En salle

22 novembre 2014

Les nouveaux censeurs d'Internet


Le "Fait du jour" du Parisien porte sur le bordel foutu par les réseaux sociaux avec les bad buzz. Il est intéressant (même si des lascars comme moi sur Twitter depuis 2007 n'y apprennent pas grand chose).

Néanmoins, j'ai deux critiques. 

La première : l'article ne dit pas assez que ce sont les internautes qui sont les fumiers et qui font le buzz. Je ne l'exclus pas de la liste des fumiers. Je tiens un blog pour taper sur des cons. Il n'empêche que je me retrouve occasionnellement pris comme cible par des meutes de connards. Souvent d'ailleurs parce que je les ai insulter avant. Soyons justes à défaut d'être étroits. 

La deuxième : l'article est à charge contre les réseaux sociaux. Or les seuls fautifs sont ceux qui y disent des conneries, ces connards qui font des procès en 140 caractères, ces débiles profonds qui se joignent à la meute sans réfléchir sur le fond. 

Ça me rappelle la page Facebook du bijoutier de Nice et tous les imbéciles qui likaient ce truc en se disant : ah le pauvre il se défend et il est embetté par la justice. Sans se poser la question des circonstances : il a tiré dans le dos d'un type qui fuyait. On peut comprendre l'exaspération du lascar et je la comprends. Je comprends donc qu'il ait pu tirer dans le dos d'un type. Mais ça n'exclut pas qu'il doive répondre devant la justice et les imbéciles qui cliquent n'aimeraient pas spécialement qu'un taré tiré dans le dos des gens en pleine rue avec leurs gamins qui passent par là. 

Cela étant, on pourrait critiquer un peu plus le Parisien qui fait partie des médias, dont ceux qui rendent à la mode l'information en continu. 

Aussi, Le Parisien a raison de taper sur les réseaux sociaux : on a l'information le jour même, à l'heure où elle sort. On n'est plus obligés d'attendre le lendemain pour avoir les nouvelles. On n'a plus à leur filer de l'oseille pour une dépêche qui a fait le buzz la veille. 

Mes félicitations à ce journaliste qui a fait un article totalement inutile, pour le bien de son employeur. 

Je fonce lire le Figaro pour voir comment Ils traitent l'affaire Dassault. 

8 commentaires:

  1. Très bon billet avec la franchise et le franc parler qu'on aime !
    Bz et bon ouikende.

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  2. Mais le quidam moyen comme vous et moi , qui n'avons pas le pouvoir d'appuyer sur le bouton qui déclenche la guerre nucléaire, a-t-il vraiment besoin de connaître la plupart des nouvelles le jour même ? Je crois qu'à part la météo, ce n'est absolument pas indispensable .

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    1. Mais aucune information n'est indispensable. Même la météo.

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    2. Pas d'accord : c'est quand même embêtant de trimballer toute la journée son parapluie pour rien .

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    3. Non. J'ai un manteau avec une capuche. C'est plus pratique qu'un pébroque. Et ça permet d'éviter la pluie si la météo se trompe.

      Enfin un vrai sujet de débat.

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    4. Voilà résumé tout le problème du chômage : votre manteau est probablement fabriqué à l' étranger , alors qu'il y a des parapluies fabriqués en France .

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