Mais...
Il n'arrivera pas à supprimer les retraites chapeau d'autant que l'Etat n'a pas à intervenir dans un contrat entre une entreprise et un particulier sauf pour défendre l'opprimé, la veuve et l'orphelin. En d'autres termes, je me fous du contrat de travail d'une dizaine ou une centaine de patrons. Les propos sont à la limite du populisme : ah vous voyez ma brave dame, c'est lamentable.
Valérie Pécresse parle d'une manœuvre de diversion et elle a probablement partiellement raison. Il ne faudrait pas qu'il revienne aux anciens ministres UMP de rappeler à un gouvernement de gauche ce qu'il a à faire. La situation est presque risible.
Emmanuel Macron a dit d'autres choses, quand il était à Londres, notamment à propos du temps de travail et du travail le dimanche. Il va falloir être très vigilant et j'espère que Mme Pécresse saura lui rappeler les valeurs de gauche : le progrès social, les acquis,... Et le fait que travailler plus ne produira rien.
Il a aussi évoqué des corporatismes qui empêchaient les réformes. A la limite, cela pourrait faire plaisir à Mme Pécresse car ça lui rappellerait son ancien chef.
Fais gaffe, Manu...
On marche sur la tête.
Macron apprend la politique ; il sait que personne à droite n'aura le courage de venir disputer ses propositions en public de peur de passer pour des pros-patronat (pour les imbéciles qui l'ignorent encore). iI ira loin ce garçon.
RépondreSupprimerD'un autre côté, même si dans le fond vous n'avez pas tort, l'opposition est cette position bénie qui permet, sans risques, de dire tout et n'importe quoi. La gauche a d'ailleurs été fort brillante à cet exercice. Chacun son tour, le but étant de pousser l'autre à la faute ou de perdre du temps en réponses inaudibles, et bien sûr de rallier le bon peuple à sa cause.
RépondreSupprimerMerde, Macron est de gauche ...... on nous aurait menti :-) hu hu hu
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