillance voyeuriste du système médiatique, jusqu’où ira le gout de créer du
sensationnel à n’importe quel prix ?
Cette volonté d’humilier l’action
politique signale une dérive grave d’une caste déjà condamnée par l’évolution
des techniques et le mépris du public.
Celui-ci achète de moins en moins
les journaux et classe les médiacrates plus bas encore que les hommes
politiques que ces derniers violentent sans cesse.
Il est temps de se ressaisir ! »
Il a parfaitement raison ce que dit mon confrère Sarkofrance.
Il n’empêche que quand j’ai vu ce communiqué (hier soir, je crois), j’ai failli
bondir. Je n’ai pas fait de billet de blog parce que j’en avais déjà fait un la
veille…
J’ai failli bondir parce qu’il parle de manipulations du
photographe suite à l’épisode de dimanche dernier. Or, ce sont bien Jean-Luc
Mélenchon et TF1 qui ont provoqué une manipulation par cette mise en scène
grotesque… qui n’est qu’une mise en scène qui a été rendue ridicule que par des
chiffres de participants à une manifestation qui sont visiblement multipliés
par cinq ou dix.
C’est Jean-Luc Mélenchon lui-même qui se transforme en
personnage de foire par ses outrances répétées, encore maintenant puisque la
polémique continue alors qu’il aurait du l’éteindre. Le tout en vantant TF1 et
en disant aux journaux ce qu’ils devraient faire.
N’allez pas croire que je lance une énième charge contre
Jean-Luc Mélenchon pour le plaisir, comme je sais le faire parfois pour exciter
quelques trolls mais la mansuétude de l’ami Sarkofrance pour le personnage me
fatigue.
Je ne veux pas fâcher les trolls parce que je suis d’accord
avec ces propos de Jean-Luc Mélenchon et une partie des autres. Je m’inquiète
simplement de la crédibilité générale de la classe politique, comme Jean-Luc
Mélenchon mais, lui, il ne semble pas se rendre compte qu’il rentre
parfaitement dans le cirque, sous les yeux amusés du public qui va finir par se
rendre compte qu’il ne vise qu’une place au parlement Européen et, peut-être,
connaître une nouvelle heure de gloire.
Méluche critiquant les médias qu’il utilise et des
politicards qui font n’importe quoi.
C’est un peu comme si je militais contre les bistros…
Cela étant, la presse écrite doit se ressaisir. Sinon, elle
va crever. Mais ce n’est ni mon problème, ni celui du Parti de Gauche.
Mon seul reproche à Mélenchon : pas assez révolutionnaire.
RépondreSupprimerPropos de Méluche on ne peut plus pervers selon moi, puisque dans un retournement des choses dont je pense qu'il a le secret, il nous demande de nous ressaisir, alors que c'est de lui, que depuis des mois, on attend qu'il se ressaisisse : chose qu'il ne fera pas ... C'est la glissade incontrôlée.
RépondreSupprimerAh, mais qu'elle crève donc, cette presse de valets subventionnés ! Et qu'elle crève vite, si possible.
RépondreSupprimerBah, la presse n'a pas besoin de se ressaisir. Le consternant Humanité a vu sa dette épongée, donc ils peuvent continuer a faire n'importe quoi et a mettre en avant un grotesque Mêlenchon.
RépondreSupprimerSinon, il prend vraiment exemple sur LePen JeanMarie en terme d'image... Il se grotesquise de plus en plus... Enfin bon... (Il devrait faire se rétamer ses supporters et ses troupes aux municipales, ça sera tes bien...)
Quelle cohérence ! Oo
SupprimerMarchais aussi était grotesque et ça ne l'empêchait pas de faire de bons scores aux élections.
Supprimerje ne vais pas faire ce tri là. Mélenchon avait raison de râler.
RépondreSupprimerJ'ai ma flemme de répondre à tout le monde, j'ai fait ce billet entre deux réunions, vous l'aurez compris.
RépondreSupprimerJuan, quel tri ?