25 juillet 2014

Crashs en série ?

A l’heure où je ponds cette bafouille, on ne sait pas grand-chose du crash de l’avion d’Air Algérie. Plus de cent morts, dont dix d’une même famille. On pense évidemment à tous ceux qui sont dans la peine ou dans l’angoisse.  Les causes de l’accident sont inconnues. Les pilotes étaient expérimentés. Les conditions météorologiques sont probablement à l’origine de cette histoire même si, en 2014, cela semble surréaliste, avec tous les moyens technologiques dont nous disposons.

Je me rappelle encore du premier voyage long courrier que j’ai fait. Le premier et le dernier, d’ailleurs, à part le voyage du retour. C’était pour aller bosser une semaine à Tahiti, je voyageais en classe affaire. Les hôtesses étaient occupées à nous pochetronner la tronche de manière à ce qu’on passe un bon voyage. J’étais zen. A un moment, au-dessus du Pacifique, on nous dit dans les haut-parleurs qu’on va traverser une zone de turbulences et qu’il nous faut accrocher nos ceintures. Effectivement, l’avion – un DC10 si ma mémoire est bonne –  s’est mis à vraiment bouger ce qui m’amusait beaucoup… jusqu’au moment où une hôtesse – je me rappelle, une jeune blonde fort charmante – s’est précipitamment accroupie dans l’allée en se cramponnant aux sièges. Ce n’était pas pour uriner. La peur se lisait sur son visage. Les yeux exorbités comme si sa dernière heure étaient arrivée. Ses collègues avaient fait pareil. Il se passait quelque chose. Elles vivaient probablement le moment le plus angoissant de leur carrière professionnelle.

Depuis, j’ai toujours la trouille en avion. Le pilote a fait son job, la tempête s’est calmée et nous sommes arrivés à bon aéroport.

Hier soir, je discutais de tout ça avec un copain. Il bosse dans la maintenance des avions. Plus précisément, il travaille pour une compagnie, dans un service d’organisation de la maintenance des avions et donc de leurs rotations pour qu’ils puissent faire leurs vidanges périodiquement… Il s’occupe donc aussi des cas plus graves, des remplacements d’avions en panne,... Son service est ouvert en permanence pour faire face à tous les cas de figure et aux avions qui ignorent le décalage horaire quand ils sont au bout du monde.

Le copain est Sénégalais et faisait auparavant un boulot dans ce domaine en Afrique. Il connait bien Air Algérie et tous les aéroports plus ou moins importants d’Afrique. Il était donc très touché par ce crash qu’il vivait presque personnellement.

Il m’a raconté le cas le plus grave qu’il ait eu à gérer. Un avion était entré à 10000 mètres dans un orage de grêle et elle avait réussi à casser le « pare-brise » (mes connaissances en aéronautique sont assez limitées…). Le pilote avait réussi à sauver l’avion en le faisant descendre en urgence pour sortir de la turbulence et de la zone de « dépressurisation »… puis atterrir, le tout en se prenant des grêlons dans la gueule par la fenêtre cassée… Un génie. J’aime bien savoir que ces lascars sont bien payés, bien formés, bien entrainés…


Trois catastrophes aérienne en une semaine… Comment un avion peut-il "entrer" dans un orage ?

7 commentaires:

  1. Il y a de la famille à Ousmanne (ancien conseiller municipal de gauche à Loudéac) dans les morts de l'avion, un frère, une belle sœur et des neuveux

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    1. Ah merde. Je préviens Fabienne au cas où. Ils étaient très proches.

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  2. une famille de 5 personnes dans la Creuse , et comble de dérive sociétale , leur maison a été cambriolée la nuit dernière
    putain de de société vérolée

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    1. Tu les connaissais ? Sinon la dérive societale est dans ton commentaire.

      Jacques connaissait bien la personne sont il parle et savait que je le connaissait. Nous avons des amis communs qui étaient très proches et c'est à eux que nous pensons.

      Et notamment à Fabienne qui a enterré sa belle sœur en début de semaine ce qui l'a fait revenir de vacances et à qui j'ai envoyé un message parce qu'elle était sa meilleure amie dans le groupe.

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  3. L'avion reste encore l'un des moyens de transport les plus sûrs. Mais avec la dissémination des SAM portables, il se pourrait bien que les apprentis terroristes fassent de l'avion un moyen dangereux de transport. Je serais un enfoiré de terroriste, je me pencherais sur la question.

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  4. L'été dernier c'était les trains...

    Enfin bon... C'est vilain

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    1. Ça fait moins de mort que les avions à chaque fois. Cela étant je voulais faire un billet en mode "désabusé". Et paf ! Voir le commentaire de Jacques : je connais un type qui a perdu un pan de sa famille dans cette histoire.

      Ça m'avait fait la même avec "le tsunami de Noël", il y a une dizaine d'années. Une connaissance avait perdu sa femme et des deux gamins.

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