Moi, vous me connaissez ! Je suis fâché avec des
blogueurs de droite comme de gauche (disons plutôt que je suis soupe au lait :
je me fâche, j’insulte, j’oublie mais ce sont eux qui se fâchent, du coup, je
finis par ne plus pouvoir les blairer). Je suis copain avec des blogueurs de
droite comme de gauche. Ne nous occupons pas de ceux de gauche, aujourd’hui,
pour notre étude sociologique vite faite, bien faite, juste avant d’aller au
bistro faire à peu près la même chose mais dans la vie réelle.
Parmi les blogueurs de droite que je fréquente, il y a
évidemment Falconhill et Didier Goux. Ils sont tous les deux de droite mais je
suis probablement plus proche de chacun d’eux qu’eux entre eux. La droite est
très compliquée. La gauche aussi, je sais, mais ce n’est pas le sujet du
billet. Il y a aussi l’Amiral Woland dont au sujet duquel je l’ai vu au moins
trois fois. D’ailleurs, tous les quatre, nous avons un immense point commun :
nous pensons plus important ce qui entre dans nos verres que ce qui entre dans
nos oreilles pendant un repas en commun. L’Amiral est probablement encore plus
réactionnaire que Didier Goux mais je n’ai pas d’échelle pour mesurer et
comparer les degrés de réaconnerie.
Parmi ceux que je ne peux pas blairer, il y a Corto. C’est
dommage, me direz-vous, on rigolerait probablement bien autour d’une bonne
bouteille mais c’est le genre de gars capable de refuser de fréquenter les gens
qui ne sont pas d’accord avec lui ce qui nous fait une belle différence avec
les trois lascars ci-dessus. On a les même à gauche, rassurez-vous.
Hier, je citais un billet de l’Amiral Woland qui critiquait
les types de droite qui disaient sans cesse qu’on vivait en dictature
socialiste. Du coup, Corto fait un
billet pour critiquer Woland et tenter de démontrer qu’il a tort. Dans son
billet, Corto parle de Jean-Luc Bennahmias que j’évoquais dans mon billet avec
un extrait d’une interview de ce gugusse que je mettais en lien. Corto parle
aussi de Zemmour en disant que son livre se vend très bien (ce qui contredit d’ailleurs
le reste de ces propos : le livre est en vente libre, nous ne sommes pas
en dictature) grâce au buzz. C’était le sujet de mon billet précédent.
Je finis par penser que mon propre blog est une bonne source
d’inspiration pour Corto. Je suis très flatté.
Du coup, il y a l’Amiral qui lui fait une
nouvelle réponse.
Une bien belle blogowar à droite. Je crois savoir pourquoi j’aime
bien un et pas l’autre. Le premier ne raconte pas d’importe quoi.
bon 3 e essai:
RépondreSupprimerWolland a raison , on ne salope pas le sens des mots. C'est comme "ultra-libéral" ou "révolution" chez certains... Ici les réactionnaires fantasment sur une dictature socialiste, alors qu'ils sont partisans d'une dictature pétainiste, c'est de la psychiatrie. Il n'y a qu'a voir les commentaires qu'il se prend en réponse à son billet.
Le rapprochement que tu fais avec le mot libéral chez nous. Il y a une fracture autour de ce mot au sein de la gauche. Mais dans les deux camps, la fracture est la même : la connerie.
SupprimerLe pire étant que les personnes concernées ne se rendent pas compte que la communication est mauvaise. Les commentaires du précédent billet de l'Amiral sont éloquents.
oui l'excès dans les propos, mais ces certains c'est par ce que leurs idées sont extrémistes (voir violentes)
RépondreSupprimerOui mais la plupart sont à l'ouest. L'Amiral qui est un des blogueyrs les plus violents dans les mots qu'il utilise est beaucoup moins con.
SupprimerIl s'en prend une belle dans les roubignoles le moumoute sur ce coup, ça doit piquer un peu.
RépondreSupprimerLe pauvre. L'Amiral demontre qu'il est grotesque.
SupprimerP'tain c'est malin, ça fait deux fois que je commente chez l'Amiral pour lui dire qu'il a raison.
RépondreSupprimerArg.
SupprimerL'amiral est aussi sympathique que Didier Goux et Falconhill hop grillé :)
RépondreSupprimerFoutu.
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