En politique, l'important, c'est d'être d'accord avec le patron de bistro d'autant que son métier consiste essentiellement à taire ses désaccords avec les clients.
En salle
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Burn out
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La Connerie n'attend pas
19 février 2016
Le désespoir du blogueur de gauche
Un coup de maître
Mesdames, Messieurs, je vous présente mes excuses pour mon billet d'hier soir critiquant notre noble gouvernement assis à gauche, du côté du précipice. J'aurais dû faire un faire un billet plein de mauvaise foi pour le défendre mais, je n'avais pas ma tête à moi, n'ayant pas réussi à approcher d'une buvette de la soirée.
Ce n'est que ce matin en ingurgitant mon café, que la lumière m'est venue : Manuel Valls et François Hollande sont en train de réussir le plus beau coup politique de l'histoire. Ou de 2016. Je vais vous expliquer puisque vous semblez un peu mou du cervelet ce matin.
La loi Connerie ne sera certainement pas votée par l'Assemblée car la droite se tuerait en votant pour. Le gouvernement sera obligé de tenter de passer en force avec le 49.3. Ils ont d'ailleurs déjà commencé à préparer l'opinion du public mais aussi celle des députés. Ainsi, ils travaillent pour que le 49.3 ne puisse pas passer. François Hollande sera alors obligé de dissoudre l'Assemblée. Le résultat est que la droite reviendra au Gouvernement.
Comme il est très joueur, il nommera Jean-Pierre Raffarin (une huile du parti, ancien Premier Ministre, candidat à rien) et le chargera de monter un gouvernement pour tenir jusqu'à la présidentielle. Cette nouvelle équipe génèrera un merdier sans nom d’autant que son arrivée au pouvoir coïncidera avec le vrai début de la campagne de la primaire de droite.
François Hollande apparaitra comme le père de la nation, apportant la sérénité. Le peuple criera alors en cœur : « Ah, non, on ne veut plus de cette équipe, on veut Belkacem, Royal, Sapin, Macron, Touraine, Cazeneuve, Eckert, Taubira, Lebranchu, Ayrault,… » Toujours espiègle, Pépère leur demandera : « Et Montebourg ? » Le peuple : « ah non, hein, faut pas déconner quand même ! » Pépère : « Et Placé, hein, j’en fais quoi moi ? » Le peuple, toujours uni, toujours en cœur, à l’unisson : « Bon, écoute, on veut bien être gentils, mais n’en fais pas trop. »
Alors, l’élection présidentielle sera en ligne de mire. Hollande sera à peu près sûr d’être élu mais dira, comme tout bon président normal : « Bon, tout cela commence à me casser les couilles. Emmanuel, je veux bien te laisser la place. Mais, en échange, tu me nommes à un truc rigolo, genre secrétaire général des Nations unies, président de l’Institut du monde arabe, voire secrétaire de la commission de résolution des conflits au PS que je puisse m’amuser un peu. »
Et Manuel Valls sera le prochain président de la République et devra se débrouiller avec Ségolène Royal. Bien fait pour lui.
Bon ! Ca va mieux ! J’ai retrouvé ma capacité à écrire des conneries.
18 février 2016
Blogueur d'opposition
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Le Canard et les aéroports Nantais
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N'oublions pas la présomption d'innocence
15 février 2016
Les robots, le temps de travail et la gauche
13 février 2016
La vraie histoire (récente !) de Loudéac
L'ami Jacques diffuse l'article sur son annexe. Marc Le Fur (député) et Guy Le Helloco (président de la communauté de communes) y raconte l'histoire récente de Loudéac et les raisons de son essor, sous l'impulsion de Pierre Etienne, ancien maire, qui a sur en faire un capitale de l'industrie alimentaire en y favorisant l'implantation de l'usine Olida.
Tout cela est parfaitement exact mais il faut remonter un peu plus loin dans le temps, à la sortie de la guerre. L'Etat réfléchissait à l'aménagement de la Bretagne. A l'époque, il était à peu près équivalent que les voies importantes (routières et ferrées) devaient passer par le Centre Bretagne, donc près de Loudéac et Pontivy. Ironie de l'histoire puisqu'en raison de sa position centrale, on imaginait y construire un grand aéroport breton...
Mais Messieurs Glon et Etienne étaient des rivaux et ne pouvaient pas se blairer. Etienne a décidé de faire installer une usine (qui deviendra Duquesne-Purina) au nord de Loudéac. Du coup, Glon décida de mettre ses usines près de Pontivy.
C'était le bordel. Alors l'Etat a sagement décidé de faire deux axes principaux, un "Rennes St Brieuc Brest" (via Guingamp) et un autre "Nantes Vannes Lorient Quimper". Tiens ! Cliquez sur la carte pour l'agrandir. Regarder en bas à gauche de la Bretagne, vous y trouverez la ville de Redon. Figurez-vous que pour faire Rennes Quimper en TGV, il faut passer par Redon (via Vannes et Lorient).
Depuis on essaie de recoller les morceaux. La mise à deux fois deux voies des axes centraux (Rennes-Brest et Saint Brieuc-Vannes et Saint Brieuc-Lorient). L'axe Rennes-Vannes n'a été construit que dans les années 90 (de mémoire). Vers cette époque, le TGV est arrivé en Bretagne en respectant les anciennes tronçons (passage par Redon pour l'axe sud).
Aujourd'hui, on se trouve à devoir construire une ligne à grande vitesse entre Rennes et Nantes. Guingamp affiche le plus fort taux de chômage du coin, Loudéac est smicardisé et le TGV n'arrive pas encore à grande vitesse à Rennes. Les deux axes en quatre voies, nord et sud, servent de rocade à Saint Brieuc, Lorient et Vannes et sont complètement saturées.
Je ne dis pas que nos deux compères, Etienne et Glon (impossible de me rappeler le prénom de ce dernier, Marcel ? Maurice ?), sont coupables mais on me susurrait aux oreilles, dans mes jeunes années, cette version de l'histoire...
En aparté, j'ajouterai que ceux qui mettent des freins en permanence au développement économique de la Bretagne en déclamant tout haut qu'un aéroport ne sert à rien ou ce genre d'âneries méritent amplement des baffes.