Vendredi dernier, François Hollande a réuni Manuel Valls,
Jean-Christophe Cambadelis et des proches à dîner. Il leur a dit : « Bon, les gars, on est mal, on a le
congrès ce week-end, ça risque de chauffer. Je sens bien Montebourg faire le
con, genre une tribune dans un canard pour foutre la merde. En plus, la semaine
prochaine, on a la loi pour les PME et les TPE qui va être annoncé, ça va faire
du bruit dans la vraie gauche. Ils vont nous casser les burnes. Il faut faire
diversion. »
Camba a alors proposé : « ben t’as qu’à avoir une nouvelle maitresse. »
Pépère : « On n’a
pas le temps, et puis, dites donc, les gars, c’est votre parti et votre loi, z’avez
qu’à vous démerder ». Valls : « J’vais prendre sur moi. J’ai rendez-vous avec Platoche,
samedi, je vais en profiter pour aller voir le match, on trouvera bien un
couillon pour faire un scandale parce que j’y vais aux frais de la princesse. »
Sapin : « Bonne idée, mais est-ce que ça va durer assez longtemps, il faut
trouver un truc pour rebondir ». Valls : « J’y suis ! Je vais emmener
mes fils et on lancera un second scandale. » Pépère : « oui, je l’sens bien, la première
journée, le scandale, on sortira des arguments bidons pour que les crétins
fassent du bruit. La deuxième journée, nouveau scandale, nouveaux arguments
crétins, genre : ça ne coûte rien. Mais il faudrait que cela dure un peu
plus. » Camba : « Yes ! Le jeudi, tu rembourses, Manu, genre 2500 euros, tu vas
émouvoir le peuple, le premier ministre proche de ses enfants et tout ça. »
Valls : « Hé ho !
On voit bien qu’c’est pas toi qui paye ! ». Camba : « Ah fais pas chier ! C’est le
PS qui va payer le zinc jusqu’à Poitiers alors que sans cette histoire, tu
serais venu en train, comme les autres, alors n’en rajoute pas, j’te prie. »
Pépère : « J’dois
reconnaitre. » Valls : « Bon, OK, on fait comme ça ». Pépère : « c’est parti, Michel, tu t’occupes
de tout et commence par nous servir l’apéro. Je rigole d’avance aux réactions
quand Manu va rembourser un truc dont on disait la veille qu’il ne coûtait rien ! Sans compter la tronche des blogueurs abrutis qui t'auront défendu et cet imbécile de Parrillo qui va s'exciter, exiger ta démission, le remboursement, des excuses à la Nation, on va se fendre la gueule. »
Je ne vois que ça,
parce qu’avec un tel niveau de bordel chez ces guignols, trouver une explication est au dessus de mes forces.
Comme tu l'expliques si bien, valse à trois temps....
RépondreSupprimerOuais.
SupprimerÇa se tient bien.
RépondreSupprimerBen oui.
SupprimerC'est un complot contre Sarkozy car tout ceci c'est pour ressortir les nombreuses et vieilles casseroles d'Estrosi, Cécilia et Air nabot 1er.
RépondreSupprimerça , c'est une explication valable !!
SupprimerBien joué.
SupprimerTu devrais écrire des scénarios pour la télévision.
RépondreSupprimerFaut faire des trucs crédibles.
SupprimerTiens y a eu un congrès PS ce weekend? Parce que la presse n'a parlé que la finale et de cette affaire autour de la finale. Zont qu'à faire le prochain pendant l'euro. Faudra leur proposer...
RépondreSupprimerC'est une solution.
SupprimerValls "Et pis j'vais dire que c'était leur cadeau de Noël"
RépondreSupprimerPar exemple.
SupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerSi c'était pour répéter un truc déjà dans le billet, tu pouvais rester coucher, grosse larve !
SupprimerÇa vous apprendra à commenter avant tout lu.
SupprimerNon, j'avais tout lu… mais il y a deux ou trois heures. Disons que j'aurais dû RElire avant de la faire ; mais, là, ç'aurait été de l'héroïsme.
SupprimerAbruti (notons que l'on pourrait dire la même chose de la plupart des billets de blog : la relecture, heu...) (d'ailleurs je ne relis les miens que lorsque je l'ai écrit bourré pour savoir qui j'ai insulté).
SupprimerOn me dit que, pendant le vol aller de Potiers à Berlin, Valls se serait fait servir un café qu'il n'aurait pas payé.
RépondreSupprimerLà, trop , c'est trop ! Qu'il le rembourse !
Ah non ! Il a payé le verre d'eau. Le café était offert.
SupprimerOn me signale que, aujourd'hui même, le Premier ministre est allé offrir un café (de sa poche) à Gauche de Combat, afin d'équilibrer les comptes de la Nation. Donc, ne soyez pas mesquin avec ces pauvres socialistes qui font ce qu'ils peuvent pour contenter tout le monde et Platini.
SupprimerGdC ? J'espère que Valls a seulement livré le café et n'a pas été obligé de discuter avec lui. Servir la nation a des limites.
SupprimerD'un autre côté, comme ce garçon change d'avis comme de chemise, Valls a peut-être réussi, en trois phrases, à en faire un socialiste bon teint, allez savoir.
SupprimerC'est pour me faire de la peine que vous dites que GdC serait devenu mon égal ?
SupprimerMais il faut de tout, pour faire une belle France de gauche, équitable et citoyenne !
SupprimerOui mais là ça fait nivèlement par le bas. Genre réforme à la NVB.
SupprimerEt bien moi....Valls m'a fait rêver quand il a dit "ce serait à refaire je ne referais pas...." parce que j'ai imaginé une autre suite...";ce serait à refaire je ne referais pas la même politique"
RépondreSupprimerSinon s'il s'agit d'un voyage officiel en tant que premier ministre il s'agit d'un non événement. Après on peut imaginer qu'il est exagéré d'inviter une personne à un match en qualité de premier ministre surtout quand il nous demande de nous serrer la ceinture mais c'est là que revient mon rêve....s'il reconnaissait que nous ne "méritons" pas sa politique il n'y aurait pas cette polémique stupide dans laquelle se vautrent tous les medias et qui auraitn pu éviter de mêler les enfants (qui n'ont rien coûté de plus).
sylvie
Ben oui. C'est un non événement.
SupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
SupprimerJ'ai la triste impression que le débat politique, en France, se centre de plus en plus sur des non-événements : le dîner du Fouquet's de Sarkozy, son " Casse-toi pauvre con", le bouquin de Treirweller, le voyage de Valls...
SupprimerMarx disait que " Le Français a la tête politique" : je ne crois pas qu'il le redirait aujourd'hui. Je ne nie pas l’importance du symbole et de l’émotion en politique, mais lorsqu’il n ‘y a plus que le symbole et l’émotion, il n’y a plus de politique.
Les réseaux social ont amplifié le phénomène mais je crois que ce n'est pas si récent que ça. Les non événements son plus visibles mais remontez les précédentes élections. Toutes jusqu'en 74 au moins.
SupprimerEn 1981, il s'agissait de "rompre avec le capitalisme", rien que ça...
SupprimerPas de coup de pouce de Chirac ? En 2012 il s'agissait de lutter contre la finance.
SupprimerJ'adore j'imaginais les guignols en te lisant.
RépondreSupprimerMerci !
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