Lire Twitter aujourd'hui était pénible. La journée a commencé avec Zemmour vite détrôné par Tirole. Nous avons les glandus qui ont expliqué que le prix Nobel d'économie n'est pas un vrai prix Nobel. On a les polémiques qu'on mérite. Il y a aussi les glandus qui disaient que c'était lamentable de nommer un Français prix Nobel de l'économie compte tenu de nos finances. Il y a aussi les glandus comme moi qui cherchaient des jeux de mot intelligents avec son nom.
Et il y a les glandus de la vraie gauche qui tentent de démontrer que ce n'est qu'un méchant libéral qui devrait être crucifié. Vous vous rendez compte ? Outre le fait que parmi les détracteurs, 97% n'en avaient jamais entendu parler avant et que les modérateurs de Wikipedia sont au bord de la dépression et que personne ou presque, parmi les mêmes, n'a jamais lu la moindre de ses publications, ils ont trouvé un angle d'attaque. Le lascar aurait recommandé la fusion du CDI et du CDD, avec des droits croissants en fonction de l'ancienneté. Genre : le mec présent dans la boîte serait plus cher à virer qu'une andouille embauchée le mois dernier.
Apres les récentes polémiques suite aux propos de Macron et à celles de la semaine dernière à propos de notre modèle social, le financement de la sécu, de la branche famille et tout ça, il fallait un nouvel angle d'attaque pour taper sur la gauche de gouvernement qui veut remettre en cause notre modèle social. Tant pis si celui-ci a été mis en place à une époque où l'heureux retraité mourrait au bout de trois ans. Il faut maintenir en place les avantages acquis.
Quand j'étais dans mon ancienne boîte, j'ai débauché quelqu'un d'une autre entreprise. Elle avait, pour nous rejoindre, une période d'essai de 4 mois, renouvelée une fois. Soit huit mois d'incertitude alors que j'avais été la chercher.
Le mot du jour est "tabou" suite aux propos de M. Macron. Je me demande si on ne pourrait pas réfléchir posément à tout ça.
Notre modèle social est déficitaire et ne tient plus la route. Essayons de penser à autre chose. Sans tabou. Pour ma part, je continue à penser qu'il faut partager le travail et réduire sa durée pour partager les richesses créées. Faciliter les licenciements tout en les rendant plus chers ne me parait pas, non plus, totalement idiot.
On pourrait arrêter les positions de principes et lire les productions de notre nouveau prix Nobel.
D'un autre côté, c'est assez jouissif de lire les 140 caractère dans Twitter d'imbéciles qui connaissent moins l'économie que moi les ravages de l'alcool.
Tristes clowns !
RépondreSupprimerBah !
SupprimerIl s'agit du "Prix de la Banque Royale de Suède en matière d'économie en mémoire d'Alfred Nobel"
RépondreSupprimerIl n'a pas été initié par Nobel mais accepté et géré par la Fondation depuis sa création en 1968.
Oui, je sais lire, aussi.
SupprimerJe sais bien, Nicolas. Mais c'est )à destination des gugusses dont tu parles.
SupprimerL'Economie est de toutes façons sujet à polémiques et le gros problème, c'est que les désagréments arrivent longtemps après l'énoncé des solutions proposées par ces lauréats.
J'ai souvent lu que Nobel avait voulu créer aussi un prix pour l'économie , mais qu'il l'avait finalement supprimé parce que sa femme l'avait trompé avec un économiste (DSK ? Non, pas né à l'époque...) , mais l' histoire me semble trop jolie pour être vraie .
Supprimerje crois olutôt que ce sont les maths qui ont été punies des infidélités de madame
SupprimerMaintenant reste à savoir avec qui il a dîner en dernier, FH ou PB ?
RépondreSupprimerPB ?
SupprimerAlias NS
SupprimerPas qu'aujourd'hui (ou hier). Lire Twitter en ce moment (et les blogs aussi) est pénible. Les procureurs en 140 signes qui caricaturent, dénigrent, insultent tous ceux qui ne pensent pas comme eux, sont insupportables. Ils pourraient essayer de chercher à convaincre ou à expliquer leurs pensées, mais ils préfèrent fracasser celle des autres.
RépondreSupprimerEnfin, quand je dis ça, je n'apprends rien. Ca fait combien de temps que l'on blogue ?
Sinon je ne connaissais pas le gazier. Et je suis d'accord toi sur les postures politiques qui ne servent à rien, et les principes à deux balles.
Surtout de la part de gens qui n'ont jamais mis les mains dans le cambouis...
Si j'étais resté patron (époque révolue), jamais je n'aurais embauché un type en fin de droits.
RépondreSupprimerJe m'explique.
Recruter coute cher : vous devez éplucher les CV, recevoir les mecs, puis quand vous pensez prendre la perle rare, il faut encore prendre du temps pour le former, lui détacher un collègue pour lui expliquer qui fatalement va perdre du temps sur ses propres projets.
Bref, tout ceci a un coût non marginal. Si bien que quand vous embauchez, c'est quand même dans l'espoir que cet investissement en argent mais aussi humain soit rentable.
Or, si vous réduisez la durée d’indemnisation, le chômeur aura potentiellement le couteau sous la gorge avec obligation de prendre n'importe quel job, même celui qui ne lui plait pas en attendant de trouver mieux (mieux payé, plus proche de son domicile, plus dans ses gouts etc...). Et donc vous pouvez embaucher un baratineur qui vous fait croire que le poste proposé lui plait alors qu'en fait, il le prend uniquement pour bouffer avec comme seule motivation de se barrer le temps de trouver mieux ...
Donc vous vous retrouvez avec un type peu motivé et avec lequel vous allez perdre un temps fou en formation, en suivi etc...
Bref, pour moi, réduire la durée et forcer les gens à prendre n'importe quoi, c'est une fausse bonne idée.