On aurait aimé une belle journée d’été, une de celles où
Paris est serein, où l’on déambule à La Défense désertée par les travailleurs
faisant le pont, où il ne se passe rien, où l’on peut travailler calmement en
attendant l’heure de la promenade puis celle de la sortie du bureau, malgré l’arrêt
de la ligne 1 pour travaux. Et on se réveille dans l’horreur en consultant
internet. Plus de 80 morts dans un attentat à Nice.
Colère, consternation, condamnation, condoléances,
solidarité.
C’est reparti. On se prend au jeu, on va dans Twitter, on
découvre la récupération d’un événement par des politiques, dénoncée par des
Twittos eux-mêmes diablement récupérateurs, on voit la bêtise des politiques,
tels qu’Estrosi qui se demande comment le camion avait-il pu entrer sur la
Promenade des Anglais, comme s’il n’était pas responsable de l’organisation de
l’évènement, tels que Guaino qui aurait voulu que les policiers soient équipés
de lance-roquette pour arrêter le camion (et tirer au hasard dans la foule ?).
Putain de camion.
On voit des politiciens qui accusent les migrants, Schengen,…
alors que le type était de Nice. On voit Alain Juppé qui explique que l’attentat
aurait pu être évité. On en voit d’autres qui nous disent que la vie continue,
que les terroristes ne nous abattrons pas, qu’ils n’arriveront pas à casser la
solidarité nationale alors que la fine fleur des élus de droite a commencé son
cirque et que les twittos de gauche luttent contre la reprise de l’état d’urgence
qui n’était même pas arrêté. On voit des types nous expliquer que l'islam n'y est pour rien. On en voit d'autres qui se lâchent sur les musulmans. On ne sait plus où on est.
Alors on balaie sa TL à la recherche de bons mots, de
quelques vannes qui vous remettent le sourire aux lèvres, parce que la vie
continue réellement et qu’il faut réellement s’asseoir sur ces connards
sanguinaires qui ne nous atteindront pas, qui ne briseront pas notre monde de
liberté, celui qui nous permet de raconter des conneries dans les réseaux
sociaux. Eternellement.
The show must go on et holyday on Nice. Have a Nice Day sur les Promenade des Rosbifs.
Bravo!
RépondreSupprimerBah.
SupprimerBeau billet ....
RépondreSupprimerSylvie
Merci.
Supprimerle type n'était pas DE nice
RépondreSupprimerle type vivait à nice
détenteur privilégié d'une double nazionalité qui devrait , logiquement, entraîner une double obligation d'exemplarité , le type était une petite merde de repris de justice, voleur, tabasseur de sa femme et ses gosses
et on accepte d'héberger et de défrayer un étron pareil?
au nom de quoi s'est on transformé en poubelle du monde?
au nom des doigts de l'homme? (dans les trous de la société?)
essayez de penser au delà de vos indignations épidermiques, un double national qui se conduit comme une crapule, plusieurs fois condamné , n'a aucune prétention à rester sur place
après tout , il a un pays , plus en accord avec les préceptes au nom desquels il assassine des gosses à coup de camion
Reprends un aspro. Ça ira mieux.
SupprimerAu moins autant que tu es con.
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