En salle

29 novembre 2014

Sarkozy, démission !

Voilà ! On tient un slogan. Nicolas Sarkozy a été élu avec un score conforme aux sondages : 65%, à peu près. Ce n'est pas un plébiscite mais ce n'est pas mal. Néanmoins, il n'a pas le parti derrière lui compte tenu de l'abstention et tout ça. Il ne sera plus jamais président d'autant que la justice finira par le rattraper. Ou pas. 

Je vais laisser les analystes analyser. A droite, ils diront que c'est bon. A gauche, ils diront que c'est mauvais. 

Hop ! Hop ! Hop ! 

Mon sentiment. Tout d'abord, on ne peut pas exclure qu'il ne soit pas candidat à la primaire ou à la présidentielle et qu'il se foute de notre gueule. Ça paraît surréaliste, mais... Aussi bien sa décision est déjà prise. Ou alors il verra dans 18 mois qu'il n'a aucune chance de gagner la primaire. Tout peut arriver. Mais comme tout le monde va dire ce soir qu'il sera candidat, il faut bien prendre le contrepied. Etre le premier ancien président à rater deux fois son retour ne ferait pas très propre dans son CV. 

Discrètement, François Hollande a lancé la campagne, aujourd'hui à Dakar, en disant que l'homme Africain est entré dans l'histoire. 

Pendant deux ans, on va avoir un concours de piques entre les deux hommes et je ne vois pas comment Nicolas Sarkozy pourrait retrouver une stature de chef d'Etat. J'imagine que les blogueurs de droite pensent le contraire. 

On en revient toujours au point de départ : je ne comprends pas pourquoi Nicolas Sarkozy est revenu si vite, en se mettant directement sous les projecteurs, passant pour un piètre chef de l'opposition, devant passer des alliances avec des types qui ne peuvent pas le blairer. 

On verra. 

16 commentaires:

  1. "Etre le premier ancien président à rater dix fois son retour ne ferait pas très propre dans son CV. " --> La manière dont tu traites avec mépris Giscard-d'Estaing mériterait que les associations anti-racisme auvergnat te poursuivent et écrivent des vilains tweet sur ton compte.

    Sinon je partage ta conclusion : je ne comprends pas non plus ce retour à cette position là.

    Mais sur les alliances entre personnes qui ne peuvent pas se blairer, la gauche a montré que c'était fort possible en 2012. Donc bon... (quand il y a des postes à se partager et le pouvoir à prendre...)

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    1. Opus. Faute de frappe.

      Pour les alliances, bof. Le PS a fait alliance avec des partis qui ne représentaient rien.

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  2. La vérité des chiffres c'est ça: 99339 Français sur 65 millions soit 0,15% l'ont choisi pour nous faire chier...

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  3. Mes chiffres sont bons... Il a été choisi par 0,15% des Français..

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    1. Pour être chef de parti. Combien de français ont choisi Cambadélis ?

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  4. Tenir le parti, c'est déjà 60 % (au moins) du chemin vers la victoire en 2017 .

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    1. Bof. Se faire oublier et revenir pour la primaire en savoir veut du pays aurait été plus efficace. Il va énerver les Français et se rabaisser. D'ailleurs Cambadélis lui a proposé un débat...

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    2. Camba quoi? Qui est-ce ?
      Dès demain, tous les UMP seront sarkozystes ; Le Maire a réussi son coup , il sera ministre (et peut-être même Premier ministre) en 2017 ; il ne reste vraiment plus que Juppé à pouvoir l'arrêter .

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    3. Pas sûr. Pas de pronostic. Sarko a perdu la main et les favoris gagnent rarement.

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  5. On notera que personne n'a la moindre idée sur le programme de Bruno Le Maire ( à moins de considérer le mot-valise de "renouveau" comme un programme ? ), ni sur quoi il se distingue de celui de Sarkozy - en supposant que celui-ci en ait un.

    Pour l'instant, on n'en est qu'aux compétitions d' image, Bruno Le Maire ayant celle d'un " moins-agité-que-Sarkozy-mais-plus-jeune-que-Juppé ".

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    1. BLM a grillé les autres jeunes de droite. Voilà pour ce qui est de l'image. On en saura plus dans les prochains jours. Juppé a donné le ton avec ses déclarations (habemus papam, l'apaisement,...). Il se fout ouvertement de la gueule de Sarko et des militants qui ont voté pour lui.

      Billet à suivre. (Si je ne dors pas avant).

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  6. S'il était nécessaire d'avoir une stature d'homme d'État, nous n'aurions jamais entendu parler ni de Chirac, ni de Sarkozy, ni de Hollande. Donc…

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