Avec les JO, c'est encore une histoire
d'islamophoconnerie qui fait la une de l'actualité en cette fin de
semaine avec cette histoire d'interdiction de burqini sur les plages
de Cannes. J'allais faire un billet pour donner mon avis attendu par
des foules de lecteurs (avant l'heure de l'apéro, hein !, parce
qu'après, je ne réponds plus de leurs vices). Je voulais rappeler
que je me suis prononcé récemment contre l'interdiction de la
journée burqini dans un espaces public privatisé pour ne pas passer
immédiatement pour un phobe tout en maintenant ma farouche
opposition quant au port de la burqa dans les espaces publics, ma
perplexité vis-à-vis du voile à l'université. Tout cela est
compliqué mais, en France, en 2016, il faut être pour ou contre.
Toujours est-il que je me fous totalement du burqini à Cannes et que
ce genre de texte idiot me révulse.
Néanmoins, lisant des trucs sur le
oueb, je suis tombé sur des propos de l'avocate : « La
police vestimentaire n'existe pas » ! J'ai bondi.
Heureusement qu'elle n'existe pas et je crois que notre maréchaussée
a mieux à faire que de verbaliser des contribuables ayant les
maillots de bain trop longs.
Toujours est-il que je déambulais (en
voiture, faut pas déconner non plus) à Carnac, hier, et j'ai vu,
dans le centre ville, des types, genre « vieux beaux »
qui se promenaient torse nul. Cela devrait être interdit. Sur le
front de mer, je comprends. Et encore, c'est limite chez des types
qui ont dépassé 20 ou 25 ans.
Je me rappelle avoir fait deux ou trois
billets de blog (en dix ans de blogage) au sujet des lascars qui ne
mettaient pas des tenues décentes en visitant des sites historiques,
faisant clairement allusion aux gens en tenue de cyclistes qui
visitaient Sarlat, ses églises,... déguisés en pochettes
publicitaires, donnant l'impression d'avoir perdu tout amour propre.
Je ne mets jamais de casquette ce qui me frustre car cela m'empêche
de l'enlever en entrant dans un lieu qui appelle au recueillement.
Je me rappelle aussi avoir pesté
contre les types (oui, c'est souvent masculin) qui se promènent en
survêtement dans ma commune, en sandales (éventuellement avec des
chaussettes), voire en simple short dans ma commune qui n'est pas une
riante cité balnéaire accueillant des vacanciers mais le
Kremlin-Bicêtre, en banlieue parisienne. J'ai aussi hurlé contre
les andouilles qui se promènent en djellaba, en boubou ou toute
autre tenue visant à exprimer leur différence, voire à nier leur
proximité avec notre République, par une espèce d'acte militant
(quand ils vont au boulot, le matin, ils sont en jean ou costume, pas
en rideau). Je conchie donc les tenues vestimentaires qui s'éloignent
de la norme sans, pour autant, avoir la moindre originalité.
La police vestimentaire n'existe pas
car on ne peut pas légiférer sur tout et dépenser des fortunes
pour vérifier que les textes sont respectés.
Dans ma réflexion, j'ai fini par
éclater de rire en me disant : « le burqini, quand il y
en a un, ça va, c'est quand il y en a vingt... » Brice
Hortefeux serait-il entré dans mon corps ? Non ! Je fais
référence à une tenue vestimentaire, pas à une origine ethnique.
Il n'y a aucun racisme dans mes propos mais je pense que certains
bas-du-front (de gauche) pourraient faire un amalgame idiot, un
amalgame mortifère pour nos libertés.
Alors qu'il y ait quelques femmes, sur
une plage, qui pratiquent l'habillement intégral, je m'en fous.
C'est si le phénomène se multipliait qu'il conviendrait d'être
inquiet, comme s'il devenait à la mode, chez les quinquagénaires de
ma banlieue de se promener torse nu en pantalon de survêtement. Non,
pas comme.
Les femmes se sont battues pendant des
années pour avoir le droit ne montrer leurs nibards sur les plages,
y compris les grosses avec les seins qui tombent, ce qui est encore
plus moche qu'une casquette Paul Ricard sous la nef de Notre-Dame.
Ne tolérons pas de retour arrière,
surtout au nom de la religion.
Même si la loi ne peut pas tout faire.
Le bâchage ostentatoire des névrosées musulmanes n'est plus un problème religieux, mais un affichage politique. Cette instrumentalisation prosélytique de la tenue des femmes est là pour nous imposer cette religion dans l'espace public et pour nous faire chier. Ça me gave, je me sens agressé dans ma laïcité, d'autant que ces tenues d'un autre âge nous annoncent les régressions et les retours en arrière que cette religion archaïque voudrait imposer partout dans le monde et bien entendu chez nous....
RépondreSupprimerPourquoi ces gens veulent-ils cacher le corps ? Voile ou burkini (invention récente) pour les femmes, et grands et larges shorts pour les hommes, cette répression/régression sexuelle est d'abord corporelle, c'est le corps humain qu'il faudrait cacher. Ces blasphémateurs hérétiques inversés veulent, en fait, tuer la créature car ils haïssent le créateur. Dans le Coran, Mahomet les nomme : " Chiens de l'Enfer "
RépondreSupprimeret les ceusses qui se promènent avec la chemise de nuit de leur femme et les sandalettes orthopédiques de ma concierge?
RépondreSupprimerparce qu'il y en a et pas qu'un peu
et pas seulement sur le front de mer