Nous sommes donc dans une dictature fasciste. Les manifestants n'ont pas le droit de brûler une pelleteuse. Au moins, en Ukraine, c'est autorisé.
En politique, l'important, c'est d'être d'accord avec le patron de bistro d'autant que son métier consiste essentiellement à taire ses désaccords avec les clients.
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Envoyons nos antifas en Ukraine, ça les défoulera un peu.
RépondreSupprimerAttendez un peu. Je suis au bistro.
SupprimerEt un ministre qui proclame être de tout cœur avec les manifestants qui ont tenté de mettre une ville à feu et à sang, c'est permis où là aussi il faut aller en Ukraine ?
RépondreSupprimerOn a les amis politiques que l'on peut. D'autant qu'a contrario des membres de sa famille, on peut les choisir.
Ah mais c'est patce qu'on espère la sauter, pas plus.
SupprimerZêtes pas difficile.
SupprimerPour ma part, je n'y toucherai même pas avec une tenue antibactériologique.
Popopo ! Si elle insiste pour vous faire une pipe, votre devoir républicains n'est d'accepter. Ou alors vous n'êtes pas républicain.
SupprimerEst. Pas n'est. Connard d'iPhone.
SupprimerEt si, à la place des antifas qu'on leur envoie, on faisait rentrer quelques wagons de putes ukrainiennes, histoire de détendre un peu l'atmosphère ? Je suis sûr que les Nantais apprécieraient.
RépondreSupprimerArrêtez de défendre le fret ferroviaire quand on défend un aéroport. Des Airbus de putes ou des Boinges, pas des wagons.
SupprimerJe vous rappelle quand même que la signature carbone du fret ferroviaire n'est pas géniale. Le must en la matière c'est le transport fluvial. Et puis une péniche de pute, ça sonne bien, une sorte de mise en bouche en somme.
SupprimerBon appétit.
SupprimerUne foreuse qui crame. Pendant des heures. Des familles entières obligée de passé à côté à cause des lacrymos bloquant un autre passage. Rien ni personne n'empêchait un pompier avec un extincteur de l'éteindre. Mais une grosse fumée noire est parfaite pour impressionner sur twitter.
RépondreSupprimerPeut-être attendaient-ils la lance à incendie ? Celle qui visait d'abord à dissoudre le cortège avant de viser les casseurs.
C'était évident que ça allait dégénérer. Mais ça a dégénéré très, très vite. En même pas une heure. Même avant le passage du cortège. Pourtant, les barrages de crs filtraient les rues.
Les casseurs ont eu toute la latitude pour casser.
Magnifique manif pourtant. De la richesse, de l'innovation. Ne répétant pas bêtement des idéologies centenaires. Ou des slogans moisis de 68. Des discours, des textes, des sons, des couleurs, des chants, des slogans, une mixité sociale, d'âge jamais vu dans les autres.
Ca fait du bien de voir ça depuis ces 30, 40 ans médiocre, sans idées ou idéaux. Que même seulement 1% des punks à chien au RSA se trouvant sur la ZAD ressorte de cette histoire en sachant comment devenir authentiquement autonome ou rien qu'être capable de s'occuper d'un potager, et ça sera déjà plus que ce que ce pays offre depuis des décennies.
L'avenir était dans les rues de Nantes.
Vivement la bascule de la pyramide des âges. Que ceux qui sont aux commandes depuis ces 40 dernières années laissent la place. S'ils pouvaient crever assez vite aussi. Ayant choisi de profiter, ils ont refusé de s'occuper d'assez d'enfants. Même inactif, ils vont continuer à étouffer le pays de leur médiocrité. L'Histoire ne retiendra rien de cette génération.
Première fois que la préfecture interdit le cours des 50-otages à une manifestation. Artère large et facile à verrouiller pourtant. C'est pas pour rien que c'est sur le tracé classique.
RépondreSupprimerAu lieu de ça, l'île Feydeau, qui doit être le dernier endroit à Nantes d'où on peut facilement déloger les pavés, est l'endroit où la préfecture décide de dissoudre le cortège.
En plus, ça a obligé à passé devant les locaux de Vinci. Qui ne pouvait pas trouver deux gars et trois volets en bois à installer la veille pour protéger la vitrine? C'est pas du BTP Vinci ?
Les forces de l’ordre ont laissé les citoyens aller droit vers les confrontations sans avertissement, les empêchant de revenir sur leurs pas en obligeant un passage vers le point le plus dangereux, mettant en danger la foule en reculant vers elle lorsqu’ils étaient pris à parti.
Casses commencés très tôt, mouvement policier très tard et focalisé sur le cortège.
La préfecture est contente, elle a des images à proposer aux media grâce aux idiots utiles casseurs. Mais qui ont un minimum de cohérence. Agences de voyages, banques, institutions publiques ont été cassés. Pas de commerces, restau ou bar. Très peu de blessés. Pour la guérilla urbaine on reviendra.
Mais bon, un véhicule et trois pneus qui crament, des vitres d'arrêts de tram cassées et parait que c'est la guérilla urbaine. Ya eu des manifs étudiantes à Nantes mobilisant moins de monde avec autant de casse (sauf que ça relevait souvent plus de pillages que de la haine ultragauche).
Le weekend prochain, à part quelques tags et des autocollants, il ne restera pas une trace de la casse.
On est dans le théâtre. Qu'on envoie Valls à Kiev, ses sphincters tiendrait pas 2mns.
Il ne restera pas de trace. À part sur nos feuilles d'impôt, nos factures d'assurance.
SupprimerConnard.
Tu parles, réparer du mobilier urbain et quelques centaines de m2 de bureau... Ca va pas plomber le budget de la ville de Nantes et donner des jours d'interim dans le BTP.
RépondreSupprimerGoutte d'eau comparé à ce que va coûter pour les infrastructures autour de cet aéroport.
Petit bourgeois.
Ah ! Voilà un commentaire intelligent. Combien vont coûter les infrastructures en question ? On vaut savoir. Surtout avec le nombre d'imbéciles Îles qui veulent une liaison à grande vitesse entre Rennes et Nantes mais qui imputent son coût à aéroport. Bande de cons.
SupprimerC'est bien ça . Des opposants à NDDL qui ne font rien d'autre que de légitimer la casse et ces délinquants...
SupprimerFaut les laisser parler : ils décrédibilisent d'eux même leur opposition
Oui. C'est rigolo.
SupprimerCa fait 30 ans que j'en entends parler de cet aéroport. Avant le début de la contestation massive, on pouvait lire beaucoup de chiffres, d'arguments de la part des officiels. Et c'était déjà un flou artistique. Pas besoin d'un quelconque "parasitage" ou "mensonge" imputé aux opposants depuis.
SupprimerTout le monde veut savoir combien ça va coûter. Plus de 10 ans que le projet est relancé et aucune décision arrêtée sur les voies d'accès pour cet aéroport. Va comprendre.
Ils en parlent depuis 1965 et en 2012, c'était encore ni fait, ni à faire leur idée.
Le LGV, yen a pas. Un aéroport si. Exemple de l'amateurisme ressenti avec ce projet: ya 4 ans, Château-Bougon devait fermer. Puis, finalement non parce qu'Airbus veut le garder. Va comprendre.
C'est bancal de partout. Ils avaient qu'à bien préparer et présenter le projet. Au pire, qu'ils reviennent dans quelques années avec les devoirs faits à la maison.
Le monde aéronautique ne veut pas de transfert (pilotes opposants, syndicat européen récompensant l'infrastructure actuelle). Pas lu une ligne sur telle compagnie déclarant ouvrir plus de liaison si nouvel aéroport.
Il n'y a que Vinci et quelques potentats locaux avec nos élus en attaché de presse qui parlent d'un hub européen. Ces annonces ne sont jamais reprise dans le monde aérien. Ce monde qui devrait être le 1er soutien, celui prêt à saisir les opportunités qu'un Etat lui offre.
Va comprendre.
La gestion publique du dossier est désastreuse.
Tiens, autre exemple qui vaut ce qu'il vaut. 56% contre. Alors on peut critiquer les commanditaires mais ya même pas de sondages dans le département sur la question. S'ils étaient confiants Ouest-France et Auxiette en commanderaient à tour de bras. Va comprendre.
On voit l'exemple espagnol. Peut-être que le dossier Vinci est 100 fois mieux préparé mais comment refuser d'écouter les inquiétudes? Le contexte de la crise est important psychologiquement.
Un projet d'une telle lourdeur ne peut pas se passer de la confiance de la population. Et yen a pas.
On construit un aéroport, pas une médiathèque. C'est 1650 hectares. Pas un vieux chêne. Faut avoir la masse populaire derrière soi comme on le voit dans les grandes heures du cinéma soviétique.
Stratégie ou pas, même Mélenchon laisse son vieux discours productiviste de côté. Va comprendre.
C'est bien pratique de se dire que les opposants ne veulent pas comprendre. Ils ne peuvent pas. Pas parce que c'est complexe mais parce que bancal.
La moindre des choses quand on prétend diriger un projet, c'est de connaître son dossier si on veut convaincre un tiers.
La lacune de la part des partisans est là, et elle est fondamentale.
Rien à foutre du combat de bite gouvernement vs squatters/casseurs.
Ce n'est plus un projet mais un bourbier. Parce que ça va encore prendre beaucoup de temps.
Ah ça va coûter des pénalités à l'Etat ? Il est là le scandale. Ecomouv, même chose.
Ayrault joue au dur face aux casseurs mais se fait racketter par Vinci.
Il est où l'Etat fort ? Celui qui déloge trois pouilleux d'un bois ou celui qui dit "on est déjà assez sympa de vous filer une concession de 50 ans, vous êtes peut-être pas obligé de nous demander du pognon si ça prend un peu de retard".
Que les casseurs soient des cons ne leur donnent pas un pouvoir de nuisance qui pèse autant dans la balance. Les dégâts matériels sont accessoires, la ville ne va pas s'arrêter de tourner. Un soir de fête de la musique à Nantes, les urgences ont bien plus de boulot. Si un des six CRS était gravement blessé, on aurait pu compter sur Valls pour en entendre parler.
"guérilla urbaine", non mais sans déconner...