Twitter, au secours !

Hier soir, François Hollande parlait à la télé. Je n'ai pas regardé. Je ne peux donc pas dire ce que j'en pense d'autant que les avis sont assez variés. J'ai suivi ça dans Twitter. La machine à bloquer les cons a tourné plein pot. 

Un copain était à Solférino pour la soirée organisée par le PS. Il y a croisé Mme NVB, notre ministre de l'Education Nationale. Il a discuté un peu avec elle et a tweeté un selfie. En retour, je lui ai demandé s'il l'avait sautée parce qu'il n'arrête pas de parler de cul. Je me foutais donc de sa gueule. Il n'y avait au manque de respect. Je comprends que des twittos puis se méprendre. Ils peuvent prendre ca au premier degré, comme une plaisanterie de beauf ou au second degré connaissant le passé féministe. 

Une petite dame m'a engueulé en mettant en copie la ministre. La belle dénonciation. Elle sera tondue à la libération. Je l'ai insultée. La routine. Comme elle chauffait, je l'ai bloquée. Direz-vous qu'elle a débarqué sur mon Facebook. Je ne savais même pas qu'on s'y connaissait. L'engueulade a pu continuer. 

A un autre moment, je suis tombé sur un machin, une espèce d'application, qui me demandait si j'allais voter pour Hollande ou Sarkozy en 2017. J'ai cliqué et ca a généré un tweet. 

Deux personnes m'ont expliqué que je ferais de mieux de voter pour Alain Juppé. Très sérieusement. Comme s'ils pensaient réellement que le monsieur allait être candidat et était capable de sauver le monde. 

Je crois que je n'arriverai jamais à comprendre comment des ânes peuvent se prendre ainsi au sérieux dans Twitter ni pourquoi ils me suivent s'ils n'aiment pas mes conneries, ni pourquoi c'est pire les jours d'émissions politiques importantes. 

Il me faudrait un réseau social sans follower...