Cette élection cantonale est surprenante. Tout d’abord, c’est
la première fois qu’on utilise ce mode de scrutin et la suppression des
départements étant annoncée, on se demande si ce n’est pas la dernière…
Toujours est-il que ce week-end, j’ai commencé à lire les
tracts des candidats dans mon coin. Celui du Front de Gauche (qui dirige le
département) est trop épais : personne ne va le lire. Ceux des autres
candidats semblent ne pas présenter de projet.
J’ai même rencontré un candidat qui distribuait ses papiers
et qui ne m’a dit qu’une chose, qu’il était né dans la commune et que je
pouvais consulter le projet sur leur site web
mais je ne l’ai pas trouvé…
J’ai engueulé le type de l’UDI (que je connais bien) parce
qu’il faisait candidat commun avec l’UMP. La stratégie est simple : ils
pensent que personne de gauche n’aura suffisamment de voix au premier tour pour
figurer au second.
J’encourage donc les électeurs à voter pour les candidats que
je présentais vendredi, Sarah Benbelkacem et Jérôme Giblin, les candidats de la
gauche rassemblée.
L’autre particularité de cette élection est qu’au niveau
national, il semble qu’on ne parle que du Front National, que cela soit de la part du chef du plus grand parti d'opposition que du chef de la majorité.
Toujours est-il qu’on n’a aucune idée des projets qui
pourront être mise en œuvre par les candidats pour qui on vote et qui pourront
former une majorité.
C’est ballot.
C'est con de voter pour des mecs qui ne savent même pas ce dont ils vont être chargés et en plus si l'existence des départements est assurée
RépondreSupprimerOuais.
SupprimerBen, pas à Lyon ! #grandLyon, ! Au fait, c'en est où le Grand Paris ???
RépondreSupprimerÇa avance. Mais c'est plus compliqué qu'à Lyon.
SupprimerLes candidats au niveau canton n'ont pas trouvé le mode d'emploi de ces élections, car ils savent qu'ils n'auront aucun degré de liberté dans leurs votes au conseil départemental, englués dans une discipline de groupe et coincé entre le député et le sénateur. Dommage pour cet essai de démocratie directe locale , mais le canton n'est pas le bon niveau. Un scrutin de liste au niveau département (comme aux municipales) aurait été plus mobilisateur.
RépondreSupprimerOui. Totalement foiré.
SupprimerIl y a-t-il encore beaucoup d'électeurs à croire aux programmes ?
SupprimerDans mon coin, à Marseille, un tract de la Gauche réunie qui avance des pistes intéressantes reprenant les prérogatives actuelles des départements et puis un autre aussi des affidés de lepen. Eux, bien dans la droite ligne de leurs lubies demandent le rétablissement de la peine de mort pour les islamistes responsables d'attentats. Comme quoi, ils sont bien au courant des possibilmités de chacun.
RépondreSupprimerLa peine de mort au niveau local. Original.
Supprimer"Comme quoi, ils sont bien au courant des possibilmités de chacun."
RépondreSupprimerLes possibilmités, ce sont les possibilités limitées ?
Andouille.
SupprimerQue voulez-vous Suzanne, le "m" s'est précipité sous mon doigt et je n'ai pas eu le temps de lui appliquer la peine de mort.
SupprimerNe vous plaignez pas d'avoir le choix. Dans l'un des cantons de mon département il n'y a que 2 listes: celle du sortant socialiste et celle du Front de Gauche...
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