En salle

01 décembre 2014

Sommes-nous tous des bobos ?

Bo(no)bo prenant du bon temps pendant que Marx a les yeux tournés.
« Le terme bobo, contraction de bourgeois-bohème, est une expression désignant des personnes relativement aisées dont les valeurs se situent à gauche. À partir de cette définition générale, différents attributs peuvent être ajoutés à l'archétype du bobo : urbain, écologiste, idéaliste, hypocrite, etc. Il s'agit ainsi d'un sociostyle, c'est-à-dire d'une tentative de caractériser un groupe social selon les valeurs que ses membres partagent, plutôt que selon leurs caractéristiques socio-économiques ou démographiques. » nous dit Wikipedia.

Ces fourbes ajoutent : « En France, le terme est plutôt utilisé de manière péjorative pour désigner des personnes aisées se proclamant de gauche mais dont les actes sont contradictoires avec les valeurs qu'ils défendent. »

Ce côté péjoratif pourrait nous faire rigoler. Par exemple, je fais probablement plus pour l’environnement que beaucoup de militants écolos (hier soir, en rentrant à la maison après un week-end, il faisait très froid. Je n’ai pas mis le chauffage, j’ai pris une couverture)… Néanmoins, laissons tomber ce volet pour revenir à la définition de Wikipedia… Laissons aussi le volet historique (Bourgeois Bohème). Concentrons-nous sur ces gens plutôt aisés qui votent à gauche (Bobos) et font leurs courses dans les marchés bio parce que faire les courses au marché, c'est populaire, et qu'il faut défendre l'environnement donc le bio. Ces gens qui habitent le douzième car c'est un quartier populaire (1000€ par mois pour un 50m2 ?) et qu'il y a des marchés bio.

L’idée de ce billet me provient d’un commentateur que je remercie vivement.

Ainsi, parmi les militants de gauche et, pour ce qui nous concerne, les blogueurs et les commentateurs de blogs, il y a beaucoup de bobos, à savoir des « des personnes relativement aisées dont les valeurs se situent à gauche ».

Il faudrait faire une étude pour savoir le nombre de commentateurs qui nous rappellent quelles doivent être les valeurs de la gauche, ce qui est tout à leur honneur (sauf quand ils me cassent les burnes), et qui sont eux-mêmes relativement aisés mais qui oublient qu’ils le sont et qui pensent représenter ceux qui ne sont pas aisés. Tiens ! Appelons-les opprimés, ceux que la gauche devrait défendre.

La caractéristique essentielle ce certains bobos, beaucoup plus fréquents à la gauche de la gauche alors que les bobos comme moi, de l’autre côté de la gauche s’en foutent généralement, est de parler au nom de l’opprimé.

Les combats pour le progrès sociétal sont indispensables. Je pense par exemple au mariage pour tous qui est LE sujet sociétal du quinquennat et à l’IVG dont on fêtait l’anniversaire la semaine dernière. On pourrait y ajouter les aspects liés à l’environnement également nécessaire. Tiens ! Le mois prochain, il sera interdit de faire des feux de cheminée en région parisienne (sans avoir un équipement spécial) parce que cela pollue.

Je veux bien y croire : d’affreuses particules sont émises et s’immiscent dans nos bronches pures. Il n’empêche que c’est profondément ridicule. Interdire les feux de cheminée pour le bien du peuple est bobo. Si le peuple veut se faire griller des châtaignes qu’il a ramassé en forêt, il fait comment ?

L’autre jour, on fêtait le Beaujolais nouveau. Je faisais le constat que les brasseries populaires que je fréquente de même que les bistros un peu bobo que j’affectionne ne faisaient plus de publicité. Ils avaient du Beaujolais nouveau à boire parce qu’ils en ont besoin pour des raisons commerciales mais personne n’affichait le célèbre « le Beaujolais nouveau est arrivé. »

Par contre, en bas de chez moi, il y a une boutique d’épicerie fine qui vend du pinard et propose de la restauration. Un truc de bobos. Des gens qui ont du pognon mais veulent se faire croire qu’ils vont dans un établissement populaire. Les jambons sont pendus au plafond pour qu’ils sèchent, le mobilier est ancien,…

Après la soirée Beaujolais à la Comète, je suis rentré chez moi en passant devant ce truc et je voyais les derniers clients, tous debout, hein !, c’est ça le peuple, au comptoir !, même s’il n’y a pas de comptoir. Tous pareils. Bien habillés, propres sur eux mais pas trop. Les messieurs sont en jeans, comme le peuple. Les femmes en pantalon noir avec pull. Probablement que ça fait peuple, aussi. J’aurais voulu entrer et faire un sondage. 90% de ces braves gens votent à gauche sans même se rendre compte que le peuple ne boit pas un verre de rouge à 6 euros.

Alors, je les imaginais rentrer chez eux, un peu saouls, et se mettre sur internet à commenter les blogs de gauche, revendiquant les droits du peuple, critiquant les entreprises, le gouvernement actuel vendu à elles et tout ça.

Le bobo est coupé du peuple.

Suis-je bobo ? C’est une bonne question. Je suis aisé, de gauche, mais ne fréquente que des trucs populaires, mais réellement populaires, comme les comptoirs de bistros. Tellement populaires que le peuple n’a même plus les moyens d’y aller.

Je parlais des sujets sociétaux, allègrement défendus par les bobos. Ils coupent la gauche du peuple en question qui n’a rien à cirer de tout ça, qui a l’impression qu’on ne s’occupe pas de leurs vrais problèmes, leurs difficultés pour vivre, leurs manques d’espoir pour l’avenir, leurs enfants,…

Au niveau économique et social, c’est pire. Le peuple, il veut soit « de l’assistanat mais on ne peut pas continuer si une partie va aux étrangers » soit « travailler plus pour gagner plus ».

N’oublions pas que le Front National est à nos portes, que Marine Le Pen est bien avec Vladimir Poutine et que les chars russes cernent Paris comme en 1981.

N’oublions pas que Nicolas Sarkozy est de retour.


Soyons bobos à fond, c’est rigolo ! Ca donne bonne conscience.

26 commentaires:

  1. Qu'est-ce qu' il faudrait donc faire, si on est de gauche et qu'on gagne correctement sa vie ? Choisir entre devenir de droite, ou se faire virer pour ne plus vivre que d'alloc chômage ?

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    1. Rien, Elie, seulement admettre qu'on ne représente pas le peuple, qu'on ne parle pas en son nom. Et seulement qu'on pense savoir ce qui serait mieux pour lui, pour qu'il vive mieux.

      Par exemple, la réduction du temps de travail est une manière de redistribuer mais le peuple ne veut pas qu'on réduise son temps de travail car cela déduirait ses revenus. Quand Sarko a fait la défiscalisation des heures supplémentaires, il a parlé au peuple (ça a créé du chômage et c'était injuste : les secteurs sans crises qui pouvait faire des heures sup ont été favorisés).

      Quand on interdit les feux de cheminée, on fait "du bien au peuple" pour reprendre mon exemple qui visait qu'à démontrer le ridicule. Mais le peuple qui se chauffe au bois, il fait comment ?

      Il faut - c'est la question que vous posez - admettre cet état de fait. C'est facile de dire au peuple : c'est nous qui payons beaucoup d'impôts sur le revenu alors tu fermes ta gueule. C'est ce que pensent beaucoup de gens. Électoralement, c'est contreproductif et, surtout, ceux qui disent ça le pensent réellement. Genre : le peuple (comprendre : les pauvres) n'ont pas le droit de critiquer une hausse d'impôt vu qu'ils n'en payent pas et que ça va dans leur intérêt.

      Vous vous rendez compte que ces clowns de la vraie gauche ont pour slogan "place au peuple" ? Ils oublient que le peuple ne veut pas une sixième république mais un iPhone 6 !

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    2. " Et seulement qu'on pense savoir ce qui serait mieux pour lui, pour qu'il vive mieux. "

      Mais c'est souvent le cas !

      Voyez la longue série de mesures (liste non exhaustive) qui n’auraient certainement pas été mises en œuvre à l’époque où elles l’ont heureusement été si une élite éclairée de représentants politiques avaient souhaité le faire par referendum et attendre que " le peuple" y soit favorable :

      - dans un pays à l’époque encore profondément catholique, le rétablissement du divorce, la séparation de l’Eglise et de l’ Etat de 1905, sans doute aussi la légalisation de l’ IVG,

      - l’instruction obligatoire , dans un pays à l’époque massivement composé d’agriculteurs, alors que le travail des enfants était indispensable à la ferme ,

      - l’abolition de la peine de mort à laquelle les sondages indiquaient que la majorité des Français était défavorable

      ont constitué autant de viols salutaires de l’opinion de la majorité du "peuple" : être de gauche, ce n'est pas nécessairement être porteur de la volonté du peuple .

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    3. Mais ce n'est pas un reproche ! Par contre, la communication est plus difficile qu'on ne le pense.

      Par exemple on sait que l'automatisation va détruire 2 à 3 millions de postes de travail en Feance d'ici 15 ans. La seule solution est de se partager le reste. Allez expliquer ça aux salariés...

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    4. " La seule solution est de se partager le reste"

      Non : de créer de nouvelles activités et de nouveaux emplois - ou, tout simplement, d'affecter à de nouvelles tâches ceux dont l'automatisation aura détruit les anciennes ( par exemple : le jour où tout le monde fera sa déclaration de revenus par Internet, les inspecteurs des impôts auront davantage de temps disponible pour traquer la grande fraude fiscale.)

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    5. "La seule solution est de se partager le reste"

      Non, la solution c'est de créer des emplois la ou il n'y a pas d'automatisation (dans les services à la personne par exemple).

      Il y a plein, plein de création d'emploi possible. Le numérique, les nouvelle technologies etc...

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    6. Skandal, avoue ce genre de débat avec un liberal ne m'intéresse pas. Tu vas être viré. D'ailleurs je ne sais même pas pourquoi je tolère ton retour.

      Elie, ça ne fonctionnera pas d'autant que le seul exemple que vous donnez est dans le public.

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  2. Un jour, sur un blog, en commentaires, j'ai été traité de bobo parce que j'habite à la Croix-Rousse ! (Probablement par un type qui n'y habite pas…) Le bobo, c'est l'autre !

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    1. Tu mets le doigt sur un point intéressant. Quand j'ai acheté mon appartement à Bicêtre, je l'ai fait parce que c'était pas cher. 20 ans après je pourrais être qualifié de bobo pour habiter là.

      C'est pour ça que j'ai dit en introduction qu'il fallait laisser de côté le côté péjoratif du terme parce que les abrutis ne connaissent ni sa définition historique ni sa définition actuelle.

      A une époque, je bossais dans le 8eme arrondissement qui est, contrairement à ce que l'on peut lire l'antithèse de l'arrondissement bobo (je parle du 8eme à Paris, pas du 8eme de Trublyonne qui est une vraie bobo, au sens actuel du terme, et qui s'en revendique dans le sens où elle ne parle pas au nom du peuple). Les habitants ne sont pas bobos. Ils sont soit du peuple (ben oui, il faut des concierge, des boulangers,...) soit des vrais bourgeois soit des nouveaux riches de droite ou descendant de nouveaux riches - toujours de droite - qui jouent aux bourgeois (sans le côté "cultivé" qui irait avec une définition de Bourgeois, par opposition à nouveau riche) mais sont peut-être des vrais bobos au sens historique du terme.

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  3. Rapide passage pour te dire que j'aime beaucoup ton billet...

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  4. Il est amusant votre billet. en le lisant, je m'apercevais que bobo est devenu, si l'on vous en croit, strictement synonyme de "de gauche", ou à la rigueur de "écolo-socialiste".

    Pour simplifier la vie politique et restreindre les polémique stériles dans la blogoboule, je propose que l'on fasse inscrire dans la Constitution la grande vérité suivante : « à compter de ce jour, tous les gens de gauche seront des bobos de merde et tous les gens de droite, des enculés de racistes. » On devrait commencer à y voir un peu plus clair.

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    1. Vous n'avez raison que sur un mot : "devenu". La signification a évolué en 10 ou 15 ans.

      Reprenons mon exemple du Beaujolais nouveau. Pas un type de droite (du moins de la vraie...) n'aurait l'idée d'aller le boire dans un endroit branché. Seul un type de gauche avec du pognon pourrait avoir cette idée. Pourquoi la droite (vraie ou fausse) est-elle largement majoritaire en France ?

      Quand le parti communiste était-il fort ? Quand il dénonçait les patrons qui faisaient venir des immigrés parce que ça fait une main d'œuvre moins cher et qu'il dénonçait par ricochet les immigrés en question.

      Quand on parle de bobo, on pense évidemment à un type qui habite à Paris et qui a un 4x4 pour montrer qu'il aime la nature sans se demander s'il pollue. Tiens ! Il faudrait que je fasse un billet au sujet des bobos de Loudéac, ville avec très peu de chômeurs mais beaucoup de smicards, majoritairement à droite pur les élections locales et à gauche pour les nationales (à six semaines d'intervalle entre les deux tours). Je connais les militants de la gauche de la gauche du coin : 5000 euros de revenus par ménage. De purs bobos.

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  5. Trolle pas trop. J'ai laissé passer ton commentaire parce que tu as ouvert un blog, pour voir...

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  6. En ce qui me concerne, j'assume etre (ou vouloir)être un bobo bonobo .......faites l'amour pas la guerre...etc...

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  7. OMG, je me suis presque reconnu. Presque.

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    1. Ah merde. Néanmoins sois assuré de la solidarité. En espérant que tu as suis les commentaires chez moi pour comprendre le billet.

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    1. Accepter de payer trois pour une Leffe. Tout est dit.

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    2. meilleur rendement que 2,20€ le demi, tout est dit !

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  9. Excellente occasion pour commémorer demain l'anniversaire de la mort d'un bobo:
    Alphonse Baudin, député, mort le 3 décembre 1851 sur une barricade du Faubourg St Germain, manifestant contre le coup d'Etat de Louis-Napoléon Bonaparte, en criant au peuple qui lui reprochait son salaire de député :
    "Je vais vous montrer comment on meurt pour 25 francs"

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  10. Pas mal votre billet !!

    Je rajouterai une petite chose, le bobo a une éducation bourgeoise (par définition) donc il est souvent plus instruit que la moyenne (ou il se croit plus instruit que la moyenne) et c'est cette "croyance" qui l'autorise (croit il) a savoir ce qui est le mieux pour les autres.

    Le plus agaçant avec le bobo, c'est son arrogance intellectuelle et le fait que ceux qui ne pensent pas comme lui sont forcément des salauds.

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  11. Je vais essayer de troller un minimum.

    Le plus important: l'interdiction des feux de bois. Et meeeerdeuuuh! Je viens juste de rentrer du bois. Je vais donc braver l'interdiction. Tant pis pour Gaya.

    Sinon, le terme "bobo" est fourre-tout, mais dans ce que dit Wiki, une entrée n'a pas été explorée: le bobo est celle ou celui qui, issu de la classe moyenne éduquée, se localise avec sa famille ou son partenaire là où ses compétences professionnelles seront reconnues et lui procureront le niveau de vie espéré, partout dans le monde et de façon sédentaire non permanente.

    Dans bobo il y a "bohème" : la sédentarisation du bobo est internationale et provisoire. Comme le nuage de sauterelles, il se déplace d'un endroit de la planète où se trouve sa ressource à un autre endroit où se trouvera sa ressource.

    Conséquences de ce mode de vie d'une classe sociale transfrontalière:

    - l’urbanisme et l'architecture se standardisent: un immeuble de bureau à Berlin ressemble à un autre immeuble de bureau à New York, Londres, Shangaï, etc;

    - les compagnies aériennes classiques deviennent low cost et les sociétés de taxis subissent la concurrence des modes de transport par voiture non taxi partout dans le monde, via des applis sur smartphones (donc mise en concurrence de tous les modes de transport, jusqu'au dernier kilomètre): le bobo est hypermobile et pressé d'en finir à moindre coût.

    - les smartphones proposent par défaut la géolocalisation des photos: le bobo prenant des photos partout où il passe, la géolocalisation des photos devient un impératif du classement, pour qu'il s'y retrouve dans sa biblio.

    Etc, car la liste des conséquences est longue comme le bras.

    Point marquant: ces conséquences sont majeures pour l'ensemble des sociétés dans le monde, alors qu'une minorité de gens est réellement bobo.

    Si vous avez un smartphone dans la poche, ce n'est pas pour satisfaire vos besoins: vous êtes proprio de votre appart depuis 20 piges au même endroit. C'est pour satisfaire leurs besoins d’interconnexion au cloud partout dans le monde.

    Dans ce monde, un bobo qui cuisine ne sait pas où trouver ce dont il a besoin dans son propre quartier: il demande donc au cloud où se trouve tel commerçant. C'est ainsi qu'une pub nous vend le cloud actuellement: avec le modèle du bobo transfrontalier.

    Rien à voir avec la définition qui prédomine sous ce fil de dial: le bobo, dans les coms plus haut, est associé à une localisation par quartier avec sédentarisation durable dans des quartiers anciennement populaires (gentrification). Donc une forte connotation de classe et d'acquisition de rente de situation par l'emprise immobilière, ce que vous décrivez très bien vous-même.

    Mais si vous n'étiez pas célibataire endurci, on aurait pu parler de la gestion de la carte scolaire par les familles bobo.

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    1. Il faudrait faire une thèse sur les bobos et la géo localisation. Tiens je vais en faire un billet (tu m'inspires souvent).

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