C’est un
article du Monde qui nous le révèle. « Le
point de départ de l'affaire remonte au 19 avril 2013, lorsqu'une information
judiciaire pour « corruption » est ouverte à Paris. Confiée aux juges
Serge Tournaire et René Grouman, elle vise un éventuel soutien financier de la
Libye à la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy, en 2007. Discrètement,
les magistrats prennent une décision forte : ils mettent l'ancien président sur
écoute ainsi que deux de ses anciens ministres de l'intérieur, Claude Guéant et
Brice Hortefeux. »
De fil en aiguille, les enquêteurs découvrent que Nicolas
Sarkozy et son avocat sont très bien renseignés sur le déroulement de l’instruction.
Ils le seraient par « Gilbert Azibert, avocat général
près la Cour de cassation, affecté à une chambre civile, est un vieux routier
de la droite judiciaire. » « M.
Azibert, qui a accès au service intranet de la haute juridiction, renseigne le
camp sarkozyste sur l'évolution des tendances au sein de la Cour de cassation,
les écoutes en font foi. »
Le 4 mars, une série de perquisitions est menée, y compris
dans le bureau de certains magistrats de la cour de cassation. Plusieurs
magistrats pourraient être entendus.
L’affaire ne fait que commencer…
Ayons une pensée émue pour nos amis blogueurs
réactionnaires, persuadés que tous les magistrats sont vendus à la gauche…
Parce que Sarkozy serait de droite. Heureux de l'apprendre. Elle fait encore rire le soir cette vieille blague.
RépondreSupprimerVotre commentaire est aussi à mourir de rire. Les types du Front de Gauche disent qu'Hollande est de droite. Mettez vous d'accord.
SupprimerLe mur des cons, des écoute de conversations entre un citoyen et son avocat(en violation de la confidentialité absolue de ces échanges), le tout se retrouvant dans la presse 'amie' au mépris de toutes les règles...cela commence a faire beaucoup...
RépondreSupprimerIls sont pénible à droite avec toutes ces affaires en même temps! On n'a pas le temps de se reposer.
RépondreSupprimerOui. Et comme disait Captain Haka je ne sais plus où, on était habitués à taper sur Copé faut se remettre à Sarko.
SupprimerBon ça marche merci.