Depuis ce matin, l'histoire tourne en boucle dans Twitter. Les gens sont offusqués, les pauvres. Ah ! Les salauds disent-ils.
Pourtant, il s'agit d'une transaction financière. Il y a un contrat. "tu nous fais un bébé normal et on te paie". Le produit est non conforme. Les clients l'ont rejeté. La pauvre mère porteuse se retrouve avec son erreur de conception sur les bras. Rassurez-vous pour elle, elle ne va pas tarder à l'abandonner. Que les services sociaux se débrouillent. Aussi bien, des braves gens seront attendris et le prendront en charge sans l'abandonner sur le bord de l'autoroute en partant en vacances, même s'ils sont proche de l'Opus Dei.
Il n'empêche qu'un poireau m'a soufflé une réflexion.
À partir du moment où l'on accepte la GPA, c'est-à-dire la monétisation du corps de la femme, il fait accepter les dommages collatéraux.
C'est bien contre la GPA qu'il faut lutter. Les clowns de gauche devraient se méfier quand ils défendent ce truc. C'est purement libéral et le droit des homos (et des hétéros...) à avoir des enfants trouve rapidement des limites.
http://www.liberation.fr/monde/2014/08/01/en-thailande-un-couple-australien-abandonne-un-bebe-trisomique-a-sa-mere-porteuse_1074131
Le "droit" à avoir des enfants est de toute façon une pure sottise. Mais en admettant même que ce droit puisse exister, les homosexuels l'ont tout autant que les autres. Par exemple, si une lesbienne a envie d'enfanter, nul ne l'en empêchera, il lui suffira de s'accoupler avec un homme à un moment judicieusement choisi. On va m'objecter qu'une telle union lui serait tout sauf agréable. Et alors ? Qu'est-ce qu'on en a à faire ? Si la même a envie d'arborer un superbe tatouage, elle saura aussi que la séance chez le tatoueur ne sera pas une partie de plaisir ; pourtant, elle prendra sur elle, en vue du résultat escompté.
RépondreSupprimerEt ce qu'elle fait pour un tatouage imbécile, elle refuserait de le faire pour avoir cet enfant qu'elle prétend désirer si fort ? Tss…
Tss toi même !
SupprimerCréons un club de volontaires pour engraisser les lesbiennes. Avec un syndicat qui nous permettra d'éjecter les enfants dont on ne veut pas.
On les engraisse ou on les engrosse ? Ou l'un après l'autre ?
SupprimerImbécile d'iPhone.
SupprimerPremièrment pour avoir un enfant par rapport sexuels elle devrait avoir des relations plusieurs fois. Par semaines pendant des mois.
SupprimerEnsuite tu confond gpa et pma (d'ailleurs un couple de femme n utilise pas la gpa pour avoir des enfants, et n es pas obliger de coucher avec des hommes
Ensuite on parle bien d un couple hétéro dans l article alors pourquoi remettre le mariage gay sur le tapis
que la gpa ne fait pas partit des revendications de la majorités des gays quoi qu'en pense certains parano qui voient des francs maçons adepte de"la secte de la théorie de genre" partout
Son ne confond rien. On prend un exemple.
SupprimerIl est question d"un couple" qui lance un "appel" (hou hou ..) à une femme qui pour l'occasion sera "porteuse". Elle "fait" le bébé mais il y a une erreur quelque part, et "le couple" n'en veut plus et "elle", la mère, va l'abandonner.
RépondreSupprimerMais p.. de b.. de m.. le père pourrait-il donner de la voix ? Dire qu'il n'est pas rien ni pour rien dans l'affaire ? Mettre de l'ordre dans le foutoir ?
Fais donc des commentaires compréhensibles. Qui exonère le père ? Parve conne. Tu es partie de ce blog en l'insultant il y a environ un an. Tu peu maintenant aller chier. J'ai mieux à faire que de supporter des connes comme toi.
SupprimerEt pourtant le donneur de sperme, se trouve être le père des deux bébés, c'est à lui d'abandonner celui qui n'est pas conforme, pas à la prestataire de service.
RépondreSupprimerA supposer que le donneur fasse partie du couple demandeur.
Faut assumer ses actes jusqu'au bout ...
Bof
SupprimerEuh, petite précision, l'enfant trisomique avait été détecté avant la naissance, mais la mère porteuse au nom de ses convictions religieuses n'a pas voulu l'avorter....
RépondreSupprimerCeci dit Didier Goux a tout à fait raison et en plus il n'est point nécessaire de copuler pour arriver au résultat. Un tuyau plastique et une seringue sont largement suffisants. Beaucoup de bébé ont été conçus comme cela à défaut d'une prise en charge médicalisée et à moindres risques...
Didier Goux a toujours raison.
Supprimer@renepaulhenry,
SupprimerSelon le stade de la grossesse auquel on a dépisté (ou simplement suspecté) une anomalie chez un des jumeaux, c'est pas forcément évident de faire un avortement sélectif qui laisse l'autre intact ; faudrait-il pour autant priver les mères porteuses du droit de ne pas avorter ? C'est pourtant ce que stipulent certains contrats de GPA aux USA, ainsi que l'inverse : l'obligation d'avorter, selon la décision ds commanditaires/acheteurs de l'enfant à naître.
À ce sujet le livre de Muriel Fabre-Magnan paru l'année dernière est assez éclairant.
Sympathique commentaTEUR plutôt.
RépondreSupprimer(Bordel !)
Oups.
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