Le livre commence bien :
dans un bistro. Tiens ! Je vais raconter deux anecdotes.
Mercredi soir, j'arrive à la Comète. Je salue les gens dont un type
que je connais un peu l'ayant croisé dans d'autres bistros. Je me
mets à un coin du bar. Le type vient me causer. Je me suis plongé
dans mon iPhone pour lui faire comprendre que j'avais mieux à foutre
que de causer avec un inconnu. Hier soir, au 1880, j'étais dans mon
simple appareil (l'iPhone) quand un type que je connais depuis 38 ou
39 entre et vient me dire bonjour avec une phrase « ah ah
toujours dans ton téléphone). Je l'ai envoyé chier. Je fais ce que
je veux. En aparté, je vais expliquer que les gens qui me trouvent
ours mais qui n'ont comme seule occupation sociale de se
murger avec des inconnus dans les bistros méritent des baffes.
Voilà, c'est le début du
roman. Le type qu'on devine comme étant le personnage principal se
fait aborder par un jeune type dans un bistro. Comme j'aurais pu
m'assimiler à notre probable futur héro, j'aurais presque pu
le faire à l'autre, qu'on pressent qu'il va être, avec Charlie (ou
Charly?), les « faire valoir » tout au long du bouquin
(je n'en suis qu'au premier chapitre), mais je n'aborde pas les gens
dans les bistros.
Néanmoins, je me demande
parfois si je ne suis pas le seul inculte que Didier Goux supporte
dans son entourage. Car c'est bien Didier Goux l'auteur de ce roman,
« le Chef d'oeuvre de Michel Houellebec », aux éditions
« les
belles lettres » (Google et Amazon sont tes amis pour le
commander immédiatement).
Le personnage principal
est profondément réactionnaire, pas au sens politique du terme où
on l'entend souvent (de droite catholique, homophobe, raciste et
puant de la gueule) mais au sens vieille France, comme on l'est tous
un peu quand on ne supporte pas des évolutions de la société.
Tiens ! Un couple de lesbiennes pointe son nez dans cette
histoire. Je pense que le décor est planté et que nous avons nos
personnage pour toute la suite. Il n'y aucune homophobie de la part
du héro ou de l'auteur, seulement une certaine ironie liée à la
caricature qu'il en fait, tout comme Charlie.
Bizarrement, en
ouvrant le livre, j'avais juste peur de ne pas rentrer dedans,
tellement habitué à lire Didier dans son blog mais « le Chef
d'oeuvre » n'a rien à voir. Tout au plus, le personnage
principal peut-il être comparé à Didier en tant que troll de nos
blogs de gauche. D'ailleurs, je me pose une question : si ce
premier chapitre m'a plu au point de me faire sourire niaisement, je
me demande si ce n'est pas parce que je connais si bien (à la
longue, seulement...) l'auteur ?
J'espère que la suite
sera du même tonneau sans être une répétition de ce qui
deviendrait alors une série de clichés. Une seule solution pour le
savoir : lire la suite.
Courrez chez votre
libraire. Achetez ! Au moins le premier chapitre.
À mon humble avis, le premier chapitre est le moins intéressant. Mais je ne suis pas sûr d'être objectif (même si je pense l'être tout de même).
RépondreSupprimerJ'en suis justement au moment où on arme de moi et de téléphonie mobile dans le deuxième.
SupprimerJe le lirai
RépondreSupprimerIl faut.
SupprimerNon, il me doit des bières pour l'usage.
RépondreSupprimerOh merde j'ai loupé le jeu de mot.
RépondreSupprimerJ'attends avec impatience (quoiqu'un peu de crainte) la semaine du Goux aussi
Jeu de mot affligeant...
SupprimerDis donc, espèce de gros porc puant, faudrait arrêter de faire la promo de l'autre merde Goux, cet arriéré souffreteux.
RépondreSupprimerSi ça peut faire chier les cons.
SupprimerLe titre n'est pas bon.
RépondreSupprimerQuel titre ? C'est du bon Goux, pourtant.
SupprimerJ'ai peur que ce soit trop gras...
RépondreSupprimerMais non.
SupprimerPas étonnant de faire de la pub à un arriéré quand on est un soi même un arriéré qui défend NDDL. En fait, c'est toi le gros con nocif :
RépondreSupprimerLes mêmes experts de prévisions de trafic de l’époque annonçaient donc entre 5 et 9 millions de passagers pour l’an 2000, et puisqu’ils ne se trompent jamais comme vous l’avez compris, l’aéroport de Nantes Atlantique en accueille aujourd’hui 3,2 millions par an.
http://www.pierrederuelle.com/notre-dame-des-landes-un-projet-de-1967-pour-repondre-aux-defis-de-notre-temps/
Tu ne crois pas que j'ai fait assez de billets sur NDDL pour que tu puisses les commenter ? Un connard anonyme (donc sans couilles) se permet d'intervenir en citant un billet datant de longtemps résumant une propagande ignoble. C'est beau.
SupprimerEn fait symboliquement, il faudra faire une grosse bringue quand le premier avion de NDDL décollera... (au moins pour fêter la défaite de ce genre de personnage et de pensée nauséabonde)
SupprimerOn boira un coup ensemble...
Dans l'avion.
Supprimer"Pas étonnant de faire de la pub à un arriéré quand on est un soi même un arriéré."
RépondreSupprimerIl a l'air drôlement avancé, celui qui écrit ça. Trop avancé, peut-être ?
La Suzanne qui s'y colle, pauvre fille, Falconhill crétin complet.
SupprimerJégou, t'es un con borné, et pis c'est tout.
Borné ?
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