23 août 2015

Arras fatigue

Si par hasard tu te réveilles ce matin après trois jours de cuite, tu n'es peut-être pas au courant de l'actualité du week-end : un type a sorti une Kalachnikov d'un Thalys vers Arras mais des voyageurs, essentiellement américains, l'ont mis hors état de nuire. Depuis vendredi, on ne parle que de ça, sans même vraiment savoir de quoi il s'agit. Aussi bien le type était représentant en jouets et s'est fait avoir par un fournisseur peu scrupuleux.

Chacun y allant de sa propre analyse, je ne vois pas pourquoi je ne dirais pas non plus mes propres conneries pour vous occuper cinq minutes avant que vous n'alliez parler de ça au bistro avec des gens qui connaissent puisque le patron du PMU leur a expliqué l'affaire après avoir appris la vérité du marchand de journaux en personne, en allant acheter le Turf, pour vous dire à quel point il est bien informé.

Ainsi, chacun y va de son analyse. Par exemple, Jean-Hugues Anglade qui a existe encore et était même dans ce train a cherché une deuxième heure de gloire en accusant le personnel de Thalys de couardise alors que lui-même est un héros vu qu'il s'est blessé en tirant le signal d'alarme. Vous avez compris le message : il faut trouver des responsables.

La SNCF est mise en cause, évidemment, mais ce n'est pas pourtant pas elle qui exploite les Thalys. Du coup, il y a des glandus qui défendent la SNCF pour lui ôter toute responsabilité ce dont je n'ai rien à cirer. D'autres accusent la police française et tous les machins liés à la sécurité sous cette gauche particulièrement laxiste ! Comme si nous étions responsable du contrôle de tous les passages de cette ligne « Amsterdam – Bruxelles – Paris ». J'ai le regret de vous informer qu'aucun passager n'est monté en France dans ce train.

Visiblement, une majorité d'observateurs avisés de l'actualité française voudrait qu'on augmente le niveau de sécurité dans les trains. On pourrait proposer de mettre 3 vigiles en arme par voiture plus une fouille systématique dans toutes les gares de France tout en offrant un gilet pare-balle à tous les voyageurs.

Mais, en tant qu'usager fréquent des trains, je refuse de payer... D'autant qu'on trouvera toujours des guignols pour se blesser avec le signal d'alarme ; il faudrait donc un signal d'alarme spécifique pour les alarmes en cas de blessure par alarme.

Courage...

17 commentaires:

  1. Il faut rétablir les lignes de démarcation avec arrêt des trains pendant le temps qu'il faut pour contrôler tous les passagers et emmener les suspects à la kommandantur la plus proche afin de les interroger et éventuellement les renvoyer de l'autre côté de la ligne Maginot

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  2. "Comme si nous étions responsable du contrôle de tous les passages de cette ligne « Amsterdam – Bruxelles – Paris ». J'ai le regret de vous informer qu'aucun passager n'est monté en France dans ce train."
    Ça, c'est qui m'a énervé chez les médias et autres bavardeux. Aucun n'a relevé que le tireur est monté à Bruxelles, et que donc, si je suis leur logique à tous, c'est la Belgique responsable du carnage. Idem pour Anglade, il se serait blessé en voulant prendre le marteau brise-vitre. J'y connais rien, mais ce n'est pas un signal d'alarme ça.

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    1. Je ne connaissais pas ce détail "du marteau" : je me posais donc des questions à propos du signal d'alarme (qui n'est effectivement pas "sous verre").

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    2. Autre extrait pris sur un autre site : déclaration de JH Anglade : "J'ai brisé la vitre pour tirer l'alarme pour arrêter le Thalys!"
      Soit il se trompe, soit les journalistes interprètent à leur façon.

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  3. Il me paraît urgent d'établir en France un strict régime d'apartheid, comme celui qui prévalait en Afrique du Sud, au temps de la splendeur et de la prospérité de ce malheureux pays. C'est-à-dire, dans les trains, les bistrots, les bureaux de poste, etc., réserver des salles, des wagons, etc. aux terroristes et d'autres aux Français normaux.

    Je ne vois pas d'autres solutions. (À part renvoyer tous les terroristes en Terroristan et en Kalachniland.)

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    1. Voila. Et il faudrait des marqueurs pour ces terroristes. Une couleur de peau, une circoncision, une plume dans le cul... enfin, c'est votre idée, c'est vous qui voyez...

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    2. On pourrait les "pucer", comme on le fait pour les chiens afin de les retrouver plus facilement. Un truc qui ferait "biiiip ! biiiip !" dès qu'ils entreraient quelque part.

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  4. L'assignation à résidence pour tout type ayant l'honneur et l'avantage d'avoir fait l'objet de la rédaction d'une fiche dite de sécurité. Simple, suffit de modifier le texte en vigueur, pas cher et offre l'avantage non négligeable de protéger réellement la société de ces malfaisants, puisqu'il reviendrait aux commissariats locaux de se cogner la surveillance. Donc pas d'embauches d'agents supplémentaires, ce qui laisse le temps de se pencher sur la question de ce qu'on va bien foutre de ces types. Rappel, ils sont au moins 5000 à avoir une fiche de sécurité au cul. Pour l'heure, on compte sur la chance ou sur le passage à l'acte pour les interpeller.

    Ah, mais suis-je bête, ces gaziers ont des droits. C'est ce que devaient également penser les victimes des Merah, Nemmouche, Glam, Kouachi, Coulibaly, qu'elles avaient des droits, dont celui de vivre.

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    1. Il faudrait des moyens colossaux pour un résultat aléatoire. Notre lascar trainait en Belgique. Que vouliez vous que la police française ou belge fasse ?

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    2. y aura toujours des yaka - fokon

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    3. Ben le truc le plus élémentaire qui soit, l’interpeller à fin d'interrogatoire sur ses déplacements, ses liens avec je ne sais quel groupe terroriste (ce qui a été affirmé par les SR belges), etc. On nous vend sans cesse la collaboration européenne des polices et des SR, mais au final à part se repasser des fiches, rien de concret n'est réellement fait.
      Quant à l'assignation à résidence, elle ne nécessite pas de gros moyens, je rappelle que nous avons pas mal de CRA qui tournent sinon à vide, au 1/3 de leurs capacités. Et puis ces types ont une adresse, pour ceux que l'on ne peut pas boucler dans un CRA on peut fort bien les contraindre à rester chez eux et les obliger à pointer deux fois par jour au commissariat. Ils ne viennent pas, alerte générale et zou au trou.
      Il faut juste se mettre une bonne fois pour toute dans la tête que ces gens n'ont aucun droit puisqu’ils ne nous reconnaissent pas celui de vivre.

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