Voilà ce que l'on peut lire dans un article du Monde. Rappelons-lui, à Jeff, que François Mitterrand a libéralisé la radio et la télé. Cela étant, il ne semble pas comprendre que, dans cette affaire, il devrait respecter un minimum de silence. On lui rappellera que Nicolas Sarkozy est soupçonné de financement illégal d'une campagne électorale et d'avoir essayé de caser un magistrat qui lui filait des informations sur une procedure judiciaire qui le concerne. Les Français auraient tout intérêt à se détourner de l'UMP surtout si le Jeff continue à les prendre pour des imbéciles.
Jean-François Copé et son parti ont appelé, aujourd'hui, à ce que le parlement se mêle d'une procédure judiciaire. C'est à pisser de rire.
Parce qu'il y aura une polémique. On en doute pas. Le Canard l'affirme. Christiane Taubira et Manuel Valls étaient au courant des écoutes. On n'a aucune preuve. Leurs services ont probablement et logiquement été alertés. Il est possible qu'ils aient donné l'information au ministre. On ne sait pas.
Toujours est-il qu'on s'en fout. Nos ministres, même bien informés, ne sont pas intervenus dans cette affaire.
L'Amiral a un côté couilles molles dans cette histoire. Débattre de questions de principe est une chose. Mais il serait bon que nos amis réacs reviennent dans la vraie vie.
Les cons, ça ose tout...
RépondreSupprimerBah.
Supprimer"François Mitterrand a libéralisé la radio et la télé."
RépondreSupprimerQuand on voit le niveau général des radios dites libres, j'en ris encore, sans parler de la télé trash, on ne peut se dire qu'il aurait mieux fait de se péter les deux jambes plutôt que de faire cette connerie.
Quand à revenir à la vraie vie, mais ce n'est pas la question. On s'en branle des déboires de Duconneau et Glandu incorporated. S'ils ont fait les cons, et cela ne serait guère étonnant, c'est le lot de tous les mecs de droite comme de gauche qui arrivent à décrocher un siège, qu'ils paient. Débattre de questions de principe, mais bordel, c'est essentiel. C'est justement parce que depuis plus de 40 ans tous ceux qui se sont succédé au pouvoir se sont assis sur les principes, ont bafoué la plus élémentaire des morales, avec l'assentiment du marigot qui la fermait tant qu'ils ne se faisaient pas pincer, que nous en sommes là. C'est parce qu'il n'y a plus aucun principe de respecté que nous pouvons assister au lamentable spectacle d'anciens condamnés qui montent au micro pour fustiger ceux qui sont en position de le devenir.
Et encore, je parle des 40 dernières années, mais c'est dès le début que la république a senti le faisandé. "Oh les vilaines manières de la monarchie. Elle espionne les correspondances, elle a une police politique chargée d'espionner ceux qui sont soupçonnés d'être des factieux. Nous, c'est juré, craché, nous ne le ferons jamais." 1792, Danton ministre de la Justice disposait d'un réseau d'espions qui débouchera sur ce qui deviendra les RG, il ouvrait la correspondance de tout citoyen soupçonné à tort ou à raison de tiédeur révolutionnaire, voire simplement dénoncé par des envieux leur imputant des faits inventés de toutes pièces. Napoléon qui a été le continuateur de la révolution a passé la surmultipliée avec Fouché. Etc. ad nauseam.
Oui, parler de principes c'est essentiel. On ne peut pas passer son temps à parler de vertu tout en usant de méthodes de voyous en totale contradiction avec les principes mis en avant par les démocrates. A moins bien sûr de finir par avouer qu'on se branle de la démocratie et de l'état de droit. Pour ma part, ça m'irait tout à fait, je ne suis ni républicain, ni démocrate. En revanche, ce qui me hérisse le poil, c'est l'hypocrisie institutionnalisée qui règne dans ce pays depuis des décennies.
Restez calme. Surtout à propos de la première phrase.
SupprimerLa Momie a libéralisé la radio et la télé, OK, mais avec les élastiques particuliers à l'Etat français lorsqu'il consent à élargir quelque peu sa férule. Il serait bon pour les jeunots de fournir quelques précisions à ce propos. La liberté des ondes était surveillée, les fréquences accordées à l'arrache et jamais pour très longtemps quand les capitaux et les influences ne suivaient pas. Les créateurs et animateurs de ces radios étaient suivis comme par les RG comme par leur ombre. La SACEM a parachevé le boulot de sape de cette liberté des ondes brièvement conquise, qui surtout a profité aux grands groupes qui ont lancé leurs radios prétendûment libres telles que Nostalgie, Fun, Skyrock and so on... Restent quelques classiques qui ont su mener le combat de la liberté des ondes à force de récolte de dons et de financement privés (Radio Libertaire, Ici et Maintenant), mais en province, on les compte sur les doigts de la main, enfin c'est selon les régions et les disponibilités, le système étant bien verrouillé. Liberté conditionnelle donc pour les radios. Quant aux télés, les chaînes vraiment libres ne fourmillent pas sur le réseau TNT, ex-hertzien, et là encore, ce sont les grands groupes qui ont tiré les marrons du feu. On avait dans les années 60 l'Office catho qui exerçait sa censure sur ce qui pouvait passer ou pas à la télé, on a aujourd'hui un CSA farci de gens hyper-compétents et indépendants comme il se doit pour faire le même boulot. Ce qui ne nous empêche pas d'avoir rejoint dans l'ordure les pires productions des télés anglo-saxonnes et italiennes...
SupprimerCopé en tant que défenseur des libertés, pour en revenir à l'article, ça fait doucement marrer dans la mesure où il est à la tête d'un parti politicien qui a démontré sa nocivité en matière de flicage et de répression, qui a transformé la police en milice que même les vieux craignaient, et nous a valu tout le temps de la présidence autocratique de Sarko d'être montrés du doigt à l'étranger comme un pays en train de devenir totalitaire.
Questions pays des libertés, on a du chemin à parcourir avant de pouvoir revendiquer la tête haute cette appellation mensongère. N'oublions pas l'apartheid dont sont frappés les personnes handcapés et les bénéficiaires de minima sociaux, interdits de fait de vie de couple et honteusement fliqués par cette police politique qu'est devenue la CAF sous Sarko...
Reste calme aussi.
SupprimerC'est incroyable : y compris France Inter reprend en boucle le "scandale" que serait le fait que Taubira et Valls auraient été au courant (avant les médias) qu'il y avait des écoutes dans le cadre de l'instruction judiciaire (qu'ils n'ont pas commandée) ...
RépondreSupprimerOn a affaire à un cumul inédit d'affaires et de scandales autour d'un ancien Président (qui ne rêve que de le redevenir) : le financement de sa campagne (par la Lybie !!! quand même, ça n'est pas rien !!), et un trafic d'influence quand même comme tu le soulignes Nicolas, mais, par le biais de ses agendas qu'il n'a pas pu récupérés, aussi tout ce qui touche à Bettencourt (même s'il a eu droit à un non lieu, faut voir l'avalanche des inculpations !) mais aussi à Tapie et l'arbitrage de plusieurs millions en sa faveur ...
Bref, après Chirac, condamné de 2 ans de prison avec sursis quand même, on va probablement avoir un second ex président de la république condamné également (les risques sont de la prison ferme), et les médias font le jeu d'un Copé délirant, en radotant sur le fait qu'il serait scandaleux que l'exécutif ait été au courant que les juges faisaient leur boulot ...
Juges qui ne sont pas près de lâcher les affaires, petits pois qu'ils sont ...
Oui. C'est ce la folie.
Supprimer2 ans qu ils cherchent les juges, 1 ans qu ils écoutent, perquisitions chez tout le monde, avocats inclus et.... et bien rien, rien du tout, pas un seul élément a charge, rien... même l expertise médicale d'une bonne copine du juge n'y a rien change, les faits sont têtus...
Supprimer"Toujours est-il qu'on s'en fout. Nos ministres, même bien informés, ne sont pas intervenus dans cette affaire. "
RépondreSupprimerSauf que si c'est vrai elle a mentit en direct à la télé.
Pour le reste, plus il y aura de politiciens passant devant la justice, mieux la France s'en portera...
ha ha ha! donc Taubira a menti, Valls apprend ce que font les forces de police dont il a la charge par voie de presse... nous sommes nombreux a attendre votre prochain billet Mr Jegoun!
RépondreSupprimerLe procureur général Falletti a confirmé avoir informé la Chancellerie de la mise sur écoute de Nicolas Sarkozy dès le 26 février, ce qui tendrait a prouver que Christiane Taubira, ministre de la Justice, avait connaissance de cette procèdure.
RépondreSupprimer"Le 26 février 2014, il y a eu un rapport d'information qui est remonté auprès de la direction des affaires criminelles et des grâces, comme c'est la règle concernant" ce type de dossier, a expliqué le haut magistrat, en ajoutant avoir été personnellement informé "le 21 février" des écoutes de Nicolas Sarkozy et de son avocat Thierry Herzog.
moi j'ai entendu Taubira dire (sur F Info, il me semble) qu'elle n'était pas au courant du CONTENU de la procédure ce qui est différent de dire, je ne suis pas au courant de la procédure , ce sur quoi joue la droite et la presse pour accabler une fois de plus le gouvernement
Supprimer"Je n'avais pas l'information" que Nicolas Sarkozy et son avocat étaient écouté"
SupprimerInterrogé sur sa connaissance du dossier, Christiane Taubira a expliqué lundi soir sur TF1 qu'elle n'avait pas eu d'information sur ces écoutes avant la parution du Monde. "Il s'agit d'une information judiciaire traitée par des magistrats du siège. Autant il revient aux magistrats du parquet de faire remonter, non pas à la ministre, mais à la Direction des affaires criminelles et des grâces des informations (...) sur certaines affaires sensibles (...) mais là, "il s'agit de juges du siège indépendants sans relation avec la Chancellerie et par conséquent la réponse est très claire, je n'avais pas l'information avant", a-t-elle affirmé.
SupprimerBob, tu ne réponds pas aux connards de trolls.
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