Bon ! Mon billet de ce matin n’était pas sérieux. Il
faut que je me ressaisisse. Ainsi, en faisant des recherches sur le volet « famille »
du site web du Ministère des Affaires sociales et de la santé, je suis tombé
sur ce pdf
qui pourrait bien nous provoquer des crises d’urticaire à nos réactionnaires
préférés.
Je vous en livre quelques extraits (assez peu, le document fait
160 pages).
« L’école est un vecteur
important dans l’apprentissage de l’égalité entre les filles et les garçons,
par les enfants eux-mêmes. La notion de respect mutuel est essentielle pour une
éducation à la sexualité. Les représentantes du planning familial relèvent ce paramètre
important prônant une sexualité choisie et non subie, comme certains clivages
filles / garçons l’envisagent. Ainsi, on peut considérer que l’éducation à la sexualité
à l’école a une place primordiale pour l’apprentissage de l’égalité entre les sexes. »
« L’Education à la sexualité
dans le milieu scolaire est prévue dans les textes. Même si certains acteurs
regrettent encore la diffusion d’une vision encore trop biologique, il est indéniable
que des progrès en terme d’apprentissage du respect mutuel et d’intégration de
la dimension psychoaffective de la sexualité ont été réalisés. Comme en témoigne
la circulaire n° 2003-027 du 17 février 2003 et celle, plus récente, du 2 décembre
2011 qui réaffirment la volonté des pouvoirs publics d’une mise en œuvre
effective de l’éducation à la sexualité en milieu scolaire. La circulaire n°2003-027
du 17 février 2003 stipule « l’évolution des mentalités, des comportements, du
contexte social, juridique et médiatique dans le domaine de la sexualité, ainsi
que des connaissances scientifique s liées à la maîtrise de la reproduction humaine
a conduit les pouvoirs publics à développer l’éducation à la sexualité en milieu
scolaire comme une composante essentielle de la construction de la personne et
de l’éducation du citoyen. (...) L’éducation à la sexualité à l’école est inséparable
des connaissances biologiques sur le développement et le fonctionnement du
corps humain, mais elle intègre tout autant, sinon plus, une réflexion sur les dimensions
psychologiques, affectives, sociales, culturelles et éthiques. » »
« L’éducation à la
sexualité, prévoit une formation à destination de l’ensemble des élèves dans
les écoles, les collèges et les lycées, avec trois séances d’information et
d’éducation à la sexualité, organisées dans le courant de chaque année
scolaire. La circulaire n°2011-216 du 2 décembre 2011 réaffirme quant à elle
dans les sept objectifs prioritaires qui doivent être intégrés dans le projet
éducatif de chaque école ou établissement, la généralisation de l’éducation à la
sexualité. Inscrite dans le code de l’éducation (articles L121-1, L312-16,
R421-46, R421-47), l’éducation à la sexualité est intégrée dans les compétences
sociales et civiques du socle commun de connaissances et de compétences.
Conçue comme une composante de la
construction de la personne, elle intègre en particulier, l’apprentissage du
respect mutuel, l’égalité entre les garçons et les filles et l’acceptation des
différences. »
« L’éducation nationale a
clairement investi ce sujet, chaque plan académique a une formation sur
l’égalité entre les hommes et les femmes. Beaucoup d’efforts sont faits pour
mettre en avant les femmes. Si la circulaire de l’éducation nationale sur l’éducation
à la sexualité dans le milieu scolaire, évoquée plus haut, est appropriée,
reste qu’à ce jour plusieurs associations regrettent qu’elle soit encore peu
appliquée dans ces termes. »
C’est un rapport au sujet de « L’hypersexualisation
des petites filles » (comme celles qu'on voit parfois dans des poses « louches »
pour des marques de fringues). Ce rapport a été rédigé par Chantal Jouanno début 2012 (elle n’était plus ministre) et publié à cette époque. Du temps de la
droite au pouvoir, donc.
Je le diffuse aujourd’hui dans un billet à peu de frais parce
que je suis fatigué de ces procès d’intention sans cesse faits aux socialistes
au pouvoir.
""provoquer des crises d’urticaire à nos réactionnaires préférés.""
RépondreSupprimerMais non
la circulaire n° 2003-027 du 17 février 2003 et celle, plus récente, du 2 décembre 2011 ont été redigées par la main même de F Hollande , la premiere demandée par son ami J Chirac et la 2nde par son ami N Sarkozy
Ah ! Voilà une belle explication.
SupprimerDepuis le temps qu'on vous répète que droite et gauche se ressemblent de plus en plus, c'est gentil d'en faire la démonstration.
RépondreSupprimerJe sais Didier. Mais il faut bien reconnaître que les manifestants qui soutiennent Sarko ou l'UMP sont des faux cul.
SupprimerNe le dites à personne mais c' est Bernadette qui m'a dit de pas le dire mais vous c'est pas pareil demain vous aurez oublié.
RépondreSupprimerLa pauvre.
SupprimerIl y a un tout jeune écrivain (20 ans), Edouard Louis, qui vient d'écrire un récit dont e titre est "Pour en finir avec Eddy Bellegueule". Il raconte son enfance dans une cité du Nord, et les maltraitances qu'il a subies dans son collège parce qu'il était bon élève, beau et efféminé. Il dit que s'il avait assisté à un cours où des adultes expliquent que ce n'est pas mal d'être homosexuel, et qu'il est illégal de faire violence de quelque façon que ce soit aux personnes homosexuelles, il aurait ressenti du soulagement, l'impression d'être protégé. C'est un minimum à accorder aux élèves, sans rabâchage et sans inviter des associations militantes à la charge. Les professeurs peuvent très bien s'en charger, et rester dans le cadre de l'instruction civique, de la biologie ou des temps accordés à "la vie scolaire".
RépondreSupprimerOui c'est un minimum. Et les associations LGBT me navrent.
SupprimerSur le terrain primaire, les filles réussissent mieux que les garçons, dans presque tous les domaines, même en sport ! Il en va de même jusqu'à l'entretien d'embauche où statistiquement les filles sont proportionnellement plus retenues que les garçons. Il est étonnant que ceux qui préconisent de les mettre en avant ne soient pas allés sur le terrain.
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