En salle

30 juin 2015

Gloire à @elysee !

Depuis hier, je suis en formation. Compte tenu de la nécessité de me lever aux aurores 8h15 et celle de fêter la naissance du fils des patrons de la Comète, je n'ai pas le temps de suivre l'actualité. Le bistro est néanmoins unanime : il faut annuler ses vacances en Tunisie et aller en Grêce. 

Le thème de cette formation est : la DSI face au Cloud, au BYOD et au big data. Google est ton ami. Allez ! Je t'explique le BOYD vu que cela n'a rien à voir avec ce billet. C'est le fait que les salariés veulent utiliser leur propre matériel pour le boulot. La génération Y refuse les emplois où cela n'est pas utile. 

Cette après-midi, nous parlions open data, big data,... Et le formateur à cité le site web de l'Elysée en exemple meme si la position du scooter géolocalisé n'y figure pas. 

Comme quoi, on arrête pas de gueuler...la bise aux copains qui bossent ou ont bossé pour cela. 

29 juin 2015

Mort de Charles Pasqua


L'ancien ministre est mort ce soir. L'occasion pour nous de présenter des condoléances à la famille et de nous rappeler les douces heures où nous étions étudiants et il était ministre de l'intérieur. 

A part ca, arrêtez de dire, chers médias, qu'il est décédé. Il est mort. Vous faites une faute de français. C'est mal.  

L'occasion d'annoncer que la patronne de la Comète a accouché ce soir d'un petit Dante, ce qui est pas génial non plus pour la langue française. Au moins les parents se rappelleront de la date de la mort de Pasqua. 

Pas d'avis !

J'ai passé ma journée en formation (par ailleurs passionnante : les DSI face au cloud) dans une salle sans climatisation. Je n'ai pour autant pas spécialement envie de décapiter mon patron. C'est interdit par le droit du travail. J'ai du mal à m'intéresser à l'actualité. Je sors des blogs d'El Camino et de FalconHill et de quelques blogs de gauche où on s'étriper joyeusement pour savoir si Manuel Valls a eu raison de parler de guerre de civilisation. 

Sacrés Grecs ! Ils signent des traités internationaux et font des référendums pour savoir s'ils doivent les respecter. D'un autre côté, on ne peut pas étrangler ces braves gens. Mais les réseaux sociaux sont ainsi. Il faut un avis tranché. 

Tenez ! Nous sommes en plein ramadan. Pourquoi des types barbus s'autorisent-ils à se promener en "robe" devant mon bistro ? D'un autre côté, qu'est-ce que je peux bien avoir à foutre de la façon dont les gens s'habillent à part Geneviève qui a un bermuda ridicule. 

Cela étant, n'a-t-on pas un problème de civilisation ? Faut-il en faire une guerre ? Les méchants n'ont-ils pas déjà gagné ?

Pas d'avis 

Bonne soirée.  

27 juin 2015

Le con qui ose tout : @cabinet_noir

Cette après midi, j'ai été bloqué par cet imbécile dans Twitter parce que je n'étais pas d'accord avec lui. Pas grave. Mais ce qu'il y a de rigolo, c'est qu'il ait bloqué plusieurs personnes à peu près en même temps.

Désolé d'avoir dérangé son altesse trou du cul. 

Le plus drôle est qu'il me traitait d'ivrogne en oubliant l'adage : il vaut mieux etre saoul que con, cela dure moins longtemps. 

Sans compter qu'il me semble préférable de picoler avec des copains au bistro le samedi après midi que de se battre pour devenir influent sans Twitter. 

J'ai la solution pour la Grèce

Dans les réseaux sociaux, la vraie gauche est aux anges : la Grece va faire un référendum pour consulter le peuple. Vive le peuple. Je ne sais pas quelle sera la question posée. J'imagine : "devons nous rembourser notre dette ?"  

Le peuple, dans sa grande sagesse va répondre : "non". Malheureusement, j'ai fini de payer mon appartement. Sinon, j'aurais pu organiser un sondage pour savoir si je devais rembourser ma banque. 

Je présente par avance mes excuses à mon aimable lectorat mais je me pose des questions. J'imagine bien les types de vrauche me traiter d'éditocrate à la solde du libéralisme mondial. La question est : et si le peuple dit non, on fait quoi ? Je pose la question. 

Parce que s'ils ne remboursent pas, on ne prête plus. C'est logique. Donc chaque citoyen français s'assoit sur 700 euros si ma mémoire est bonne. Pas grave. Cela sera ajouté à notre propre dette. 

Bon. On ne prête plus à la Grêce. Le peuple grec a décidé.  

Loudéac, ville perdue !


(Via un quasi homonyme dans Facebook.  Mais moins gros). 

26 juin 2015

J'arrête le blogage politique !

Et je vous préviens : cela risque de durer au moins une douzaine d'heures sauf si je trouve une idée de billet d'ici là. Je veux bien passer pour un type de droite en défendant Valls, Macron, Hollande et Alain Lambert (là je déconne) mais quand je vois toute la gauche tomber sur Uber et le gouvernement vouloir interdire ces glandus pour défendre les pires escrocs capitalistes possesseurs de licences en critiquant les conditions d'embauche des "conducteur Uber" sans se préoccuper de celles des honorables salariés des BIN moins honorables entreprises que sont la G7 et Taxis Bleus, j'ai envie de tirer ma révérence à défaut de tirer la bonne pour fêter l'arrivée de DSK dans Twitter. 

Adieu, donc. Jusqu'à demain. Non ! Ne criez pas, ne pleurez pas, ne suppliez pas. Cela ne changera rien. A la limite, payez moi des bières. Ou donnez une messe (pour faire plaisir au dit Lambert). 

Je vais fonder un parti politique chargé de défendre mes idées. Voire de gagner les présidentielles au Congo (ce qui est pas une pique à "qui tu sais" mais une private joke entre moi et un copain n'ayant rien à voir avec "qui tu sais" à qui je vais envoyer un mail).  

Toujours est-il qu'un point précis mis en évidence par Uber mais dont je parlais dans mon billet de samedi dernier. Le travail salarié va disparaître. Prenez la gauche qui défend les intermittents du spectacle au nom de la culture alors que ces types sont utilisés par des grosses boîtes à leur convenance. Ils ne bossent pas majoritairement dans la culture mais, comme on dit maintenant, dans l'événementiel. 

Qu'est-ce que tu fais, toi ? Moi ? Je bosse dans l'événementiel. Ah. Donc tu bosses pour TF1 et le salon de l'auto tout en étant payé par le chômage quand ils n'ont rien à te proposer. 

Dites, les copains, de droite, de gauche, de l'extrême centre ou du centre Lambertiste, c'est quand qu'on parle des évolutions de la société, du travail et des taxes sur la bière et l'eau bénite, seuls sujets importants ? 

25 juin 2015

Le problème des transports parisiens

Aujourd'hui, la guerre des taxis a fait la une de l'actualité mais je n'ai pas eu le temps de bloguer. Hier soir, j'ai fait un billet pour me foutre de la gueule des copains blogueurs de gauche qui défendaient les taxis. Pour ma part, moi qui suis un blogueur de gouvernement officiel, j'ai envie de donner des baffes à M. Cazeneuve qui semble avoir donné raison aux taxis (mais je n'ai suivi l'actualité que de loin). Le week-end dernier, je faisais un billet pour rappeler que la structure du travail en France allait évoluer. D'ailleurs, mon copain Seb Musset fait un billet sur Uber, aujourd'hui.  Je suis d'accord avec lui mais je ne lutte pas contre les moulins à vent. La structure du travail va évoluer. C'est très drôle de voir des types de gauche défendent les taxis alors que les types qui bossent pour les grands groupes ont des conditions de travail bien pires que celle des chauffeurs Uber. Les types sont à leur compte mais sont obligés de payer la location d'une voiture et d'une licence à un grand groupe. Qui se préoccupe de leurs conditions de travail. Les types de gauche préfèrent défendre les propriétaires de licences. C'est à mourir de rire. 

Cela me rappelle des billets que j'ai faits au sujet des intermittents du spectacle. C'est lascars ont des contrat de travail à la con et bossent majoritairement pour des multinationales (ben oui, les types qui installent les décors du salon de l'auto ne sont pas en CDI) et la gauche défend le statut. 

Nous sommes dans un délire complet. Alors, revenons dans la vraie vie. Voilà une photo que j'ai prise ce soir. 


A 20h45, il a fallu que j'attende mon métro 14 minutes. La RATP a complètement merdé (les gens qui prennent cette ligne comprendront facilement). 

Même Homer a fait un billet pour se plaindre des taxis Parisiens. 

Si j'avais su, à 20h30, que j'allais mettre tant de temps à rentrer, j'aurais téléchargé l'application Uber (ou serais resté 14 minutes de plus au bistro). 

A un moment, il faut revenir dans la vraie vie (bis). La structure du travail va évoluer en France et si même le service public merde, je ne réponds plus de rien. 

Le blogueur de droite et le chômage

Pierre Parrillo nous fait son traditionnel billet au sujet des chiffres du chômage. Il se réjouit tellement d'annoncer des mauvaises nouvelles pour la gauche qu'il répète plusieurs fois qu'il ne se réjouit pas. Amusant, non ?

Néanmoins, il a écrit ceci : "Dans n’importe quel autre pays, un Gouvernement comptable d’un tel bilan aurait démissionné.

Je vais donc lui rappelé que l'augmentation du chômage était pire lors du quinquennat différent et le gouvernement n'a pourtant pas démissionné. Mais, les militants de droite sont tellement bêtes qu'ils plébiscitent celui qui était alors président de la République et souhaitent son retour en 2017.

24 juin 2015

La gauche qui défend les taxis

"Il faut admettre que c'est très drôle de voir des types de gauche défendre les taxis comme ces crétins de la CGT. Ils défendent des andouilles qui bossent à leur compte et qui gagnent surtout de l'oseille par la spéculation sur les licences. Tiens ! J'en fais un billet."  

Tel est le commentaire que j'ai laissé chez mon copain Falconhill.
http://falconhill.blogspot.fr/2015/06/penser-boycotter-les-taxis-et-la-cgt.html. 

Je voulais d'ailleurs faire un billet suite à la lecture d'un autre copain, Seb Musset. 
http://sebmusset.blogspot.fr/2015/06/airbnb-uber.html

Ce qu'il y a de bien avec mes copains, c'est qu'on ne peut pas être taxés s'endogamie. 

Toujours est-il que, putain de bordel de merde, si je puis me permettre, à gauche, arrêtez de défendre les taxis. Défendez les salariés des sociétés de taxis, les travailleurs indépendants qui bossent pour ces boîtes, mais pas les compagnies de taxi. 

Et surtout, n'opposez pas les salariés d'Uber et de la G7. Ils font le même job. Dans des conditions différentes, probablement, mais aussi critiquables d'un côté comme de l'autre. 

En défendant les taxis, surtout parisiens, vous défendez des types qui vont faire fortune en vendant des licences. 

Chômage : nous voilà à l'ère post-inversion de la courbe

 «La statistique mensuelle des demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi a été affectée ce mois-ci par un événement inhabituel qui rend la donnée statistique non comparable aux mois précédents et donc non interprétable». «Il en a résulté une chute des sorties de Pôle emploi pour défauts d'actualisation qui rend la donnée (...) non comparable aux mois précédents et donc non interprétable». 

Voilà l'explication de la hausse du chômage par notre bon ministre du travail, M. Rebsamen. Ces propos devraient rester dans la annales des explications ministérielles foireuses. 

L'informaticien qui sommeille en moi imagine qu'il y a eu un changement de logiciel au cours du mois et qu'ils ont merdé. Ou un truc comme cela. J'invite le ministre à dire la vérité (je ne veux pas dire qu'il a menti mais sa version est tellement résumée qu'elle en devient grotesque). Certes, cela rappellera le "bug SFR" mais, entre deux maux...

Néanmoins, je n'oublie pas que je suis un blogueur de gouvernement admiratif et béat. Nos ministres adulés gonflent artificiellement les chiffres pour pouvoir annoncer une forte baisse avant les prochaines échéances électorales. 

J'ai bon, là ?

Édit : j'ai pu lire l'explication officielle. Ce n'est pas un problème informatique. Mais c'est à peu près du même ordre, voire pire. Les Guignols ont constaté qu'au mois précédent, des gens avaient oublié de renouveler leur truc. Ils ont donc mis en place un système de relance. Au moins, nous avons un gouvernement qui force les gens à s'inscrire pour leur bien mais cela fait gonfler les chiffres. Ce qui ne change donc rien à ma conclusion. Faire du zèle pour augmenter les chiffres. Cela a néanmoins un côté jouissif : les blogueurs de droite cortoparrillonnés se faisaient une joie de démontrer que le gouvernement abusait des radiations pour faire baisser les chiffres. 

23 juin 2015

La nouvelle du soir est à plier de rire


L'émotion et l'indignation se répandent sur la toile ce soir. C'est à plier de rire. Ah merde on a été espionnés. Heireusement qu'on ne fait pas pareil avec les autres. 

Les branquignoles dans Twitter

L’ami Falconhill rebondit sur un des billets de Sarkofrance et un des miens (je m’étais trompé de blog), sans compter un bon article de Slate, pour constater « ce qu’est devenu le net. Insulte, sectarisme, agressivité. » Les progrès technologiques ont favorisé l’expression publique et patati patata Twitter et tout ça. Je suis d’accord avec eux. Tout ce pataquès est devenu n’importe quoi et c’était mieux avant quand on utilisait les réseaux sociaux pour déconner avec les copains tout en ayant des échanges constructifs et en suivant l’évolution des nouvelles technologies, le web 2.0, le big data, la transformation numérique et les changements de patrons à la Comète.

Certes, je dois reconnaitre une légère impulsivité qui me pousse à bloquer ou traiter de connard ceux qui m’emmerdent mais c’est la moindre des choses. Je fais pareil dans les bistros et, compte tenu de ma corpulence, je ne me suis pas encore fait casser la gueule mais ça tient du miracle. Admettez que c’est la moindre des choses : un type vous emmerde, vous l’envoyer chier.

Il n’empêche qu’il y a toujours quelques roquets qui se donnent de l’importance et qui font des tweets pour prouver qu’ils sont plus intelligents et spontanés que les autres, voire pour montrer qu’ils ont une bande de fanatiques absolus. La connerie vient quand ils chassent en meute. Il faudrait suggérer à Twitter de développer une fonction : « bloquer tous les cons » mais je ne suis pas sûr que, si je l’active, je pourrais continuer à suivre @jegoun avec @nicolasjegou. Cela sera ballot, non ?

Je lisais un court article de Libé, ce matin, qui m’a fait rire. DSK débarque dans Twitter le jour de la fête de la musique avec un seul Tweet (Jack is back). Tout le monde se demande ce que veut dire ce message (je suppose que c’est un hommage à Jack Lang créateur de la fête de la musique mais je n’ai pas la science plus infuse que les autres). En 24 heures, il se choppe 30 000 followers (j’étais dans les 700 premiers, hein !) mais ne s’abonne qu’à 6 ou 7 comptes, dont sa compagne, ma copine Myriam et quelques que économistes et trucs comme ça (au fait, Myriam, jusqu’alors, je ne suis que des comptes qui me suivent, à part @elysee mais, là, c’est affectif, va falloir faire quelque chose…). Je cite Libé à défaut d’être motivé pour le traduire : « Cet «événement» illustre surtout ce qu’est en train de devenir Twitter : un réseau d’expression et d’affichage, et non plus de partage ou de recherche de communautés d’intérêts. On avait déjà connu ça avec l’arrivée bruyante d’Obama, notamment. Avec DSK, on a le côté voyeur en plus. Quel intérêt de s’abonner à ce compte quand le moindre de ses mouvements sera retweeté dans un même élan par l’ensemble de ses abonnés, quand la petite phrase sera disséquée à l’envi pour dire tout et son contraire ? Au final, vous n’aurez plus le choix de ne pas savoir, vous ne pourrez pas y échapper, vous serez voyeur comme les autres, sauf à disparaître de Twitter, alternative un peu extrême. »

Dominique Strauss-Kahn a tué Twitter et c’est bien rigolo. Les quelques abrutis qui s’égosillent et se donnent de l’importance en prétendant d’ailleurs que ce sont les autres qui pètent plus haut que leur cul vont disparaitre et on pourra à nouveau raconter des conneries avec les copains et échanger des liens à des sujets réellement intéressants comme celui vers l’article qui explique que la bière est bonne pour la santé.

Je vous explique : à quantité d’alcool et de liquide identique, la bière est la moins calorique des boissons alcoolisées et donc celle qui fait le moins grossir. J’en suis la preuve vivante. Ou alors, si vous trouvez une preuve plus grosse que moi, envoyez-moi un mail. Par ailleurs, la bière est bien moins mauvaise que la plupart des sodas et autres cochonneries. C’est une des boissons les plus désaltérantes, après l’eau (malheureusement). Et l’article ne disait pas qu’il ne fallait pas dépasser une certaine dose.

Ceci dit dans un billet d’un blog politique de renommée internationale vu que depuis cette après-midi je suis copain avec le Président de la région Haute-Normandie, dans LinkedIn, ce qui me laisse d’ailleurs perplexe.


Tout ça pour dire que nous ne sommes que des branquignoles. Mais encore faut-il le reconnaître. 

Valérie Pécresse a quelques RER de retard

Le problème est que le fait divers date de 2011. 

22 juin 2015

Vive Yacine Chaouat !

Non. Je déconne. A moitié. Camba a merdé. Nommer un type aux plus hautes instances du PS alors qu'il a été condamné pour avoir frappé sa compagne n'est pas très fin. 

Cela étant, je consulte mon Facebook et je vois les militants socialistes continuer à ressasser cette histoire, 24 heures après le "scandale". J'ai deux remarques :

1. Ce type a été jugé. Par la justice. Ce truc de gauche. C'est ignoble de lui faire un nouveau procès. Ce n'est pas ma conception de la justice, vous savez ?, cette valeur de gauche. 

2. Vous n'en avez pas marre de vous taper dessus ? Ce type a été nommé puis, devant les cris, a démissionné. Tournons la page. 

Vous croyez qu'ils s'emmerdent, à droite ? 

Et vous croyez que vous n'avez pas merdé, aussi, en permettant qu'il reste dans les hautes sphères du parti ?pour ce faire, il y a bien des gens qui l'ont soutenu, non ? Je ne parle pas humainement. Mon meilleur ami ferait les pires conneries que je le soutiendrai toujours. Des gens, parmi vous, ont eu confiance dans la justice et ont permis à ce lascar (dont je n'avais jamais entendu parler) de revenir. Ca pourrait être vous. Ca pourrait être moi. 

Et si on la fermait, maintenant ?

21 juin 2015

Le retour de DSK ? Bienvenue @dstrausskahn



Au moins dans Twitter. Deux copies d'écran. La première prise avant que je prenne mon train à Auray, vers 17h. La deuxième alors que je déambule à la fête de la musique à Paris, 5 heures après.

Voir l'évolution du nombre d'abonnés. 

Déambuler est un bien grand mot. Je suis à l'Ecir, boulevard Saint Jacques. Excellente gargote. 

Que nous réserve Dominique Strauss-Kahn ?

Entre temps, continuons à rigoler. 



20 juin 2015

Le paradoxe du soclib

Etre libéral de gauche n'est pas une sinécure. Cette fois, j'ai envie de donner des baffes à Manuel Valls alors que j'aurais assez tendance à soutenir sa politique dont le sujet du moment : la loi Macron. Cela m'est venu à la lecture du titre de cet article des Echos. Non, Manu, le travail n'est pas une valeur et surtout pas une valeur de gauche. "La valeur travail" était un des thèmes de Nicolas Sarkozy et en racontant ce genre de connerie, tu donnes raisons à ceux qui te comparent à Nicolas Sarkozy. Fais attention à ta communication, aussi avec la gauche, bordel.

Point par point, je ne suis pas d'accord, non plus, avec  l'argumentaire de Madame Taubira mais elle a raison sur le fond : je rêve aussi à une société de loisirs et je suis partisan d'une baisse du temps de travail. 

Surtout, je ne crois plus au retour du plein emploi non pas pour des raisons économiques mais, d'une part, parce que la technologie permet de produire plus en travaillant moins et, d'autre part, parce que ce que l'on pourrait s'imaginer avoir besoin de produire (des voitures, des maisons, des routes,...) nous le sera interdit pour des raisons environnementales amplifiées par l'évolution de la démographie.

A Loudéac, on a une tradition : faire la fête de la musique le vendredi qui précède le 21 juin. Il faut bien reconnaître que la musique n'est qu'un prétexte pour sortir de chez soi, ce dont je n'ai pas besoin, et de discuter avec les gens. C'est ainsi que j'ai passé une partie de la soirée à papoter avec un copain, socialiste local, qui, comme moi, regrette que la réforme fiscale promise n'ait pas eu lieu plus tôt, mais qui, en plus, est totalement en opposition à Manuel Valls.

J'ai envie de dire que tout le monde se plante, sauf Christiane Taubira quand elle décrit ce rêve d'une autre société. Elle n'est pas au Parti Socialiste. Moi non plus. A une époque, Manuel Valls voulait changer le nom du parti, d'ailleurs !

Il faut que la gauche de la gauche comme la droite de la gauche, le centre de la gauche et je ne sais pas quoi de la gauche réfléchissent à cette évolution de la société, où le travail n'est plus au centre de la société. Entre Manu qui parle de « valeur travail » et la gauche qui braille quand on veut toucher au droit du travail, il y a un gouffre évident mais aussi un proximité : le travail. Le gouffre qui me sépare de ces braves gens est donc probablement plus large.

Il faut que la gauche remette ces sujets au cœur du débat : le modèle de société à l'heure de la disparition du travail, notamment du travail salarié à plein temps, autre sujet de préoccupation. Le CDI à 35 heures ne sera plus la règle. Il sera remplacé par des contrats d'intermittence ou des contrats d'autoentrepreneurs ou des machins comme ça, quand ce n'est pas des CDI, de l'intérim et autres. Il faut se le coller dans le crâne : non seulement le travail va diminuer mais aussi le travail salarié. Le sujet est d'autant plus difficile à aborder que les Français veulent du travail.

Mais leur dire que l'on reviendra vers le plein emploi est leur mentir et s'il faut réformer le code du travail, il faut leur dire, et quand on est contre, il ne faut pas crier... au mensonge.

Et il nous faut réfléchir à l'organisation de cette société de loisir qui nous sera imposée par la progressive diminution du travail.


Manu, arrête tes conneries. Aujourd'hui, je me sens plus proche de Christiane que de toi alors que je défends une de tes réformes qu'elle critique. A gauche, reprenez-vous ! La plus belle loi de ce quinquennat est probablement celle qu'elle a portée mais vous la défendez au nom des droits alors que c'est au nom des libertés qu'il faut le faire.

18 juin 2015

La reprise est en marche !


Si c'est le Figaro qui le dit ! Et, après tout, on ne devait jamais laisser un blog politique sans billet un jour !

C'est surtout l'analyse politique qui est "en reprise" au comptoir. Le vieux Joël me disait que la blonde en terrasse est bonne. C'est vulgaire, certes. Mais nous sommes au comptoir. Je vais donc voir. Je confirme. Elle est parfaite. Je vois aussi un petit blond que je connais. 

Figurez-vous que nous avons une radio d'extrême droite, en France, son siège est au Kremlin-Bicêtre. Pas de bol. Et en plus, ils me lisent. 

Alors, je dis ça au vieux Joël. Et il me répond : au moins, au Front National, les gonzesses sont bonnes. 

17 juin 2015

La bête immonde à la campagne

Pour une fois, ce n'est pas pour me moquer de Gauche de Combat que je rebondis sur son billet. M. Raffarin aurait proposé d'accueillir les immigrés dans des zones rurales en difficulté de démographie. Excellente idée : créons des parcs à immigrés pour attirer les touristes ! Qu'est-ce tu fais dans ton village ? Moi ? Dans le Yéménite, c'est à la mode. Ça intéresse beaucoup les visiteurs japonais. Nos restaurants sont pleins. Du coup, on va implanter une usine de baguettes qui sera gérée par ces immigrés. Smileys. 

Mme Le Pen aurait pu se réjouir de cette idée mais elle la critique ce qui fait hurler GdC. 

Mme Le Pen a parfaitement raison au point où l'on peut se demander si M. Raffarin aurait pas fumé un truc pas recommandé. Raison vu de son côté, hein ! La cible électorale du Front National est aussi, voire surtout, ces zones "péri urbaines" où l'emploi disparaît peu à peu, où les habitants sont inquiet pour leur avenir, se réfugient entre eux, entre "de souche", comme au Plessis-Hébert. 

Raffarin vient de tirer une belle balle dans le pied de son parti. Et GdC n'a rien compris. Il continue à vociférer. Ah ! Si ! Je me fous de sa gueule, tiens ! 

Pour ma part, je souhaite que la droite continue à se battre pour des conneries, pendant que le gouvernement bosse (voir les annonces de notre ministre de l'intérieur, aujourd'hui).

http://gauchedecombat.net/2015/06/17/mlp_officiel-la-bete-immonde-par-lexemple/


La transformation numérique vue de l'ex-UMP

« En prévision de l'élection présidentielle,XXXX, délégué national des Jeunes Républicains et jeune élu normand proche de Bruno Le Maire s'est lancé dans un tour des startups à travers la France.

Son objectif: permettre à la droite de reconquérir un milieu en pleine émergence et qui a la réputation d'être rétif aux politiques. Il s'était déjà distingué par le passé en proposant de supprimer l'impôt sur les sociétés pour les jeunes entrepreneurs de moins de 26 ans.

Figure politique montante, qui pourra s'entretenir avec vous autour de la vision qu'il a du futur de la politique, et des évolutions des nouvelles technologies permettant des actions plus claires au sein du secteur politique. »

Voilà ce que j’ai reçu de la part d’une boite de communication en tant que tenancier d'un blog geek.


Des pros ?

14 juin 2015

Les perles de la vraie gauche

C'est Des Pas Perdus, blogueur officiel de la vraie gauche (par ailleurs très sympathique, il n'y a qu'avec lui et le taulier du Cri du Peuple que je ne sois pas fâché) qui tire le bilan de la loi Macron : "Au final, les employeurs auront intérêt à recruter en CDI". 

Je vous passe le très incorrect "au final" (qui vient probablement de "in fine". "Final" est un adjectif. Le nom commun est "finale" et s'applique essentiellement aux épreuves sportives. "Finale" comme nom commun peu s'appliquer aux machins musicaux comme "le finale d'un opéra". Mais le combat pour le respect de la langue est perdu d'avance surtout quand je fais un billet au comptoir avec mon iPhone. 

Je remercie Des Pas Perdus de confirmer que la loi Macron permet de lutter contre la précarité en incitant les patrons à embaucher en CDI. 


http://www.despasperdus.com en vente dans doutes les bonnes bloguerolles sauf chez Didier Goux qui aura été à l'origine de ce billet, sans le savoir. 



Etre de gauche en France

« Finalement, être de gauche en France, cela semble être avant tout affirmer que l'on est plus purement de gauche que les autres gens de gauche, prouver que les autres gens de gauche sont en fait de droite. La droite est finalement sauvée par la peur paralysante qu'éprouvent ses ennemis de passer pour réactionnaires. Dans les moments de crise, lorsque le pouvoir pourrait changer de mains, plusieurs secteurs de l'opposition ne trouvent tout à coup rien de plus urgent que de proclamer l'identité profonde de presque tous ses alliés avec les détenteurs du pouvoir. »

C’est Jean-François Revel, qui le disait il y a près de 50 ans. Et c’est Didier Goux qui se fout de notre gueule, aujourd’hui.

Savez-vous que Revel est mort au Kremlin-Bicêtre ? Vous vous en foutez mais ça nous emmène au sujet du billet que je voulais faire avant de m’engluer dans un billet « bistro ». Bicêtre est la plus grosse commune MRC de France, le parti de Jean-Pierre Chevènement, un autre lascar qui a hanté le Parti Socialiste... Je m’y intéresse donc plus que la moyenne des Français, d’autant que j’y ai des copains et que je connais assez bien le maire, Jean-Luc Laurent, président du MRC. Ils tiennent leur congrès, ce week-end, ce que j’ai suivi dans Twitter avec tous les comptes de mes potes.

Figurez-vous que Chevènement vient de quitter le MRC pour reprendre sa liberté et, si j’ai bien compris, parce que les militants refusaient le rapprochement avec Dupont-Aignan qu’il souhaitait.


Etre de gauche, en France…

13 juin 2015

Sarkozy et Hollande : l'inversion de la courbe des millions

Après une semaine consacrée à un sujet sans intérêt (le voyage de Manuel Valls) reprenons les billets de fond, la vraie politique et tout ça. Tu as vu, à gauche, là, c'est une copie d'écran de la page Facebook de Nicolas Sarkozy, le Giscard du pauvre.

Figurez-vous qu'il est passé récemment sous la barre du million de fan. 950766 ! 950765 pour être plus précis puisque, ayant constaté que j'étais moi-même fan en ajustant la copie d'écran, j'en ai profité pour me désinscrire ! Quand on pense qu'il avait reçu son millionième abonné en grande pompe..,

Notons bien que si le nombre a baissé, c'est parce que Facebook a résilié les abonnements de comptes inactifs.

Alors regardons maintenant une autre copie d'écran, là, à droite. C'est le compte Twitter de François Hollande. Il vient de dépasser le million d'abonnés (c'est tout frais, ce matin, je crois). 

Notons bien que je suis très fier du "@fhollande vous suit" (relativisons, c'est parce que quand il a créé son compte nous n'étions pas nombreux dans Twitter et j'étais proche de son équipe : il lui fallait bien des couillons à suivre). 

Notons bien aussi que la performance de François Hollande est méritoire. Outre le fait qu'il ne soit pas un ancien président de la République, Twitter a beaucoup moins d'utilisateurs en France que Nicolas Sarkozy. D'un autre côté, Twitter, c'est l'instant... Et d'un encore autre côté, c'est complètement con d'être populaire dans un réseau moins fréquenté.

Pour être sérieux cinq minutes, c'est étrange que l'un cartonne dans un réseau social et l'autre dans l'autre...

12 juin 2015

L'obligation de probité de l'homme de gauche


La photo a été retrouvée par l'ami Jacques (lien ci-dessous). Elle représente Nicolas Sarkozy accompahné par son fils à l'ouverture des JO de Pékin en 2008. A l'époque, on a un peu ronchonné pour des raisons diplomatiques mais pas du tout pour le coût du voyage. Il est normal qu'un homme politique aille à un événement sportif international. Il n'est pas choquant qu'il emmène son rejeton. Le voyage coûte très cher, surtout pour aller en Chine, Berlin, çà fait petite bite. Mais Valls n'est que Premier ministre. Prendre son fils dans l'avion ne coûte rien. 

A ce sujet, je me demande réellement si Valls n'a remboursé "que" pour ses fils pour le côté farce de la chose. 

Une espèce de folie s'est abattue cette semaine dans les "milieux qui commentent la politique". 

Dites, à droite, vous n'avez pas honte ? D'autant que le coût du voyage en Chine est largement supérieur. Et qu'on pourrait évidemment trouver beaucoup plus de conneries à droite ! Ne serait-ce que Fillon qui rentrait dans la Sarthe en avion toutes les semaines pour la modeste somme de 17000 euros. De mémoire. Pendant cinq ans. 

Mais c'est aux fous furieux de gauche que je veux m'adresser ce soir. Vous avez gueulé contre le coût du voyage et pas contre celui de la virée de Sarko, et infiniment plus que contre les machins de Fillons. Vous avez pas honte. Vous vous rendez compte que vous avez gueulé uniquement par ce que Valls est votre homme à abattre (le rapport qualité-prix des prestations au Parlement européen de Mélenchon ne vous choque pas ?), beaucoup plus fort que l'homme des discours de Grenoble et de Dakar ? 

Mais ce n'est pas non plus à eux que je m'adresse, mais aux types de gauche qui parlent de probité dans cette affaire. 

Prenons l'exemple de Cahuzac. Je l'ai défendu jusqu'au moment où on a eu autre chose contre lui que les éléments de Médiapart, à savoir ses aveux. C'est ma conception de la justice. D'ailleurs, j'ai aussi soutenu DSK, qui a été "blanchi" aujourd'hui pour une de ses affaires. C'est ma conception de la justice. Ça ne veut pas dire que je pardonne : je m'en fous. Ce que DSK a fait est du ressort du privé. C'est contraire à la morale, peut-être, mais la morale n'a pas à entrer dans mon jugement politique. 

Et c'est ma conception de la justice. 

Pour Cahuzac, c'est différent. Il était ministre du budget chargé de lutter contre la fraude fiscale et il avait un compte en Suisse qu'il a pas déclaré. En tant qu'électeur, je me sens trahi et j'ai envie de refiler des baffes. Il n'empêche que je m'en fous totalement que le citoyen Cahuzac ait fraudé le fisc (ou pas, de mémoire rien n'est ni prouvé ni jugé). C'est l'affaire de la justice. C'est la trahison du ministre qui me dérange (réellement, pas par principe, comme vous). 

Et c'est ma conception de la justice. Je lui pisserai dessus pour sa faute fiscale quand il aura été jugé. Pour l'instant, je lui pisse dessus uniquement pour la trahison. 

Tiens ! Et Thévenoud ? Il a pas déclaré ses impôts. Il n'a pas à être ministre et je considère qu'en acceptant le poste, il a trahi des gens en qui j'avais confiance, donc qu'il m'a trahi. Pour le reste, le pauvre type qui oublie de déclarer des revenus alors que ceux qui versent les revenus aurait tendance à me faire pitié. 

Et j'ai pitié. Et c'est ma conception de la justice. Et la justice, pour moi, est une des principales valeurs de gauche (ce qui ne veut pas dire qu'elle ne soit pas aussi une valeur de droite, le sujet n'est pas là). 

En tombant sur Valls au nom de la rectitude qui doit dicter les actions de l'homme de gauche, vous en avez bafoué une : la justice. Et une deuxième : le recul, que je considère comme ce qui devrait être une valeur de base de la social-démocratie. On pose les sujets. On réfléchit. On ne s'emporte pas. On prend les décisions qui sont bonnes. Le pire est que vous avez réagi en urgence comme ce que vous reprochiez à la droite. Et une troisième : cette égalité, valeur de gauche par excellence. Vous avez été plus durs avec un type de gauche qu'avec les types du camp d'en face (je pourrais, en conséquence, en ajouter une quatrième : la connerie). Quand je pense que vous parlez en permanence de l'égalité, confondant celle des droits (que vous bafouez) et l'égalité réelle (qui existe pas : jamais une gonzesse de quarante kilos de mon âge ne pourra boire autant de bières que moi sans tomber). 

Aussi, in fine, je me demande si vous n'êtes pas des crevures. 



Le lien vers chez Jacques :
http://jacques-ambroise.blogspot.fr/2015/06/mais-qui-est-le-gamin.html

11 juin 2015

La vraie histoire du zinc de Valls !

Vendredi dernier, François Hollande a réuni Manuel Valls, Jean-Christophe Cambadelis et des proches à dîner. Il leur a dit : « Bon, les gars, on est mal, on a le congrès ce week-end, ça risque de chauffer. Je sens bien Montebourg faire le con, genre une tribune dans un canard pour foutre la merde. En plus, la semaine prochaine, on a la loi pour les PME et les TPE qui va être annoncé, ça va faire du bruit dans la vraie gauche. Ils vont nous casser les burnes. Il faut faire diversion. »

Camba a alors proposé : « ben t’as qu’à avoir une nouvelle maitresse. » Pépère : « On n’a pas le temps, et puis, dites donc, les gars, c’est votre parti et votre loi, z’avez qu’à vous démerder ». Valls : « J’vais prendre sur moi. J’ai rendez-vous avec Platoche, samedi, je vais en profiter pour aller voir le match, on trouvera bien un couillon pour faire un scandale parce que j’y vais aux frais de la princesse. »

Sapin : « Bonne idée, mais est-ce que ça va durer assez longtemps, il faut trouver un truc pour rebondir ». Valls : « J’y suis ! Je vais emmener mes fils et on lancera un second scandale. » Pépère : « oui, je l’sens bien, la première journée, le scandale, on sortira des arguments bidons pour que les crétins fassent du bruit. La deuxième journée, nouveau scandale, nouveaux arguments crétins, genre : ça ne coûte rien. Mais il faudrait que cela dure un peu plus. » Camba : « Yes ! Le jeudi, tu rembourses, Manu, genre 2500 euros, tu vas émouvoir le peuple, le premier ministre proche de ses enfants et tout ça. » Valls : « Hé ho ! On voit bien qu’c’est pas toi qui paye ! ». Camba : « Ah fais pas chier ! C’est le PS qui va payer le zinc jusqu’à Poitiers alors que sans cette histoire, tu serais venu en train, comme les autres, alors n’en rajoute pas, j’te prie. » Pépère : « J’dois reconnaitre. » Valls : « Bon, OK, on fait comme ça ». Pépère : « c’est parti, Michel, tu t’occupes de tout et commence par nous servir l’apéro. Je rigole d’avance aux réactions quand Manu va rembourser un truc dont on disait la veille qu’il ne coûtait rien ! Sans compter la tronche des blogueurs abrutis qui t'auront défendu et cet imbécile de Parrillo qui va s'exciter, exiger ta démission, le remboursement, des excuses à la Nation, on va se fendre la gueule. »


Je ne vois que ça, parce qu’avec un tel niveau de bordel chez ces guignols, trouver une explication est au dessus de mes forces.

10 juin 2015

La moralité en politique


N'oublions pas !

Et merci au twittos qui rappelle cela (avec un joli nombre de RT, j'espère qu'il n'est pas abonné aux notifications par mail). 

Au boulot ! [Santé !]

Autre Comète
Tous les soirs ou presque, je fais la fermeture de la Comète. Il y a toujours un flottement, vers la fin, quand le serveur voit qu’il peut peut-être commencer à « rentrer la terrasse » et le moment où il se décide puis tout se précipite, s’il n’y a plus de client ailleurs qu’au comptoir. Je ne sais pas combien il y a de chaises, empilées par 4, et de tables, avec leurs lourds pieds en fonte. Une belle corvée. Un fois que c’est terminé, il faut balayer, rabattre les cloisons,… Puis entamer les comptes de la journée. Compter les tickets restaurants, faire une télécollecte, compter les espèces, vérifier la caisse par rapport à ce qui a été enregistré aux caisses,…

Au début, je me disais que c’était vraiment pénible puis je me suis habitué. Les serveurs aussi, je suppose. Pourvu qu’ils aient fini avant le dernier métro, le temps de boire une bière entre eux, avec moi.

Un jour, j’en parlais avec l’ancienne patronne. Elle m’a répondu : « tu sais, ce n’est pas vraiment le plus pénible ». J’ai répondu : « je sais, j’ai compris, c’est bien plus pénible de sortir la terrasse que de la rentrée. » Elle était « scotchée » de voir que j’avais compris aussi ce volet de leur travail mais elle a fini par comprendre que je connaissais aussi bien le métier qu’eux, sans jamais l’avoir pratiqué. Je ne dis pas cela uniquement pour me vanter mais j’aime me mettre au comptoir d’un bistro inconnu et observer, avec du recul, ce que font très peu de gens qui s’imaginent souvent qu’ils pourraient faire le boulot. Pas moi. Je ne supporterai pas le stress quotidien pour gérer les emmerdes comme le cuisinier qui se blesse à 11h50, qu’il faut amener à l’hôpital tout en assurant le service aux clients. Par contre, j’ai un don. Par exemple, je repère immédiatement, sans chercher à le faire, les erreurs des serveurs, comme ceux qui servent un plat du jour au comptoir sans amener une corbeille de pain ou un café sans le machin avec les sucres. Pires ! Ces erreurs me font mal car j’aime les affaires bien rodées, qui marchent, presque au pas, comme si la troupe de serveurs était une armée bien entrainée. Par contre, je ne fais jamais de réflexion ; je ne rentre pas dans la gestion du commerce même s’il m’arrive parfois de servir de confident au patron, par exemple à la fermeture, lorsque les autres clients sont trop ivres pour jouer le rôle.

Alors pourquoi est-il plus pénible de « sortir » les terrasses que de les rentrer, notamment dans les grandes brasseries, où la terrasse n’est pas fermée, outre le fait de commencer la journée par un effort physique ? Parce que vous ne savez pas si c’est utile, parce que cela prend plus de temps, parce que vous travaillez sans faire de chiffre d’affaire,… Pire, s’il pleut ou s’il vente, vous savez que ce n’est pas utile, mais il faut bien que vous sortiez les tables et les chaises de la boutique pour y faire de la place et qu’il est nécessaire de bien présenter pour que le commerce n’ait pas l’air d’être à l’abandon. Ou, s’il fait beau, vous sortez votre mobilier, mettez les nappes, les couverts,… parfois dans le vent, les serviettes s’envolent… et il vous faut tout rentrer en vitesse à la première alerte météo.

Mais revenons à mon boulot.

Hier soir, on parlait de la nouvelle loi Macron et un copain socialiste ironisait : « chic ! je suis patron, je vais pouvoir licencier qui je veux sans verser plus d’un mois de salaire. » Je voulais répondre : « mais non, tu n’es pas patron. Tu n’es qu’un salarié protégé dans une grosse entreprise et tu passes tes heures de loisir à dire à ton patron ce qu’il devrait faire. »

Mais j’ai fermé ma gueule.

En France, surtout si on est de gauche, il est interdit de réfléchir, de constater qu’on va vers la fin du salariat et que ce ne sont pas que les salariés qu’il faut défendre. Je suis fatigué d’entendre cet argument : « en France, on en fait plus pour les entreprises que pour les salariés. » Et si on arrêter d’opposer les uns et les autres ?

Je connais un bistro où la cuisinière est tombée malade. En fait, on n’a jamais su c’était un cancer ou une dépression. D’ailleurs, on n’avait pas à le savoir. Le patron ne pouvait évidemment pas la virer mais il fallait bien qu’il la remplace mais il ne pouvait pas embaucher car si la cuisinière revenait il aurait eu trop de personnel.

C’est après la fermeture que je discutais avec mon pote socialiste. Alors je lui ai répondu qu’il faisait chier, que les loufiats entamaient leur 12ème heure de travail de la journée. Ben oui, pour commencer à 12h et faire le service du soir, il faut bosser plus de 12 heures (moins une pause) tout en passant une partie de l’après-midi à glander. Cinq jours par semaines.

Personne, à gauche, ne va gueuler au sujet du temps de travail dans les bistros… Et je ne parle pas de ceux qui font de la restauration de 12h à 15h et qui vont donc employer de salariés quatre ou cinq heures par jour, cinq jours par semaine…

La gauche devrait se pencher sur ces sujets, l’évolution de la structure du marché du travail, les contraintes différentes par profession, l’augmentation de la productivité qui permet de réduire le temps de travail pour la production, donc le nombre d’heures travaillées,…

Dans mon bistro préféré, il y a un type qui vient sortir la terrasse et faire le ménage vers cinq heures du matin, jusqu’à l’arrivée du serveur qui fait l’ouverture, à 7h. Il n’est pas salarié. Il est « à son compte », je crois (ce n’est pas mon problème, je n’ai pas à poser la question). Sept jours par semaine. 365 jours par an moins les jours fériés quand il n’y a pas de marché. Et les lascars qui viennent faire les carreaux, le samedi matin, parce que c’est la période de la semaine où il y a le moins de client. On a sympathisé : j’arrive pour l’apéro quand ils partent. Notre « bonjour au revoir » est un rituel.


Tant de questions… Mais c’est plus facile de sodomiser les brachycères cyclorrhaphes.

Le bonheur du blogueur de droite

Pierre Parrillo a réussi à faire trois billets consécutifs à propos du match de foot de Valls (ce qui me pousse d'ailleurs à en faire autant).

Vous avez vu : il fait la même faute dans les trois titres, oubliant la majuscule à "Français". Le tout en demandant à Manu de présenter ses excuses à la Nation...

J'espère qu'il y aura de nouveaux rebondissements pour qu'il puisse avoir du grain à moudre. Tiens ! Les fils de Valls ont bu du Whisky aux frais de l'Etat en se faisant sucer par l'hôtesse de l'air, ou un truc comme ça.

09 juin 2015

Deux jours sur la même polémique, c'est trop !

Jet gouvernemental pointant à gauche
Sachant que leur daron allait voir un match de foot en avion et qu’il y avait deux places de libres, les mômes de Manuel Valls lui ont demandé s’il pouvait l’accompagner. Il ne pouvait évidemment pas refuser. Les polémiques à deux balles que cassent les burnes, notamment quand elles viennent de mon camp politique.

T’aurais refusé, toi ? Que l’on proteste sur le voyage en avion pour voir un match quand on est dans l’opposition, c’est normal. Tu te rends compte que si les zozos de gouvernement.fr (salut, Romain, pour « zozos », je plaisante) avaient mis sur le site web que Manu avait rendez-vous avec Platoche, il n’y aurait eu aucun scandale ? Ca rime à quoi de lancer un scandale dans le scandale ?

Ou alors, c’est un habile coup politique. Englué dans une polémique sur le coût de l’avion, la gauche lance une deuxième sur le premier ministre qui n’a pas réussi à refuser à ses gamins de l’accompagner voir un match de foot…

Je ne sais plus qui me disait : « on marche sur la tête ». Enfin, si, je sais, c’est le même qui me parlait « d’œillères de gouvernement », mais cela ne vous regarde pas. Il pensait au fait que le Premier Ministre prenne un jet pour aller voir un match. Je trouve, de mon côté, qu’on marche sur la tête à taper sur son propre camp pour une connerie.

Quant à ceux qui jouent à la vierge effarouchée en disant que l’on tapait bien sur Sarkozy, il n’y a pas de raison de ne pas taper sur Valls, je vais leur répondre : prout. Poliment. Quand on fait de la politique, on tape sur le camp d’en face et on défend le sien. Ou alors, on arrête la politique. Et je n’ai pas tapé sur Sarkozy parce que j’étais offusqué qu’il fasse des conneries ou prenne l’avion, je m’en contre-pignole. J’ai tapé dessus parce que je ne supporte pas ce type et que je suis dans le camp opposé.

Quant au coût du voyage, nous avons un déficit public supérieur à 85 milliards. Tiens on va mettre un schéma, . Si Manu veut dépenser 20 000 euros pour aller papoter avec Mme Merkel et M. Platini et se faire voir dans le poste, c’est peut-être pour le bien du pays ou, du moins, pour ce qu’il juge être ce bien et qu’on est libre de contester. Néanmoins, je vous invite à reconstituer l’agenda du gugusse pour ce week-end et ses allers-retours divers. A-t-il tout fait pour le plaisir ? Déjà, se taper un congrès du PS…

Alors revenons au fond. Regardez ce magnifique schéma, 10 ans de droite, le déficit de l’Etat a été multiplié par 2,5. Certes, il y a les circonstances économiques et tout cela et un observateur astucieux pourra me montrer son évolution entre 1988 et 1993… Il n’empêche qu’un type de droite pourrait réfléchir à deux fois avant de faire une polémique à deux balles.

Le fond ? Oui, les politiques qu’il faudrait mener. Ou pas.


Dans l’attente, il faudrait que le SIG indique si Valls amène son iPad aux cabinets quand il va faire caca pendant les heures de travail. Après tout, c’est avec notre argent. Et s'il va voir la finale de Roland Garros, il peut y aller en métro.

08 juin 2015

Polémique de la veille

Manuel Valls a été en avion voir Platini et Mme Merkel et en a profité pour voir un match de foot important, la finale d'un truc européen important. Il paraît que c'est mal. 

Je réécris un peu l'histoire mais ce truc a fait polémique. 

On a oublié Fillon qui rentrait tous les week-ends en avion dans la Sarthe, Sarkozy qui va en avion au Havre. Sans compter l'autre andouille de ministre sarkozyste qui prenait un jet privé pour rendre d'USA pour ne pas arriver à un pot. 

L'opposition a les polémiques qu'elle mérite. 

Revenons à Sarkozy. L'ex est allé en Israël où il a critiqué la politique étrangère de la France. Un truc de bande mou. Ça fait au moins deux fois depuis le début du mandat. Il a oublié que c'était une tradition républicaine de fermer sa gueule sur certains sujet quand on est dans l'opposition. 

Il prend beaucoup l'avion, ce gars. Il aurait mieux fait d'en vendre. 

07 juin 2015

06 juin 2015

Histoire juive [de gauche ?]


Je pose cette photo ici. Après tout, elle me donne raison. La fin des socialistes ne viendra pas de la politique économique (tiens lisez les interviews du Ché et de Rocard dans la presse du jour), mais du fait qu'ils oublient la laïcité. C'est rigolo de tomber dans Facebook (publication de Nicolas Simiot, que je ne connais pas) sur une histoire de juifs alors qu'ils ne me semblent pas à l'origine de nos problèmes contemporains. 

04 juin 2015

Sondagite

Hier, je citais un sondage qui montrait la hausse de la popularité de pépère et la baisse de celle de Valls. Aujourd'hui, un sondage démontrait la forte baisse d'Hollande ! Les gars, mettez vous d'accord. C'est une autre étude qui intéresse ce soir : les militants socialistes préfèrent que Valls soit le candidat du PS (alors qu'un quatrième sondage montre qu'ils pensent que le gouvernement n'est pas assez à gauche), non pas pour sa ligne politique mais pour sa capacité à gagner. 

Pour le nombre de sondages en deux jours, quatre, je ne plaisante pas. La presse française a une drôle de manière de faire l'actualité... 

Je voudrais m'adresser solennellement (un mot qui nécessite un correcteur orthographique. J'aurais dû écrire "officiellement"). 

Camarades !

Bande de guignols ! Je passe sur le fait que vous rejetiez la politique de Valls en disant qu'il est plus à droite que Sarkozy mais que vous voudriez qu'il soit candidat pour empêcher la droite de gagner. Tout le monde est fatigué. Il fait chaud. 

Je souhaite que vous évitiez l'erreur de 2007 (ou plutôt 2006), que vous avez failli reproduire en 2011, ce qui a été évité grâce à la bonne du Sofitel que nous ne remercierons jamais assez (pour ça, hein ! J'aime beaucoup DSK). Ne faites pas un choix à l'avance en fonction des sondages. Laissez le temps passer. Le problème est pas la capacité de l'un ou l'autre à accéder au second tour. Une élection, ça se remporte ou pas. Le sondage dit que vous pensez que Valls pourrait y accéder et que c'est pour ça que vous le préférez. Or, s'il se présente, nous aurons plusieurs candidats de la vraie gauche qui iront au combat contre lui alors qu'Hollande pourrait limiter les dégâts.

Ne jouez pas aux apprentis sorciers. Une primaire (que vous souhaitez, selon l'étude en question) affaiblirait la gauche car elle se déroulerait trop tard. Une primaire entre Hollande et Valls serait mortelle : les deux gugusses seraient obligés de proposer des réformes qu'ils n'ont pas faites en cinq ans. Ils seraient laminés comme Sarko en 2012 qui a réussi à faire un bon score uniquement sur le rejet de la gauche et de ses propositions (notamment le droit de vote des immigrés). 

La seule solution est de miser sur le couple. Sur le thème : on a eu du mal à redresser la France, il faut persévérer et on pourra redistribuer (je ne dis pas quoi). Ne surtout pas opposer les deux. 

Enfin, il faut laisser le temps au temps. Début 2017, on fera les comptes. Hollande se barrera si le fiasco est total. Je pense que c'est un type d'honneur. Mais il ne sera pas total. J'ai confiance, dormez. 

Pour le reste priez pour que Juppé perde la primaire plutôt que d'espérer le contraire. 

Et n'oubliez pas 2011. On a choisi Hollande parce qu'on pensait que c'était le seul à pouvoir gagner. Vous choisissez Valls pour cette raison mais sans le moindre argument. Une bague intuition reposant sur les sondages. Cela ne suffit pas. 

Je me rappelle d'un moment précis en juillet 2011. C'est quand Martine Aubry a promis l'augmentation de 30% du budget de la culture. C'est alors que j'ai compris qu'elle ne pourrait pas gagner parce que le gars, au chômage, se contrepignole du budget de la culture. Vous pouvez penser le contraire mais admettez au moins que promettre de filer du pognon pour le spectacle de rue n'incite pas les électeurs à voter pour vous surtout si les électeurs en question cherchent comment payer les études de leurs mômes. 

D'autant que le spectacle de rue, c'est à chier.

Revenez dans le réel. 

03 juin 2015

Ronronnements d'actualité

Ah ben dis donc ! Les bonnes nouvelles tombent aujourd’hui. L’OCDE a dit que le chômage allait enfin commencer à baisser en 2015. A la fin, on se demandait s’il n’allait pas commencer à baisser en avril 2017. Et la cote de popularité de M. Hollande progresse contrairement à celle de M. Valls. 61% des français (chiffre en baisse) pensent que la droite ne ferait pas mieux que la gauche. A part cela, une demi douzaine de proches de M. Sarkozy, dont Claude Guéant, sont en garde à vue pour les affaires de facture de sondages à l’Elysée.

L’actualité ronronne ce qui est  perturbant pour le blogueur politique qui voudrait trouver des sujets faciles.

L’ami Sarkofrance choisit de parler de cette andouille de Thévenoud. Ce n’est pas un sujet facile. Je vais donner mon avis. Thévenoud a fait une connerie que je pardonne largement. Il n’empêche qu’il aurait pu démissionner et qu’à force de faire le con dans les médias, il va finir par se griller complètement. Mon avis est donné. Ou presque. Je m’en fous.

A un autre sujet, je vais citer Sarkofrance, tiens ! « La République de la confiance de Nicolas Sarkozy, quand ce dernier était en "poste", a espionné des journalistes; désaisi des juges sur des affaires gênantes; manipulé des sondages; fraudé aux règles de financement électoral; dépensé sans compter l'argent public; et empilé un abécédaire inédit de promesses non tenues. » Ce retour de Sarkozy est fascinant. C’est un peu comme si on donnait la légion d’honneur au capitaine du Titanic.

Tiens ! On parlait de Sarko. Son ancien conseiller pour le numérique, Arnaud Dassier est de retour. Et je ne suis pas d’accord avec ses propos mais j’en parle dans mon blog geek.

Dans mon dernier billet, j’insultais Sepp Blatter tout en étant encore à jeun. C’était un test de blogueur : les billets les plus cons sont souvent les plus lus. C’est raté pour cette fois.

A propos de Blatter, l’Express a trouvé un type pour le défendre. Le journaliste mériterait aussi la légion d’honneur. Par contre, le type en question, heu… Et en plus, il tape sur Platini. C’est mal.

Sinon, dans l’actualité politique, nous avons Gauche de Combat qui tente d’exporter sa bêtise. A lire dans les commentaires de ce billet de blog. Ce qui n’intéresse personne mais explique que j’en parle ici, n’ayant rien à dire. Dans ce commentaire, il tape sur le taulier du blog qui essaie d’obtenir des sous pour vivres. Dans son dernier billet, pourtant, GdC nous explique que les socialistes bafouent les valeurs de gauche. Cela ne s’invente pas.

A propos de légion d’honneur, nous allons en refiler une à l’ami Cyril qui arrive à s’intéresser au congrès du PS.  

Je suis admiratif. Si.





02 juin 2015

La démission du con


On apprend ce soir la démission de cette espèces de vieux con. Pour ma part, je l'ai appris chez Falconhill. Cet abruti s'est fait élire puis démissionne. L'exemple même du trou du cul qui prend les gens pour des cons. Crachons lui dessus. 

PP, Godwin, meilleur

Âne P supervisant l'édition de son blog
Il y a un dicton dans la blogosphère de gauche : quand tu n’as rien à dire dans ton blog, fous-toi de la gueule de PP. Qui est PP ? La question est légitime et je vais y répondre : le seul blogueur de droite assez con pour mériter de se faire empaler avec un bon joyeusement garni de tessons de bouteilles pour faire joli. De notre côté, à gauche, on a Gauche de Combat. A droite, ils n’ont pas gagné le gros lot, non plus. Dans son dernier billet, il traite les supporters de François Hollande de collabos « qui quelles que soient les circonstances, auraient vendu du beurre aux allemands durant la seconde guerre… » Nous pouvons donc l’insulter copieusement, notamment en hommage à nos grands-mères qui vendaient du beurre aux Allemands parce qu’elles n’avaient pas le choix et qu’il faut bien vendre le beurre si on a assez de vaseline.

Avec un « A majuscule », à « Allemands », histoire de montrer qu’on a une certaine considération pour nos sympathiques voisins cascapointés. On pardonnera aisément à PP cette erreur, lui qui manipule le français (sans majuscule, cette fois) comme un inséminateur bourré manipule le clitoris d’une vieille vache.

Par exemple, ce matin, il fait un billet pour se réjouir de l’augmentation du chômage. Notons bien que des blogueurs de gauche font pareil. Je ne citerai personne mais je note tout. Si ! Je vais le citer, c’est un copain et l’amitié prime sur tout. C’est Jeff. Il soutenait Arnaud Montebourg, le ministre de l’industrie qui a découvert par mégarde que l’industrie ne pouvait pas se remonter en un jour.

Je voudrais dire à PP que je le lis avec plaisir puisqu’il me fait rigoler mais qu’il faudrait qu’il arrête de mettre des « + » devant ses pourcentages d’augmentation. Exemple : « La situation se dégrade fortement du côté du nombre de demandeurs d’emploi inscrits depuis un an ou plus, puisqu’il progresse de +2,13% sur un mois, de +11,59% sur un an et de +40,41% depuis l’élection de François Hollande. » Si le chômage avait augmenté de -2,13% sur un mois, ça se saurait. D’autant que le chômage augmente assez rarement « sur » un mois. A la limite, « pendant » un mois. Ou « depuis un mois ».

Je voudrais lui dire aussi que montrer l’augmentation du chômage depuis 2012 est de la malhonnêteté. Comme si l’augmentation datait du 6 mai. J’ailleurs, Jeff, la courbe que tu présentes est mal branlée. Cela étant, je veux bien vendre du beurre aux Allemands si cela permet de relancer l’économie mais il faut bien reconnaitre que François Hollande fait petite bite. Au cours des trois premières années de son quinquennat, le chômage a augmenté de 650000, en gros, ce qui corrigé des variations saisonnières, nous fait un pourcentage d’augmentation bien moins important que lors du précédent quinquennat.

 On se console comme on peut… Mais un minimum d’objectivité ne nuit pas.

J’en étais à me moquer de PP. Tout ça parce qu’il a sorti deux phrases magnifiques dans son billet qui, mises bout à bout, méritent la légion d’honneur.

« Fort heureusement, les impressions d’écrans sont là pour lui rappeler périodiquement son propos. » « Autrement dit, le chômage de longue durée est en train de s’encrer durablement dans le paysage français. »


Le secteur de l’imprimerie ne devrait pas tarder à redémarrer.