"La situation était suffisamment grave pour que je dise aux Français ce qu'il en était de l'instrumentalisation politique de la justice telle qu'elle est aujourd'hui." Le teasing est parfait : la presse commence à diffuser des extraits de ce que va dire Nicolas Sarkozy (l'interview a été enregistré cette après-midi).
Il va jouer la victime, celle des méchants juges à solde du méchant pouvoir socialistes.
Cela va faire plaisir à ses fans. J'imagine déjà quelques blogueurs de droite éjaculer en entendant cela. Pourtant, au fond, personne ne sera dupe. Il est néanmoins délirant d'imaginer que des crétins vont sincèrement penser qu'il est ou va tomber à cause de l'acharnement des juges et pas des actes illégaux qu'il aurait pu commettre. Des andouilles vont pleurer à cause des juges mais pas à propos de quelqu'un qui a pu être élu, potentiellement, en ne respectant pas les règles et en voulant être réélu pour passer entre les mailles du filet.
C'est pitoyable alors que "la classe politique" est enlisée dans une situation sans précédent au près d'un grand public qui ne lui accorde plus aucune crédibilité...
Faut-il qu'on rappelle le bilan de Nicolas Sarkozy pour convaincre des militants de droite que le problème n'est pas la couleur politique mais bien l'homme et son entourage ?
L'éternel procès en illégitimité fait par la droite à la gauche... Il va marcher à nouveau auprès d'un public naïf.
Ça fait chier tout ce bordel ! Pas moyen de critiquer un truc sérieux depuis des lustres !
RépondreSupprimerIl a parlé, et t'avais raison!
RépondreSupprimerAh le con, il vont le massacrer ces "bâtards" de juges, tant mieux! C'est lui qui a commencé...
T'avais raison dans Twitter. Je vais frapper. Laisse moi cinq minutes.
SupprimerLe procès en illégitimité, j'imagine que la droite est suffisamment mature pour éviter cette bêtise. D'ailleurs à part un peu au début, je ne l'entends plus.
RépondreSupprimerMais sur le reste oui. Si on était Sarkozy n ferait ça. Je n'aurais pas fait Cahuzac. Mais je suis homme de scrupules m'a t'on déjà reproché dans ma vraie vie...
Sinon sur le bilan de Sarkozy ne vous fatiguez pas. Vous convaincrez les convaincus, qui sont sans doute convaincu que pour l'instant le bilan de la gauche, sur le fond et sur la forme, est parfait. Et vous ne convaincrez pas les autres.
A moins de se faire plaisir (mais c'est autre chose et on a le droit, et le devoir, de se faire plaisir)
Sinon... On a le droit d'avoir d'être écœuré par tout, par tout le monde. Y compris par le pouvoir actuel ? Pas obligation d'approuver, mais juste te permettre.
(Ou alors on se permettra quand même, je me permettrai quand même. Mais je vous ferai pas chier,:-) )
Mais tu as tous les droits...
SupprimerSur le bilan de Sarko, il ne s'agit pas de convaincre que celui de la gauche est meilleur mais d'une part que celui de Sarkozy est mauvais et d'autre part que celui de la droite est mauvais depuis 2002. À un moment il faudrait que la droite le reconnaisse. Ce matin, je lisais les billets de Parrillo, j'étais plié de rire.
Objectivement, toi et moi, on pourrait parler de toute mesure politique et on finira d'accord. La droite aurait dû baisser le fameux coût du travail, c'est la gauche qui l'a fait. La question n'est donc plus la droite ou la gauche.
La droite (celle de gouvernement, je ne parle pas des électeurs) est mauvaise. Mettez vous le dans le crâne. On jugera la gauche en 2017 (ou en 2022 tel que c'est parti).