En errant sur Google News, je suis tombé sur cette
information : « La RATP inaugure son premier tramway aux États-Unis » !
Cocorico me suis-je dit avant que mon sang ne fasse qu’un tour, me rappelant
que le « P » de « RATP » voulait dire « Parisien ».
Je me suis demandé ce qu’on pouvait bien foutre de l’autre côté de l’océan.
Je me suis donc renseigné et vais vous exposer ma science
nouvellement acquise. Ne me remerciez pas. La RATP a créé récemment une
filiale, RATP Développement
SA (ou RATP Dev), qu’elle détient à 100% et qui opère dans 12 pays au
monde, dont la France, hors Paris. En lisant ces machins, je me suis rappelé
que j’étais déjà au courant qu’elle opérait dans quelques pays, notamment en
Algérie, mais je croyais que c’était pour apporter une aide logistique du fait
de ses compétences historiques et de la proximité de nos pays. Je ne savais pas
qu’elle exploitait des lignes.
Pourquoi évoquer le sujet aujourd’hui ? Je m’étais déjà
interrogé à deux reprises récemment sur les groupes de transports français, une
première fois à l’occasion de la grève de la SNCF, une seconde en cherchant l’organisation
de la ligne de cars que j’utilise quand je vais en Bretagne, ligne de cars aux
couleurs du Conseil Régional mais opérée par la CAT qui est une filiale de
Transdev, un groupe qui appartient à 50% à la CDC et à 50% à Véolia
Environnement, dont le premier actionnaire est aussi la CDC… mais qui était
détenue à 25% par la RATP. Le patron de Transdev est l’ancien patron de RATP
Dev (et a fait l’ENA avec François Hollande).
Transdev est des un des principaux opérateurs de transport
public au monde, la RATP étant le cinquième acteur mondial… La liste des filiales de RATP
Dev est impressionnante mais moins que celle de la SNCF (qui en a plus de 600),
à peu près à égalité avec Transdev.
Tout cela est fort intéressant et je me demande si l’Etat
français n’est pas le premier actionnaire de société de transport public au
monde. Je ne sais pas si c’est son rôle et j’espère que, au moins, ça rapporte
de l’oseille dans nos caisses.
Toujours est-il qu'on y comprend rien...
Ils sont donc sur des marchés ouverts à la concurrence, mais n'en veulent pas dans leur cour intérieure...
RépondreSupprimerj’espère que, au moins, ça rapporte de l’oseille dans nos caisses.
RépondreSupprimercomme le chantaient France Gall et Michel Berger
Tout pour faire du fric
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