Merci à mon informateur secret qui me signale cet article de La Tribune au sujet de Christine Lagarde qui fait la promotion des investissements publics.
http://www.latribune.fr/actualites/economie/international/20140706trib000838586/christine-lagarde-defend-l-investissement-public.html
D'humeur badine, j'ai une pensée émue pour les gauchistes qui se voient soutenus par ce qu'ils considèrent comme une grande représentante du libéralisme.
Pour ma part, je continue à penser qu'au bout de 40 ans d'endettement qui n'ont servi à rien à part d'enrichir les créanciers, il est temps de changer de modèle économique.
Je lisais encore récemment un tweet d'un "illustre représentant de la vraie gauche" qui tentait d'expliquer ce qu'était être de gauche.
Tout cela est très drôle.
D'accord avec toi, l'endettement parfois aveugle, ça suffit. Les conseils de Lagarde sont dirigés vers l'Allemagne, à priori. Et la c'est ok....
RépondreSupprimerNico je t'aime !
RépondreSupprimerChristine je te déteste : salope !
Ouf.
SupprimerAu passage : On parle bien du FMI qui affame non ?
Supprimer=> http://cooliris-liveshare.s3.amazonaws.com/8f58a5be-31f9-4a47-8c76-b65502556d6b/a2c691cf-341a-4880-94fa-2784207ba935_960.jpg
;-)
"D'humeur badine, j'ai une pensée émue pour les gauchistes qui se voient soutenus par ce qu'ils considèrent comme une grande représentante du libéralisme."
RépondreSupprimerUn rien vous amuse.
"…il est temps de changer de modèle économique. "
Absolument ! Mais pour quel autre ? Je ne vois que pas que les adeptes et apôtres du "changement c'est maintenant" fassent grand-chose pour changer le modèle économique, et les mesures prises pour l'instant, et qui n'ont rien de nouveau ni de révolutionnaire, ne semblent pas destinées à cesser d'enrichir les créanciers, mais plutôt à continuer à appauvrir les peuples.
Le modèle économique à venir c'est celui de la gestion en bon père de famille. Par exemple la ville de Fribourg en Brisgau a remboursé toutes ses dettes en dix ans et n'investira plus que sur fonds propres. Les ronds points et les médiathèques attendront quelques années de plus...
RépondreSupprimerAutre exemple, l'Allemagne a un budget en équilibre, n'empruntera plus et commence à rembourser ses dettes. Je suis allé faire un tour à Kehl vendredi, je n'ai pas eu le sentiment que le peuple allemand "continuait à s'appauvrir". Il me suffirait déplacer mon barda de 7 km et de demander la nationalité allemande pour tout d'un coup me sentir allégé d'une dette colossale et non maitrisée. J'y songe parfois....
40 ans de déficits budgétaires c'est pas du keynésianisme du tout. Keynes
RépondreSupprimerpréconisait un assouplissement budgétaire pendant les récessions comme maintenant, mais un durcissement en période de croissance, des politiques contra-cycliques.
Ce qu'il fallait faire pendant les surchauffes espagnoles ou irlandaises d'avant 2008. Ces pays avaient une faible dette publique. C'est la dette privée qui a mis le souk.
Depuis 40 ans et encore maintenant, ce sont des politiques procycliques qui sont menées, rien à voir avec Keynes. L'austérité actuelle partout en Europe est une politique pro-cyclique dont le résultat est de creuser les déficits et accroitre la dette en raison d'une stagnation ou chute du PIB un peu partout.
Les infrastructures allemandes sont en piteux état, la remise à niveau va coûter cher, une dette cachée dont peu parlent. Rajoutons une démographie en déclin, les retraites vont être minces, elles le sont déjà. En cas de chômage, si vous avez épargné, vous devez déclarer votre patrimoine à l'agence du travail, qui baissera selon un savant calcul le montant des allocs. Quand bien même vous avez cotisé pendant des années...
RépondreSupprimerL’austérité imposée à l’Europe tout à la fois par les politiques irresponsables du passé et - en réaction - par le ralliement au dogme germanique, a été dramatique pour l’investissement public. Quand Bruxelles aboie et menace, c’est dans ce poste là que les gouvernements cauteleux et approximatifs sabrent en premier. Un lycée qu’on ne construit pas ne fait pas la grève, une route inachevée ne vote pas, un pont qui se déglingue ne menace pas une carrière politique.
RépondreSupprimerhttp://pbriancon.tumblr.com/post/91025982460/la-vraie-rigueur-sendetter-pour-investir
Des aéroports construits à tours de bras avant la crise en Espagne et au Portugal, au milieu de nulle part et dans lesquels passent 10 passagers par an, ne votent pas non plus, mais leur coût de construction n'est pas perdu pour tout le monde...
SupprimerBen oui, c'est aussi tout le problème de l'évaluation des politiques publiques.
SupprimerCeci dit, les états n'ont pas non plus si souvent investit en pure perte. On pourrait aussi trouver des exemples de gabegies dans le secteur privé.
Mais, il faut bien avouer que pas mal de bidules de "prestige" coutent la peau des fesses, plus l'entretien et rénovations tellement c'est souvent de la camelote tape à l’œil, Beaubourg, bnf, opéra bastille, roissy...et le dernier délire :
Supprimerhttp://www.capital.fr/a-la-une/actualites/les-chiffres-delirants-du-musee-des-confluences-de-lyon-747892
Ce pont-ci http://www.slate.fr/story/88927/Oyapock-pont-bresil-guyane, il faudrait le faire voter....
SupprimerLe redressement passe par beaucoup de rigueur et par quelques privations. Il ne s'agit plus de continuer à distribuer à crédit, mais de reprendre. Je préfère quand même la situation allemande à la nôtre et nous reparlerons de tout cela dans dix ans....
RépondreSupprimerJe suis en Allemagne, ça va pour le moment, mais quand les clients de leurs exportations ne seront plus solvables pour acheter...
Supprimerhttp://www.optionfinance.fr/actualites/bourse/detail/allemagne-recul-superieur-aux-attentes-des-commandes-a-lindustrie-en-mai.html?tx_ofcore_block[newsletter]=3011&cHash=145d106c53414712a8cffb3be92ffa99&utm_source=Option+Finance+%C3%A0+18H&utm_campaign=ff666b92c7-Option_Finance_18h07_04_2014&utm_medium=email&utm_term=0_a85687d781-ff666b92c7-53633237