En salle

15 juillet 2016

Have a bad day !

On aurait aimé une belle journée d’été, une de celles où Paris est serein, où l’on déambule à La Défense désertée par les travailleurs faisant le pont, où il ne se passe rien, où l’on peut travailler calmement en attendant l’heure de la promenade puis celle de la sortie du bureau, malgré l’arrêt de la ligne 1 pour travaux. Et on se réveille dans l’horreur en consultant internet. Plus de 80 morts dans un attentat à Nice.

Colère, consternation, condamnation, condoléances, solidarité.

C’est reparti. On se prend au jeu, on va dans Twitter, on découvre la récupération d’un événement par des politiques, dénoncée par des Twittos eux-mêmes diablement récupérateurs, on voit la bêtise des politiques, tels qu’Estrosi qui se demande comment le camion avait-il pu entrer sur la Promenade des Anglais, comme s’il n’était pas responsable de l’organisation de l’évènement, tels que Guaino qui aurait voulu que les policiers soient équipés de lance-roquette pour arrêter le camion (et tirer au hasard dans la foule ?).

Putain de camion.

On voit des politiciens qui accusent les migrants, Schengen,… alors que le type était de Nice. On voit Alain Juppé qui explique que l’attentat aurait pu être évité. On en voit d’autres qui nous disent que la vie continue, que les terroristes ne nous abattrons pas, qu’ils n’arriveront pas à casser la solidarité nationale alors que la fine fleur des élus de droite a commencé son cirque et que les twittos de gauche luttent contre la reprise de l’état d’urgence qui n’était même pas arrêté. On voit des types nous expliquer que l'islam n'y est pour rien. On en voit d'autres qui se lâchent sur les musulmans. On ne sait plus où on est.

Alors on balaie sa TL à la recherche de bons mots, de quelques vannes qui vous remettent le sourire aux lèvres, parce que la vie continue réellement et qu’il faut réellement s’asseoir sur ces connards sanguinaires qui ne nous atteindront pas, qui ne briseront pas notre monde de liberté, celui qui nous permet de raconter des conneries dans les réseaux sociaux. Eternellement.


The show must go on et holyday on Nice. Have a Nice Day sur les Promenade des Rosbifs.

7 commentaires:

  1. Beau billet ....
    Sylvie

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  2. le type n'était pas DE nice
    le type vivait à nice
    détenteur privilégié d'une double nazionalité qui devrait , logiquement, entraîner une double obligation d'exemplarité , le type était une petite merde de repris de justice, voleur, tabasseur de sa femme et ses gosses
    et on accepte d'héberger et de défrayer un étron pareil?
    au nom de quoi s'est on transformé en poubelle du monde?
    au nom des doigts de l'homme? (dans les trous de la société?)
    essayez de penser au delà de vos indignations épidermiques, un double national qui se conduit comme une crapule, plusieurs fois condamné , n'a aucune prétention à rester sur place
    après tout , il a un pays , plus en accord avec les préceptes au nom desquels il assassine des gosses à coup de camion

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