Le FdG est arrivé premier, le MRC allié au PS est arrivé deuxième, l'UMP associée à l'UDI troisième, suivis du FN et des écolos (de mémoire). Rappelons que je regrette qu'il n'y avis pas eu une vraie union de la gauche qui aurait eu un sens. Le Front de Gauche n'a laissé qu'une place de suppléant et gardé pour lui les trois autres candidatures : de toute manière, si le Val de Marne ne bascule pas à droite, toute la gauche devra s'unir pour le gérer.
Halte aux postures grotesques.
Moquons nous de l'UDI locale qui a loupé l'occasion de cartonner en se sentant obligée de s'allier avec l'UMP. Moquons nous aussi des verts qui n'auront rien alors qu'ils auraient pu avoir un suppléant.
Je suppose que l'état major de la gauche unie arrivée deuxième doit se poser des questions : se maintenir au second tour ou laisser les cocos ?
Je suis partagé mais sans complexe : le canton restera à gauche.
Le "désistement à gauche" en faveur de la "liste" de gauche arrivée en tête aurait de la gueule et donnerait une belle leçon de discipline... Cela serait aussi un bel hommage à Pierre Gosnat, qui s'était désisté aux législatives en 2012, dans la situation "inverse" (la gauche sûre de gagner mais les cocos en deuxième position).
D'un autre côté, le maintien ne serait pas pour me déplaire. En éjectant le PC au second tour, ça leur donnera une belle leçon : au premier tour, ils n'ont laissé qu'un poste sur quatre aux autres partis de gauche ce qui est gonflé. C'est aussi de ça dont nous avons besoin, montrer que les listes de gauche ne peuvent gagner qu'en jouant le jeu et que le Front de gauche, avec ses 5 ou 10%, ne peuvent plus rien gagner. Et qu'on peut les virer.
Je lisais un papier de Reporterre, aujourd'hui. La "vraie gauche" accuse Valls d'avoir minimisé son succès et pense être sortie renforcée de ce scrutin. C'est évidemment ridicule.
J'ai lu d'autres analyses aussi grotesques à propos de cette élection qui expliquait que la gauche n'avait jamais été aussi basse en France. C'est faux : à la Presidentielle de 2007, l'ensemble des partis de gauche avait fait moins. 5 ans après elle remportait la présidentielle, avait une majorité de collectivités territoriales et le Sénat... pour perdre le tout en trois ans.
On fera le compte le jour de l'élection des exécutifs départementaux. Ou alors faisons l'analyse de Pierre Parrillo qui arrive à démontrer que la gauche a perdu 6000 cantons sur 3500 (de mémoire).
Quant à mon autre fief, Loudéac, je suis triste et partage la peine des copains qui ont fait campagne. La droite à presque 50% et le FN à 15... C'est ce résultat qu'il faudra analyser et commenter. La victoire de la gauche dans une banlieue rouge pleine de bobos n'est qu'une anecdote.
Le désistement du 2e de gauche au 2nd tour n'est plus pratiqué que par quelques communistes. je n'ai pas le souvenir que le PS s'y soit plié, justement tout à son but de prendre les derniers fiefs cocos. Le problème étant que du coup, quand le PS fait ça là où il peut prendre les derniers sièges tenus par le FdG, le FdG refuse des accords locaux là où c'est le PS qui est dominateur. Sans forcément d'espoir de prendre le siège, mais comme ça suffit à nous empêcher d'être au second tour, on perd des sièges difficiles - plus d'accord locaux dans des endroits ou nous en aurions bien eu besoin - pour avoir attaqué des sièges acquis à la gauche.
RépondreSupprimerJe ne dis pas que le Val de Marne, la Seine Saint Denis ou le Pas de Calais sont la seule raison de la désunion de la gauche, mais je crois pouvoir dire qu'elle y participe beaucoup.
Pour faire barrage au Front de Gauche, ça marche aussi le Front Républicain ?
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