Yo ! Tu sais ce que j’ai fait lors de mon apéritif
dominical de dimanche dernier ? Non ? J’ai regardé François Bayrou à
la télé. Non, ce n’est pas du vice. C’est une tradition multiséculaire que nous
avons depuis plusieurs années. Comme nous sommes issus d’une longue lignée
démocrate chrétienne, nous regardons François Bayrou à la télé à l’heure de la
messe.
François Bayrou est un grand monsieur de la politique
française, une des personnalités les plus connues des Français. Ministre de l’Education
Nationale de 1993 à 1997, trois fois candidats à la présidence de la
République, grand spécialiste de tracteurs devant l’éternel et très bien coiffé
mais moins que François Fillon.
Néanmoins, j’avais oublié à quel point il était vide. Tiens !
Il pourrait servir de plug anal Place Vendôme.
Il était interviewé par un gugusse de France 3 et Françoise
Fressoz du Monde. Tiens ! Depuis le
temps que je la lis, elle, j’ai l’impression qu’elle fait partie de la
famille. La voir parler dans le poste, ça fait bizarre. Je pensais qu’elle
était muette et se contentait d’écrire des machins dans le truc. Ben non… Tous
les dimanches, elle cause dans le poste. Heureusement qu’il n’y a pas Bayrou à
chaque fois, elle s’emmerderait sérieusement.
Je retiens deux passages de l’interview. Il faut dire que j’ai
écouté en diagonale, seulement. Pendant l’apéro, on a mieux à faire comme
tweeter et parler avec la famille.
A un moment, on lui demande comment ça se fait que, depuis
Giscard, aucun candidat du centre n’avait atteint le second tour des présidentielles.
Je cite sa réponse de mémoire (la mémoire n’étant pas ma principale qualité) :
ah mais détrompez-vous, en 2007, on a fait un très bon score.
A un autre, ils discutaient du plafonnement des allocations
familiales. Il a dit qu’il ne fallait pas y toucher parce que ce n’est pas de
la politique sociale. Dois-je comprendre que l’on doit toucher à la politique
sociale et pas au reste ? Toujours est-il que vous seriez bien aimable de
lui expliquer que la famille est une des branches de la sécurité sociale.
Il a dit qu’il fallait réduire le train de vie de l’Etat,
des collectivités locales, de la sécu… pour diminuer les déficits. La routine.
Il n’a fait aucune proposition concrète, néanmoins, mais il a cassé l’exemple
du jour, le plafonnement en question.
En l’occurrence, il nous a expliqué qu’il fallait tout faire
pour réduire les dépenses mais qu’il ne fallait réduire aucune dépense.
Après, il se demande pourquoi il n’est pas président de la
République.
Baïrouille , plus il change , plus il est pareil
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