En salle

15 juillet 2014

L'informatique d'école en cas d'école

Le débat fait rage dans les blogs au sujet de l’apprentissage du code informatique à l’école. J’ai évoqué le sujet ici récemment mais aussi sur mon blog geek. Styven et René Paul Henri en ont fait des billets. Nous avons des positions diamétralement opposées. Faisons le point.

Tout part de déclarations de Benoit Hamon dans le JDD. « Le Conseil supérieur des programmes a posé de premières exigences : l'élève doit connaître les principes des langages de programmation et être capable de réaliser des applications utilisant des algorithmes simples. Dès septembre, je favoriserai en primaire une initiation au code informatique, de manière facultative et sur le temps périscolaire. Nous avons lancé le 19 juin un appel aux associations pour structurer une offre nationale. Cette initiation devrait être inscrite dans les programmes du second degré. »

Les membres du Conseil supérieur des programmes ont-ils de vague notion de ce qu’est un langage de programmation ? Ont-ils des enfants à l’âge de la primaire qui connaissent un langage de programmation ? Ce sont mes premières et dernières questions méchantes. Pour ma part, je n’ai aucun gamin dans ces classes d’âge et je n’ai aucune idée de ce qui peut leur rentrer dans le crâne. Je fais partie de ces zigotos qui programmaient allègrement quand ils avaient 13 ou 14 ans, qui donnaient des formations à des adultes à la même époque et qui animaient des ateliers pour des mômes, avec des pédagogue, au début des années 1980.

Vous admettrez donc que j’ai au moins d’incompétences que les autres pour donner mon avis sur le sujet et que tout cela vaut bien un nouveau billet ?

Je maintiens mon avis : il vaudrait mieux former les mômes à l’utilisation de l’outil, à ses capacités,… plutôt que de se faire croire que l’on puisse apprendre avant 10 ans des techniques ou technologies qui pourraient être utilisées dans le cadre professionnel dix ans plus tard, ne serait-ce que parce que l’école n’est pas là pour apprendre un métier.

Je suppose que l’on n’aura pas assez de pédagogues compétents dans le domaine. Je vous laisse réfléchir à ce que pourrait être un pédagogue compétent, si vous voulez. Je vais vous aider. Un pédagogue est quelqu’un qui a un don ou, disons, la capacité, pour faire rentrer quelque chose dans le crâne d’un enfant. Benoît Hamon dit qu’il fait appel aux associations. Je ne doute pas qu’il trouve des gens tout à fait compétent mais trouvera-t-il assez de personnes ayant des capacités pédagogiques mais aussi des compétences réelles en informatiques ? Je me demande si on ne se fout pas un peu de la gueule des pédagogues et des informaticiens, dans cette affaire…

Est-ce quelqu’un a réfléchi au contenu pédagogique d’un machin qui serait fait « sur le temps périscolaire » ? Moi qui ai précisément quatre neveux à qui j’ai pu offrir des jouets éducatifs pendant leur croissance (ils sont maintenant à un âge où je leur file des films de cul et des packs de bière pour Noël), je peux garantir que dès qu’il y avait un truc à construire, il fallait que le père ou l’oncle se mette au charbon. Comment arriver à faire entrer dans la tête d’un gamin qu’il peut construire quelque chose avec des algorithmes alors qu’il utilise tous les jours des trucs beaucoup plus compliqués ? Bon courage…

Je demandais à l’instant si on ne se foutait pas un peu de la gueule des pédagogues et des informaticiens. Je ne suis pas pédagogue mais informaticien. Pensez-vous vraiment que la programmation que l’on puisse apprendre avant 10 ans ait la moindre chance de servir dans une carrière professionnelle si le môme n’est pas passionné, comme j’ai pu l’être (mais à plus de 10 ans…) ? Comment peut-on penser que la programmation soit la base de l’informatique alors qu’il existe tant de sujets autour ?

Pourquoi, le Conseil supérieur des programmes affirmant comme exigence l’apprentissage de la programmation, on confit cela au domaine périscolaire ? Ca sert à quelque chose ou pas, pour les mômes, d’avoir une éducation au « code informatique » ?

Un membre du Conseil supérieur a-t-il un smartphone ? Je suppose que oui. Je l’invite à le regarder : dedans, il y a des applications. Il y a cinq ans, en gros, cela n’existait pas. On va apprendre des trucs maintenant à des gamins mal torchés qu’ils devront mettre en application 15 ans plus tard alors que l’on sait fort bien que la probabilité que ça existe encore est plus faible que celle de me voir oublier d’aller au bistro ce soir ! On va coller dans le crâne des gamins des technologies qui sont obsolètes mais dont il n’arrivera pas à se débarrasser… Je ne plaisante pas, j’ai beaucoup de mal avec la moitié de mes collègues informaticiens qui n’arrivent pas à imaginer que des technologies plus modernes que celles qu’ils utilisent existent.

Un ministre ou un membre du Conseil supérieur du truc sait compter, écrire, il connaît la date de la première sodomie de Jeanne d’Arc et peut placer sur une carte la Mongolie Charentaise. Il ne connaît pas la programmation.

Peut-être qu’une discipline strictement professionnelle n’a pas sa place à un âge où l’on doit acquérir les savoirs fondamentaux, non ?

Je me rappelle de cette époque où mon père était prof de math et passionné d'informatique, dans les années 80, il avait réussi à concilier les deux ! Il s'occupait de l'informatique au collège qui était pionner dans le département, voire dans la région, bien avant le plan "informatique pour tous". Il avait créé avec un copain le club Microtel du coin, avant, et, depuis, je le suivais dans toutes ses découvertes. Il développait des logiciels pour les élèves et assistait ses collègues. Je l'aidais comme je pouvais, partageant la même passion puis j'en ai rapidement fait ma profession et arrêté l'informatique de loisir, avant de rencontrer les blogs...

Déjà, à l'époque, dans les années 80, les gens confondaient l'utilisation que l'on pouvait avoir d'un ordinateur (en l'occurrence à des fins pédagogiques et ludiques) et sa programmation. Trente ans plus tard, il ne faudrait pas recommencer les mêmes erreurs. Parce que les gamins, ils sauront diffuser des photos compromettantes dans les réseaux sociaux mais pas faire une recherche Google ou taper un texte dans un traitement de texte...

Et ça continue...

28 commentaires:

  1. Et ça continue...

    ...encore et encore,
    C'est que le début d'accord, d'accord...

    RépondreSupprimer
  2. J'avais commencé la programmation avec une machine à calculer scientifique, c'est une forme de programmation, puis du basic, un peu d'assembleur, automates...

    Disons que le plus important est de savoir ce qu'est un un cahier des charges, algorithme, une rétroaction, même simple, de le transcrire dans un langage simple, une petite initiation me parait intéressante, mais sans y passer des heures et des heures pour devenir un champion.

    Selon certaines études, ceux qui maitrisent bien une langue, la rédaction, se révèlent de bon programmeurs. Donc qu'ils mettent plutôt l'accent sur le français et une langue étrangère, et les gens choisiront plus tard si ils veulent se lancer dans l'informatique.

    RépondreSupprimer
  3. C'est le cas précis d'une vue d'ensemble.
    Ce que tu dis est vrai pour tout apprentissage technique. Pourquoi ne pas apprendre à nos têtes blondes (ou brunes, frisées) comment on conçoit, fabrique une voiture ou un scoot.
    Tout commence par l'apprentissage des bases. Français, maths, langue étrangère et puis par l'apprentissage de l'utilisation de la machine.
    Enfin, dans cet ordre là.

    RépondreSupprimer
  4. Sachant que les instituteurs ne parviennent quasiment plus à apprendre à lire aux enfants qui leur sont confiés, évaluez le pourcentage de chances qu'ils auront, de leur apprendre un nouveau truc parfaitement inutile. Vous avez dix minutes…

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Pas besoin. D'autant que tous ceux qui connaissent les mômes et la programmation sont d'accord.

      Supprimer
  5. Pendant ce temps, les petites boites vraiment innovantes en informatique se font massacrer, incohérence des gouvernements français, droite ou gauche même combat, sur ce point :

    http://www.arretsurimages.net/articles/2014-07-15/Credit-impot-recherche-Le-gouvernement-Hollande-tue-de-la-PME-a-tour-de-bras-id6910

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oui mais ce n'est pas le sujet du billet.

      Supprimer
    2. Ils veulent de l'info a l'école pour avoir les google français de demain, mais se foutent des petites boites d'info qui démarrent. C'est bien le sujet, l'incohérence de ce gouvernement sur un paquet de sujets.

      Supprimer
    3. Ce n'est pas le sujet de mon billet.

      Supprimer
  6. http://fr.wikipedia.org/wiki/Logo_%28langage%29

    La programmation a déjà été enseignée aux enfants de classe maternelle. (la fameuse tortue, et le logo). C'était à l'âge mésolithique de l'informatique, et c'est toujours employé dans certaines écoles (Montessori, par exemple)

    Extrait d'un entretien avec Papert :

    « En 20 ans, les choses ont changé, les ordinateurs se sont répandus, ils ne sont plus seulement à l’école. Ils sont présents dans les maisons, par exemple.
    Ce changement est important. L’école cède le pas à ce qui se passe à l’extérieur parce que cela est plus intéressant pour les enfants. À présent, ils peuvent être actifs avec des ordinateurs. Ils peuvent apprendre sans l’école. (…)
    N’est-ce pas un problème si les enfants utilisent ces ordinateurs sans enseignant ?
    Pourquoi ? Il existe souvent des enfants qui collectivement en savent plus que leur enseignant. (…) , à présent, il y a plus de choses intéressantes à l’extérieur qu’à l’intérieur de l’école.
    Dans ces conditions, comment l’ordinateur peut-il améliorer l’école ?
    Les ordinateurs ont plutôt la capacité de substituer une autre structure à l’école, pas de l’améliorer.
    Internet jouera un rôle dans ce sens ?
    Oui si Internet permet de se relier ensemble pour mener des projets, non dans ses usages actuels. (…)
    En 10 ou 15 ans, l’école va devenir obsolète, parce que ce qui s’y passe est une manière artificielle d’apprendre. On apprend vraiment parce qu’on en a besoin pour atteindre un objectif et pas parce qu’on nous dit qu’il faut l’apprendre. »


    Oui, ben bof. On en revient toujours aux mêmes conclusions: ce sont les enfants qui savent lire, écrire, compter, chercher, évaluer, discriminer, organiser et mémoriser qui sauront le mieux utiliser les outils. L'instituteur, le professeur a le devoir d'essayer d'inculquer les bases, les fondamentaux, et sans sans faiblir, et ça passe par le travail, la répétition, la progression rigoureuse des apprentissages, bref toutes ces bonnes vieilles valeurs parfaitement conservatrice, qui n'impliquent aucunement que l'on revienne à la blouse grise et aux coups de règle sur les doigts. Qu'un enfant ait un clavier ou trace des lettres dans le sable avec son doigt, ça ne change pas grand chose. C'est celui qui aura la joie d'apprendre qui maitrisera le mieux n'importe quel code. Le collégien de quinze ans qui écrit : "sa va pasque moi sa vapa mes sa irat mieu qu'en je sorès programez" se goure grave sa race. Mais à mon avis il ne se le dit pas, il soupire juste à l'idée qu'une nouvelle bouffonnerie va encore lui restreindre son temps de Facebook.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ma chef est en vacances et je la remplace pour une partie de ses attributions. Je fous en particulier relire la prose de mes collègues avant qu'ils ne l'envoient par mail. Je suis effaré par l'orthographe. Pires que des blogueurs de gauche avec l'iPhone.

      Je leur fais des remarques polies mais ils n'arrivent à se rendre compte que leur carrière professionnelle va se trouver bloquée parce que leurs mails plein de faute les font passer pour des guignols.

      À un qui me disait que la chef était moins chiante que moi, je lui ai répondu que son cas était désespéré et qu'elle avait abandonné.

      Supprimer
    2. Je crois d'ailleurs qu'il y a un défaut dans l'enseignement du Français à partir de la seconde. L'apprentissage la langue est orientée vers la littérature et pas vers l'écriture ce qui fait que c'est dans les autres matières comme l'histoire géo qu'on apprend le plus à écrire.

      Supprimer
    3. Mais c'est que, il n'y a pas encore si longtemps, il allait de soi qu'un élève entrant en seconde savait écrire ! Il est tout de même aberrant qu'il faille encore se préoccuper d'écriture à ce stade.

      Supprimer
    4. Vous avez raison.

      Mais il se trouve que ce n'est pas le cas : ils n'arrivent pas à écrire le français. Mais si à chaque examen on enlevait cinq points quand il y a plus de 10 fautes par page, on n'en serait pas là...

      Mais ce que je voulais dire, c'est que l'écriture est orientée vers la littérature et pas vers l'écriture. Les gens n'apprennent pas à manier le français autrement que pour l'art de manier le français qui en devient une matière comme les autres et pas la base de toutes les matières.

      Demandez à un informaticien de faire un compte rendu de réunion...

      Supprimer
    5. Mais vous êtes un grand naïf, Didier ! Aberrant, vraiment ?
      En faculté de lettres, des étudiants ont supplié leurs professeurs de leur donner des cours d'orthographe et de grammaire.

      http://www.pierrejourde.fr/Pages%20livres/Extraits%20de%20livre/Direction%20ouvrages%20collectifs/Universite%20La%20grande%20illusion.pdf

      Supprimer
    6. Intéressant papier, Suzanne (même si je ne prétends pas avoir un fort niveau de français...).

      C'est d'ailleurs rigolo puisqu'on en revient au sujet de mon billet. L'essentiel de mon boulot est de faire des spécifications de logiciels (ou de modifications de logiciel). Il fait que je rédige dans un français limpide, clair et précis pour que les documents soient lus par un large public (informaticiens pour application et banquiers pour validation). C'est délirant de voir à quel point les interlocuteurs ne comprennent pas des phrases simples. Les informaticiens sont les pires, d'ailleurs. L'autre jour un collègue ne comprenait pas une phrase que j'avais été écrite. Il m'a dit d'ailleurs qu'elle était incompréhensible. Je l'ai mis au défit de faire mieux. Il a échoué et est reparti la queue entre les jambe en constatant qu'il n'avait pas compris une phrase : sujet verbe complément.

      Supprimer
  7. " L'apprentissage la langue est orientée vers la littérature", euh, faut l'dire vite...
    Non, je ne crois pas.
    C'est de plus en plus difficile de faire écrire les enfants, et pourtant les smistes écrivent beaucoup, mais il faut voir comment. La notion de brouillon a disparu en classe. Par ailleurs, l'enseignement du français devient de plus en plus de la technologie du commentaire composé, de moins en moins composé, d'ailleurs.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Voir aussi ma réponse à Didier.

      Quand je croise mon neveu dans Facebook (je crois qu'il a 16 ans) et que je lui trouve une faute, je lui colle la honte et je menace de montrer son truc à sa grand mère (en rigolant, évidemment, sinon il me virerait de ses potes, je n'empiète pas sur sa vie privée). Ben ça marche. Il s'applique un peu plus.

      Supprimer
  8. Je pense bien être le plus vieux codeur du coin. Enfin en exercice.
    Cette mesure est inadaptée. Je suis raccord avec ton billet. Il suffit de regarder la fulgurance de l'évolution des techniques du numérique ces dernières années.
    Comme disait #jesaisplusqui, mais Didier va m'aider, il vaut mieux une tête bien faite que bien pleine.
    Et leur faire découvrir l'étendue des possibilités et des concepts que de faire une fixette sur l'enseignement de ce détail de code. c'est une ânerie.
    Ma dernière , treize ans utilise les outils du numérique presque nativement cette génération est ultra-connectée . l'autre jour je l'ai coincée à faire du scripting sur un serveur minecraft , je lui ai demandé ou elle avait appris ça.
    - ben sur les forums.
    je vais moi aussi pousser le bouchon sur l'orthographe et le français, ou il y a , la, vraiment à faire, je lis pas mal de mails et les corrections des devoirs et même certains commentaires des correcteurs ;.) ,mais bon je jette pas la pierre, je suis mauvais la, moi aussi .
    nos lardons comprennent presque mieux les mots de la langue de la perfide Albion avec l'usage du net que l'idiome IRL.
    Voilà voilà.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je ne suis pas sûr que tu sois le plus ancien codeur... Ça fait 35 ans pour moi.

      Supprimer
  9. Tout à fait d'accord !

    Une fois de plus, on confond l'outil de conception et l'usage de l'outil fini. Déjà dans les années giscardiennes, on nous expliquait que ceux qui savaient "programmer" seraient les maîtres du monde de demain, et on avait lancé le Bac E (comme "Electronique") pour sélectionner les dits maîtres du monde. A voir le statut actuel des informaticiens, on peut se poser des questions....

    C'est un peu comme si on avait voulu "démocratiser" l'usage de la voiture en rendant obligatoire à l'école les théories physiques justifiant les méthodes d''alésage des pistons.

    C'est bien la preuve que tout ça est décidé par des gens qui n'y connaissent rien, et donc c'est du pipeau. En attendant, on bourre le crâne de pauvres gens, ça les distrait et ça permet de ne pas s'occuper des millions de chômeurs qui n'ont pas eu la chance d'apprendre les algorithmes de M. Hamon.

    RépondreSupprimer
  10. Excellent point de vue que je partage. On se souvient du magnifique plan informatique pour tous voulu par Mitterrand (ou plutôt ses conseillers, pépère n'étant pas "bléca" comme on sait) qui a eu l'énorme avantage de chasser Apple en Irelande quand l'entreprise voulait miser sur la France en Europe et de m'apprendre à programmer le Basic sur des ordinateurs Thomson à cassette ! Quelle honte après coup… :-)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Honte ? Non. Par contre recommencer les mêmes conneries...

      Supprimer
  11. Zut, je ne me suis pas abonné aux commentaires…

    RépondreSupprimer
  12. Bonjour,
    Étant dans l'informatique, et en particulier m'étant reconverti dans l'informatique, je me permets de signaler que je ne suis pas d'accord avec votre analyse.

    Je pense que la programmation (algorithme par exemple) fait partie de la culture générale.
    De plus, l'informatique est moins sinistré au niveau emploi que d'autres domaines.

    Le seul point où je vous rejoints, c'est sur le fait que commencer en primaire me paraît prématuré.
    Ça me paraît plus intelligent de commencer en collège.

    Enfin, je me permets de préciser qu'il était temps d'arrêter cette farce que l'on appelle le B2I.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Pourquoi commenter qu'on est pas d'accord quand on est d'accord ?

      Pourquoi former des gens pour un domaine qui est pas sinistré et où les emplois seront pourvus ?

      Supprimer

La modération des commentaires est activée. Je publie ceux que je veux. On ne va pas reprocher à un journal de ne pas publier tous les courriers des lecteurs...