Ce matin, il tenait une réunion politique, visiblement. Son discours est "livetweeté". Avec ce tweet, par exemple, nous voyons qu'il ne compte pas sur les voix des fonctionnaires !
Il est néanmoins fidèle à lui-même ! Par exemple, comme quand il était premier ministre, il veut réduire les effectifs de la fonction publique de 20% sans préciser comment : quels sont les fonctionnaires qui vont être supprimés et comment va-t-il faire pour enlever 20% de salariés en claquant des doigts ? Un plan social ?
Je vais lui souffler une bricole : "acquis sociaux actualisés". Si on les modifie, ils ne seront plus des acquis.
Avec mon grand coeur, je vais l'aider à diffuser son programme.
Oui à une nouvelle génération à la tête de UMP pour valoriser de nouveaux talents, de nouvelles idées, de nouvelles méthodes. #Rouez2014
— François Fillon (@FrancoisFillon) 27 Août 2014
Voila ! Ca commence bien. C'est pourquoi il a pris la tête du parti avec deux jeunes premiers.
Le pays est lucide comme jamais, excédé de se sentir enlisé dans un statu quo sans avenir #Rouez2014
— François Fillon (@FrancoisFillon) 27 Août 2014
Avec cinq ans le même premier ministre ?
Qu'est devenue la promesse républicaine ? Eduquer ses enfants, gravir les échelons sociaux, transmettre son patrimoine, être en sécurité ?
— François Fillon (@FrancoisFillon) 27 Août 2014
Oui, éduquer les enfants, mettre les gens en sécurité,... avec 20% de fonctionnaires en moins...
Le Progrès, c’est avoir en soi cette flamme qui porte à penser que tout est possible : inventer, créer, bâtir, réaliser son rêve. #Rouez2014
— François Fillon (@FrancoisFillon) 27 Août 2014
Ah ! Ensemble, tout est possible !
Une société qui calcule tous les risques, c’est une société qui n’avance plus. Donnons à notre société la liberté qu’elle réclame.#Rouez2014
— François Fillon (@FrancoisFillon) 27 Août 2014
... dit le gars qui était ministre quand la droite a inscrit le principe de précaution dans la constitution.
Ceux qui pensent que notre peuple est à bout de souffle ont tort; c’est notre système qui l’est, or, un système ça se change ! #Rouez2014
— François Fillon (@FrancoisFillon) 27 Août 2014
Pas facile de faire campagne quand on a été cinq ans premier ministre...
.@FrancoisFillon "Il est dangereux de penser que les fautes de la gauche feront les succès de la droite" http://t.co/ZGtkGwinGf #Rouez2014
— Fix RICHARD (@FixRichard) 27 Août 2014
Et vice versa...
Le Progrès, c’est un combat intime à chacun d’entre nous. Tout ne vient pas du sommet, tout ne dépend pas des lois ou de l’Etat. #Rouez2014
— François Fillon (@FrancoisFillon) 27 Août 2014
Ah ! L'Etat ne peut pas tout ?
Dans mes fonctions, j’ai mesuré le décalage entre notre modèle productif et celui de nos grands concurrents. .#Rouez2014
— François Fillon (@FrancoisFillon) 27 Août 2014
Ben pourquoi t'as rien fait ?
Tout ce qui a été fait pendant 5 ans était utile, habile, … mais tout cela n’a pas assez changé la donne. .#Rouez2014
— François Fillon (@FrancoisFillon) 27 Août 2014
Voila... Un million de chômeurs en plus, 600 milliards de dette. Ce pauvre Hollande n'arrive pas à changer encore plus la donne.
Longtemps, j’ai pensé que notre nation pouvait avancer par ajustements successifs. La réalité nous prouve le contraire .#Rouez2014
— François Fillon (@FrancoisFillon) 27 Août 2014
Le coup du "j'ai changé" ?
Nous avons besoin d’un Etat fort et solidaire, financé par des budgets solides et non par des assignats facturés à nos enfants.#Rouez2014
— François Fillon (@FrancoisFillon) 27 Août 2014
Ah ! C'est nouveau ! Pourquoi avoir fait le contraire ?
Lorsqu’un pays croule sous les réglementations et les impôts, on n’en remet pas une louche, même au nom de l’égalité #Rouez2014
— François Fillon (@FrancoisFillon) 27 Août 2014
Il aura du mal à nous faire oublier ce qu'il a fait...
La France doit sortir des 35 heures et ramener la négociation du temps de travail vers les acteurs de terrain. #Rouez2014
— François Fillon (@FrancoisFillon) 27 Août 2014
Ouf ! J'ai eu peur qu'il oublie...
Education, compétitivité, logement, numérique, énergie, emploi, santé, sécurité, institutions : tout sera travaillé ! #Rouez2014
— François Fillon (@FrancoisFillon) 27 Août 2014
Avec 20% de fonctionnaires en moins ? Je sais : je me répète.
Près de 50 d’experts, de tous les horizons, participent à l’élaboration du projet de Force Républicaine, un grand merci à eux. #Rouez2014
— François Fillon (@FrancoisFillon) 27 Août 2014
Oui, faire faire le travail par des experts et pas par des militants...C'est trop beau. Le tout pour préparer un congrès...
Il carbure à la coke ?
RépondreSupprimerFaut croire.
Supprimer"qui vont être supprimés et comment va-t-il faire pour enlever 20% de salariés en claquant des doigts ? Un plan social ? "
RépondreSupprimerIl suffit de ne pas embaucher et de ne pas remplacer les départs à la retraite.
Pour le reste vous avez raison. Gauche ou droite ils gueulent et ont de grandes idées quand ils sont dans l'opposition et arrivé au pouvoir ils font tous la même politique qui est finalement très simples : plus d'impôts, plus de lois, plus de normes, plus dette et moins de liberté.
Finalement, la démocratie ne sert vraiment pas à grand chose en France.
"Il suffit de ne pas embaucher et de ne pas remplacer les départs à la retraite. "
SupprimerGrotesque. Pendant 8 ans, vous n'allez pas embaucher d'infirmières ? Ces mesures généralistes sont ridicules. Il faut entrer dans le détail ou, au moins, dire ce qu'on veut faire pour entrer dans le détail.
Sa mesure veut dire : supprimer 200000 profs par exemple. Ou 20000 gendarmes. Ou 60000 militaires. (Chiffres approximatifs). Vous savez très bien que ce sont les personnels des services centraux qu'il faut supprimer, pas les gens du terrain (santé, sécurité, justice, éducation,...). Et seule la gauche annonce la couleur : suppression des départements (ce qui impose une drastique réforme de l'aide sociale) et décentralisation (avec réorganisation par les collectivités).
"Vous savez très bien que ce sont les personnels des services centraux qu'il faut supprimer, pas les gens du terrain"
SupprimerOui, tout à fait.
Mais ne caricaturez pas ma pensée. Évidemment que l'on va embaucher des infirmières (par exemple) mais pas à hauteur des départs à la retraite. C'est comme les profs, il y en a largement assez (200.000 qui n'enseignent pas par exemple). Ce n'est pas un problème de quantité mais de qualité.
La gauche annonce peut-être la couleur, mais en attendant, il n'y a jamais eu autant de fonctionnaires qu'en 2014…
SupprimerPour le reste, vous êtes mesquin : on peut très bien fixer un objectif (20 % de fonctionnaires en moins, ce qui paraît tout à fait raisonnable) et ne détailler les modes d'application qu'ensuite. Il va par exemple de soi que si quelqu'un se décidait enfin à "dégraisser le mammouth", ce n'est pas dans le corps professoral qu'il taillerait, mais dans la myriade de fonctionnaires qui gravitent autour et, pour beaucoup, ne servent rigoureusement à rien qu'à alourdir, bloquer, etc.
Quant à la suppression des départements, elle ne semble pas être pour demain…
Didier, pas d'accord. Il faut être relativement précis. 20%, ça fait environ un million. Par ailleurs, il ne faut pas dégraisser si c'est pour ajouter des charges vis à vis du secteur privé. Skandal sort un chiffre : 200000 profs qui n'enseignent pas. Je ne peux vérifier ce chiffre, mais parmi eux, il y en a nécessairement qui font un boulot utile !
SupprimerQuant aux départements, ils deviendront des coquilles vides progressivement, même s'ils ne sont pas supprimés. Vous filez l'aide sociale (actuellement repartie entre les départements et les communes) aux intercos (en province, ça donne en gros la sous-préfecture) et les routes et les collèges aux régions et les département garderont la masturbation.
Nicolas, c'est le chiffre donné par les syndicats. Il y a 200.000 professeurs qui n'enseignent pas.
SupprimerProbablement que certains font un boulot utile (encore que...) mais entre les permanents syndicaux payés par le contribuable et les boulots plus ou moins fictifs il n'y avait certainement pas besoins d'en emboucher 60.000 de plus...
Mais c'est un programme d'austérité ! Aurait-il viré socialiste ?
RépondreSupprimerL'austérité ? Avec 80 milliards dépenses en plus que ce qu'on gagne.
Supprimer80 milliards, cela correspond à la somme que pépère a refiler aux entreprises avec son pacte à la "mord moi le nœud" sans aucune contreparties. Du coup les entreprises ont pu ainsi reverser 30 milliards aux actionnaires qui sont en majorités des banques. Ce sont ces mêmes banques qui détiennent a dette du pays. Le pognon serait celui de pépère, je dirai qu'il se marche sur la queue mais comme il le fait avec le nôtre... http://youtu.be/GzvmwBAUVxI
SupprimerLe plus gros actionnaire en France... est la France. Y a même des petits malins (sous Sarko) qui demandaient à EDF de s'endetter pour verser des dividendes à l'état français. C'était juste un jeu d'écriture comptable pour endetter EDF mais pas la France afin de présenter des comptes publics potables.
SupprimerElle est déjà là l'austérité :
RépondreSupprimerEntre 2011 et 2013, les prélèvements obligatoires ont été accrus de trois points de PIB, passant de 41,3% du PIB en 2010 à 44,7% en 2013. Cette hausse de trois points en l'espace de trois ans est sans précédent en temps de paix. Seul Raymond Barre a augmenté autant les prélèvements, mais sur une période plus longue -de 1976 à 1981.
http://www.latribune.fr/actualites/economie/france/20140826tribfa6710ed6/austerite-ou-non-la-france-la-connait-depuis-2011.html
Edgell, l'austérité c'est réduire les dépenses pas augmenter les rentrées.
SupprimerLes dépenses continuant à augmenter, l'austérité n'existe pas en France.
Le fait de mettre en liste les tweets, appelons cela une tweet list, est assez ravageur. Car chaque sentence, prise indépendamment, est comme elle est, c'est l'ensemble qui est frappant. La première question qui vient aussi à l'esprit : c'est pourquoi il ne l'a pas fait quand il était PM si c'était si facile ?
RépondreSupprimerOui tweeter un programme n'est pas très fin.
SupprimerYaka, et pis faukon et si ça ne marche pas faudra et surtout ce ne sera pas de ma faute
RépondreSupprimerFrançois Fillon
Et pis mon François, t'as pas pensé à diminuer les élus en nombre et en rémunération, c'est un oubli j'espépère