Je n'ai eu le temps de faire un billet suite à la rencontre avec le syndicat des médecins libéraux avec les blogueurs, le 13 novembre, les jours des attentants (ces connards de terroristes ilslamistes pourraient choisir mieux leurs dates pour sévir).
Alors, je résume l'information : le Conseil Constitutionnel a retoqué la généralisation du tiers payant parce que les toubibs ne sont pas sûrs d'être payés. Déjà que dans certaines zones les toubibs ne veulent plus s'installer...
On trouvera évidemment d'éminents spécialistes pour démontrer que je raconte des conneries. Mais ils n'ont aucune solution à apporter.
Et les lois se font retoquer.
y a un article de la constitution qui garantit qui les toubibs sont toujours payés ? ou y a un président du CC qui a un frangin patron toubib ?
RépondreSupprimerHein ? Tu voudrais que les toubibs soient obligés de recevoir des clients sans être sûrs d'être payés. Tu mélanges les problèmes. Tous les gens doivent avoir accès à la santé et donc aux toubibs.
SupprimerSoit on nationalise la médecine (je suis pour, contrairement aux gauchistes en peau de zob, mais ce n'est pas possible), soit on assume une médecine libérale.
Et personne ne le fait.
est ce que le CC a retoqué en son temps ( où la sécu était moins bien informatisée que maintenant ) le tiers payant des pharmaciens ?
RépondreSupprimerNON , alors on peut tout imaginer sur ce 2 poids , 2 mesures
Tu peux critiquer la Constitution mais s'il y a un accord qui fait que l'Etat garantit le paiement, les pharmaciens n'ont rien à voir dans cette histoire.
SupprimerLis la décision du CC. Il y a un vide.
Cas très pratique chez moi où dans ma belle famille (là haut un coin rural), où un problème sanitaire est en train de voir le jour et nous pétera à la gueule d'ici quelques années.
RépondreSupprimerLe prisme "le toubib est un salaud" ou le prisme politique droite - gauche (ou vraie droite vraie gauche) arrive en bout de course quand on est dans du réel.
En tous cas au delà de cette loi, il faudrait vraiment avoir une réflexion sur la médecine générale, et savoir ce que l'on veut.
Oui, il le faut. Quant au tiers payant, j'en reparle dans mon dernier billet.
Supprimer"arrêt sur images" de ce matin sur le sujet
RépondreSupprimerUn des plaisirs les plus pervers offerts aux matinautes est de se plonger, à peine réveillés, dans les décisions du Conseil constitutionnel, mises à leur portée avec le café et le jus d'orange par le miracle d'Internet. Prenons cette décision, brutalement annoncée par les radios, selon laquelle le tiers payant, lors des consultations médicales, sera moins étendu que prévu initialement par la loi santé. S'il ne devra pas avancer la "part Sécu", le patient devra toujours faire l'avance de la part "mutuelle" du montant de la consultation. Qui a ainsi censuré une des dispositions les plus symboliques de la loi Touraine ? Le Conseil constitutionnel.
Mais que viennent faire dans l'affaire les "Sages" de Jean-Louis Debré ? se demande le matinaute curieux. En quoi la Constitution se mêle-t-elle de la manière dont sont rémunérés les médecins ? On savait déjà, depuis une enquête de Mediapart (1), que s'est développé, au bénéfice d'une poignée de profs de droit constitutionnel, un marché de niche dit des "portes étroites". Autrement dit, de notes hyper pointues, payées à prix d'or, et exclusivement destinées aux "Sages" (c'est ainsi une de ces notes qui avait amené le Conseil à décréter inconstitutionnelle la taxe de 75% sur les revenus supérieurs à un million d'euros). Mais tout de même, qu'ont-ils inventé cette fois-ci ? En deux clics, la réponse est donc accessible (2), pour peu que l'on se soit resservi du café pour se dépatouiller des phrases de six lignes qu'affectionnent les juristes du Conseil (bien la peine d'avoir un président auteur prolifique de polars).
Si la Constitution prénêtre dans les cabinets médicaux, donc, c'est en vertu de son article 34, lequel stipule que la loi « détermine les principes fondamentaux...des obligations civiles et commerciales...et de la sécurité sociale ». Diable. Et quel est ce "principe fondamental" que la loi aurait manqué à déterminer ? Attention, accrochez-vous : elle n'a pas précisé dans quels délais les médecins devaient être eux-mêmes remboursés par les mutuelles. Encore autrement dit, suppose Le Monde (3), le gouvernement a cédé au lobby des mutuelles, en ne précisant pas assez clairement quel devait être leur délai de remboursement. En débrélangue, on dit qu'elle a "méconnu l'étendue de sa compétence". Autrement dit, qu'elle n'était pas assez précise. Le délai des remboursements des médecins par les mutuelles est-il"un principe fondamental" ? Oui, pour le Conseil constitutionnel. Disons pour le moins que cela pourrait se discuter. Mais, entre le lobby des médecins et celui des mutuelles, il n'existe aucun lobby des malades, lequel ne saurait d'ailleurs vers quels "Sages" se tourner, le conseil constitutionnel statuant en dernier ressort.
Quand on n'est pas d'accord avec des décisions on critique les lobbies. Le texte est mal foutu toute comme la carte Vitale depuis le départ.
SupprimerParole de spécialiste du paiement par carte. Il aurait fallu créer un établissement de crédit pour payer les toubibs, chargé à lui de récupérer le pognon. Et ça aurait été l'occasion de faire le ménage dans tout ce bordel.
En outre, on oublie que les complémentaires sont des boîtes privées. On ferait mieux de renforcer la sécu plutôt que de s'occuper des toubibs et d'elles.
Ce débile d'Elie Arié vient de commenter une connerie grosse comme lui mais il est tellement sûr que je vais admettre ses arguments, il finit son mail par un P.S. : "Comme mes commentaires répondent parfaitement à la question, et pour ne pas déroger à mon exclusion de votre blog, vous pouvez les reproduire sans me citer : " Un ami qui m'est très cher, ancien médecin et ancien enseignant de l'économie et de la gestion des systèmes de santé, m'écrit que...""
RépondreSupprimerL'argument était con. Pourquoi obliger un organisme privé ou même public à payer ? C'est crétin.