En salle

12 mai 2015

Quand l'APEL soutient la réforme du collège !

C'est par un communiqué du 30 avril que l'Association de parents d'élèves de l'enseignement libre a présenté son soutien à la réforme du collège...

Cela nous prouve bien que les vociférations de l'opposition ne s'inscrivent que dans une démarche politique, bien loin de l'intérêt des enfants, de l'éducation et du pays.

Par ailleurs, mon collègue Sarkofrance a décortiqué cette réforme. Vous pouvez lire.

19 commentaires:

  1. non aux idéologues et oui au pragmatisme

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  2. « Cela nous prouve bien que … »

    Mais non, ça ne prouve rien du tout ! Les associations de parents d'élèves sont des agrégats d'imbéciles, tout autant dans l'air du temps que les autres !

    Quant à votre "collègue" Srkofrance, il ne décortique rien du tout : il se contente de lire qu'il a lu un texte, qu'il a gobé ce qu'il pensait y trouver et qu'il approuve énergiquement, en précisant bien qu'il est une "voix autorisée" puisque… il a des enfants au collège. (Moi, j'ai un neveu chimiste, ce qui me donne évidemment toute autorité pour parler de la combustion des métaux ou des molécules rares…)

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    1. Cela prouve parfaitement. RT je suis d'accord avec lui : beaucoup de ceux qui parlent ne connaissent pas le sujet. Pour ma part, je n'ai pas donné mon avis sur la réforme, ai dénoncé des mensonges.

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    2. Cela prouve que les gens de l'APEL sont pour cette réforme, mais cela ne dit rien sur la réforme elle-même. Et, bon sang, je ne vois pas pourquoi le fait de ne pas avoir d'enfants empêcherait d'avoir des idées sur l'éducation ! Ni d'ailleurs en quoi le fait d'en avoir donnerait automatiquement des lumières particulières sur le sujet.

      De toute façon, d'après ce que je peux lire un peu partout, il semblerait que cette fameuse "réforme" voie se lever de plus en plus d'opposition, y compris chez les professeurs qui, pourtant, ne sont pas majoritairement des anti-socalistes primaires. Je vous fais le pari qu'elle sera finalement retirée ; ou au moins vidé de ses substances les plus néfastes.

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    3. VidéE. Vous retournerez à l'école.

      On peut avoir des idées sur l'éducation pas nécessairement sur les programmes ou la pédagogie.

      La réforme est faite pour bouger. Cela a été annoncé par le gouvernement. Ce n'est qu'un premier projet.

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    4. "Cette réforme ne bougera plus, le décret va sortir."

      Najat VB, ce matin sur France Inter.

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    5. Mais elle bluffe ! Cette pauvre fille n'est rien, de toute façon.

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  3. Les cathos soutiennent cette réforme ? Eh bien c'est la meilleure. De toute façon, les établissements privés n'appliquent pas les réformes (dans les écoles primaires, par exemple, il y a toujours des Bled, on fait des dictées et on a des mots à apprendre le soir pour la dictée du lendemain)

    Allez donc faire un petit tour sur les forums de professeurs, pour voir ce qu'ils en pensent. Ils savent de quoi ils parlent, eux, non ?

    "les vociférations de l'opposition ne s'inscrivent que dans une démarche politique, bien loin de l'intérêt des enfants, de l'éducation et du pays."

    L'opposition, je ne sais pas, mais on entend bien ce qu'en pensent les enseignants, en tout cas.
    L'intérêt de l'enfant, et surtout de l'enfant qui n'a pas un milieu qui le soutient culturellement, c'est d'avoir des professeurs qui lui apprennent un minimum vital pour acquérir le plus possible par la suite.

    Ce matin, Najat V.B, à qui on demandait comment les enfants apprendraient le français si on leur supprimait des heures, répondait en riant: "comment les élèves vont-ils apprendre par exemple l'orthographe, où ils ont quand même un gros manque d'apprentissage?
    - Grâce aux EPI, par exemple français et arts, les élèves déclameront de grands textes: c'est une autre façon d'apprendre".

    J'avoue que j'en avais les larmes aux yeux. Pauvres gosses qui n'ont pas de famille pour les instruire ou leur payer une instruction décente.

    Pour se faire une idée:
    Hier, le téléphone sonne, sur Fr inter
    Najat VB, ce matin, sur Fr.Inter

    ce soir
    http://28minutes.arte.tv/questions/

    C'est désarmant , voire désespérant, que l'on s'acharne à vouloir tant de mal à l'école, depuis le début des années SArkozy. Les réformes universitaires sont passées comme des lettres à la poste, l'aménagement du temps scolaire a créé un fossé d'inégalités entre les villes et les campagnes, les restrictions de postes, les remaniements de programmes assez bizarres... On touche le fond, là.

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    1. Comme je le disais à Didier, je ne peux pas juger le fond de la réforme.

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  4. Ce matin, sur Fr Inter, il y avait un auditeur qui disait: "ma fille va dans un collège de Zep dans notre quartier. Elle est dans la classe bilangue. Cette classe demande plus de travail et réunit les élèves les plus travailleurs. Si cette classe disparait, je la mets ailleurs.
    Et Najat V.B de lui répondre "en tant que parent, je ferais comme vous. En tant que ministre, je ne veux plus qu'on favorise des poches d'élitisme au sein des établissements publics" (je cite de mémoire).

    Quand je pense à tous les collèges de Zep qui non seulement ont créé des poches d'élitisme (et pas que pour les bourgeois blancs, hein, mais pour les élèves les plus accrochés) mais s'en servent comme publicité pour éviter de se retrouver en ghetto "venez chez nous, nous aussi on a des classes où il n'y a pas d'élèves qui ne foutent rien et sèment la zone les trois quarts du temps !", il y a de quoi s'inquiéter.
    Encore une fois, avec ce gouvernement, les repères sont brouillés. Ce ministre de l'éducation propose et défend une réforme désavouée par 80% des enseignants syndiqués à gauche. Dans les blogdegauche, comme chez Sarkofrance, les opposants sont présentés comme des nostalgiques du temps où seule l'élite bourgeoise allait au lycée, des saletés de réactionnaires sexagénaires ou quinquagénaires blancs bourgeois et sans enfants (c'est assez drôle!) alors que les vrais opposants sont des professeurs de gauche, et que ceux qui approuvent sont les cathos de droite...

    Eh ben, Nicolas et Juan, vous v'la à soutenir l'enseignement privé et les cathos de droite ! Ha ha ha !
    Il va sans dire que je soutiens la prochaine grève des professeurs.

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    1. Eh bien, moi, je suis d'accord avec la belle qu'a sème le vent pour récolter la tempête : ça devenait insupportable d'élitisme, ces quelques classes résiduelles où on apprenait encore quelque chose à des enfants qui ne se faisaient même pas traiter de bouffons ni tabasser, si par hasard ils récoltaient une note supérieure à 6/20 ! Il était vraiment temps que ça cesse, je ne comprends même pas pourquoi on a attendu aussi longtemps.

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    2. Cela étant, j'aimerais bien comprendre (mais j'ai la lemme de chercher) par quelle aberration mentale et spirituelle les catholiques soutiennent cette abomination.

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    3. Moi aussi j'aimerais bien comprendre, moi qui suis catholique. Catholique, français, je souhaite que mes enfants APPRENNENT (puis découvrent par eux-mêmes) l'histoire de France, sa langue et sa culture. Si cela relève aujourd'hui de l'élitisme, alors oui, je suis pour l'excellence et l'élitisme. Beaucoup de catholiques ne partagent pas la position de l'APEL nationale qui est, composée de catho de gauche limite franc-maçons.

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    4. "oui, je suis pour l'excellence et l'élitisme"

      sans doute au nom de la charité chrétienne ?

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    5. J'ai beau chercher, je ne vois pas le moindre rapport entre l'excellence et la charité.

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  5. Suzanne, Didier,

    Je vais faire un autre billet, ce soir, ne pouvant pas vous répondre ici simplement.

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    1. Nicolas: OK

      Didier: Je pense que c'est à cause de la question de l'étude des religions, et de l'islam. (pour une fois qu'on ne parlait pas de l'islam, tiens). Peut-être espèrent-ils en grapiller quelques avantages, il faut se souvenir de leur attitude en 2004, et noter que des cllèges catholiques se font un honneur d'accueillir des filles voilées. Dans les programmes d'histoire, il est précisé que l'étude du siècle des lumières, de Voltaire, devient facultative. Je ne voudrais pas être méchante (en fait, si) mais cette réforme va grossir leurs effectifs. On peut dire aussi, si on veut être gentil, que les catholiques sont sensibles au fait qu'il y a un projet d'accompagnement personnel, (tout n'est pas mauvais, dans cette réforme, et le collège est vraiment en lacune.) Ne pas oublier que 20% du temps scolaire sera laissé à la libre gestion du chef d'établissement... et les établissements sous contrats vont apprécier cette façon de voir les choses: on supprime Voltaire et tous ces types et machins antidieu, et on renforce l'histoire des religions...en interdisciplinarité, en plus, c'est du tout bon !

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    2. Je pense que vous avez parfaitement raison. Il y a aussi cette vision "angélique" des catholiques (de certains), qui pensent, en gros, que les religions doivent se "serrer les coudes", parce que leur ennemi serait resté le "petit père Combes".

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